Des notabilités recuites pour gérer les crises à venir…
Réunis en sommet européen les 27 et 28 juin, les chefs
d’État et de gouvernement de l’Union viennent de sélectionner trois
personnalités pour les plus hautes fonctions exécutives des institutions
européennes. Il s’agit de la « Teutonne » « Ursule-la-des-Lyres »,
sortante, pour la présidence de la Commission européenne, du « Portos »
« Tonio-Costa-Brava-di-Lusitania »,
ancien premier ministre de son pays (2015-2024), pour la présidence du Conseil
européen, et de l’étonnante Estonienne « Kakaja-Kakallas », « première
sinistre » d’Estonie (2021-2024), pour le poste de Haut Représentant de
l’UE.
Une antirusse qui manifeste son hostilité à « Poux-tine » son voisin, à chaque occasion…
C’est sûr que ça ne va pas plaire au locataire perpétuel du Kremlin, mais mon « petit-doigt » m’a dit que c’était fait exprès…
Je le mets dans l’oreille de temps en temps, et il me confie des secrets parfois importants…
Quand on sait qu’ils sont 27 à tenter de réguler l’espace juridique et économique du continent et que la plupart sont membres de l’Otan pour la sécurité du même espace qui vient d’ailleurs de changer de secrétaire général pour prendre un « ex-premier-sinistre » batave à leur tête, on ne peut pas dire qu’on change d’époque.
Le processus de nomination à la tête de l’UE est loin
d’être achevé car le Parlement européen, nouvellement élu, doit désormais
approuver deux de ces propositions.
Toutefois, cette sélection donne la tonalité des rapports de force politiques à Bruxelles et Strasbourg au lendemain des élections européennes du 9 juin dernier : On constate que la vague radicale, très importante dans certains États membres, dont la « Gauloisie-olympique » au premier chef, puisque le scrutin aura déclenché une crise politique d’ampleur qui va durer un moment en Hexagonie, aura finalement eu qu’une influence très limitée à l’échelon continental.
Alors que souvenez-vous, tout le monde avait prédit un raz-de-marée « nationalpopuliste », bé là, ça aura fait « Pschitt » : Comme quoi, il y a encore du travail à fournir pour perfectionner les modélisations prévisionnelles…
Car malgré la percée du « Air-haine » et le succès de « Fratelli d’Italia » de « Gloria-Mélodie » dans deux pays fondateurs de la construction européennes, les partis politiques européens ont choisi des profils très classiques.
Un peu comme si ces « notables continentaux » allaient
faire oublier les vagues populistes…
Bé non, pas à « Paris-Olympique » : Que même on va offrir au monde entier un spectacle inattendu, comme d’un bonus !
Ça va être superbe… même si quelques fausses barbes venues de l’Est iront bien perturber le déroulé du bain de minuit de « Sœur-Âne » dans la Seine, et si ce n’est pas eux, il pourrait bien y avoir quelques palestiniens hébergés par « Mes-Luches » qui sauront se faire aider par leurs barbus à eux pour venir perturber la joie populaire (qui a payé et paiera cher d’être déjà sur place…).
De toute façon, si tous ceux-là ne veulent pas être de la fête, nous on a le personnel politique avec au moins 577 guignols qui vont faire des pieds et des mains pour décrocher des médailles de la médiocrité guignolesque politique abyssale…
Je m’en amuse par avance !
Pour revenir à l’UE, on nous présente d’ores et déjà un
casting à l’image de la hiérarchie des partis… ou presque : Si ces
élections ont changé le paysage politique en « Ritalie », en « Teutonnie »
et surtout en « Gauloisie-olympique » en raison de la dissolution de
l’Assemblée nationale, elles ne modifient pas substantiellement les grands
équilibres partisans au sein des institutions européennes.
La sélection provisoire des personnalités pour les « top jobs » reflète finalement assez fidèlement la hiérarchie entre les partis du Parlement européen, où le séisme du « Air-haine » a encore des répliques circonscrites, mais n’aura rien bousculé.
Tel un pet de lapin sur une toile cirée, finalement…
Cette sélection à soumettre aux eurodéputés est finalement
issue d’une négociation tripartite entre le Parti Populaire Européen (le PPE, conservateur)
représenté par les premiers ministres Hellène et « Polak » Kyriakos
Mitsotakis et Donald Tusk, le Parti Socialiste Européen (PSE, social-démocrate)
représenté par leurs homologues ibérique et « Teuton » Pedro Sanchez
et « Groβ-baffe-Tout-Schuss » et les libéraux-progressistes emmenés
par « Jupiter » et le « premier sinistre » « batave »
(sur le départ) « Mark-en-Rut ».
La composition du groupe de négociateurs, les noms
proposés au sommet européen et les conclusions de celui-ci reflètent d’abord le
succès incontestable du PPE (189 sièges soit un gain de 7 sièges par rapport au
Parlement précédent), qui soutenait la reconduction « d’Ursule-la-des-Lyres »
à la tête de la Commission.
C’était plié par avance.
Ce casting illustre aussi la deuxième place du PSE (136 sièges, soit une perte de 18 sièges), qui appuyait la candidature de « Tonio-Costa-Brava-di-Lusitania » à un des « top jobs » au niveau européen.
Ce casting montre aussi l’influence réelle des libéraux-progressistes malgré la perte de 34 sièges (75 dans la nouvelle mandature) et leur quatrième place derrière le groupe des Conservateurs et Réformistes européens (droite radicale, 83, en augmentation de 21 sièges).
Des équilibres subtils, finalement…
En un mot, cette sélection souligne à quel point les
partis politiques historiques de la construction européenne maintiennent leurs
positions continentales malgré les succès de l’extrême droâte en « Gauloisie-olympique »,
en Österreich, en Ibérie ou encore au « plat-pays ».
L’UE n’en a rien à foutre des « nationaux-populistes » : On peut même dire qu’ils rentreront tôt ou tard dans le rang, comme chez les « Polaks » et demain en Hongrie et encore ailleurs…
Le brexit aura de toute façon refroidit toutes les velléités de sortir de l’UE, et ils sont toujours plus nombreux à vouloir y entrer…
Je vais vous dire, sur ce cap-là, je ne le verrais
pas, mais l’UE se prolongera tôt ou tard jusqu’à Vladivostok.
C’est justement pour ça que la nomenklatura russe repousse l’échéance de peur d’y perdre ses avantages d’apparatchiks : Ils en sont même à faire survivre le « mythe » d’un « Poux-tine » guerroyant, alors qu’il est probablement déjà mort de son crabe du pancréas, remplacé par un sosie plus jeune et en meilleure forme qui fait ça très bien…
Sauf qu’il s’est lourdement planté sur l’histoire du pays à l’occasion de sa rencontre avec Carlson en février dernier : Manque de culture générale qui ne ferait pas défaut à un ancien officier du KGB…
Mais revenons à nos oignons du moment : La
composition du groupe de négociateurs et l’affiliation politique des nominés a
très logiquement suscité l’ire des dirigeants « nationalpopulistes »
et « eurosceptiques » : « Viktor-Or-Bahn » en premier lieu et
naturellement « Gloria-Mélodie » qui ont ainsi vivement critiqué leur
exclusion du groupe de négociation.
Celui-ci ne reflète en effet pas le poids du CRE, où siège « Fratelli d’Italia », le parti de « Mélodie », ni le « Fidesz » « d’Or-Bahn », qui lui, est officiellement non aligné.
Autrement dit, les partis de droâte extrême, radicale ou nationaliste ne sont pas parvenus à changer de statut politique durant cette phase critique : S’ils ne sont plus des parias, ils sont encore des outsiders !
Leurs divisions multiples et leur incapacité (pour le moment) à se constituer en force institutionnelle ne leur ont pas permis de tirer parti de leur progression.
