Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 28 juillet 2024

13/63 – Préparation

Tourisme à Minsk
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Car il fait chaud cet été-là et le pays est sous sanction : un ensemble de mesures prises par l’Union européenne, des pays européens indépendamment et également les États-Unis contre la Biélorussie, pour s’opposer principalement aux atteintes aux droits de l’homme et au caractère non-démocratique et illibéral du pouvoir biélorusse.
En 2006, les États-Unis mettent en place des sanctions contre 9 entreprises publiques biélorusses, sanctions qui sont suspendues en 2015. Mais en 2008, l’ambassadeur des États-Unis en République de Bélarus est expulsé par le pouvoir en place et depuis les ambassadeurs américains ne peuvent se rendre au Bélarus.
Leur ambassade y est alors dirigée sur place par un simple directeur.
 
On se rappelle également qu’en mai 2021, la République de Bélarus force un avion passant dans son espace aérien à atterrir prétextant une alerte à la bombe, dans le but d’arrêter et de détenir l’opposant politique Roman Protassevitch[1] et sa compagne.
À la suite de cette action, plusieurs pays européens puis toute l’Union européenne interdisent leur espace aérien à tout avion biélorusse.
En parallèle, un certain nombre de projets d’investissement de l’ordre de 3 milliards d’euros financés par l’Union européenne en République de Bélarus sont gelés.
C’est donc le mois suivant, en juin 2021, que le rétablissement de sanctions est décidé par les États-Unis contre le Bélarus à la suite de la répression du pouvoir.
Et c’est en réaction à cette mesure que la Biélorussie décide de réduire la présence diplomatique américaine sur son sol, ainsi que de complexifier la délivrance de visas pour les ressortissants américains.
Le même mois, l’Union européenne annonce une série de sanctions sectorielles économiques ainsi que la mise en place de sanctions d’interdictions de circuler dans l’Union européenne et de gels des avoirs biélorusses placés dans l’Union européenne par 78 personnalités biélorusses, ainsi que de 7 structures.
En août 2021, c’est au tour des États-Unis d’annoncer de nouvelles sanctions contre la République de Bélarus, suivis par le Canada et le Royaume-Uni.
Ainsi, même le Comité national olympique de la Biélorussie est visé à la suite de la tentative de forcer Krystsina Tsimanouskaya à revenir en Biélorussie.
Plusieurs entreprises sont également sujettes à des sanctions comme l’entreprise d’engrais Belaruskali ou la banque Absolutbank…
 
Alexis se sent épiée et suivie : probablement par des agents du KGB biélorusse, le Comité de la sécurité d’État de la République de Biélorussie ainsi dénommé, qui est le service de renseignements biélorusse.
Mais la Cisa confirme sans vraiment confirmer cette impression… C’est toutefois l’occasion de compléter la base de données du logiciel BBR.
Le KGB biélorusse succède au KGB soviétique, tout en gardant, comme il a déjà été dit, le nom de ce dernier. Il est d’ailleurs le seul à avoir gardé son nom hérité de la période soviétique, avec la Transnistrie. Et ce n’est pas qu’un symbole, mais probablement bien un symptôme.
Le montant du budget de ce service et le nombre de ses agents sont gardés secrets. Son siège se situe dans le centre-ville de Minsk et il dispose d’une antenne dans chaque province. Le siège est surnommé « Amerikanka » par les habitants de Minsk, une prison biélorusse de l’ère stalinienne qui fait référence à un film russe de Dmitri Meskhiev, « L’Américaine » sorti en 1997.
Jusqu’à récemment, le service était dirigé depuis le 15 juillet 2008 par Vadim Zaitsev, ancien chef de la sécurité du président Alexandre Loukachenko.
Le président biélorusse a ensuite nommé Valéri Vakoultchik à la tête du service en 2012.
C’est que ce KGB-là, en République de Bélarus, est utilisé pour contrôler l’activité des opposants au régime.
Il faut se souvenir qu’au lendemain de l’élection présidentielle du 19 décembre 2010, sept des neuf candidats d’opposition sont depuis détenus dans la prison intégrée au siège du KGB, de même que plus d’une dizaine de leurs partisans et collaborateurs, inculpés d’organisation de troubles massifs à l’ordre public.
Le Comité contre la torture des Nations-Unies soutient que les personnes arrêtées, lorsqu’elles ont pu consulter un avocat, se sont vues contraintes de le faire en présence de membres du KGB.
Un département interne au KGB s’occupe également du contrespionnage militaire.
 
