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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 8 avril 2024

Poutine répond à Tucker Carlson (1/8)

Le texte promis de l’interview
 
Je suis actuellement en déplacement en « zone blanche », sans accès à Internet, ou en tout cas pas suffisamment longtemps pour vous fournir un « billet d’actualité » tous les jours.
C’est l’occasion de tenir ma promesse de vous proposer le texte du journaliste américain qui est allé faire faire son show à « Poux-tine » au mois de février dernier.
Il se suffit à lui-même, mais si j’ai des commentaires à faire, ils seront en italique…
Bonne lecture… instructive !
 
Le journaliste vedette américain Tucker Carlson avait annoncé que l’entretien avec Poutine serait diffusé ce 8 février. Elle a été mise en ligne. Pendant deux heures, le dirigeant russe est revenu sur les causes du conflit en Ukraine, avant de dessiner les possibilités d’une sortie de crise et le basculement vers un monde multipolaire.
Malgré toutes les tentatives visant à empêcher un journaliste et présentateur de télévision américain de réaliser cette interview sensationnelle, Tucker Carlson s’est rendu en Russie pour s’entretenir avec Vladimir Poutine. Carlson a ouvertement déclaré que son objectif était de diffuser des informations véridiques sur ce qui se passe en Russie, afin de faire la lumière sur un sujet de plus en plus déformé par les médias.
(On ne sait plus qui déforme quoi et dans quel but caché…)
 
« Cette interview a été filmée le 6 février au Kremlin », a expliqué d’emblée Tucker Carlson face caméra, avant de lancer l’entretien tant attendu. Une introduction nécessaire aux yeux du journaliste, qui dit avoir interviewé le dirigeant russe sur le conflit en Ukraine, pour savoir « comment il a commencé, comment il se déroule et comment il pourrait prendre fin ».
Or, les choses ne se sont pas avérées si simples, a en croire Carlson, qui dit avoir été « choqué » par la réponse du président russe : « Poutine a répondu pendant une demi-heure en revenant sur l’histoire de la Russie au XVIIIème siècle », en dépit de ses relances.
« Ce que vous allez voir nous a semblé sincère : Poutine pense que la Russie a une revendication historique sur l’ouest de l’Ukraine », résume Carlson.
 
Le dirigeant est ainsi revenu sur l’histoire de l’Ukraine, faisant remarquer notamment que l’« ukrainisation » des terres du sud de la Russie avaient été activement promues par l’état-major autrichien avant la Première Guerre mondiale, pour « affaiblir un ennemi potentiel », et que le nom « Ukraine » avait été inventé par les Polonais, voyant les terres du sud de la Russie comme une « frontière » et non « comme appartenant à un groupe ethnique ».
(Quand on refait l’Histoire, on ne recule devant aucune aberration… même historique ! Et ce ne sera pas seulement pour ce « détail »…)
Poutine a ensuite souligné la culture commune entre la Russie et l’Ukraine, puis le choc de la chute de l’URSS, incompris en Occident.
 
« Vous nous avez trompé », a déclaré Poutine à Carlson : « Les États-Unis ont promis qu’il n’y aurait pas d’extension de l’OTAN, elle a eu lieu à cinq reprises ».
Le président russe a ensuite rapporté avoir même demandé un jour à Bill Clinton si la Russie pourrait joindre l’OTAN.
Le président américain lui a répondu que l’idée était intéressante, avant de revenir à lui le soir même pour lui faire savoir que c’était « impossible ».
(Dans cette histoire, qui se fout de qui au juste ? Personne, à part lui, n’a relaté cette histoire de « Pine-tonne » qui se serait engagé pour le compte de tous les autres : On l’aurait su, tout de même… Ou alors c’était sur le ton de la « blague du jour »)
 
Évoquant le coup d’État du Maïdan en 2014 en Ukraine, Poutine a dénoncé la complicité de la CIA. Un coup intervenu après que l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN ait été évoquée en 2008, et débouchant sur le bombardement de civils dans le Donbass. Une escalade dont Poutine juge les États-Unis responsables, et une escalade que l’Occident a échoué à rompre, en ne respectant pas les accords de Minsk.
(C’est plus compliqué que ça : Les autorités ukrainiennes ayant été indécises trop longtemps sur le sujet… à la grande désespération des autorités occidentales des pays du « format de Normandie »…)
 
« Ce sont les Ukrainiens qui ont commencé la guerre en 2014, nous essayons de la finir », a déclaré Poutine avant que Carlson ne le relance pour savoir si les objectifs de la Russie étaient remplis.
Ce à quoi le dirigeant russe a répondu par la négative, rappelant vouloir atteindre la « dénazification ».
« La cause de Hitler vit toujours », a poursuivi Poutine, évoquant l’ovation d’un vétéran SS au Parlement canadien.
(Il y a bien 30 % de meketons et de leurs meufs qui vont voter pour « J’ordonne le Bordel-là » dans les prochains jours, alors, bon, il faut relativiser les canadiens…) 
 