Du coup, les personnalités et les parcours des
personnes sélectionnées accentuent cette tendance de prime « aux notables »
européens. En effet, « Ursule-des-Lyres » est une figure politique
très installée, à la fois du fait de son premier mandat à la Commission, du
fait du soutien de la CDU « Teutonne » (parti historiquement et
quantitativement essentiel à la construction européenne) mais également en
raison de ses origines familiales : Son « papa-à-elle », Ernst
Albrecht, a notamment été fonctionnaire européen avant d’entamer une carrière
électorale.
En elle, c’est la longue tradition européenne de la droâte teutonne, celle des bourgeois qui se sont mordus les doigts d’avoir cru en un certain Adolphe-Bénito, qui se perpétue imperturbablement.
Le « soce » « Tonio-Costa-Brava-di-Lusitania »
est lui aussi un « vieux routier » de la politique européenne : Sa primature de
près d’une décennie à la tête de chez les Portos de Lisboa a été marquée par le
redressement spectaculaire des finances publiques qui avaient été mal en point
jusqu’à devoir déposer le bilan de la banque du Saint-Esprit (une institution
là-bas), grâce au soutien et sous la pression des institutions européennes.
Il avait également assuré la présidence tournante de l’UE en 2021, période pendant laquelle il avait activement travaillé avec la teutonne sur la vaccination du « Conard-virus ».
Il s’agit d’un soce tout ce qu’il y a de plus « respectable » aux yeux des droâtes européennes.
Enfin, Kakaja-Kakallas est également une « notable »
de la vie politique européenne : Non seulement l’estonienne a été un des
soutiens les plus visibles à l’Ukraine à Bruxelles mais elle est en outre la
fille de « Sisiim-Kakallas », également « premier sinistre »
d’Estonie de 2002-2003 et vice-président et Commissaire européen de 2004 à 2014
sous « Juan-Manu-aile-Barro-zoo ».
Sa posture très otanienne et son image très moderne en font aussi un « notable » européen.
Pour les partis européens traditionnels, ces trois
personnalités politiques expérimentées et bien connues des institutions de
l’Union sont un gage de stabilité pour affronter une mandature où les
incertitudes et les défis s’accumulent.
En effet, face aux défis écologiques (climat), économiques (souveraineté technologique) et géopolitiques (guerre en Ukraine et au Moyen-Orient), dans un contexte de forte polarisation politique, l’équipe dirigeante européenne jouera un rôle crucial dans la trajectoire future de l’UE.
Dans leur organisation interne, les trois dirigeants
pressentis auront à cœur de montrer davantage de cohésion que l’équipe
sortante, où les désaccords patents entre la « Teutonne » et le belge
avaient créé les conditions d’un environnement tendu, compétitif et
dysfonctionnel.
Cet équilibre, qui doit en outre tenir compte de règles non écrites, incluant des critères géographiques, politiques et de genre (ah, le sexe, le sexe, toujours le sexe !), est le prérequis d’une action efficace.
Par effet de cascade, il s’applique également pour le choix des membres de la Commission européenne et la définition de leurs portefeuilles.
Et dans son interaction avec l’écosystème bruxellois,
cette équipe devrait également composer avec la formation des groupes
parlementaires, qui vont façonner l’agenda législatif et le paysage politique
de l’UE pour les prochaines années.
De ce point de vue, il conviendra d’observer le défi majeur aux factions pro-européennes traditionnelles que posera nécessairement l’influence croissante des partis nationaux-populistes au Parlement européen, comme le « Air-haine » en « Gauloisie-olympique ».
On peut même anticiper sans difficulté des remises en question du Pacte vert (Green deal) et de la politique migratoire ou des discussions tendues en ce qui concerne l’élaboration du programme budgétaire pluriannuel.
De plus, la présidence tournante du Conseil de l’UE est actuellement assurée par la Hongrie « d’Or-bahn » pour six mois, un pays souvent en désaccord avec les institutions de l’UE sur des questions telles que l’État de droit et la migration.
Par ailleurs, et plus largement, l’agenda des
autorités européennes pourrait être largement bouleversé par les résultats des
élections américaines. Un retour de « McDo-Trompe » à la Maison
Blanche ne signifierait certes pas un arrêt des relations transatlantiques,
mais la vulnérabilité des Européens ne s’en trouverait que renforcée.
