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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 24 juillet 2024

9/63 – Préparation

La piste biélorusse
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Après enquête discrète, les choses se précisent atrocement : c’est dans la dernière semaine de juillet qu’il faudra se rendre à l’évidence et confirmer les pires craintes.
La data et le logiciel BBR sont incapables de réduire deux « anomalies », l’une autour de la « disparition » de Paul sur la route qui contourne la colline de Cabourg où est situé d’un côté son hôtel-résidence, ancienne propriété de son grand-père[1], et de l’autre l’entrée principale du bunker de Paul.
Et une parmi quelques autres qui se trouve effectivement à Minsk, autour de la rue Masherova.
Pour Minsk, c’est presque normal : les anomalies restent nombreuses dans les pays de l’Europe de l’Est et demandent parfois plusieurs jours, voire plusieurs semaines, pour être « réduites ».
D’autant que ça n’a pas encore le même niveau d’intérêt que ce qui se passe à Kiev, où l’on suit les pistes d’éventuels « zombies » (des « anomalies » bien réelles, suivies presqu’en temps réel mais qui restent non-identifiables) ou à Moscou (où une équipe de la Cisa piste difficilement les responsables politiques de premier rang, au cas où…).
 
Mais comme ce n’est pas non plus la priorité de la Cisa qui n’a pas forcément les moyens humains nécessaires pour faire ce travail de recherche, il est courant de voir apparaître des « fanions », l’un des symboles utilisés par la data pour signaler sur une carte une anomalie particulière, carte qui visualise l’ensemble des anomalies qui le restent ou qui disparaissent au fil du temps et du travail automatique de « butinage » du logiciel qui utilise et épuise sa capacité de calcul et ses capteurs à faire des rapprochements à longueur de journée (et de nuit…).
 
Chronologiquement tout d’abord, en Normandie, Victor, le maître d’hôtel de la résidence (« Les colline de Cabourg ») et, Irène la cheffe du restaurant attaché (« Cuisine de filles »), sont mobilisés une première fois pour fouiller les abords de la propriété, sans aucun résultat.
Par la suite, Delphine, du groupe de protection et d’intervention « ADN » est alors envoyée sur place en compagnie Marion, le chinois historique du groupe similaire « HLM », pour refaire une fouille méthodique sur place.
Ce sont eux qui découvriront le portable inerte de Paul pour être cassé dans un fossé sur le bord de la route qui rejoint la départementale en direction de Lisieux.
Gustave avait donc raison : il est arrivé quelque chose à Paul, quelque chose qui n’était pas prévu à l’agenda de leur « actionnaire ».
 
De retour au Kremlin-Bicêtre, le duo fera tourner « la bécane » et, en suivant l’historique des anomalies, on pourra reconstituer une partie du parcours de Paul le jour de sa disparition, enfin le pense-t-on au début, sans guère de certitude.
Il serait parti à potron-minet depuis la salle à manger où il venait probablement d’avaler son café matinal et se déplacerait alors à petites foulées régulières jusque sur la route qu’il enfile vers le bunker. Il court à faire son jogging quotidien, c’est sûr : il se déplace alors trop vite pour marcher et pas assez pour être à vélo (qui d’ailleurs, pour le sien, est resté aux abords de la résidence hôtelière).
Normalement, quand il ne court pas, il emprunte le chemin de terre qui passe par le petit bois situé au sommet de la colline derrière la propriété : il y a une entrée discrète pour être dissimulée, qui sert surtout de sortie de secours au bout d’un long couloir et d’un escalier en colimaçon haut à n’en plus finir meublant le puit de béton qui s’enfonce sous terre, depuis et vers le bunker.
 
Une fois arrivée sur la départementale, le signal de son téléphone devient fixe : il ne bouge plus, à peu près à l’endroit où Marion l’aura retrouvé, d’après la triangulation relativement imprécise à cet endroit de la Normandie.
À l’analyse des passages aux alentours, il n’y a rien de particulier à signaler que des « blancs » selon la classification « BBR », une patrouille de gendarme, des « bleus » en fin de matinée plus quelques « anomalies », mais assez loin dans l’espace et le temps, en amont et en aval de l’épisode, et aucun « roses » ou autres signalant un début de danger.
 
Une de ces « anomalies », qui ne génère pas vraiment d’inquiétude sur le moment, et qui disparaîtra rapidement par la suite, se déplace la journée suivante vers Caen, à peu près venant de l’Est, à l’allure d’un piéton.
Mais on n’aura pas d’image pour l’identifier.
En revanche, le jour encore suivant, elle est rejointe par deux « blancs » qui manifestement la véhicule jusqu’au CHU de Caen, situé à proximité du périphérique Nord de la ville.
Là, les images des caméras de surveillance restent indécises, mais la silhouette ressemble bien à celle de Paul et les gendarmes iront interroger les deux personnes signalées par le logiciel « BBR » sur la requête de Gustave qui, même si ce n’est pas immédiatement, identifieront Paul.
Des éleveurs du pays d’Auge qui allaient faire des courses sur la capitale de la Basse-Normandie, et qui racontent avoir emmené à l’hôpital ce jour-là un type hagard croisé sur la route, qui ne se souvenait même pas de son nom, ne savait pas quel jour on était, ni où il était, même s’il ne semblait pas être blessé.
Il avait seulement des vêtements déchirés, puait la sueur, était crotté et manifestement amnésique ainsi qu’un peu affamé : il s’est jeté sur un paquet de chips…
 
