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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 21 août 2024

37/63 – Reprise en main

Voyage dans le temps (1/2)…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Effectivement : il continue ! « Et puis franchement, Alexis, vous voyez vraiment Florence pouvoir jouer un double jeu ? »
À vrai dire non, mais à ce moment-là elle ne sait pas encore pourquoi : elle connait si peu ce monde des espions, des agents doubles, des tricheurs, des dissimulateurs, des comédiens et des menteurs.
« Attendez, elle est en permanence à se corriger de ce qu’elle vous dit, de peur de ne pas être assez précise, de laisser penser qu’elle pourrait vous tromper, vous mentir même par inadvertance et que vous pourriez lui en vouloir ou en prendre ombrage… »
C’est vrai, ce tic de langage qui se répète en permanence, « ce n’est pas tout-à-fait ce que je voulais dire », qui en devient agaçant à la longue…
« Une très mauvaise actrice, incapable de dissimulation… »
Elle l’avait pourtant trompé avec Junior n°5[1] ose-t-elle réveiller quelques blessures à l’âme de son patron…
« Bien sûr ! Il fallait bien que le corps exulte aussi un peu… »
En voilà, une raison inattendue… Et Paul en rajoute : « C’est une question d’hormones.
Je vous rappelle qu’au même moment, d’après vos travaux, je faisais le con au Koweït en compagnie de votre mère dans une vie qui était aussi la mienne sans être de mon époque à moi. Je rajoute que Florence avait déjà été infidèle à son fiancé quand elle avait été plus jeune[2] et à mon bénéfice, indubitablement, ça n’était ni la première fois ni la dernière. C’est marqué comme ça dans vos écrits…
Alors bon, nous ne sommes pas des anges parés de mille vertus non plus et loin de là, mais ça n’empêche pas la loyauté réciproque… »
 
Là, le doute s’effrite dans la tête d’Alexis : avait-elle déjà relaté cet épisode de leur vie dans un des opuscules qu’elle avait fait éditer tel qu’il avait pu les lire lors d’une de ses nuits d’insomniaque, où est-ce que l’amnésie de Paul s’épuisait enfin ?
Il lui faut fournir un effort pendant que Paul continue sur sa lancée…
« … ni la transparence, en principe !
Donc, je ne la vois pas être retournée par une puissance étrangère. »
Non, Florence ne peut pas être un agent secret… ou alors c’est une merveilleuse et extraordinaire comédienne, capable d’aller jusqu’à faire deux enfants à l’homme qu’elle est chargée d’espionner et de manipuler au profit d’un tiers, puissance étrangère : c’est décidément inconcevable !
Et pourquoi donc un tel dispositif autour de Paul, tout ingénieur spatial qu’il est, car il n’est pas le seul de son espèce, ou tout industriel de l’armement d’une entreprise pour le moins mineure qui ne fait que des galettes d’explosif pour obus, des céramiques et des enduits pour avions ?
Il y a sûrement des moyens beaucoup moins onéreux et beaucoup plus simples pour parvenir à des résultats équivalents, qui n’emportent pas qu’une femme sacrifie sa vie et son utérus pour un pays qui ne porte même pas une idéologie pacifique du genre humain, et dont, vue sa réaction à l’énoncé de l’hypothèse, elle n’envisage même pas d’aller y vivre…
Paul a probablement raison : ils peuvent avoir une totale confiance en Florence.
 
Pourtant, Alexis se rappelle que Paul lui-même, l’été dernier sur son yacht en baie de Calvi[3], alors qu’il avait encore tous ses moyens et sa mémoire, avait failli faire scandale.
Il y avait à bord, ce soir-là, Gustave, le CEO de la Cisa, amiral de la flotte à la retraite, Alexis et la nouvelle détachée de Matignon, « l’œil de Moscou » de la première ministre du moment « Babeth Brown », dite « 3B » et son « tuyau à vaporette », son « e-cigarette » au bec.
Trois « B »… Bas, Bête et Brown, mais ça pouvait aussi être, c’est Beau, c’est Bon, c’est Bio, ou même « boire », « bouffer », « baiser »…
Or, avec sa coquetterie dans l’œil, ses lunettes correctrices style premier-prix « sécurité sociale », son physique desséché, sa coiffure et ses tenues strictes héritées de son passage par l’école pour jeunes filles orphelines de la République qui accueille les pupilles de la Nation, un établissement qu’elle a dû fréquenter durant sa jeunesse, elle porte bien mal ce troisième « B ».
Quant à être « belle, bonne et bio »… justement peut-être que c’est seulement le troisième « B » qui lui serait applicable…
 
La nouvelle « détachée », c’était Julie Déplante, venue tout droit du cabinet de la première ministre.
Une « petite-grosse », sans grâce ni sexappeal, mais à l’œil pétillant et qui s’était offusquée à l’accusation d’être mariée à un agent-double, un espion…
La pauvrette n’était même pas mariée et probablement encore vierge, à moins d’un accident de parcours antérieur, en avait conclu pour elle-même Alexis…
Or, Paul avait eu l’air d’être sûr de lui ce soir-là et depuis son retour de Minsk, et il est aux aguets d’un « superviseur », d’un agent traitant, d’un agent de liaison qui serait déjà dans son entourage.
Ou sur le point d’y entrer.
En tout cas, c’est ce qui justifie qu’il persiste à rester, officiellement, pour de vrai ou non, partiellement ou totalement amnésique…
 
Tout cela était bien compliqué pour Alexis. Et elle sera assommée à la perspective du lendemain quand Paul lâche : « Rassurez-vous et allez donc dormir : demain, on a encore beaucoup à faire. Il faut que je comprenne ce qui se trame aux Chagos et surtout que vous me dites ce que je n’ai pas compris de nos voyages… temporels ! »
Allons bon, en pense-t-elle sur le moment… comment lui expliquer clairement ce qu’elle-même avait du mal à concevoir ?
Il était temps d’aller dormir, effectivement…
 
Dans la semaine qui a suivi, Paul aura pris plaisir à redécouvrir les « petits-secrets » de sa maison en Normandie. Enfin, celle de son grand-père, que Florence avait transformé en hôtel de luxe en y adjoignant deux ailes partiellement dissimulées par la bâtisse principale, des adjonctions du meilleur effet qui s’enfoncent dans la colline et entourent une petite piscine centrale très agréablement aménagée pour les jours d’été.
Cette fois-là, il aura refait le trajet habituel de son jogging matinal, qui circule le long de la départementale, contourne la colline et revient de l’autre côté de celle-ci pour déboucher sur le « Bunker ».
Sauf que pour cette occasion, il n’est pas seul : Gustave aura organisé une « sphère de sécurité » pour le moins serrée autour de Paul, avec g-men à pied, et une voiture suiveuse.
S’il avait pu mettre un satellite en observation, il l’aurait fait !
Mais le parcours et l’arrêt à l’endroit où on aura retrouvé son téléphone, n’aura réveillé aucun souvenir dans la tête de Paul.
Et une fois arrivé au bunker et ses sécurités, il fait mine de découvrir la machine de « McShiant[4] » qui de toute façon ne fonctionne pas et l’une des trois sauvegardes de la Data, la base de données exploitée par le logiciel BBR.
 
« Ah oui, je vois l’idée de l’inventeur de cette machine-là… » qui se présente comme un gros et haut moteur diesel de marine en parlant de la machine de l’inventeur écossais… « Faire péter de minuscules bombes à fusion nucléaire à hydrogène dans chacun des pistons. Du deutérium ou même du tritérium… Intéressant !
Mais je n’aurai pas fait ça comme ça… » conclue-t-il, énigmatique.
Mais ce qui reste le plus intéressant, c’est la quantité prodigieuse de disques durs qui sont enterrés dans les profondeurs de la colline, que ça doit consommer par mal d’électricité, ne serait-ce qu’en ventilation…
« Oui, heureusement que tout ne tourne pas en même temps, je suppose. Ça doit consommer comme un gros bourg quand ça fonctionne. »
Et le réseau de fibres optiques de la région doit être saturé quand les machines font leur sauvegarde…
Ils sont tous repartis par le chemin du petit bois, la sortie de secours dite aussi « de dégagement », le raccourcis, qui mène directement à la maison en passant par le sommet de la colline après une « grimpette » épuisante le long d’une échelle métallique installée dans un puits étroit.
Un week-end sans souci.
 
Les enfants étaient très heureux, il faisait beau et Florence était aux anges…
La cuisinière était parfaite et il y avait même des touristes, des vrais, qui faisaient escale.
Paul et sa famille habitent au second étage quand ils résident en Normandie, avec le personnel qui reste à demeure. Les touristes sont en général cantonnés dans les chambres situées dans les ailes, alors que les suites de prestige se situent au premier étage alors que le fumoir et la salle de réception se situent au rez-de-chaussée de part et d’autre du grand escalier.
Et Paul aura redécouvert les installations des sous-sols : communs, cuisines, équipements collectifs, parkings, caves, salons de conférence et une grande salle de séminaire.
Un bâtiment multiusage bien pensé par Florence…
 
Leur discussion annoncée aura lieu quelques jours plus tard, dans l’A320 qui les emmène aux Chagos, avec une escale à Djeddah cette fois-ci, pour un transit par l’aérodrome du Roi Abdelaziz, en Arabie Saoudite, afin de refaire le plein.
Paul est d’abord assis dans le fauteuil du copilote de l’avion de sa compagnie, « Paradise-airways » pour faire le décollage, la montée en altitude de croisière et la prise de cap.
Puis il sera revenu dans la cabine et il fera également la descente et l’atterrissage à mi-chemin sur la rive de la mer Rouge. Mais il reprendra une fois encore sa place dans la cabine des passagers durant le reste du vol au-dessus de l’océan Indien, avec les quelques autres passagers, ceux des équipes de remplacement, et des visiteurs « accrédités », fournisseurs ou consultants, qui vont venir renforcer celles déjà sur place ou participer « aux rotations » des personnels d’encadrement.
En revanche, il retournera dans le poste de pilotage pour le final sur la piste des Chagos, comme d’un spectateur, pour visualiser l’environnement : il compte revenir…
 
« Merci Alexis de faire tous ces détours avec moi… »
Elle est payée pour ça, au moins autant que l’équipage et les G-men de la Cisa détachés par Gustave pour veiller sur la santé de « l’actionnaire » et qui font également le vol.
« Il n’empêche, ce n’est pas comme ça que vous finirez par fonder un foyer avec votre soupirant de diplomate… »
Oh, ça… C’est une histoire compliquée qu’elle n’a pas vraiment envie d’étaler.
D’autant que si Paul veut savoir, il a les moyens aptes à étancher sa curiosité, entre les détectives et les logiciels de la Cisa qui savent tout de tout le monde et de chacun en quasi-temps réel, si nécessaire.
On leur en aura fait la démonstration quand Paul aura mis les pied au Kremlin-Bicêtre, siège de la Cisa, situé en haut de la colline, rue Paul Lafargue où l’exploitation du logiciel et de sa base de données occupent deux étages et plusieurs dizaines d’ingénieur assis devant des murs entiers de consoles et d’écrans à suivre des petits signes cabalistiques de codages et de couleurs variées sur des cartes animées.
On leur avait même montré où se situait le président Makarond, celui des USA, le chinois, le russe et même l’ukrainien…
Et en direct, s’il vous plait !
Ou en « léger différé… » avait précisé le gars qui manipulait sa souris…
 
« J’ai cru comprendre que je travaillais sur la conception d’un logiciel prédictif qui se nourrissait des données de la base exploitée par les gars du Kremlin-Bicêtre… »
C’est un peu ça, en effet.
« En fait, j’ai cru comprendre que votre « 2.0 » est un excellent logiciel de traque et de traçage. Et il paraît qu’il peut déclencher des alertes « attentats » quand certains indices sont tout d’un coup concordants. Mais vous avez compris, puisque moi je l’ai compris des explications des uns et des autres, en revanche, il ne sait pas prévoir une date précise du « passage à l’acte ». »
Effectivement c’est soit avant et parfois longtemps avant que sont déclenchées les « alertes attentats » ou alors soudainement, tout juste avant que ça se produise, soit seulement après coup que les choses se déclenchent, comme d’un constat ex-post qui ne sert à rien qu’à consolider le logiciel pour « plus tard ».
« Mais bon, c’est très suffisant pour faire des anticipations et de la prévention pour les forces de l’ordre… »
Et elles aiment ça[5].
« Là, où vous aviez étonné tout le monde, Monsieur de Bréveuil, c’est quand vous avez fait des prévisions inattendues[6] et notamment les attaques de San Francisco et à Vladivostok qui ont été déjouées par vous-même : je sais j’y étais et vous teniez absolument à ce que justement j’en sois le témoin ! »
Et comment a-t-il fait ?
Heureusement qu’Alexis s’était préparée à cet exposé : elle savait comment faire après y avoir longuement réfléchi.
Elle lui raconte alors l’intervention du sous-marin volé aux mercenaires russes aux Canaries[7] et le vol à bord du démonstrateur « Nivelle 003.1 »…
 
« Il fallait disposer d’une boule de cristal pour savoir l’heure, la date et la trajectoire de la torpille qui devait exploser en baie de San Francisco : or, votre logiciel BBR ne peut pas suivre un sous-marin nucléaire en plongée, russe et de dernière génération comme le Belgorod… »
Que d’ailleurs, ils n’ont ni vu ni même détecté…
C’est effectivement inconcevable !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

[1] Cf. « Laudato sì… »
[2] Cf. « Le feu »
[3] Cf. « Menace de chaos »
[4] Cf. « Au nom du père », tome I & II.
[5] On saura ainsi plus tard que durant le premier trimestre 2024, il y aura eu au moins une soixantaine de projets d’attentat déjoués… à moins que les autorités se surestiment.
[6] Cf. « Menaces de chaos »
[7] Cf. « Dans le sillage de Charlotte »

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