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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 27 juillet 2024

12/63 – Préparation

Gustave à Minsk
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Quand Alexis et Gustave arrivent sur les quais de la gare centrale de Minsk, ils sont accueillis par un officier du KGB local, biélorusse (service qui aura gardé son nom de l’époque soviétique), en tenue civile parlant le français (avec toutefois un fort accent slave), accompagné de deux ordonnances en uniforme qui se chargent des deux petites valises des voyageurs, d’un agent consulaire qui les lâchera rapidement et les véhiculent dans un combi Mercedes jusqu’au Hilton voisin où les autorités consulaires leur auront retenu deux chambres.
Juste le temps de se rafraîchir.
Pas encore assez de temps pour faire du tourisme non plus…
Même si Gustave prendra toutefois le temps de piéger sa chambre pour permettre au personnel de la Cisa de quart d’exercer une surveillance à distance
 
Et ils repartent assez rapidement vers le lieu de séjour de Paul, escorté par l’agent de l’ambassade, un petit bout de femme biélorusse parfaitement bilingue.
Qui leur explique d’ailleurs qu’avec leur sauf-conduit, ils peuvent se déplacer partout dans les limites de la ville, sans restriction, et jusqu’à la frontière ou l’aéroport, à condition de prévenir l’ambassade qui se portera garant de leur personne.
Cela dit, les Bélarusses sont ravis d’accueillir des étrangers. Peut-être pas autant les autorités, qui soupçonnent parfois les étrangers d’activité dissidente.
Notamment, ils sont souvent francophiles, ce qui facilite les rapports dans la rue, mais l’anglais reste la langue dominante dans leur industrie du tourisme.
En revanche, leur guide recommande de surtout respecter impérativement les coutumes du pays : « Il est strictement interdit par le régime de porter des vêtements blancs avec du rouge, ou des vêtements rouges avec du blanc ! »
Ce sont les couleurs de l’ancien drapeau de la République Bélarusse, désormais prohibé !
« Vous le feriez, ça vous vaudra au minimum une amende. Tout comme de traverser une rue ou une avenue même sans trafic routier en dehors des passages piétons ou quand le « petit-bonhomme » est rouge ! »
Charmant pays… « Pas de traversée « à la parisienne » possible, en diagonale… » râle Gustave.
Ça peut paraitre sévère, mais ces règles sont respectées par tous.
 
« C’est un peu comme aux USA… » précise alors Alexis, que ça avait marquée…
« Je vous guide jusqu’à l’hôpital, ensuite, vous pouvez circuler librement en taxi ou en bus.
Vous pouvez me joindre sur ce numéro de portable. Et à ce sujet, je vous précise qu’en achetant une puce locale, ça vous coûtera moins cher qu’un reroutage avec votre opérateur habituel… »
Elle est charmante la petite Davina…
« À part ça, ils sont tous russophones mais parfois il y en a qui parle le français… et d’une façon générale, on est très bien accueilli, en tant que français ! »
« Ce n’est pas à désespérer de la civilisation… » en pense Gustave le chauvin tout haut…
 
Paul ne réside plus dans une chambre médicalisée de l’hôpital où l’aura localisé l’honorable correspondant une première fois – il n’a pas besoin de soin mais seulement de dormir – où il est empoisonné de médicaments qui n’ont aucun effet sur ses insomnies permanentes de celles qui sont documentées dans son dossier médical, mais lui empoisonnent à petit-feu le foie, la rate, les reins et/ou le pancréas. Il est cantonné dans une aile du bâtiment normalement affectée aux séjours de longue durée.
Il se restaure à la cantine du personnel où il se gave de « draniki » qui sont la fierté culinaire de la cuisine biélorusse, pour laquelle tous les voisins du Bélarus l’envient.
Souvent présentées dans un pot, ces délicieuses petites galettes de pommes de terre sont accompagnées de viande hachée, de poulet ou de champignons et sont servies avec de la crème fraîche…
Bien assaisonné, c’est un régal, même si on finit par s’en lasser.
Et Paul passe ses journées à la bibliothèque de l’établissement à tenter d’apprendre le biélorusse où il peut aussi grignoter des koulitchs ou des vatrouchkas entre deux séances de jogging…
Activité dont il n’a pas oublié tous les bienfaits…
Quand il ne va pas en ville sous escorte, suivre des cours de bélarusse. S’il est escorté, ce n’est pas que les autorités craignent qu’il s’échappe, mais surtout qu’il ne retrouve pas son chemin de retour.
Et ce n’est ni un policier ni un militaire qui l’accompagne, mais un aide-soignant…
 
Il est dans état de santé apparemment normal, mais ses « absences » mobilisent parfois des voitures de police pour le faire revenir quand il sort de l’enceinte de l’hôpital et qu’il se perd en ville : on préfère le suivre à pied ou à vélo.
C’est d’ailleurs une des choses qu’il doit apprendre : retrouver son chemin, entraîner sa mémoire « médiate »…
C’est un exercice de mémorisation qu’il ne réussit pas toujours, mais qui l’autorise à s’échapper !
 