Globalement, la Biélorussie est peuplée de 9,478 millions d’habitants. C’est une des plus faibles densités de population du continent : 46 habitants au km². Les bélarusses vivent majoritairement en milieu urbain. Les plus grandes villes du pays sont Minsk (la capitale), Homiel (anciennement Gomel), Hrodna, Mahiliow, Brest (anciennement Brest-Litovsk), à la frontière polonaise, Vitebsk et Babrouïsk.
Le pays fait partie du foyer d’origine des langues slaves. Son territoire fut autrefois inclus dans de grandes puissances : la Grand Russie de Kiev, le grand-duché de Lituanie, la république des Deux Nations, l’Empire russe et l’Union des républiques socialistes soviétiques.
Au sein de cette dernière, la République de Bélarus fut l’une des quelques républiques soviétiques.
Elle devint indépendante lors de la dislocation de l’URSS, en décembre 1991.
En 1994, Alexandre Loukachenko est élu premier président de la République, poste qu’il occupe encore en 2023. Les relations avec la Russie sont très étroites, notamment linguistiquement et économiquement au point que les deux pays ont même envisagé de s’unir.
 
Dans les années 1990, comme son voisin russe, le Bélarus a adopté l’économie de marché, mais a limité la privatisation de son industrie et de son agriculture, évitant ainsi d’importer ses tracteurs, ses réfrigérateurs et ses produits agricoles : du coup, il faut bien convenir que les inégalités socio-économiques y sont moins fortement marquées qu’en Russie.
La République de Bélarus a ainsi conservé un système d’État-providence reposant notamment sur la gratuité de l’éducation et de la santé.
Depuis juillet 2010, la Biélorussie, la Russie et le Kazakhstan ont également formé une union douanière, supprimant notamment les contrôles à leurs frontières communes.
 
Le pays est l’un des derniers régimes autoritaires d’Europe. La vague de démocratisation des pays d’Europe centrale et orientale consécutive à la chute des régimes communistes en Europe a été réprimée dès 1992, sous la présidence de Stanislaw Chouchkievitch.
Du coup, le président Loukachenko, ainsi que la majorité de ses proches collaborateurs, sont interdits de visa au sein de l’Union européenne et aux États-Unis depuis février 2011, en raison de pratiques politiques qualifiées de dictatoriales et répressives.
Mais, comme il est précédemment dit, l’Union européenne abandonne ces sanctions en 2016, en raison de la guerre russo-ukrainienne et du rôle médiateur qu’y a joué la Biélorussie.
Toutefois, à partir de l’été 2020, en raison de sa réélection avec un score de 80 % considérée comme entachée de lourdes fraudes, Alexandre Loukachenko fait face au soulèvement d’une partie de sa population, qui manifeste régulièrement et massivement son mécontentement.
 
Pour rappel, en 2021, la Biélorussie met en place des vols et des déplacements internes pour faciliter le transit de migrants vers l’Union européenne, d’abord vers la Lituanie, puis vers la Lettonie et ensuite vers la Pologne, menant à une crise frontalière avec l’Union européenne. C’est histoire de mettre « gratuitement » en difficulté ces pays, de leur nuire, avec des migrants venus du Proche-Orient. Et de rappeler que le pays peut mettre la pression sur ses voisins sans sortir ses blindés…
En février 2022, le pays sert alors de base arrière à l’armée russe pour l’attaque militaire de l’Ukraine par la frontière Nord de cette dernière.
 
Côté attrait touristique, même si Alexis n’est pas venue pour ça et bien qu’il lui faille occuper ses journées, l’été les températures tournent heureusement autour de 20 °C avec des pics de chaleur parfois importants. Cette période est parfois ponctuée de pluies. Mais l’hiver reste souvent glacial.
Quand on évoque le Bélarus, a priori, on n’imagine pas que l’on puisse passer un très agréable séjour en tant que touriste. Mais c’est sans connaître la ville de Minsk qui offre un luxe incroyable pour les Occidentaux avec l’immense avantage de proposer des prix vraiment très bas.
De plus, la ville propose une qualité de vie étonnante : nombreux parcs, sorties culturelles au ballet ou au restaurant, l’occasion de visiter des musées, d’aller à des concerts, pièces de théâtre, à condition d’être bilingue, mais également au cinéma en VO anglais sous-titré, etc…
Quant à la télé, souvent les chaines étrangères proposées dans les hôtels sont en anglais et ne sont pas très nombreuses.
 
Mais Minsk reste une ville dépaysante, même si les lieux touristiques ne sont pas aussi nombreux que dans d’autres grandes villes d’Europe de l’Est.
Avant toute chose, il y a une ambiance, une « atmosphère typique » à Minsk : la ville fut détruite par l’armée allemande durant la Seconde guerre mondiale, on l’a dit, mais s’est lentement reconstruite depuis, même s’il reste encore çà et là des stigmates.
Cette ville ne possède donc plus de quartier historique à proprement parler mais c’est cette ambiance singulière qui décrit le mieux Minsk, entre nostalgie et envie d’avancer vers le futur.
 
Parmi les lieux incontournables, la place principale de la ville est appelée universellement par son nom russe, Oktyabrskaya (Place d’Octobre : en biélorusse, on dit Kastrychnitskaya). C’est là que les groupes d’opposition se rassemblent pour protester contre le président Alexandre Loukachenko de temps à autre, et elle est restée tristement célèbres après les manifestations de 2010 lors de l’élection présidentielle qui se sont terminées par de violents affrontements. La « révolution en jean » ou encore la « révolution bleue » en référence à la « révolution orange » de l’Ukraine, qui a échoué en mars 2006, aura été tentée ici aussi.
On y trouvera l’impressionnant Palats Respubliki (Palais de la République), devenue une salle de spectacles. Également sur cette place se trouvent l’Hôtel de Ville, la fameuse cathédrale Sainte-Marie ainsi que l’ancien Musée biélorusse de la Grande Guerre patriotique, à présent transformé en un hôtel de luxe.
 
