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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 8 août 2024

24/63 – Paul à la recherche « Charlotte »

Les premiers jours
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
La réaction de Moscou à l’événement avec l’ambassadeur américain au Centre des opérations de maintien de la paix tant à démontrer que de tels contacts ne sont plus acceptables pour Moscou.
Dans ces conditions, il sera difficile pour le Kazakhstan de maintenir le « multi-vectorialisme » comme principe principal de sa politique étrangère.
Il faudra choisir un jour ou l’autre : soit les atlantistes, qui cherchent probablement à déstabiliser la région pour créer des problèmes à Moscou et à Pékin, soit le vecteur eurasien de développement, qui se présente comme un pari sur la multipolarité, le refus de coopérer avec les atlantistes, le développement pacifique et harmonieux et l’amitié avec les voisins, qui reste pour l’heure une chimère.
 
Par conséquent, pour les Français, le voyage du président Makaron en Asie centrale (évoqué ci-avant), interroge : s’agit-il ou non d’une tentative de retrouver l’influence perdue en Afrique et au Liban, et de consoler l’égo blessé du Président français face aux difficultés dans son propre pays ?
Ou bien, est-ce qu’en marge de sa disparition des écrans du Kremlin, il s’agirait d’une insertion dans le Grand jeu des USA visant à créer des fronts secondaires contre la Russie ?
C’est toute la question du recours aux stratégies périphériques…
Et puisque c’est toute la question du recours aux stratégies périphériques… comme l’Allemagne, et peut-être même encore davantage, la Troisième Rome, pont eurasiatique entre l’Orient et l’Occident, chacun connait la hantise du second front analyse-t-on par ailleurs.
De leur côté, les stratèges Nord-américains ont intégré et perpétuent la vision géopolitique des cercles définie par Mc Kinder et Spykman[1]. Malgré l’injection de moyens militaires comme les chasseurs F16, les vieux Léopard 1 et surtout des missiles (ATACMS, SCALP/Storm Shadow, Neptune, M39A1 modernisés sur HIMARS, TAURUS, Trembita indigène, Totchka, S 200 et Grom reconvertis…) qui portent le rayon de nuisance de Kiev à plus de 200, voire 300 km en delà des lignes (c’est-à-dire quasiment toute le Crimée), conjugués à l’enrôlement forcé d’une part croissante de la population, il ne semble pas à ce moment-là que le front soit destiné à des changements rapides, faute de soutien massif en matériel, obus et explosifs.
Les Républicains américains et leur refus de voter les crédits nécessaires, apparaissent à cette époque-là du conflit comme les meilleurs soutiens de Poutine dans ses visées hégémoniques…
 
La Fédération de Russie mène en réalité une guerre « à l’économie » qui lui permet de tester ses matériels in vivo (missiles hypersoniques, Kinjal, Onyx, hélicoptères Alligator Ka 504, bombes planantes guidées FAB, Mig 31, systèmes antisatellites, générateur d’impulsion électromagnétique sans explosion nucléaire Alabuga, pléthore de drones modernisés, avion AWACS A-507, obusiers Koalitsya, etc…) et de faire évoluer ses doctrines, tout en relançant son complexe militaro-industriel et en ménageant ses effectifs, probablement en vue de préparer, à tout le moins d’être en état d’assumer, la confrontation directe avec l’OTAN qui se dessine au fil du temps.
Les USA tentent de leur côté et pour leur part de conserver des moyens offrant une masse critique suffisante pour s’opposer à la République populaire de Chine.
Il peut donc être clairement perceptible que la stratégie USA/Otanienne consiste à tenter de figer le front ukrainien tout en multipliant les initiatives de contournement.
Autrement dit la stratégie d’épuisement des forces vives russes dans les plaines ukrainiennes cèderait le pas au fil du temps à une relance de la guerre froide bipolaire dont serait exclue la Chine qui n’apparait plus alors comme un « nuisible » crédible.
D’autant que NVIDIA, le fabricant de puces électroniques, ouvre des usines partout dans le monde, et à marche forcée, loin de ses bases historiques à Formose…
 
L’aube pointe et Paul, après s’être rasé et douché décide d’aller respirer l’air de la capitale à petites foulées, ses quais, ses rues anciennes. Peut-être que des viennoiseries croustillantes feraient plaisir aux membres du foyer qui l’a accueilli la veille.
Il a encore du mal à se rappeler qui est qui, qui fait quoi, quoi il a fait avec qui : ça se bouscule dans sa tête et s’il doit rendre le dossier de Gustave dans la journée, il doit également se préparer à reprendre une activité professionnelle qu’il n’arrive pas encore à concevoir précisément, à véritablement cerner, donc à attaquer la montagne de dossiers qui se sont empilés en son absence. Et avant tout il doit répondre présent aux autorités qui veulent l’entendre dans les trois prochains jours de son retour en France.
Et puis répondre à la question principale : qui est-il, en réalité ?
Un agent français ou un agent russe sous couverture plongé sous légende dans un pays hostile ?
Là, ce jour-là, il est réellement perdu…
 