Gustave remet la fiche de police à l’officier qui les a pris en charge à l’entrée de l’établissement et les escorte. Il reçoit en échange une copie du dossier médical de Paul, inexploitable pour être libellé en biélorusse.
Paul lève à peine le nez quand on lui présente ses visiteurs : il ne semble pas du tout les reconnaître.
En revanche, d’entendre parler français, ça semble le réjouir…
D’ailleurs il engage la conversation en « franglais ». Un mélange aléatoire d’anglais et de français : peut-être n’a-t-il pu communiquer avec ses soignants que dans la langue de Shakespeare… parce que le français, ils sont rares ceux qui le parlent et le comprennent.
L’entretien reste dense, mais court : les médecins ne veulent pas fatiguer leur patient plus que ça et ils finissent par refouler tout le monde hors de la pièce.
Pas très rassurant, mais Gustave est content : il s’agit bien de Paul, et d’un Paul en bonne santé physique, même s’il n’a manifestement plus toute sa tête.
 
Alexis est également contente mais s’inquiète. Elle doit prévenir Florence et sollicite la permission de pouvoir revenir tenter de faire retrouver ses souvenirs à Paul, son sujet de biographie.
Elle est d’ailleurs probablement la mieux placée pour ce faire, hors Florence, Aurélie ou même Mylène[1].
D’un autre côté, laisser une journaliste occidentale en liberté dans les rues de Minsk et en contact direct avec le « sujet » du puissant GRU du voisin russe, il faut tout d’abord en référer au colonel Ivan Sergueïovitch spécialement détaché pour encadrer le « retournement » de l’agent « Charlotte » avec l’aide de l’équipe également « spécialement détachée » menée par le capitaine Isaac Navivoski et le médecin neuropsychiatre russe Dimitri Vesemtorvich, détaché également « spécialement » de l’Université de médecine de Vitebsk, située à environ 3 heures 30 dans le Nord-Est de Minsk (268 km par l’autoroute M3) qui apporte son expertise médicale.
Il faudra patienter 48 heures pour qu’on lui accorde une heure par jour, sous contrôle.
Et ils repartent, Paul plongeant la tête dans un livre scolaire de maternelle…
Atteint le bonhomme !
Le toubib confirme son diagnostic en anglais et l’officier intervient, en français, à la suite d’une demande de Gustave de rapatrier Paul à Paris, qu’il en référera à ses autorités, mais, pour l’heure, Paul dit « Nema dvaccać šesć », ce qui se traduit par « Nemo vingt-six » en langage local, n’est pas autorisé, pour des raisons médicales, à quitter ni la ville, ni le pays.
 
Pour Gustave, il n’y a plus qu’à en informer les consul, ambassade et ministères et à rentrer.
Après une nuit réparatrice et une bonne douche rafraichissante, naturellement.
Mais Alexis a décidé de rester quelques jours pour faire progresser son sujet de biographie : après tout, c’est son patron, celui qui la paye, et elle n’a rien d’autre à faire que de rassurer Florence et faire des visios sur WhatsApp avec elle et leurs enfants avec son portable…
Tant qu’on ne lui confisque pas…
Elle organise ça pour le lendemain, Florence étant alors en Balagne, passablement inquiète.
Il fait chaud, Gustave n’oublie pas de passer au bar de l’hôtel avant d’inviter à dîner Alexis au restaurant de l’établissement, sis au 7ème étage avec vue imprenable sur la ville.
 
Minsk dont la première mention remonte aux chroniques datées de 1067 est malheureusement une ville plusieurs fois martyre. L’ancienne ville n’a pas conservé beaucoup de preuves matérielles de sa longue histoire : au cours de la Seconde Guerre mondiale, elle a été pratiquement détruite en totalité et elle est littéralement re-née de ses cendres.
La plus longue rue de la capitale bélarussienne reste l’Avenue de l’Indépendance, connue pour ses bâtiments célèbres dans le style unique de « l’empire de Staline ».  Le complexe des bâtiments sur l’avenue et les rues avoisinantes prétendent d’ailleurs, jusque-là sans succès, à être inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
C’est une ville entourée de deux « périphériques », un peu comme Paris et sa francilienne.
Alexis, qui n’a que ça à faire dans les jours suivants, découvrira que les principaux sites touristiques de la capitale sont l’église de Saint-Simon et de Sainte-Hélène, qu’on appelle souvent tout simplement l’Église Rouge, la maison de ville d’albâtre sur la Place de la Liberté, la Haute-Ville – le cœur de la vieille Minsk, où se trouvent les deux cathédrales de Minsk : la Cathédrale orthodoxe du Saint-Esprit et la Cathédrale catholique de la Vierge Marie, le faubourg de la Trinité, ainsi que l’obélisque de 40 mètres de haut sur la Place de la Victoire.
Il y a plusieurs années, dans le district de la capitale, on a aussi construit la Bibliothèque nationale du Bélarus sous la forme d’un diamant géant du plus bel effet visuel mais tout-à-fait improbable.
 