Pourtant, Vladimir Poutine a répété que la Russie « n’avait jamais refusé les négociations », rappelant qu’un accord avait presque été obtenu en avril 2022. L’Ukraine a décidé d’abandonner les négociations avec la Russie sur ordre de l’Occident, une erreur que les États-Unis doivent maintenant corriger selon lui.
(Je rappelle que les négociations en question, vue du côté russe, que ce soit en juin 2022 ou en décembre de la même année, c’est du style « diktat : tu fais comme ça comme ça et comme ça, pas autrement où c’est la guerre ! ». Bref rien à négocier…)
 
Il prétend que la Russie est devenue, l’année dernière, la première économie d’Europe, malgré les sanctions et les restrictions. Les outils américains ne fonctionnent pas, pense Poutine.  « Certainement pas », a aussi insisté le président russe à la question de savoir si la Russie menaçait les États baltes ou la Pologne, expliquant que cela serait une guerre nucléaire.
(Un bon point à retenir, ce qui n’empêche pas que tôt ou tard, un chasseur russe abattra un avion allié, comme ils ont déjà fait avec un drone américain en patrouille en zone internationale…)
 
Regrettant que les États-Unis souhaitent se battre en Ukraine contre la Russie, Vladimir Poutine a aussi déclaré que Washington était responsable de l’explosion du Nord Stream.
En imprimant autant de dollars, les dirigeants américains ont utilisé leur monnaie comme outil de puissance, a aussi relevé le chef de l’État russe, qualifiant cela d’« erreur ».
(Il n’a peut-être pas tort sur ce dernier point, mais c’est une konnerie sur le premier…)
 
Désormais, le poids des BRICS a dépassé celui des pays du G7 : Une avancée inexorable selon Poutine, mais face à laquelle les États-Unis tentent de s’opposer par la force. « Pour assurer l’avenir, il faut changer d’attitude face aux évolutions », a-t-il ajouté.
(Les « BRICS »… portent bien leur nom : Des puissances économiques naines constituées de « bric et de broc » qui se gonflent au moins autant que la grenouille de Monsieur Lafontaine, celle qui voulait devenir aussi grosse que le bœuf…)
 
Revenant sur l’issue du conflit, Vladimir Poutine a soutenu qu’il était impossible de vaincre la Russie sur le champ de bataille. « Je vois que [les Occidentaux] veulent des négociations, mais ils ne savent pas comment faire », a observé le président russe, avant d’ajouter : « Ce serait ridicule si ce n’était pas si triste ».
« Il y a des éléments de guerre civile dans ce conflit », a-t-il par ailleurs regretté, rapportant des exemples de combats entre soldats russes et ukrainiens parlant dans la même langue.
(Eh oui : Non seulement ils parlent la même langue, mais ils se sont mariés entre eux, se métissant et faisant des futurs citoyens que désormais la haine anime !
Il fallait y réfléchir avant, car il faudra au moins deux générations pour effacer ce désastre, que les Russes gagnent ou non cette saloperie de guerre !)
 
T. Carlson : Monsieur le Président, merci beaucoup.
Le 24 février 2022, vous vous êtes adressé à votre pays et à votre nation lorsque le conflit a éclaté en Ukraine. Vous avez dit que vous agissez parce que vous êtes parvenu à la conclusion qu’avec l’aide de l’OTAN, les États-Unis peuvent lancer une attaque surprise, une attaque contre votre pays. Pour les Américains, c’est comme de la paranoïa.
Pourquoi pensez-vous que l’Amérique pourrait porter un coup inattendu à la Russie ? Comment en êtes-vous arrivé à cette conclusion ?
Vladimir Poutine : Le fait n’est pas que l’Amérique allait porter un coup inattendu à la Russie, je ne l’ai jamais dit.
Sommes-nous dans un talk-show ou avons-nous une conversation sérieuse ?
 
T. Carlson : C’est une merveilleuse citation. Merci.
Nous avons une conversation sérieuse.
Vladimir Poutine : D’après ce que je comprends, votre formation de base est en histoire, n’est-ce pas ?
 
T. Carlson : Oui.
Vladimir Poutine : Ensuite, je me permettrai – juste 30 secondes ou une minute – de donner un petit aperçu historique. Ça te dérange ?
 