« Amnésique ! Il ne manquait plus que ça ! » s’inquiète alors Gustave.
Quand on sait les talents de raisonnements prédictifs de Paul, quand on sait ses projets futuristes de conquêtes spatiales, quand on sait que Paul portait également et pratiquement tout seul, le « Batave » n’étant pas trop au courant, l’algorithme prédictif en développement du « BBR 3.0 », c’est une catastrophe industrielle, carrément !
Mais il prend sur lui de n’en avertir personne, exceptée Julie…
Qui paraît ne pas comprendre tout de suite la portée de l’information.
En fait si, mais elle réfléchissait aux conséquences potentielles dans le cas où Gustave diffusait la nouvelle et de celles s’il ne le faisait pas, pesant ainsi le pour et le contre d’une telle décision, en bonne cartésienne qu’elle reste avant tout.
Conséquences vis-à-vis de Florence et de ses enfants, conséquences pour la Cisa, pour la MAPEA et ses annexes, le site ardéchois, pour la compagnie aérienne, pour la compagnie de croisière, pour les chantiers des Chagos, conséquences pour la gestion des avoirs de Paul, etc.
 
D’ailleurs, avait-il prévu quelque chose avec sa lady anglaise au cas de son empêchement ?
En cas de décès, sans aucun doute : c’est à ça qu’originellement servent les fondations luxembourgeoises, les fiducies françaises ou les trusts et les LDD du droit anglo-saxon.
Mais en cas d’empêchement ?
Et combien de temps un « empêchement » peut-il durer sans déclencher son tsunami ?
Il fallait donc probablement gagner du temps… encore un peu, pour y voir plus clair, en prévoir les conséquences et prendre les décisions qui s’imposeraient.
D’autant que la dernière fois que Gustave s’était retrouvé seul à la tête du conglomérat[2], il avait dû subir de telles pressions qu’il en garde encore un très mauvais souvenir…
 
Marion, en plus de ses attributions de responsables d’équipes et de ses tâches actuelles de recrutement, aura pris sur elle et ses propres temps-libres et de vacances pour faire un lourd travail de recherche des « anomalies » autour du CHU de Caen, toutes directions, afin de reconstituer ce qui a bien pu se passer, avec l’ambition d’y parvenir au moins partiellement.
Paul y est admis mais en ressort rapidement, sans être pris en charge : aucune trace dans les archives administratives des services du CHU, même pas un bulletin d’entrée aux urgences !
De là, et d’après les caméras de surveillance du réseau routier de la ville, Paul se dirigerait vers le port. Si c’est bien lui qui vaque sous l’œil des caméras de surveillance du trafic routier qui gère les feux des carrefours urbains.
Mais ce n’est pas certain.
En revanche on le retrouve, toujours à pied à Hérouville Saint-Clair longeant ensuite le canal de l’Orne jusqu’à Ouistreham, là où il y a des caméras de surveillance devant les distributeurs automatiques de billets de banque (DAB) le long de son cheminement.
À un moment, il est rejoint par d’autres « anomalies » sur le petit port normand.
Et tous ceux-là disparaissent dans la nuit suivante. En fait la troisième après la disparition de Paul autour de chez lui.
Il devait avoir faim, soif et être très fatigué…
Curieusement, après enquêtes, il se trouve que ces dernières « anomalies » là ont été en contact téléphonique avec des « bleus » non identifiés.
Or, l’enquête réalisée dans la foulée, révèle que ces « bleus » sont des agents consulaires Bélarusses et russes…
« Mais qu’est-ce que la République de Bélarus peut bien venir foutre dans cette histoire ? » s’interroge Gustave, surpris par cette information qui recoupe à ce moment-là celle du SIV (et des autres sources concomitantes).
 