Le tropisme américain « d’Ursule-là-des-Lyres » en serait objectivement fragilisé. Il en est de même avec les élections législatives anticipées en « Gauloisie-olympique », dont la position sur l’Ukraine pourrait être infléchie, à rebours d’une nomination au poste de Haute Représentante de Kakaja-Kakallas, porteuse d’une position de grande fermeté face à la Russie-poux-tinienne en complément d’avec son voisin « Polak » qui réclame des sous pour monter un mur, une ligne Maginot, et acheter du matériel militaire.
De toute évidence, les postes clés des institutions
européennes seront déterminants pour guider l’UE à travers un paysage complexe
de défis politiques, économiques et sociaux.
L’alliance d’une conservatrice « teutonne » (au Nord), d’un « soce » lusitanien (au Sud) et d’une libérale estonienne (à l’Est) garantit une représentativité bienvenue et nécessaire, mais elle est insuffisante pour garantir en soi à l’Europe un cap pour les prochaines années.
Le passage par le Parlement n’en est que plus légitime et crucial à suivre, d’autant que l’échec (peu probable à ce stade) lors de la mise au vote d’un des trois profils entraînerait quasi automatiquement l’échec des deux autres, puisqu’il faudrait retrouver de nouveaux équilibres.
Ces nominations permettent donc de revisiter la
question récurrente et essentielle de l’incarnation du continent sur la scène
politique intérieur et sur l’échiquier international.
Les détenteurs de ces trois « top jobs » sont très souvent les visages de l’Union : Ils incarnent l’Europe pour les citoyens des États membres et pour les dirigeants non européens.
Quant au plan politique intérieur, ils présentent une garantie de continuité et de stabilité : Ces « notables » ont été choisis pour rassurer les citoyens européens les plus europhiles face à des vagues nationalistes très puissantes et la personnalité de Costa-Brava-di-Lusitania est un pari d’apaisement contre les exaspérations nationalistes à l’œuvre dans de nombreux pays européens.
Et quant à l’extérieur, ils apparaissent comme des figures très fortes : La continuité à la tête de la Commission est un atout essentiel pour que l’Union puisse peser face à la Russie, à la Chine et aux États-Unis.
Quant au profil de Kakaja-Kakallas, il envoie un signal fort à Moscou : L’Union ne se prépare ni à démanteler ses sanctions ni à réduire son soutien à l’Ukraine.
Un point c’est tout.
Et en prime, « Jupiter » aura réussi à imposer
« Titi-Breux-thons » avant de devoir cohabiter, même si ce n’est pas
franchement le meilleur des choix possibles (on le voit avec les lambeaux d’Atos
que le sieur aura laissé derrière lui).
Disons que c’est le moins mauvais des choix à assumer…
En conclusion, à Bruxelles, c’est encore « business as usual » : Il ne s’est rien passé le 9 juin dernier (au point qu’on va se demander s’il est bien utile de convoquer les électeurs)
L’équipe sortante est confirmée dans ses attributs.
Circulez, c’est une affaire qui tourne !
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT
BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR
UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT «
NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Une antirusse qui manifeste son hostilité à « Poux-tine » son voisin, à chaque occasion…
C’est sûr que ça ne va pas plaire au locataire perpétuel du Kremlin, mais mon « petit-doigt » m’a dit que c’était fait exprès…
Je le mets dans l’oreille de temps en temps, et il me confie des secrets parfois importants…
Quand on sait qu’ils sont 27 à tenter de réguler l’espace juridique et économique du continent et que la plupart sont membres de l’Otan pour la sécurité du même espace qui vient d’ailleurs de changer de secrétaire général pour prendre un « ex-premier-sinistre » batave à leur tête, on ne peut pas dire qu’on change d’époque.
Toutefois, cette sélection donne la tonalité des rapports de force politiques à Bruxelles et Strasbourg au lendemain des élections européennes du 9 juin dernier : On constate que la vague radicale, très importante dans certains États membres, dont la « Gauloisie-olympique » au premier chef, puisque le scrutin aura déclenché une crise politique d’ampleur qui va durer un moment en Hexagonie, aura finalement eu qu’une influence très limitée à l’échelon continental.