Ce musée est désormais installé dans un nouveau bâtiment criard, après avoir quitté ses locaux très obsolètes de la place Oktyabrskaya, mais c’est le meilleur musée de Minsk qui abrite une excellente exposition détaillant la souffrance et l’héroïsme de la Biélorussie pendant l’occupation nazie.
Des photos en noir et blanc de civils et de soldats y sont exposées afin de mieux comprendre l’histoire de cette ville et l’atmosphère qui régna durant ces nombreuses années.
Alexis en sera très secouée.
D’ailleurs, c’est l’une des attractions les plus populaires de Minsk et ça reste mérité.
Avec des explications en anglais, des dioramas et une collection de vrais chars, avions et d’artillerie de la Seconde Guerre mondiale, c’est aussi, paraît-il, un grand progrès par rapport à son poussiéreux prédécesseur.
Sa section sur les camps de concentration est particulièrement troublante : 2,3 millions de personnes en République de Bélarus ont été tuées pendant la guerre, dont 1,5 million de civils.
 
Le musée national de la Culture et de l’Histoire de Biélorussie de Minsk qu’Alexis visitera également à l’occasion de ses courts séjours, dénommé à l’origine sobrement Muséum, ouvert en 1957, informe les visiteurs sur l’économie, les traditions locales et l’histoire de la ville mais aussi du pays.
Aujourd’hui, ce musée national détient la plus grande collection d’objets culturels du pays et de monuments depuis l’Antiquité.
La plupart des visiteurs quittent le musée un peu déboussolés. Il faut dire que les panneaux d’explication seulement en biélorusse n’aident pas.
Ce musée emmène le visiteur dans un voyage dans l’histoire mouvementée du pays, et dispose d’une réplique de l’imprimerie utilisée par le héros national Francysk Skaryna.
 
Le musée national des beaux-arts de Biélorussie est le plus grand du pays.
Il a été rénové et comprend désormais une extension baignée de lumière à l’arrière qui présente l’art local, des années 1940 aux années 1970.
Yudel Pen, le professeur de Chagall, est bien représenté, notamment avec son portrait de 1914 de Marc Chagall lui-même.
Il y a aussi une impressionnante collection d’icônes, quelques grandes représentations réalistes de la vie à la fin du XIXème siècle dans l’Empire russe et plusieurs œuvres de Nikolai Ge, Ilya Repin, Isaak Levitan, Isaak Brodsky, Mikhail Nesterov et notamment Konstantin Makovsky, etc.
 
Dans le cœur de Minsk, cette ville finalement atypique, son centre politique, économique et culturel qui a plus de 900 ans, propose encore de belles curiosités : le quartier du Faubourg de la Trinité, qui regroupe, comme précédemment dit, de grands bâtiments administratifs et d’anciennes églises reste une curiosité. C’est parce que c’est surtout l’unique quartier qui demeurera intact durant la Seconde Guerre Mondiale.
Le Faubourg de la Trinité (ou Traetskae Pradmestse), qui fut rénové au cours des années 90, est aujourd’hui l’un des endroits les plus estimés et les plus appréciés de Minsk pour son authenticité, son histoire mais aussi pour la géographie des lieux avec les maisons typiques aux couleurs si disparates.
La rénovation des bâtiments d’avant-guerre, sur un joli coude de la rivière juste un peu au Nord du centre, est très agréable.
Cela vaut la peine de se promener à travers ce coin de la ville grâce à ses petits cafés, restaurants et magasins, même si les « monolithes géants et modernes » de Minsk ne sont jamais très loin…
 
Parmi les curiosités, on peut également citer l’Île des Larmes (ou l’Île du courage et de la tristesse). Elle fait face au Faubourg de la Trinité et elle est connue pour commémorer la guerre en Afghanistan où de nombreux Biélorusses y perdirent la vie.
Le centre de l’île est surmonté d’une chapelle et près de celle-ci, on peut encore y apercevoir la figure d’un ange pleurant de n’avoir pu sauver et protéger les soldats durant cette terrible guerre.
Construit sous la forme d’une petite église avec quatre entrées, le monument est entouré de hautes statues décharnées des mères et sœurs tristes de soldats biélorusses qui ont péri dans cette guerre entre l’Union soviétique et l’Afghanistan (1979-1989).
Poignant…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Il avait été arrêté le 23 mai 2021 avec sa compagne, Sofia Sapega, après qu’un avion de chasse biélorusse avait dérouté le vol de Ryanair le conduisant d’Athènes à Vilnius, suscitant un tollé général et des sanctions occidentales. Il aura été condamné à 8 ans de prison, puis gracié en mai 2023…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire