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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 20 août 2024

36/63 – En voie de guérison

Quelques précisions utiles
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« De tous les personnages que j’ai pu croiser récemment, vous qui savez tout de moi, avec lesquels j’ai couché et lesquels sont encore sur liste d’attente ? »
Ah bé en voilà une drôle de question ! Absolument fantastique, même !!!
Don Juan ne se remémore même plus ses conquêtes !!!
Que de cœurs brisés si elles apprenaient ça…
Et puis surtout la seconde partie de sa requête, a de quoi laisser pantois, comme s’il se croyait à ce point-là irrésistible avec une liste d’attente longue comme le bras, peut-être ?…
Décidément, c’est un grand dérangé du dessous la ceinture, son patron…
Elle se ressaisit, rassemble ses souvenirs et fait un exposé qu’elle pense être à peu près complet pour répondre à la question de son boss.
À la fin, il lui demande : « C’est tout ? Pas de mec, vous êtes sûr ? »
Quelle question ? Pas de mec et c’est déjà beaucoup, pour un insatiable…
« Oui, en effet… vous avez raison… Je n’ai vraiment aucun sens moral ! Même mes cousines vous en êtes sûre ? »
C’est ce qui se dit…
 
« Il y en a peut-être d’autres, mais vous ne les avez pas croisées, c’est ça ?… »
Et au boulot ?
« À part Madame Nivelle, et Miss Shirley avant qu’elle ne nous rejoigne envoyée par les SIS britanniques aucune, semble-t-il : vous ne mélangez pas les parties de jambes en l’air et les salariées… C’est soit l’un soit l’autre ! »
Si elle en est sûre…
« Je dois vous avouer que dans le trio ADN[1], Neoline, la fausse blonde à la poitrine gonflée à l’hélium, que vous n’avez encore jamais rencontrée, elle est actuellement en congé, est très contrariée de ne pas vous avoir croisé… euh… je veux dire physiquement ! »
Ah ?
« Et pour la liste d’attente, pourquoi est-elle si courte et que vous n’êtes même pas dedans ? »
Là, Alexis en reste véritablement scotchée…
Elle en perd ses moyens jusqu’à en bégayer !
 
« D’abord, vous n’êtes pas mon style et c’est tant mieux ! » Elle ne le dit pas, mais les vieux-beaux, même avec de « beaux restes », ce n’est certes pas sa tasse de thé.
« Ensuite, vous ne couchez pas avec votre personnel viens-je de vous dire. Des agents de services secrets étrangers, oui, même votre voisine, celle aux yeux myosotis qui est aussi une correspondante du Mossad. La britannique aussi, la russe bien sûr et de son vivant la coréenne… celle que vous avez fini par abattre[2]… Or, je suis votre salariée.
Et puis, il se trouve que depuis que j’ai été envoyée à Minsk pour tenir éveillés vos neurones, j’ai fait la connaissance d’un garçon sur place qui m’a beaucoup aidée… »
Ah oui ?
« Mais c’est très bien ça ! Je le connais ? »
Non… « Il s’agit d’un agent d’ambassade française en poste à Minsk qui aura su débrouiller quelques-unes des difficultés que j’ai pu rencontrer sur place… Victor de Vermaison, l’attaché à l’attaché culturel, fils et petit-fils de diplomate ! »
Parfait ! « Ce n’est pas un espion, au moins ? »
Non, sciences-po, diplomate depuis une dizaine d’année… « Il va bientôt être muté au quai d’Orsay avant de repartir probablement pour notre ambassade à Strasbourg[3]. En tout cas c’est ce qu’il m’a dit qu’il avait demandé… »
« Un mariage en vue ? »
On n’en est pas déjà là, fait savoir, un peu outrée, Alexis à son patron.
 
« Très bien… Je vous souhaite tout le bonheur que vous méritez. »
Oui, bon, elle n’est peut-être pas née pour le bonheur finalement… elle ne sait pas encore.
« Pour en finir avec ça, à votre avis, suis-je un prédateur sexuel ? »
Quelle question idiote, une fois de plus… Et c’est à Alexis d’inventer et d’assumer des réponses à ce genre d’interrogation… quel métier !
Elle commence par éclater de rire une nouvelle fois alors que lui traverse l’esprit une foule de pensées qui se télescopent.
Ce qu’elle aime bien chez son patron, c’est qu’il a un don certain pour la faire rire… de temps en temps seulement.
Or, là, c’est vraiment trop drôle : décidément, la plupart des hommes ont du mal avec les femmes à s’en détraquer le cerveau ! Ou bien ils se comportent comme des goujats malotrus imbus de leur personne, ou bien ils sont comme de grands romantiques perclus de complexes et de faiblesses, comme des enfants perdus dans un monde d’adultes qu’ils ne comprennent pas.
Et entre les deux attitudes, il y a mille nuances possibles !
 