La femme qui partage son lit est un véritable délice pour ses sens et fait celle qui reste très attentive, on pourrait dire « amoureuse comme au premier jour » après un coup de foudre brutal. Pourtant elle a déjà deux enfants de 10 et 11 ans qui, s’ils jouent la comédie, reste objectivement très crédibles, et sans se couper !
D’autant qu’elle est vraiment mignonne, très jolie avec son visage d’ange et ses longs cheveux. Elle met en valeur ses yeux de biche avec goût et talent et s’habille de façon à paraître séduisante en toute occasion.
Elle a du charme, un sens de l’humour subtile et paraît loin d’être une abrutie : au contraire, elle aurait tendance à montrer une culture étendue et très éclectique pour une architecte de profession : elle va lui en donner la preuve à plusieurs occasions.
De plus elle se montre gentille et semble avoir du savoir-faire pour combler les attentes de Paul alors que lui découvre petit-à-petit ses attentes en matière de volupté sensuelle…
Si les deux gamins qui l’entourent sont charmants, gentils et audacieux, drôles parfois, espiègles même, Paul se demande bien au fond de lui-même qui ils sont.
Probablement les siens : il y a des cadres avec des photos partout dans l’appartement où ils grandissent au fil de leur vieillissement et où Florence et lui-même, plus jeunes, les entourent.
Si c’est « du faux », c’est bluffant de réalisme !
Dès lors, il va lui falloir fournir un effort pour se rappeler tout cela, naturellement.
 
Les « dossiers » sont himalayesques (même s’il ne reconnaît pas encore l’expression) mais forment une montagne de papiers bien rangés.
Par quel bout va-t-il devoir commencer ?
Qui peut lui en faire une synthèse rapide ?
Il a l’avantage de ne pas avoir besoin de dormir, ce qui lui permet de les consulter toute la nuit, sauf qu’il a parfois mal aux yeux qui en pleurent dans l’obscurité ou à la lumière trop vive, qu’il y a des mots dans les notes qu’il parcoure qu’il ne comprend pas :  c’est écrit en anglais, en français, même si c’est tout de même mieux que les caractères cyrilliques qu’il ne parvenait à déchiffrer, à Minsk, avec beaucoup de mal jusque-là.
 
Florence s’inquiète pour sa santé et se documente à loisir exclusif : ne pas dormir, elle insiste, c’est la mort assurée dans les semaines qui suivent. Aucun animal sur la planète ne dort pas !
C’est scientifique[2] : à long terme, le manque de sommeil est délétère pour l’organisme. Un déficit chronique entraîne en principe une baisse de la vigilance, des troubles de l’humeur et de la mémoire, une fatigue physique et psychique.
Il favorise la prise de poids, augmente le risque de dépression, de diabète, de maladies cardiovasculaires ou de cancer.
Elle sait pour l’avoir lu à l’occasion de ses recherches que rapportent de très nombreuses études qui ont mis en évidence un risque de décès accru chez les personnes dormant moins de sept heures par nuit.
Éclectique, vraiment, pour une architecte !
D’autant que ses dires, que Paul complétera par ses navigations internétiques lors de ses nombreuses nuits sans sommeil, s’étalent sur plusieurs semaines et augmente sa connaissance du problème, entre deux dossiers qu’il épluche également.
  
Ce qu’il semble falloir comprendre, c’est que le mécanisme derrière cette augmentation de la durée « normale » de sommeil chez l’homme, n’est pas encore très clair : le déficit de sommeil pourrait accroître la production de cytokines inflammatoires et des hormones du stress, diminuer les capacités immunitaires ou provoquer des troubles du métabolisme. Il a même été prouvé qu’une simple nuit passée sans dormir entraîne une destruction de l’ADN !
Curieusement, trop dormir semble aussi accroître le risque de décès, mais la cause de cette corrélation n’a pas pu encore être clairement établie.
Alors Florence insiste pour l’accompagner chez les toubibs du Val de Grâce.
 
Qui lui font faire des analyses poussées : ils recherchent un gène particulier… ou une protéine spécifique de l’insomnie fatale.
Exactement « l’insomnie fatale familiale ». Une forme ainsi appelée qui serait héréditaire : de quoi s’inquiéter pour ses gamins…
Elle est due à une mutation génétique spécifique de la protéine normale appelée protéine prionique cellulaire (PrPC).
Cette forme d’insomnie survient spontanément, sans mutation génétique. Et chez Paul elle aurait été provoquée par un choc reçu en Normandie le jour de sa disparition qui aurait servi de déclencheur et qui aurait également provoqué son amnésie…
L’IFF et l’insomnie sporadique fatale se différencient d’ailleurs des autres maladies à prions, car elles touchent de façon prédominante une aire du cerveau, le thalamus, centre du sommeil.
 