Plus loin, elle aurait pu visiter le musée de l’Architecture et de la vie populaire situé sur la rivière Ptitch, entre les villages d’Ozertso et de Strotchitsa. Dans cet étonnant musée, on peut se faire une idée de ce que le Bélarus était dans les siècles précédents, en explorant l’architecture traditionnelle de toutes les régions géographiques.
Plus loin, à 40 km de la capitale, et toujours sur les rives de Ptitch, se trouve également le Musée de la culture matérielle « Doudoutki », fondé en 1993 par l’écrivain Yevguéniy Boudinas et on peut s’y rendre en taxi. Mais elle n’ira pas. En revanche elle lit le guide touristique qu’elle aura acheté à la gare en arrivant pour en savoir un peu plus.
Au cours de 130 années d’affilée, la propriété de Doudoutki appartenait à la famille noble Yelskiyé. Aujourd’hui, il parait qu’on peut venir y profiter de l’ambiance du XIXème siècle et même s’essayer à l’artisanat traditionnel bélarussien.
Plus loin encore, sur le territoire du district de Logoysk se trouve l’un des monuments les plus impressionnants de la Seconde Guerre mondiale – le complexe mémorial de « Khatyn », ouvert en 1969 sur le site du village du district de Log qui avait été brûlé par les nazis.
 
La ville et le pays ont beaucoup souffert de la campagne de l’opération « Barbarossa », la plus grande opération militaire allemande de la Seconde Guerre mondiale. Près de quatre millions de soldats de l’Axe pénètrent en Union soviétique. En plus des troupes, l’opération Barbarossa a mobilisé 600.000 véhicules et 600.000 chevaux !
Cette invasion marque aussi un tournant dans la guerre, jusqu’alors encore assez localisée et européenne. Elle va bientôt embraser le monde entier.
Rappelons qu’entre juin 1941 et le reflux nazi après la gigantesque bataille de Koursk, à l’arrière du front, les SS et les Einsatzgruppen massacrent un million de juifs et autant de civils slaves.
De 1941 à 1945, 80 % des pertes de la Wehrmacht sont subies sur le front russe.
Les pertes de l’Armée rouge sont colossales : 1,5 million de tués, 4 millions de prisonniers dont 2 millions au moins mourront en captivité : absolument aucune compassion humanitaire à attendre en retour de la part des Russes à cette époque-là pour leurs ennemis…
Il en sera presque de même plus tard pour les ennemis de la fédération…
Fin 1941, les Allemands estiment avoir détruit plus de 20.000 blindés et 35.000 canons soviétiques.
Une gigantesque boucherie…
Et au bout du compte, une partie importante du territoire de la Pologne est rattaché au Bélarus.
 
Alexis, tout à ses documentations historiques et touristiques, découvre qu’un des endroits de repos les plus populaires parmi les habitants de la ville est le Réservoir Zaslavskoe, au Nord-Ouest de la ville, aussi connu sous le nom de la mer de Minsk. Sur ses rives se trouve le sanatorium « Younost » (Jeunesse), quelques maisons de repos et de convalescence, des bases de sportifs et des colonies de vacances. Mais elle n’ira pas.
Ces dernières années, les amateurs de la planche à voile – un sport encore exotique pour le pays – s’entraînent ici.
La petite ville accueillante de Zaslavl est ici appelée la « ville-satellite » de Minsk. Elle est située à 27 km de la capitale et on y va en bus ou en taxi.
Son territoire possède le musée réserve historique et culturel « Zaslavl ». 
La réserve couvre le château de Zaslavl, des anciennes places fortes, des tumulus, l’église catholique de la Bienheureuse Vierge Marie, l’église de la Transfiguration, les restes du manoir du XVII-XIXème siècles, etc.
 
Un complexe ethnographique « Mlyn » (Moulin) de musée et d’exposition y fonctionnent. Le « Musée d’enfants de la mythologie et des forêts » tout autant. Non loin de Zaslavl se trouve le complexe historique et culturel de « La ligne de Staline » – le fragment restauré de la chaîne de fortifications qui a été créé à la veille de la Seconde Guerre mondiale, leur ligne Maginot à eux.
Il convient de préciser que le club équestre le plus célèbre en Biélorussie fonctionne à Ratomka. Les amateurs d’équitation peuvent monter à cheval dans le manège, les débutants peuvent même prendre quelques leçons d’équitation avec des formateurs parmi les plus expérimentés.
 
La capitale biélorusse est finalement une destination résolument moderne mais qui a su préserver son patrimoine datant de l’époque soviétique. Cette ville s’est reconstruite après la Seconde Guerre mondiale, ce qui lui a permis de se forger une identité qui ne manque pas d’impressionner le visiteur.
C’est un mélange de bâtisses typiquement russes et de vastes espaces verts.
Où on trouve de larges avenues bordées de commerces éclectiques, où Alexis saura se vêtir à la hâte et rapporter quelques souvenirs locaux, à l’adresse de sa copine Aurélie qui n’ose pas venir l’accompagner, même si Paul reste son ami parmi les plus anciens.
Sans oublier la présence de la rivière Svisloch qui arrose la ville et rafraichit un peu l’atmosphère.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. Le NewVox, à paraître ultérieurement.

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