On ne sait pas trop comment, et probablement on ne le saura jamais, même si Paul racontera plus tard une histoire lacunaire mais assez cohérente avec ce qu’on aura pu reconstituer par ailleurs. Paul aurait été recueilli par des agents dormants, qui l’embarquent dans l’improvisation du moment sur un petit roulier battant pavillon chypriote, armé par un armateur biélorusse avec un équipage de nationalités bigarrées mais à dominante slave, qui fait justement relâche dans le port de la plaine de Caen, où il fait sa livraison de moteurs de tracteurs et embarque sa cargaison de gravier…
Si on suit la piste du navire, il met le cap sur la Norvège à travers la Manche.
Mais en Mer du Nord, il semble être rejoint par un chalutier Russe qui procéderait alors au transbordement de Paul sur ce dernier et qui part ensuite vers Kaliningrad en travers du Grand Belt danois, encore libre de circulation à ce moment-là.
En effet, il n’y a pas d’anomalie à suivre en Norvège, sur le port de débarquement du navire, en revanche, il y en a un paquet dans l’enclave russe, comme à l’accoutumée…
Mais là encore, rien n’est certain, faute de recouper ces supputations par des informations recoupées.
Notamment parce que si les Russes avaient voulu garder leur prise, il l’aurait débarqué à Saint-Pétersbourg : savaient-ils ou ignoraient-il à qui ils avait à faire ?
Et dans cette dernière hypothèse, pour quelle raison l’équipage biélorusse l’embarque en catimini au lieu le remettre aux autorités locales ?
Il faut en conclure qu’ils avaient identifié Paul pour être lui-même, dès le début et très rapidement…
 
En revanche rien n’est certain pour le transfert de Paul à Minsk : peut-être fait-il le trajet en hélicoptère, peut-être le fait-il en train en travers de la Lituanie en empruntant le corridor de Suwałki.
Et pourquoi Minsk et pas Moscou ?
D’ailleurs, s’il a été transbordé peu ou prou jusqu’à Moscou, de et vers Minsk, la machine de la Cisa ne peut pas en retrouver la trace…
Par conséquent, sur le moment, c’est grand mystère…
Qu’on peut se demander si les bélarussiens savent vraiment qui est leur « otage » et si oui quel rôle jouent-ils pour le compte des services moscovites ?
Même si logiquement, comme il est déduit ci-avant, nécessairement, la réponse est positive : d’ailleurs Paul ne se sépare jamais de ses papiers d’identité.
Savent-ils quelle est la « valeur » de leur prisonnier ?
Probablement pas tout de suite. Car effectivement et normalement, après l’avoir recueilli, ils auraient dû le remettre aux autorités locales pour qu’il soit pris en charge, voyant forcément son état d’amnésique.
Mais quelques coups de téléphone plus tard et après le passage des « bleus », le capitaine du roulier l’embarque à son bord sans le signaler aux autorités françaises…
 
Il est bon de rappeler à cette occasion que le Traité de Suwałki (ou accord de Suwałki) a été signé le 7 octobre 1920 et aura mis un terme à la guerre entre la Pologne et la Lituanie. Cet accord détermine la ligne de démarcation qui traverse la région de Suwałki.
La dénomination de « Corridor de Suwałki » est d’ailleurs utilisée principalement dans un contexte militaire, en raison du fait que cette bande de terre assure, seule, une continuité territoriale entre les trois États baltes et les autres pays de l’OTAN (la Pologne au premier chef).
Ce « couloir de Suwałki » est matériellement une bande de terre dans le Nord-Est de la Pologne et le Sud de la Lituanie, autour de la ville de Suwałki. Il est situé à la plus petite distance entre l’enclave de Kaliningrad, qui appartient à la Russie, et le Bélarus qui entretient des relations étroites avec ce pays.
La distance entre l’oblast de Kaliningrad et la République de Bélarus est de 65,4 km à son point le plus étroit.
Il s’agit d’une région peu peuplée couverte de forêts, de lacs et de marécages. La partie orientale suit sur 12 km les méandres de la Marycha (« Seina » en lituanien), une petite rivière qui sert de frontière naturelle polono-lituanienne et lituano-bélarusse.
 
Mais depuis la dissolution de l’URSS et celle du Pacte de Varsovie la création des frontières qui isolent Kaliningrad de la Russie, le passage de Suwałki constitue depuis le plus court chemin terrestre de la République de Bélarus, alliée de la Russie, à Kaliningrad, ville bien russe, elle.
Cette ville, un port militaire, reste une enclave, une île russe en territoire otanien, reliée à son allié par ce seul passage, ou par la mer Baltique, via Saint-Pétersbourg, située en mère patrie.
À la fin des années 2010, le couloir de Suwałki se trouve donc en première ligne d’une tension grandissante entre l’OTAN et la Russie post-soviétique.
Et ce passage terrestre devient un lieu stratégique.
Il suscite à la fois les craintes des pays Baltes, qui y voient depuis longtemps une possible porte d’entrée pour les troupes russes.
Une invasion russe isolerait en effet les pays Baltes de l’Alliance atlantique, même si la Pologne n’est pas très loin (physiquement de l’autre côté de la route…) la Suède et surtout la Finlande nouveaux membres de l’alliance atlantique, ne sont séparés que par quelques kilomètres d’un bras de mer…
 
Et ce corridor est néanmoins considéré depuis longtemps comme le talon d’Achille de l’OTAN, constituant son « maillon faible » sur son flanc oriental.
Avant l’adhésion de la Finlande au pacte atlantique… qui représente la plus longue frontière avec la Russie toute de fragilité dépourvue d’obstacle naturel tout de son long, hors les lacs gelés l’hiver et les moustiques l’été…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

[1] Cf. Au nom du père
[2] Cf. Ultime récit – suite

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