« Patron… » commence-t-elle une fois calmée, « vous êtes beau gosse, belle gueule, du charme et du charisme, il n’y a pas à dire.
Vous êtes immensément riche, vous n’êtes pas trop vieux ni trop affaibli par l’âge et la maladie.
Vous n’avez pas de vice connu, ni le jeu, ni la drogue, ni aucune perversité signalée, à peine l’alcool et la bonne chère, ni la chasse, ni les danseuses de cabaret ou les rats d’opéra, vous n’y allez jamais, même pas une voiture de frimeur, genre Ferrari, Bugatti ou Rolls. Juste Florence et votre goélette[4].
Vous ne fréquentez pas le Tout-Paris, les salons et les cocktails en ville ne vous intéressent pas, à part le salon du Bourget… Vous êtes à peine attiré par les musées, les expositions et les spectacles vivants – cinéma, théâtre, concert.
Vous avez des avions parfois fabuleux, mais pas de calèche ni de haras ou d’écurie, juste une Renault et une Rover. On ne vous voit jamais sur un golf, dans un stade de foot ou de rugby ou encore moins à Roland Garros. Vous ignorez même vos collègues milliardaires, cet autre monde qui fait fantasmer les « gens de peu » comme moi alors qu’ils font la Une des magazines people !
Mieux, vous restez un inconnu même parmi le Gotha des têtes couronnées d’Europe, par ce qui pourraient être vos pairs, y compris à la Cour britannique. Après tout vous êtes pair du Royaume-Uni, vous collectionnez les médailles rares, mais vous n’en faites jamais état… »
Oui, c’est vrai, c’est cohérent : ça ne le l’intéresse toujours pas…
 
« Vous êtes tellement discret que vous n’êtes même pas présent dans le Who’s who ni le Bottin mondain !
Peut-être seulement dans quelques revues et rédactions de l’air et de l’espace… mais anciennes alors.
Vous êtes donc un parti enviable pour n’importe quelle minette anonyme et un peu pulpeuse qui se présenterait seulement après avoir étudié un peu votre CV, s’il existe sur LinkedIn ou dans l’annuaire de polytechnique !
Par conséquent, il me semble que vous seriez surtout le jouet de ces dames si vous vous faisiez connaître un peu, plutôt qu’un prédateur assoiffé de débauche.
Bien plus une proie, finalement !
Notez, je dis ça… Mais il me semble que vous avez appris à vous méfier du sexe dit faible.
Alors, prédateur au sens où on peut l’entendre habituellement, vous voyez, actuellement et depuis quelques années, ce n’est sûrement plus le cas… »
Et Alexis rajoute, presque perfide : « Et c’est ce qui me fait bien rire : non pas un fauve roi de la savane sous vos airs de dur et de tout puissant, mais plutôt une faible biche qui se cache au fond des bois…
Manifestement, vous avez trop peur de ne pas savoir vous défendre, par conséquent vous préférez vivre caché, dans l’anonymat ! »
Et alors, dans une sorte d’aveu d’une profonde candeur, Paul indique dans un souffle : « Je préfère ça ! »
Étonnant, note pour elle Alexis.
 
En fait, peut-être que cette vie… cachée, c’est plus une façon de vivre heureux et sans souci…
Il lui avait déjà dit, il y a probablement longtemps et elle ne se souvenait plus ni où ni quand, mais certainement, que d’être trop exposé, ça attire des ennuis…
« Un jour j’ai eu un coach qui devait assurer ma sécurité. Ou me filer, je ne sais plus bien.
Un flic de la vieille école. Un gendarme.
« Riri », je l’avais surnommé ainsi, parce qu’il ponctuait toutes ces phrases d’un rire idiot, comme si c’était forcément une blague irrésistible… Et ça donnait « riri-riri-riri » ![5] ».
Tiens donc : retrouvait-il enfin la mémoire ?
« Je ne sais pas, j’ai peut-être seulement lu un de vos projets de manuscrit… Mais en lisant celui-là, j’ai revu la forme d’un mec assez petit, moche, mal habillé, avec des cravates hideuses et maculées de tâches, chauve sur le dessus mais des cheveux trop longs, mal peignés et sales sur les côtés pour compenser, la soixantaine bien tassée… »
Oui, et alors ?
« Vous rapportez qu’il m’avait dit deux trois choses idiotes comme « un bon agent-secret, c’est un agent vivant. Mort il ne vaut plus rien que des emmerdements » ou un truc comme ça.
Ce qui est parfaitement logique et cohérent…
Et puis quelque chose d’autre comme « un bon agent-secret, c’est un agent vivant libre de ses mouvements. Entravé ou découvert, il est quasiment mort et rendu incapable d’opérer utilement. Il ne vaut plus rien !
Par conséquent, un bon agent-secret, c’est un type discret, doté de préférence d’une bonne couverture, pour rester vivant et opérationnel et qui fait faire plutôt que faire lui-même. »
À l’époque, j’étais probablement un très mauvais élève, trop voyant, ne prenant aucune précaution, au point qu’il me semble que, d’après ce manuscrit en tout cas, il a lâché sa mission de m’escorter et m’apporter un soutien logistique d’alors… et peut-être aussi parce qu’il ne se remettait pas des décalages horaires que je lui faisais subir. »
Oui, elle se souvenait également de ça…
 
« Depuis, il me semble que j’aurai retenu la leçon : pour éviter d’attirer les ennuis, même si on n’est pas un agent secret, ce que je ne crois pas avoir jamais été, il vaut mille fois mieux rester discret…
Parce qu’à cette époque-là, c’était peut-être un peu la folie tous les jours… » fait-il sans en dire plus.
Alexis se souvient effectivement avoir déjà lu les aventures de « Monsieur Albert » au côté de Paul. Au moins sur le blog « d’I-Cube » et qu’elle avait commencé à mettre en forme ces textes pour en faire une édition papier, ce pour quoi elle est en principe payée.
Mais sur le moment, ça reste assez vague dans son esprit, alors que Paul semble avoir en tête bien plus de détails qu’il ne veut en laisser paraître : serait-il enfin en voie de guérison de son amnésie, voire complètement guéri… puisqu’il aura avoué avoir pris le parti d’en rajouter depuis son passage à l’hôpital militaire de Minsk…
 
« Pour parler d’autres choses, si je vous demandais de me faire un résumé de toutes mes activités, avant de… de perdre mes moyens, en quelques phrases, que me diriez-vous ? »
Alexis fera alors un inventaire aussi complet que possible qui correspond aux visites des sites qu’ils avaient fait ces dernières semaines : les activités d’ingénieur, à la MAPEA, aux Chagos, la compagnie aérienne, la flottille de navires de croisière, l’usine de cyborgs et ses « poupées », les activités hôtelières – Kotor où ils n’avaient pas encore été, Les collines de Cabourg, Château-sur-Cher –, la gestion de patrimoine déléguée à Lady Joan à Londres qu’il reste à visiter, les activités du Kremlin-Bicêtre – la Cisa et son logiciel « BBR », l’activité de revente d’alcools aux grandes écoles d’Europe de « Prestige spirits » –, et les projets : le centre spatial des Chagos et sa gigantesque fronde, les projets du Nivelle « 003 », le démonstrateur « 003.1 » et celui plus lointain de l’ascenseur spatial, ainsi que et peut-être surtout, le fameux logiciel « prédictif » BBR 3…
« Il va falloir que je reprenne tout ça… point par point ! »
« Oui, vous étiez guidé par une vision du futur qui jusque-là vous paraissait claire.
Claire et précise. En tout cas assez pour faire des prévisions à couper le souffle qui en ont bluffé plus d’un et c’est justement ce que vous avez perdu avec votre amnésie… vrai ou fausse d’ailleurs je ne sais plus très bien ! »
 
« Avant d’aller me coucher, parce que je suis vraiment fatiguée, ce soir, mon cher patron, vous n’avez répondu qu’à une seule partie de ma question de tout-à-l’heure… »
Ah ? Laquelle… ?
« J’ai compris votre raisonnement qui vous a fait me faire confiance. Et je vous en remercie.
Mais pas celui qui vous fait signer un blanc-seing à Florence… Elle n’est pas là… Vous pouvez peut-être me dire sans que ça ne gêne personne ? Je resterai muette comme une tombe… »
C’est la mère de ses gamins… Il l’avait dit et avait dit qu’il avait vérifié ce… détail d’importance !
« Oui, c’est exact… Mais est-ce tout ?
Est-ce que son aversion à s’exiler en Sibérie est suffisante ? »
« Excusez-moi, Alexis, mais je vais reprendre ma casquette d’obsédé, quitte à vous choquer : Florence me fait bander avec son physique attractif, ses rires lumineux, la cambrure de ses jambes, la chute de ses reins, le fuselage de ses cuisses, ses chairs molles qui tremblotent avec ravissement quand on les malaxe, qui vibrent de façon sublime et vivent quand on les bouscule sensuellement, ses trémolos dans la voix quand elle perd ses moyens, mais aussi ses ridelles le long des yeux, sur son visage, ses sourires qui en disent si long, son regard dans lequel on peut se regarder sans avoir peur !
C’est comme ça : il y a des gens qui donnent envie de les étreindre rien qu’en les voyant, dont on a envie de se perdre jusqu’au plus profond de leurs organes intimes avec ce dont on dispose pour y parvenir, et ce jusqu’au tréfond de leur âme et puis d’autres non.
On n’y peut rien…
Et je vous souhaite de connaître ce genre de chose avec votre amoureux. »
Elle opine, un peu médusée sur le moment par ce « déballage » … un peu cru mais finalement si bien dit : ce doit être « du vécu », à n’en pas douter.
« Mais ce n’est pas tout… »
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

[1] Anaïs, Delphine, Noeline, le second primo-groupe d’intervention de la « sphère de sécurité », en appui du logiciel BBR exploité par la Cisa.
[2] Cf. « Mains invisibles – tome II »
[3] Chaque pays membre de l’UE a en effet une délégation diplomatique attachée au Parlement européen… y compris la France !
[4] Eurydice… Cf. « Laudato sì » et autres.
[5]  Cf. « Au nom du père – Tome II »

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