T. Carlson : S’il vous plaît, bien sûr.
(Dans quoi il s’engage, le « journaleux »…)
Vladimir Poutine : Écoutez, comment ont commencé nos relations avec l’Ukraine, d’où viennent-elles, l’Ukraine ?
L’État russe a commencé à se rassembler en un État centralisé, ceci est considéré comme l’année de la création de l’État russe – 862, lorsque les Novgorodiens – il y a une ville de Novgorod au nord-ouest du pays – ont invité le prince Rurik de Scandinavie, des Varègues, pour régner. 862.
En 1862, la Russie a célébré le 1.000ème anniversaire de son statut d’État et à Novgorod se trouve un monument dédié au 1.000ème anniversaire du pays.
En 882, le successeur de Rurik, le prince Oleg, qui servait essentiellement de régent pour le jeune fils de Rurik, et Rurik était décédé à cette époque, vint à Kiev.
Il a écarté du pouvoir deux frères qui, apparemment, étaient autrefois membres de l’équipe de Rurik, et c’est ainsi que la Russie a commencé à se développer, avec deux centres : à Kiev et à Novgorod.
La date suivante est très importante dans l’histoire de la Russie, c’est 988. Il s’agit du baptême de la Russie, lorsque le prince Vladimir, arrière-petit-fils de Rurik, a baptisé la Russie et a accepté l’orthodoxie – le christianisme oriental.
À partir de ce moment-là, l’État russe centralisé a commencé à se renforcer.
Pourquoi ? Un seul territoire, des liens économiques uniques, une langue et après le baptême de la Russie – une foi et le pouvoir du prince.
Un État russe centralisé commença à prendre forme.
Mais pour diverses raisons, après l’introduction de la succession au trône – également dans l’Antiquité, au Moyen Âge – par Yaroslav le Sage, un peu plus tard, après son décès, la succession au trône était complexe, elle n’était pas transmise directement du père au fils aîné, mais du défunt encore en vie à son frère, puis à ses fils selon des modalités différentes.
Tout cela a conduit à la fragmentation de la Russie – un État unique, qui a commencé à prendre forme comme un État unique.
Cela n’a rien de spécial : la même chose s’est produite en Europe.
Mais l’État russe fragmenté est devenu une proie facile pour l’empire créé autrefois par Gengis Khan. Ses successeurs, Batu Khan, vinrent en Russie, pillèrent presque toutes les villes et les détruisirent. La partie sud, où se trouvaient d’ailleurs Kiev et d’autres villes, a tout simplement perdu son indépendance et les villes du nord ont conservé une partie de leur souveraineté. Ils payèrent tribut à la Horde, mais conservèrent une partie de leur souveraineté. Et puis un État russe unique a commencé à prendre forme, avec son centre à Moscou.
La partie sud des terres russes, y compris Kiev, a commencé à graviter progressivement vers un autre « aimant » : vers le centre qui prenait forme en Europe.
C’était le Grand-Duché de Lituanie. On l’appelait même lituanien-russe, car les Russes constituaient une partie importante de cet État. Ils parlaient le vieux russe et étaient orthodoxes.
Mais ensuite, une unification s’est produite : l’union du Grand-Duché de Lituanie et du Royaume de Pologne. Quelques années plus tard, une autre union fut signée dans le domaine spirituel et certains prêtres orthodoxes se soumirent à l’autorité du Pape.
Ainsi, ces terres sont devenues une partie de l’État polono-lituanien.
Mais depuis des décennies, les Polonais se sont engagés dans la polonisation de cette partie de la population : ils y ont introduit leur langue, ils ont commencé à introduire l’idée que ce ne sont pas entièrement des Russes, que puisqu’ils vivent à la limite, ils sont des Ukrainiens.
Initialement, le mot « Ukrainien » signifiait qu’une personne vivait à la périphérie de l’État, « à la limite », ou était en fait engagée dans le service frontalier.
Il ne s’agissait pas d’un groupe ethnique particulier.
Les Polonais ont donc fait tout ce qu’ils pouvaient pour polir et, en principe, ont traité cette partie des terres russes assez durement, voire cruellement.
Tout cela a conduit au fait que cette partie des terres russes a commencé à se battre pour ses droits.
Et ils ont écrit des lettres à Varsovie, exigeant que leurs droits soient respectés, afin que les gens soient envoyés ici, y compris à Kiev…
 
T. Carlson : Quand est-ce arrivé, en quelles années ?
Vladimir Poutine : C’était au XIIIème siècle.
Je vais maintenant vous raconter la suite des événements et vous donner les dates pour qu’il n’y ait pas de confusion.
Et en 1654, un peu plus tôt encore, les gens qui contrôlaient le pouvoir dans cette partie des terres russes se tournèrent vers Varsovie, je le répète, exigeant que des personnes d’origine russe et de foi orthodoxe leur soient envoyées. Et lorsque Varsovie, en principe, ne leur a rien répondu et a pratiquement rejeté ces demandes, ils ont commencé à se tourner vers Moscou pour que Moscou les accueille.
Pour que vous ne pensiez pas que j’ai inventé quelque chose, je vais vous donner ces documents…
 
T. Carlson : Je ne pense pas que vous inventiez quelque chose, non.
Et il continue…
Mais nous verrons ça demain et les jours suivants…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
 

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