Et nous dessinons l’avenir de notre pays pour 3 ans…
… en principe !
Et comme l’affaire à de forts risques d’être jouissive
et que la campagne est désormais close depuis quelques jours, je tiens donc
parole : Je vais vous dire ce que je sais des « femmes fontaines » !
(Moins de 18 ans, veuillez dégager : Vous êtes trop jeunes pour être concernés… quoique, il vous faudra bien découvrir ce phénomène un jour ou l’autre.
En tout cas, je vous le souhaite…)
Pour ma part, pour ne pas avoir été au préalable prévenu par la dame, je vous avoue que j’ai surtout été d’abord sidéré avant que d’être ravi…
Car l’orgasme féminin est surtout un sujet qui suscite
encore beaucoup, beaucoup de questions et de débats. S’il est avéré que les
mécanismes physiques de l’orgasme chez les hommes et les femmes sont presque
identiques, les recherches indiquent que les orgasmes féminins sont d’une
remarquable diversité quelles que soient leur origine ou leur intensité.
Alors que chez les kouillus, c’est plutôt assez répétitif et bien balisé.
Ainsi, l’orgasme féminin recèle encore de nombreux
mystères ! Il faut dire que la nature même de ce plaisir fait l’objet de
débats depuis des siècles, surtout chez les obsédées et obsédés et parfois chez
les philosophes et autres « sachants ». Les « scientifiques »
se limitent à procéder trop souvent à des exercices de classification : Vaginale
ou clitoridienne ?
Alors que d’expérience, la réalité de la jouissance féminine semble bien plus complexe que cela, comme l’ont révélé plus récemment des « trouveurs » canadiens.
En effet, au moins une méta-étude de l’Université Concordia fait état du vaste potentiel dont dispose nos femmes pour déclencher et éprouver leurs orgasmes à partir d’une ou de plusieurs sources de stimulation sensorielle.
En clair, leurs orgasmes ne seraient, selon ces « trouveurs », pas seulement clitoridien ou vaginal.
Notez, que ça, on pouvait savoir sans faire de recherches scientifiques postdoctorales pour s’en rendre compte, parce que c’est aussi pour une bonne part dans la tête, mais bon…
Ils ont ainsi passé plusieurs travaux au peigne fin :
C’est donc une compilation et une synthèse de ce qui aura été trouvé sans eux
au préalable (quand je vous dis que c’est une question qui aura passionné
plusieurs générations de « trouveurs »…). Lesquels travaux s’attelaient
à comprendre le plaisir féminin en tenant compte « du gland clitoridien (la
partie externe du clitoris, vous savez, « l’amour est ceri-is-se »
chantait Ferrat…), de la région interne entourant le point G, du col de
l'utérus et de la stimulation sensorielle de zones non génitales, comme les
mamelons, le cou… » ou la plante des pieds (voire les doigts de pieds…)
Résultat, pour la plupart des « chercheurs » qui ne trouvaient pas trop, il n’existe pas un ou deux orgasmes uniques : « Le plaisir ne provient pas forcément d’un seul point », avançaient-ils précautionneusement.
Conclusions qui auront été confirmées par nos canadiens dans leur « méta-étude ».
Conclusion nouvelle qui s’impose, s’il n'y a pas un ou
deux types d’orgasmes uniques chez les femmes (vaginal ou clitoridien), c’est
qu’il y a une grande variété d’expériences de jouissance provoquées par
différentes sensations, dans différents contextes et selon les partenaires de « parties
fines ».
Ça s’impose que de savoir rester logique quand on est payé par l’impôt ou les contributions directes pour faire avancer les connaissances du genre humain.
Et ces travaux montrent en fait que la distinction entre différents orgasmes ne réside pas simplement entre les sensations générées au niveau du clitoris externe ou de la paroi interne du vagin en concluent-ils doctement : « C’est la stimulation de différentes sources qui induit le plaisir et l’orgasme. Cet ensemble varie sans aucun doute tout au long de la vie. De fait, les femmes vivent différents types d’orgasmes provoqués par différentes sensations, dans différents contextes et avec différents partenaires. »
Là, j’en suis moins certain, mais après tout, peu importe.
Pour conclure, le principal auteur de cette étude
explique « la jouissance dépend tout d’abord de l’expérience de chaque
femme. À l’égard de la stimulation clitoridienne ou vaginale. Mais aussi de son
expérience concernant l’excitation de multiples zones non génitales comme les
lèvres, les oreilles ou… les orteils ».
Qu’est-ce que je vous disais ci-avant ?
Notez qu’il y avait à mon époque une « statistique » dans les chiottes des filles de la fac de Droit de la rue Cujas qui était assez claire : Il y avait 2 colonnes sur le mur. « Clitoridienne/Vaginale ». Et la première était bien plus fournie que l’autre.
Depuis, les peintures ont été refaites…
Mais ça ne répond pas à la question ne cesse d’être posée : Qu’est-ce qu’une
femme fontaine ?
Tant du point de vue de la physiologie que de la sexualité, le sujet intrigue et est fatalement resté tabou depuis des lustres… et jusqu'à plus récemment !
Car désormais, on en sait un peu plus sur ce phénomène.
Déjà, dans les textes antiques on parlait de « l’éjaculation féminine ». Et les femmes fontaines osent rarement s’exprimer sur le sujet alors que la pornographie offre, comme bien souvent, une vision des choses passablement éloignée de la réalité.
Rappelons que les premières évocations de la femme fontaine sont attribuées à Hippocrate (460-370 avant J.-C.) : Le médecin pensait alors que les abondantes sécrétions de cette dernière était aussi fécondante que le sperme masculin (le kon !)
Et que l’émulsion des deux fluides pouvait elle seule assurer la procréation.
Mais un siècle plus tard, Aristote dément cette théorie en révélant que la femme peut féconder sans orgasme… (On est au courant… merci !)
« L'éjaculation féminine » n’allant plus de pair avec la fécondité mais
uniquement avec le plaisir de la femme, elle devient alors taboue : On
n’en parlait plus !
Il faut attendre la seconde moitié du XXème siècle pour que les scientifiques s’y intéressent à nouveau.
Les premiers temps, les sexologues voient dans cette émission de liquide durant l’orgasme un symptôme d’incontinence urinaire (les kons : Mais je me suis fait prendre dans ce piège au moment de ma première « sidération » rapportée ci-avant). Et puis des travaux menés en 2007 démentent heureusement cette hypothèse.
C’est alors un fait établi : Non, les femmes fontaines ne souffrent d’aucune pathologie ! Ce qu’elles vivent est purement physiologique et réjouissif.
Mais alors, que contient le liquide émis ? D’après les résultats d’une autre
étude, il faut distinguer deux types d’émission liquidienne, qui peuvent se
mélanger.
Celles provenant de la prostate. Car oui, à ma grande surprise, les femmes ont elles aussi une prostate, même si elle est bien plus petite que celle de leurs partenaires masculins. Mais cette « éjaculation féminine » se produirait en quantité bien trop insuffisante pour expliquer l’abondance du liquide produit par les femmes fontaines.
En effet, chez certaines, il atteint les 300 millilitres !
30 cl, c’est plus qu’une chope de bière…
Et pour le biologiste, l’essentiel de cette production serait composé d’une substance proche de l’urine, sécrétée au niveau des reins au moment du plaisir et éjectée par l’urètre. On parle alors de « squirting » (jaillissement).
Comme quoi, l’orgasme, ça fait bien maigrir… de 30 grammes en l’occurrence !
Ces « jaillissements » étant très peu abordés en dehors du
milieu pornographique que naturellement vous ne fréquentez pas, il y a peu de
chances pour que vous ayez entendu parler de cette émission fontaine
(c’est-à-dire la libération involontaire de liquide lors d’un rapport) pendant
un cours d’éducation sexuelle fourni à l’ékole. D’ailleurs, tout ce que vous auriez
pu voir dans des pornos n’est probablement pas une bonne représentation de ce
phénomène : « Pour une question d’effet cinématographique, l’industrie
pornographique exagère la quantité de liquide et la force à laquelle il est
libéré pendant l’acte du squirt », explique un gynécologue obstétricien et
PDG de Brio Virtual Gynecology, en Californie (une connaissance à moâ…
naturellement).
Mais vous deviez vous en douter : Le porno en général ne représente pas de manière juste les rapports sexuels. Il ne fait que les mettre en scène pour qu’il soit le plus spectaculaire possible.
Ainsi le « squirting », une « émission fontaine » en francilien
natif de « Gauloisie-olympique », est le terme qui désigne
l’écoulement de liquide incolore et inodore lors d’un rapport. Mais s’il peut
être abondant, il peut ne pas l’être et ne fait que faciliter la lubrification
vaginale, au moins comme la cyprine qui désigne les sécrétions glandulaires qui ont quatre fonctions : L’autonettoyage
du vagin, l’immunisation contre les agents externes, la lubrification et la
facilitation de la reproduction.
Ces sécrétions, notamment celles sécrétées lorsque la femme est en état d’excitation
sexuelle physiologique sont issues des glandes vestibulaires ou de la paroi
vaginale.
Sous l’effet de l’excitation ou de la stimulation, le rythme cardiaque
s’accélère et l’afflux sanguin vers le vagin (ou plus précisément les parties
internes de l’appareil sexuel) s’intensifie.
Un liquide appelé la cyprine est alors expulsé à la surface des parois vaginales et on dit alors qu’elle « mouille ».
Même si tout cela est lié à l’excitation, il ne s’agit toutefois pas d’une émission fontaine.
Pour que ça soit le cas, la quantité de liquide doit être bien plus grande que celle de la lubrification.
D’après les descriptions, il s’agit plutôt d’une sensation de jaillissement (pas juste une impression de mouillé).
Et si vous en avez déjà fait l’expérience, vous saurez tout de suite la reconnaître. Certaines personnes peuvent « squirter » pendant l’orgasme tandis que d’autres n’ont pas besoin d’être en train de jouir.
En fait, c’est l’excitation qui déclenche cette réaction.
Il est ainsi possible de ne libérer que 10 ml de liquide.
« Ce phénomène peut se produire avant l’orgasme ou même sans orgasme du tout », explique-t-on. « En réalité, il n’a rien à voir avec le type ou la qualité d’un orgasme » m’aura-t-on affirmé : Ce que je n’imaginais pas quand j’étais plus jeune…
Et mesdames, ce n’est pas parce que vous avez été une femme fontaine par le passé que cela se reproduira. Il est même possible que cela n’arrive plus jamais, et ce serait tout à fait normal.
La recherche médicale autour du « squirt » féminin, et du
plaisir en général, atteint vite ses limites mais les mythes autour de ce sujet
perdurent.
Notons qu’une autre étude s’est intéressée à sept femmes avant et après qu’elles ont « squirté ». Bien que la vessie des participantes fût pleine avant et vide après l’émission, l’analyse de la composition montre qu’il n’y avait pas que de l’urine, mais quelque chose qui s’en rapproche.
En réalité, les équipes de recherche ont trouvé que, dans la majorité des cas, le liquide libéré par les femmes contenait de l’antigène spécifique de la prostate (PSA), une enzyme produite dans les glandes de Skene, un liquide qui se compose essentiellement d’eau et il a une forte concentration d’acide urique, d’urée, de créatinine et de sodium.
Ainsi, une étude de 2022 a cherché à en savoir plus sur ce phénomène et
est arrivée à la même conclusion : Un colorant bleu (du bleu de méthylène,
qu’on utilise pour la recherche des fuites dans un bâtiment et encore ailleurs)
a été injecté dans la vessie des participantes et, à chaque fois, le liquide
libéré était également bleu.
J’imagine leur tronche…
On peut donc affirmer qu’il provenait de la vessie. Cependant, il contenait aussi du PSA, ce qui veut dire que le liquide provenait à la fois de la vessie et des glandes de Skene.
Pour rappel, parce qu’on ne peut pas tout savoir, les glandes de Skene sont parfois appelées glandes para-urétrales ou « prostate féminine », justement. Situées de part et d’autre de l’urètre (le canal relié à la vessie qui permet d’uriner), elles sont composées d’un tissu semblable à celui du clitoris.
D’ailleurs, elles sont très utiles ! Ces glandes relâchent des substances antimicrobiennes (comme le zinc, qui arrête la prolifération des bactéries) pour prévenir les infections des voies urinaires.
