Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 29 juillet 2024

14/63 – Lente mise en place

De la semoule plein la tête
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
L’Hôtel de Ville, toujours près du quartier du Faubourg de la Trinité, représente exactement ce qu’il pouvait être durant la guerre au moment où il fut totalement détruit pour avoir été reconstruit à l’identique.
Près de l’Hôtel de Ville, il y a la seule maison en bois de Minsk, cette maison est la seule ayant survécu aux bombardements de la guerre et c’est aujourd’hui un musée.
La Bibliothèque nationale de Biélorussie est beaucoup plus récente puisqu’elle n’existe que depuis 2006 : c’est un bâtiment haut de 74 mètres qui possède près de 19 salles de lecture réparties sur 22 étages.
C’est l’une des plus belles bibliothèques du monde, selon l’œil dont on la regarde (elle peut paraître horrible pour certains…).
On estime qu’il y a près de 90.000 lecteurs inscrits qui viennent chaque année compulser les quelque 3,2 millions d’ouvrages disponibles.
Alexis ira vérifier, pleine d’espoir, si ses propres ouvrages y figurent ou non : mais aucune trace des « Enquêtes de Charlotte[1] ».
Une faute de goût impardonnable du conservateur… en pense-t-elle avec ironie !
 
À remarquer que la bibliothèque nationale a misé sur les nouvelles technologies en créant un centre national d’information et de culture. Cette bibliothèque fait également office de centre de congrès, de galerie d’art pour des expositions permanentes et temporaires. Le bâtiment est un rhombicuboctaèdre géant qui est éclairée la nuit et qui contient également des galeries d’art et une plateforme d’observation au 23ème étage.
On peut y faire une visite guidée en anglais : il suffit de se présenter au comptoir dans le hall d’accueil avec son passeport. La vue depuis le sommet n’est pas exceptionnelle, mais c’est une perspective intéressante sur le paysage urbain de Minsk.
 
Quant à la cathédrale Saint-Siméon-et-Sainte-Hélène c’est une immense bâtisse très impressionnante. Comme dit précédemment, on l’appelle plus communément l’Église rouge. Elle fut construite en 1910. Avant la deuxième Guerre Mondiale, elle fut transformée en un studio de cinéma puis, en 1941, elle retrouva sa fonction originelle, à savoir une église catholique.
C’est un haut lieu de la vie religieuse, culturelle et sociale de la ville de Minsk.
Alexis retournera plusieurs fois sur l’incontournable place de l’Indépendance (Nezalezhnastsi), précédemment appelée place Lénine (avant 1991), qui est aujourd’hui la plus belle et la plus grande place de Minsk : on ne s’en lasse pas, d’autant qu’elle est à proximité de tout.
Sa documentation précise qu’elle date des années 1930 et elle est dominée par l’édifice du gouvernement biélorusse sur son côté Nord mais aussi par l’université d’État à son côté Sud, ou encore de l’université pédagogique et « l’Église rouge ».
Précisons que cette dernière, l’Église catholique Saint-Siméon-et-Sainte-Hélène, est surnommée ainsi pour ses briques rouges… sans ça on risque des confusions, des contresens et de ne pas comprendre !
Cette place est un lieu très important pour les bélarussiens puisque c’est là où ils peuvent assister à des défilés militaires.
À noter qu’il existe aussi une ville souterraine sous la place abritant un centre commercial sur deux niveaux, leur « trou des halles » à eux, mais recouvert dès sa conception.
 
Plus loin, la rue Némiga ! Plus qu’un simple lieu, la rue Némiga est un endroit que les bélarussiens apprécient vraiment. C’est la plus vieille rue de Minsk et elle réunit le centre-ville avec la partie Ouest de la ville.
Datant du XIIème siècle, elle reliait alors l’ancien château à la rivière Némiga qui n’existe plus aujourd’hui. Elle fut reconstruite et aujourd’hui c’est LA rue commerçante de la capitale biélorusse. Le Piccadilly Circus de la ville ou, encore plus proche, qui donne sur leurs champs Élysées à eux, à savoir la Praspekt Francyska Skaryny (la Perspective Francyska Skaryny) qui est l’artère principale de Minsk qui impressionne dans sa pure circonférence. Trépidante et gigantesque, elle a triplé en largeur lorsqu’elle fut reconstruite après la Seconde Guerre mondiale et s’étend sur 11 km depuis la gare et vers l’extérieur de la ville.
Dans sa section la plus achalandée, avec les meilleurs exemples d’architecture du monumentalisme soviétique, elle est prise en sandwich entre les places Nezalezhnastsi et Peramohi, et entre les rues Lenina et Enhelsa.
C’est ici aussi un lieu de rencontre de la jeunesse populaire en soirée.
 