Alors que souvenez-vous, tout le monde avait prédit un raz-de-marée « nationalpopuliste », bé là, ça aura fait « Pschitt » : Comme quoi, il y a encore du travail à fournir pour perfectionner les modélisations prévisionnelles…
Car malgré la percée du « Air-haine » et le succès de « Fratelli d’Italia » de « Gloria-Mélodie » dans deux pays fondateurs de la construction européennes, les partis politiques européens ont choisi des profils très classiques.
Bé non, pas à « Paris-Olympique » : Que même on va offrir au monde entier un spectacle inattendu, comme d’un bonus !
Ça va être superbe… même si quelques fausses barbes venues de l’Est iront bien perturber le déroulé du bain de minuit de « Sœur-Âne » dans la Seine, et si ce n’est pas eux, il pourrait bien y avoir quelques palestiniens hébergés par « Mes-Luches » qui sauront se faire aider par leurs barbus à eux pour venir perturber la joie populaire (qui a payé et paiera cher d’être déjà sur place…).
De toute façon, si tous ceux-là ne veulent pas être de la fête, nous on a le personnel politique avec au moins 577 guignols qui vont faire des pieds et des mains pour décrocher des médailles de la médiocrité guignolesque politique abyssale…
Je m’en amuse par avance !
La sélection provisoire des personnalités pour les « top jobs » reflète finalement assez fidèlement la hiérarchie entre les partis du Parlement européen, où le séisme du « Air-haine » a encore des répliques circonscrites, mais n’aura rien bousculé.
Tel un pet de lapin sur une toile cirée, finalement…
C’était plié par avance.
Ce casting illustre aussi la deuxième place du PSE (136 sièges, soit une perte de 18 sièges), qui appuyait la candidature de « Tonio-Costa-Brava-di-Lusitania » à un des « top jobs » au niveau européen.
Ce casting montre aussi l’influence réelle des libéraux-progressistes malgré la perte de 34 sièges (75 dans la nouvelle mandature) et leur quatrième place derrière le groupe des Conservateurs et Réformistes européens (droite radicale, 83, en augmentation de 21 sièges).
Des équilibres subtils, finalement…
L’UE n’en a rien à foutre des « nationaux-populistes » : On peut même dire qu’ils rentreront tôt ou tard dans le rang, comme chez les « Polaks » et demain en Hongrie et encore ailleurs…
Le brexit aura de toute façon refroidit toutes les velléités de sortir de l’UE, et ils sont toujours plus nombreux à vouloir y entrer…
C’est justement pour ça que la nomenklatura russe repousse l’échéance de peur d’y perdre ses avantages d’apparatchiks : Ils en sont même à faire survivre le « mythe » d’un « Poux-tine » guerroyant, alors qu’il est probablement déjà mort de son crabe du pancréas, remplacé par un sosie plus jeune et en meilleure forme qui fait ça très bien…
Sauf qu’il s’est lourdement planté sur l’histoire du pays à l’occasion de sa rencontre avec Carlson en février dernier : Manque de culture générale qui ne ferait pas défaut à un ancien officier du KGB…
Celui-ci ne reflète en effet pas le poids du CRE, où siège « Fratelli d’Italia », le parti de « Mélodie », ni le « Fidesz » « d’Or-Bahn », qui lui, est officiellement non aligné.
Autrement dit, les partis de droâte extrême, radicale ou nationaliste ne sont pas parvenus à changer de statut politique durant cette phase critique : S’ils ne sont plus des parias, ils sont encore des outsiders !
Leurs divisions multiples et leur incapacité (pour le moment) à se constituer en force institutionnelle ne leur ont pas permis de tirer parti de leur progression.
En elle, c’est la longue tradition européenne de la droâte teutonne, celle des bourgeois qui se sont mordus les doigts d’avoir cru en un certain Adolphe-Bénito, qui se perpétue imperturbablement.
Il avait également assuré la présidence tournante de l’UE en 2021, période pendant laquelle il avait activement travaillé avec la teutonne sur la vaccination du « Conard-virus ».
Il s’agit d’un soce tout ce qu’il y a de plus « respectable » aux yeux des droâtes européennes.
Sa posture très otanienne et son image très moderne en font aussi un « notable » européen.
En effet, face aux défis écologiques (climat), économiques (souveraineté technologique) et géopolitiques (guerre en Ukraine et au Moyen-Orient), dans un contexte de forte polarisation politique, l’équipe dirigeante européenne jouera un rôle crucial dans la trajectoire future de l’UE.
Cet équilibre, qui doit en outre tenir compte de règles non écrites, incluant des critères géographiques, politiques et de genre (ah, le sexe, le sexe, toujours le sexe !), est le prérequis d’une action efficace.
Par effet de cascade, il s’applique également pour le choix des membres de la Commission européenne et la définition de leurs portefeuilles.
De ce point de vue, il conviendra d’observer le défi majeur aux factions pro-européennes traditionnelles que posera nécessairement l’influence croissante des partis nationaux-populistes au Parlement européen, comme le « Air-haine » en « Gauloisie-olympique ».
On peut même anticiper sans difficulté des remises en question du Pacte vert (Green deal) et de la politique migratoire ou des discussions tendues en ce qui concerne l’élaboration du programme budgétaire pluriannuel.
De plus, la présidence tournante du Conseil de l’UE est actuellement assurée par la Hongrie « d’Or-bahn » pour six mois, un pays souvent en désaccord avec les institutions de l’UE sur des questions telles que l’État de droit et la migration.
Le tropisme américain « d’Ursule-là-des-Lyres » en serait objectivement fragilisé. Il en est de même avec les élections législatives anticipées en « Gauloisie-olympique », dont la position sur l’Ukraine pourrait être infléchie, à rebours d’une nomination au poste de Haute Représentante de Kakaja-Kakallas, porteuse d’une position de grande fermeté face à la Russie-poux-tinienne en complément d’avec son voisin « Polak » qui réclame des sous pour monter un mur, une ligne Maginot, et acheter du matériel militaire.
L’alliance d’une conservatrice « teutonne » (au Nord), d’un « soce » lusitanien (au Sud) et d’une libérale estonienne (à l’Est) garantit une représentativité bienvenue et nécessaire, mais elle est insuffisante pour garantir en soi à l’Europe un cap pour les prochaines années.
Le passage par le Parlement n’en est que plus légitime et crucial à suivre, d’autant que l’échec (peu probable à ce stade) lors de la mise au vote d’un des trois profils entraînerait quasi automatiquement l’échec des deux autres, puisqu’il faudrait retrouver de nouveaux équilibres.
Les détenteurs de ces trois « top jobs » sont très souvent les visages de l’Union : Ils incarnent l’Europe pour les citoyens des États membres et pour les dirigeants non européens.
Quant au plan politique intérieur, ils présentent une garantie de continuité et de stabilité : Ces « notables » ont été choisis pour rassurer les citoyens européens les plus europhiles face à des vagues nationalistes très puissantes et la personnalité de Costa-Brava-di-Lusitania est un pari d’apaisement contre les exaspérations nationalistes à l’œuvre dans de nombreux pays européens.
Et quant à l’extérieur, ils apparaissent comme des figures très fortes : La continuité à la tête de la Commission est un atout essentiel pour que l’Union puisse peser face à la Russie, à la Chine et aux États-Unis.
Quant au profil de Kakaja-Kakallas, il envoie un signal fort à Moscou : L’Union ne se prépare ni à démanteler ses sanctions ni à réduire son soutien à l’Ukraine.
Un point c’est tout.
Disons que c’est le moins mauvais des choix à assumer…
En conclusion, à Bruxelles, c’est encore « business as usual » : Il ne s’est rien passé le 9 juin dernier (au point qu’on va se demander s’il est bien utile de convoquer les électeurs)
L’équipe sortante est confirmée dans ses attributs.
Circulez, c’est une affaire qui tourne !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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