Sachez toutefois que les expériences sexuelles et les orgasmes diffèrent
d’une personne à une autre comme nous l’avons affirmé d’entrée. Et il en va de
même pour le squirting. « Certaines femmes peuvent ressentir une plénitude
jouissive et une libération lorsque les fluides s’écoulent. Tandis que
d’autres peuvent ne rien ressentir du tout et juste se retrouver avec des draps
mouillés. »
La mère d’une de mes filleules m’aura décrit ainsi dans un long et passionnant détail son accouchement qu’elle comparait à un gigantesque orgasme qui se terminait comme « d’un jaillissement », un squirting, dirait-on en langage moderne…
La « chérie » aura eu du mal à s’en remettre, d’autant que pour son cadet, il me semble qu’elle n’en a pas gardé le même souvenir…
Et puis après, elle s’est arrêtée de se reproduire !
Les recherches montrent que parmi les personnes ayant déclaré avoir déjà
squirté, 78,8 % d’entre elles affirment qu’il s’agissait d’une « expérience
enrichissante dans leur vie sexuelle » et parmi leurs partenaires, 90 %
partagent cet avis.
En conclusion, cette expérience est plutôt positive.
Ce phénomène est-il fréquent ?
Je peux vous dire, d’expérience que non.
Mais laissons répondre à cette question est plus complexe les scientifiques : « Nous ne connaissons pas vraiment la réponse » en disent-ils. « Notamment parce qu’il n’existe pas de consensus clair sur ce qu’est le liquide de l’émission fontaine et sa provenance ». De plus une autre étude a démontré que, parmi les femmes qui pouvaient squirter, la plupart d’entre elles ont déclaré le faire plusieurs fois par semaine.
C’est donc plutôt fréquent chez elles.
Et à chaque fois, elle change la literie…
En plus, il se trouve que l’éjaculation féminine n’est cliniquement pas
tout à fait la même chose que l’émission fontaine.
La différence ? Il s’agit plutôt d’un léger écoulement (environ 1 ml de liquide épais et laiteux).
En plus, si vous avez déjà eu de l’incontinence, vous êtes susceptible de connaître l’incontinence coïtale. « L’incontinence coïtale peut se manifester sous la forme de fuite urinaire pendant la pénétration ou l’orgasme ».
En gros, Madame évacue une petite quantité d’urine pendant un rapport !
Et comme les études scientifiques ne font pas vraiment de différence entre les différents fluides libérés lors d’un rapport, il est difficile de connaître le nombre exact de personnes pouvant déclencher cette réaction.
Or, relâcher un peu d’urine, c’est probablement le résultat d’un orgasme puissant.
Qui est une contraction provoquée par la stimulation du point G, le point de Gräfenberg, qui est censé se situer sur la paroi antérieure du vagin.
Sous l’excitation (ou la stimulation), cette zone se met à gonfler et devient plus épaisse au toucher.
Toutefois, cette partie de l’anatomie fait débat au sein de la communauté
scientifique. En effet, certains pensent que l’orgasme peut être déclenché en
appuyant sur le point G.
Pourtant, certaines études ont montré que le point G n’existe pas en tant que tel. En réalité, il fait partie de la structure du clitoris et globalement, je suis assez d’accord avec cette analyse-là.
Et puis le fait de pouvoir squirter n’est pas une garantie d’un orgasme fort ou d’une relation sexuelle de qualité. Si vous n’y arrivez pas, cela ne fait pas de vous (ou de votre partenaire) un « mauvais coup ». Les deux ne sont aucunement liés.
Il est possible d’y parvenir comme il est possible de ne jamais l’atteindre, mais en abordant ce sujet autour de vous, vous briserez les préjugés autour du plaisir et des femmes fontaines.
Du coup, personne ne sait expliquer pourquoi ce phénomène se produit chez
certaines personnes et pas chez d’autres. Tout le monde ne réagit pas de la
même façon à une stimulation sexuelle. Et ce qui est intéressant, c’est de
découvrir ce qui vous procure du plaisir.
Alors, ne vous forcez pas à squirter. L’important est de passer un bon moment.
Lorsque vous avez un orgasme, les muscles dans le vagin, l’utérus, et
l’anus se contractent (ou se resserrent). C’est pourquoi vous pouvez ressentir
une certaine libération de la tension sexuelle.
Même si cette réaction n’est pas toujours liée à l’orgasme et que les recherches sont limitées, on pense que quelque chose de similaire se produit lorsque vous squirtez. « Je pense que la contraction d’un ensemble de muscles du plancher pelvien se produit, ce qui provoque la libération des fluides », explique un spécialiste (toubib diplômé, qui n’est donc pas moâ).
Et si vous avez envie de vous tester, vous pouvez me laisser un message à travers la possibilité offerte par ce blog pour que je vous contacte par téléphone (je suis doté d’un organe spécialisé pour ce genre d’activité), ou vous pouvez vous masturber en insérant vos doigts dans le vagin, puis de former un crochet avec l’index et le majeur et de les faire bouger le long de la paroi antérieure du vagin (en appuyant vers l’avant).
« Toutefois, des femmes ont pu déclencher cette réaction en stimulant d’autres zones de leur corps » signale une spécialiste…
Vous voilà toutes et tous plus savant : J’ai tenu parole (une fois de
plus).
Et je vous souhaite à toutes et tous un excellent dimanche.
N’oubliez pas d’aller voter pour ne pas laisser à d’autres le soin de vous imposer leur volonté : C’est aujourd’hui que ça se joue !
I3
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT
BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR
UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT «
NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
… en principe !
(Moins de 18 ans, veuillez dégager : Vous êtes trop jeunes pour être concernés… quoique, il vous faudra bien découvrir ce phénomène un jour ou l’autre.
En tout cas, je vous le souhaite…)
Pour ma part, pour ne pas avoir été au préalable prévenu par la dame, je vous avoue que j’ai surtout été d’abord sidéré avant que d’être ravi…
Alors que chez les kouillus, c’est plutôt assez répétitif et bien balisé.
Alors que d’expérience, la réalité de la jouissance féminine semble bien plus complexe que cela, comme l’ont révélé plus récemment des « trouveurs » canadiens.
En effet, au moins une méta-étude de l’Université Concordia fait état du vaste potentiel dont dispose nos femmes pour déclencher et éprouver leurs orgasmes à partir d’une ou de plusieurs sources de stimulation sensorielle.
En clair, leurs orgasmes ne seraient, selon ces « trouveurs », pas seulement clitoridien ou vaginal.
Notez, que ça, on pouvait savoir sans faire de recherches scientifiques postdoctorales pour s’en rendre compte, parce que c’est aussi pour une bonne part dans la tête, mais bon…
Résultat, pour la plupart des « chercheurs » qui ne trouvaient pas trop, il n’existe pas un ou deux orgasmes uniques : « Le plaisir ne provient pas forcément d’un seul point », avançaient-ils précautionneusement.
Conclusions qui auront été confirmées par nos canadiens dans leur « méta-étude ».
Ça s’impose que de savoir rester logique quand on est payé par l’impôt ou les contributions directes pour faire avancer les connaissances du genre humain.
Et ces travaux montrent en fait que la distinction entre différents orgasmes ne réside pas simplement entre les sensations générées au niveau du clitoris externe ou de la paroi interne du vagin en concluent-ils doctement : « C’est la stimulation de différentes sources qui induit le plaisir et l’orgasme. Cet ensemble varie sans aucun doute tout au long de la vie. De fait, les femmes vivent différents types d’orgasmes provoqués par différentes sensations, dans différents contextes et avec différents partenaires. »
Là, j’en suis moins certain, mais après tout, peu importe.
Qu’est-ce que je vous disais ci-avant ?
Notez qu’il y avait à mon époque une « statistique » dans les chiottes des filles de la fac de Droit de la rue Cujas qui était assez claire : Il y avait 2 colonnes sur le mur. « Clitoridienne/Vaginale ». Et la première était bien plus fournie que l’autre.
Depuis, les peintures ont été refaites…
Tant du point de vue de la physiologie que de la sexualité, le sujet intrigue et est fatalement resté tabou depuis des lustres… et jusqu'à plus récemment !
Car désormais, on en sait un peu plus sur ce phénomène.
Déjà, dans les textes antiques on parlait de « l’éjaculation féminine ». Et les femmes fontaines osent rarement s’exprimer sur le sujet alors que la pornographie offre, comme bien souvent, une vision des choses passablement éloignée de la réalité.
Rappelons que les premières évocations de la femme fontaine sont attribuées à Hippocrate (460-370 avant J.-C.) : Le médecin pensait alors que les abondantes sécrétions de cette dernière était aussi fécondante que le sperme masculin (le kon !)
Et que l’émulsion des deux fluides pouvait elle seule assurer la procréation.
Mais un siècle plus tard, Aristote dément cette théorie en révélant que la femme peut féconder sans orgasme… (On est au courant… merci !)
Il faut attendre la seconde moitié du XXème siècle pour que les scientifiques s’y intéressent à nouveau.
Les premiers temps, les sexologues voient dans cette émission de liquide durant l’orgasme un symptôme d’incontinence urinaire (les kons : Mais je me suis fait prendre dans ce piège au moment de ma première « sidération » rapportée ci-avant). Et puis des travaux menés en 2007 démentent heureusement cette hypothèse.
C’est alors un fait établi : Non, les femmes fontaines ne souffrent d’aucune pathologie ! Ce qu’elles vivent est purement physiologique et réjouissif.
Celles provenant de la prostate. Car oui, à ma grande surprise, les femmes ont elles aussi une prostate, même si elle est bien plus petite que celle de leurs partenaires masculins. Mais cette « éjaculation féminine » se produirait en quantité bien trop insuffisante pour expliquer l’abondance du liquide produit par les femmes fontaines.
En effet, chez certaines, il atteint les 300 millilitres !
30 cl, c’est plus qu’une chope de bière…
Et pour le biologiste, l’essentiel de cette production serait composé d’une substance proche de l’urine, sécrétée au niveau des reins au moment du plaisir et éjectée par l’urètre. On parle alors de « squirting » (jaillissement).
Comme quoi, l’orgasme, ça fait bien maigrir… de 30 grammes en l’occurrence !
Mais vous deviez vous en douter : Le porno en général ne représente pas de manière juste les rapports sexuels. Il ne fait que les mettre en scène pour qu’il soit le plus spectaculaire possible.
Un liquide appelé la cyprine est alors expulsé à la surface des parois vaginales et on dit alors qu’elle « mouille ».
Même si tout cela est lié à l’excitation, il ne s’agit toutefois pas d’une émission fontaine.
Pour que ça soit le cas, la quantité de liquide doit être bien plus grande que celle de la lubrification.
D’après les descriptions, il s’agit plutôt d’une sensation de jaillissement (pas juste une impression de mouillé).
Et si vous en avez déjà fait l’expérience, vous saurez tout de suite la reconnaître. Certaines personnes peuvent « squirter » pendant l’orgasme tandis que d’autres n’ont pas besoin d’être en train de jouir.
En fait, c’est l’excitation qui déclenche cette réaction.
Il est ainsi possible de ne libérer que 10 ml de liquide.
« Ce phénomène peut se produire avant l’orgasme ou même sans orgasme du tout », explique-t-on. « En réalité, il n’a rien à voir avec le type ou la qualité d’un orgasme » m’aura-t-on affirmé : Ce que je n’imaginais pas quand j’étais plus jeune…
Et mesdames, ce n’est pas parce que vous avez été une femme fontaine par le passé que cela se reproduira. Il est même possible que cela n’arrive plus jamais, et ce serait tout à fait normal.
Notons qu’une autre étude s’est intéressée à sept femmes avant et après qu’elles ont « squirté ». Bien que la vessie des participantes fût pleine avant et vide après l’émission, l’analyse de la composition montre qu’il n’y avait pas que de l’urine, mais quelque chose qui s’en rapproche.
En réalité, les équipes de recherche ont trouvé que, dans la majorité des cas, le liquide libéré par les femmes contenait de l’antigène spécifique de la prostate (PSA), une enzyme produite dans les glandes de Skene, un liquide qui se compose essentiellement d’eau et il a une forte concentration d’acide urique, d’urée, de créatinine et de sodium.
J’imagine leur tronche…
On peut donc affirmer qu’il provenait de la vessie. Cependant, il contenait aussi du PSA, ce qui veut dire que le liquide provenait à la fois de la vessie et des glandes de Skene.
Pour rappel, parce qu’on ne peut pas tout savoir, les glandes de Skene sont parfois appelées glandes para-urétrales ou « prostate féminine », justement. Situées de part et d’autre de l’urètre (le canal relié à la vessie qui permet d’uriner), elles sont composées d’un tissu semblable à celui du clitoris.
D’ailleurs, elles sont très utiles ! Ces glandes relâchent des substances antimicrobiennes (comme le zinc, qui arrête la prolifération des bactéries) pour prévenir les infections des voies urinaires.
La mère d’une de mes filleules m’aura décrit ainsi dans un long et passionnant détail son accouchement qu’elle comparait à un gigantesque orgasme qui se terminait comme « d’un jaillissement », un squirting, dirait-on en langage moderne…
La « chérie » aura eu du mal à s’en remettre, d’autant que pour son cadet, il me semble qu’elle n’en a pas gardé le même souvenir…
Et puis après, elle s’est arrêtée de se reproduire !
En conclusion, cette expérience est plutôt positive.
Ce phénomène est-il fréquent ?
Je peux vous dire, d’expérience que non.
Mais laissons répondre à cette question est plus complexe les scientifiques : « Nous ne connaissons pas vraiment la réponse » en disent-ils. « Notamment parce qu’il n’existe pas de consensus clair sur ce qu’est le liquide de l’émission fontaine et sa provenance ». De plus une autre étude a démontré que, parmi les femmes qui pouvaient squirter, la plupart d’entre elles ont déclaré le faire plusieurs fois par semaine.
C’est donc plutôt fréquent chez elles.
Et à chaque fois, elle change la literie…
La différence ? Il s’agit plutôt d’un léger écoulement (environ 1 ml de liquide épais et laiteux).
En plus, si vous avez déjà eu de l’incontinence, vous êtes susceptible de connaître l’incontinence coïtale. « L’incontinence coïtale peut se manifester sous la forme de fuite urinaire pendant la pénétration ou l’orgasme ».
En gros, Madame évacue une petite quantité d’urine pendant un rapport !
Et comme les études scientifiques ne font pas vraiment de différence entre les différents fluides libérés lors d’un rapport, il est difficile de connaître le nombre exact de personnes pouvant déclencher cette réaction.
Or, relâcher un peu d’urine, c’est probablement le résultat d’un orgasme puissant.
Qui est une contraction provoquée par la stimulation du point G, le point de Gräfenberg, qui est censé se situer sur la paroi antérieure du vagin.
Sous l’excitation (ou la stimulation), cette zone se met à gonfler et devient plus épaisse au toucher.
Pourtant, certaines études ont montré que le point G n’existe pas en tant que tel. En réalité, il fait partie de la structure du clitoris et globalement, je suis assez d’accord avec cette analyse-là.
Et puis le fait de pouvoir squirter n’est pas une garantie d’un orgasme fort ou d’une relation sexuelle de qualité. Si vous n’y arrivez pas, cela ne fait pas de vous (ou de votre partenaire) un « mauvais coup ». Les deux ne sont aucunement liés.
Il est possible d’y parvenir comme il est possible de ne jamais l’atteindre, mais en abordant ce sujet autour de vous, vous briserez les préjugés autour du plaisir et des femmes fontaines.
Alors, ne vous forcez pas à squirter. L’important est de passer un bon moment.
Même si cette réaction n’est pas toujours liée à l’orgasme et que les recherches sont limitées, on pense que quelque chose de similaire se produit lorsque vous squirtez. « Je pense que la contraction d’un ensemble de muscles du plancher pelvien se produit, ce qui provoque la libération des fluides », explique un spécialiste (toubib diplômé, qui n’est donc pas moâ).
Et si vous avez envie de vous tester, vous pouvez me laisser un message à travers la possibilité offerte par ce blog pour que je vous contacte par téléphone (je suis doté d’un organe spécialisé pour ce genre d’activité), ou vous pouvez vous masturber en insérant vos doigts dans le vagin, puis de former un crochet avec l’index et le majeur et de les faire bouger le long de la paroi antérieure du vagin (en appuyant vers l’avant).
« Toutefois, des femmes ont pu déclencher cette réaction en stimulant d’autres zones de leur corps » signale une spécialiste…
Et je vous souhaite à toutes et tous un excellent dimanche.
N’oubliez pas d’aller voter pour ne pas laisser à d’autres le soin de vous imposer leur volonté : C’est aujourd’hui que ça se joue !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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