Et puis il y aurait également les incontournables châteaux si Alexis avait voulu s’éloigner de la ville.
Celui de Niasvij, tout d’abord, situé au cœur de la ville de Niasvij à 120 kilomètres de Minsk, qui est connu pour être le complexe résidentiel, architectural et culturel de la famille Radziwiłł qui fut responsable de sa construction depuis le XVIème siècle jusqu’au milieu du XXème siècle.
C’est le seul monument biélorusse classé au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO.
Ce haut lieu de la Biélorussie se trouve à cinq cents mètres de l’Église du Corpus Christi.
Cette immense architecture est devenue une des références pour la construction et le développement d’autres types de ce genre dans toute l’Europe centrale ainsi qu’en Russie.
Enfin, le château de Mir, datant du XVIème siècle, s’élève majestueusement au-dessus de la ville et ressemble, paraît-il, à quelque chose tout droit sorti de Disneyland.
Une rénovation minutieuse au cours de la dernière décennie a été achevée et l’endroit est, dit-on, tout simplement adorable, avec ses superbes jardins, des intérieurs magnifiquement restaurés et une grande exposition sur la vie et l’époque des Radziwiłł.
L’intérieur de certaines pièces ont été recréées, et même s’il est clair que ce n’étaient pas les Romanov, il y aurait beaucoup de meubles attrayants qui laissent bouche bée.
Sauf qu’Alexis n’est pas venue jusque-là pour ça…
 
Sinon à Minsk, la cuisine se veut généreuse. Les tomates farcies au hareng ou encore les draniki, ces galettes de pommes de terre, sont excellentes, parfois un peu fort en goût, quand on aime…
Des foires artisanales sont régulièrement organisées à Minsk et c’est l’occasion de se procurer des poupées russes traditionnelles, les matriochki.
Mais elle en trouvera aussi dans les boutiques de souvenirs.
On y consomme également des boissons éclectiques. Les bières et vodkas sont succulentes mais à consommer avec modération.
Les vins sont chers, pas terribles et beaucoup plus rares.
Il faut dire que Minsk possède un vaste choix de formules de restauration.
Par exemple, le restaurant Kuhmistr propose des plats traditionnels lituaniens et biélorusses, le Starovilenskaya Korchma accueille les gourmets dans une maison du XIXème siècle et la pizzeria Calabria offre des saveurs d’Italie !
Il faut compter une moyenne de 10 à 20 roubles bélarussiens pour un repas au restaurant.
Or, le rouble vaut environ 0,35 euros cet été-là. Des repas complet en restauration hors du foyer à 7 euros, ça fait longtemps que ça n’était pas arrivé à Alexis. Au moins depuis le Restau U de la rue Mabillon !
Le rouble biélorusse ne vaudra plus que 0,28 euros en octobre suivant…
Et naturellement, ils sont inchangeables : il est plus pratique de payer en euro, ou même en zloty…  
 
Toutefois, Alexis ira se promener jusque vers Čyoŭka : situé au Sud-Est de la ville, Čyoŭka offre une grande proximité avec le zoo de Minsk. Elle ne profitera pas pour autant de la salle multisports Čyoŭka-Arena qui accueille des concerts de temps à autre : il n’y en avait pas de programmé durant les quelques jours où elle comptait rester.
Et puis elle n’était pas non plus venue jusqu’ici pour ça…
Trinity Hill est également un quartier populaire : une charmante banlieue qui plait par son atmosphère paisible. Elle abrite en fait de nombreux parcs et compte plusieurs maisons de luxe.
Enfin, Nezavisimosti qu’Alexis fréquente beaucoup : ce quartier séduirait avant tout par sa situation en plein centre-ville. Il abrite un grand nombre d’entreprises en plus d’un agréable espace vert.
Ses déplacements sont facilités par le métro qui est, paraît-il, à l’image de celui de Moscou, mais en plus modeste. Elle ne connaît pas Moscou…
Il comporte 2 lignes qui fonctionnent de 5 heures du matin à 1 heure du matin sans billet à composter, mais avec des jetons pour la modique somme de 0,25 €[2].
Les autobus, les trolleybus, les tramways et les taxis à itinéraire fixe sont d’ailleurs nombreux et peu onéreux pour se déplacer aisément.
Même les taxis à la demande…
Bref, elle aura beaucoup marché.
 