Paul devient un « spécialiste » de la question : il appert que dans l’insomnie familiale fatale, les symptômes peuvent commencer à la fin de la vingtaine et peu après les 70 ans du malade (l’âge moyen est de 40 ans). Le décès survient habituellement 7 à 73 mois après le début des symptômes.
La forme sporadique commence un peu plus tard, et l’espérance de vie est relativement plus longue.
Dans la forme familiale, les symptômes précoces incluent des difficultés mineures à s’endormir et à rester éveillé, et parfois des contractions, des spasmes et une rigidité musculaire. Pendant le sommeil, les personnes peuvent beaucoup bouger et donner des coups de pied. Finalement, le sommeil est impossible.
Plus tard, les fonctions cognitives se détériorent et la coordination est perdue, ce que les toubibs appellent l’ataxie. Le rythme cardiaque peut accélérer, la tension artérielle peut augmenter et la transpiration devenir abondante.
Dans la forme sporadique, les symptômes précoces incluent un déclin rapide de la fonction mentale et une perte de la coordination. Les personnes atteintes de cette forme ne rapportent pas forcément des problèmes de sommeil, mais des études de leur sommeil peuvent détecter des anomalies.
Ce n’est pas vraiment le cas de Paul…
 
Florence se documente encore et encore et rapporte que les médecins considèrent l’insomnie fatale comme un diagnostic possible rare lorsque les personnes présentent des symptômes caractéristiques, comme une fonction mentale en détérioration rapide, une perte de coordination et/ou des problèmes de sommeil. Les tests suivants sont alors réalisés pour confirmer le diagnostic : les polysomnographies peuvent détecter des anomalies dans le rythme du sommeil et une tomographie par émission de positons (TEP), peut détecter certaines anomalies dans le thalamus mais le diagnostic de l’insomnie familiale fatale est ensuite confirmé par des tests génétiques.
 
Or, si l’issue est fatale, il n’existe aucun traitement et Florence s’inquiète.
Alors que Paul se soumet à ces examens sans problème puisque ça ne l’inquiète pas : il se sent bien !
D’autant que si traitement il doit y avoir, il consiste seulement à soulager les symptômes et à faire en sorte que la personne se sente aussi bien que possible. Des mesures destinées à aider les personnes à dormir ont été testées, mais les bénéfices n’étaient que temporaires.
Les toubibs cherchent, mais ce n’est pas ça…
 
Par ailleurs, les médecins bélarussiens, d’après le dossier médical qui aura été remis à Gustave puis aura accompagné Paul jusqu’à son retour, semblent avoir pris au sérieux les insomnies de leur sujet et essayé plusieurs traitements, sans effet apparent : un vrai mystère médical.
Normalement, parmi les somnifères les plus utilisés, on trouve les sédatifs, les tranquillisants mineurs et les anxiolytiques.
La plupart des somnifères, même s’ils sont pris à des doses recommandées, sont particulièrement dangereux chez les personnes âgées ou qui présentent des troubles de la ventilation, car ils tendent à inhiber les aires cérébrales qui contrôlent la respiration.
Certains peuvent réduire la vigilance pendant la journée, en rendant la conduite ou la manipulation de machines dangereuse.
Les somnifères sont également particulièrement dangereux lorsqu’ils sont pris en association avec d’autres médicaments qui peuvent provoquer une somnolence diurne et inhiber la respiration, comme l’alcool, les opioïdes (les narcotiques), les antihistaminiques ou les antidépresseurs.
Les effets combinés peuvent vraiment être plus dangereux pour le patient.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

[1] La démarche de Spkyman consiste à présenter dans un premier temps, puis à critiquer le modèle géopolitique proposé par Mackinder dans un second temps, basé sur l'existence d’une « île-monde » ou « heartland », représentant l’enjeu géostratégique suprême (notion de « pivot du monde »). La thèse principale avancée par Spykman est que le « rimland » (région périphérique du « heartland »), prédomine sur le « heartland » en tant qu’enjeu géostratégique, et c’est sur ce point qu’il se détache de la pensée de Mackinder.
Sa théorie du « rimland » est considérée depuis comme étant à l’origine de la doctrine d’endiguement des États-Unis pendant la Guerre Froide.
[2] En 1989, une étude menée sur des rats a montré que quand on les empêche de dormir, les rongeurs décèdent après 11 à 32 jours. Chez l’humain, les cas de décès par manque de sommeil sont extrêmement rares. En 2012, un jeune Chinois de 26 ans est mort après 11 nuits consécutives sans dormir afin de regarder tous les matchs de l’Euro, succombant à un mélange d’alcool, de tabac et de fatigue. En 2013, un stagiaire de la banque d’affaires Merrill Lynch a été retrouvé mort après avoir travaillé trois nuits d’affilée, mais les causes exactes de sa mort restent floues, le jeune homme souffrant aussi d’épilepsie. Bref, à moins d’une pathologie associée, il semble que la privation de sommeil ne peut pas directement causer la mort d’une personne…

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