Alexis s’organise pour pouvoir pleinement profiter de l’heure accordée par les médecins et les autorités locales pour maintenir le lien avec Paul de Bréveuil.
Les visites sont autorisées l’après-midi, alors le matin, entre deux visites de quartier nouveau pour elle, elle textote à Gustave et à Julie pour les tenir au courant de l’état de santé de « l’actionnaire », mais également et en retour, pour pouvoir se tenir au courant des avancées « de la diplomatie » qui s’activerait à le faire sortir en vue de le rapatrier et pouvoir en informer Paul même si ça ne l’intéresse pas vraiment.
Il faut dire que « ça bouge »…
La « diplomatie » internationale s’impatiente d’une offensive ukrainienne.
La presse locale, bélarusse, en fait également ses titres de temps en temps, en tout cas à chaque « victoire » russe sur le terrain. On se bat à outrance autour de Bakhmout, les financements s’épuisent et les « Wagner » se révoltent à ce moment-là contre le ministre de la guerre russe : la priorité n’est manifestement pas de rapatrier Paul, alors que les services sont vidés de leurs effectifs pour cause de vacances : c’est rageant et Florence doit assumer seule, avec ses enfants en Balagne, sans ses amis isolés en croisière en mer Égée.
 
Parfois, Alexis déjeune avec Victor, Victor de Vermaison, la trentaine avec des manières prononcées de gay, attaché de l’ambassade, probablement un « puni » esseulé, qui en profite pour la draguer gentiment.
Parfois elle passe sa matinée à quelques visites de lieux remarquables de la ville ou de ses environs avec lui avant d’aller déjeuner aux frais de l’ambassade, visites de la ville qu’elle reprend après ses visites à Paul quand c’est possible et avant de se rendre à son hôtel pour la nuit.
En effet, trop souvent l’après-midi, elle patiente à l’hôpital et parfois elle peut rester jusqu’au dîner « du patron ».
Mais plus fréquemment, elle se fait virer par un toubib ou par l’officier chargé de la surveiller : c’est assez aléatoire.
Alors elle rentre à son hôtel, fait un compte-rendu à Gustave et à la Cisa, avec copie à Florence, puis repart découvrir la vie nocturne des Minskois.
Quand Florence ne lui téléphone pas directement.
Là, ça dure parfois assez longtemps : la nuit envahit le Vaucluse ou la Balagne plus tard qu’à Minsk…
 
En fait, c’est elle qui appelle de plus en plus fréquemment quand elle fait des vidéos de son patron pour ses enfants. Les visios en direct ne sont pas possibles pour être systématiquement brouillées dans l’enceinte de l’hôpital et elle n’ose pas donner rendez-vous à Paul quand il sort pour aller à ses cours : ce serait bête de ne plus bénéficier de l’autorisation de le croiser à l’hôpital par mesure de rétorsions d’avoir fait une chose non autorisée, un conseil de Gustave.
Dans un régime « illibéral », pour faire, il faut en avoir reçu l’autorisation : tout le reste est interdit ! C’est une de ses caractéristiques qui s’applique pour tous les aspects de la vie même courante…
D’ailleurs, au début, elle devait même remettre son téléphone en arrivant à la guitoune de la sécurité, à l’entrée.
Et puis une fois, elle a oublié, et ça n’a traumatisé personne.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Il faut aller sur Amazon pour se faire livrer ces rarissimes ouvrages… Eux savent y faire, mais pas les bélarusses !
[2] À comparer au prix du ticket du métro parisien, par exemple. …

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire