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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 30 juillet 2024

15/63 – Lente mise en place

 Le piège se referme
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Paul de Bréveuil va bien.
Le matin il passe son temps à la bibliothèque de l’hôpital, dans un bâtiment séparé quand on ne lui fait pas passer d’IRM, ou d’autres examens médicaux, doppler, échographie pour voir l’évolution de son supposé œdème qui serait la cause plausible de ses insomnies et de son amnésie : il essaye d’apprendre le biélorusse, qui ressemble au russe, à quelques fortes nuances près. Les caractères cyrilliques du vocabulaire ne sont pas les mêmes et les sonorités différent en plus de leur accentuation qui est différente.
Mais c’est sans enthousiasme de sa part ni, semble-t-il, de la part du corps médical.
L’après-midi, il dit découvrir avec étonnement qu’il avait une vie en France, et un peu partout autour du monde, mais Alexis a consigne de ne pas en dire trop pour être persuadée d’être espionnée, écoutée. Elle confirme qu’il a une famille, femme et enfants en France… Elle lui aura même montré des photos, mais ça n’éveille aucune réaction de sa part.
Il ne s’étonne même pas, sauf une fois, qu’ils ne soient pas venus à son chevet…
 
Toutefois, les messages enregistrés sur le téléphone d’Alexis sont d’ailleurs exclusivement pour eux : ils sont courts et il ne fait que répéter de ne pas s’inquiéter, qu’il reviendra bientôt…
En tout cas, c’est le signe que le corps médical local cherche à le remettre sur pied : comment saurait-il autrement l’existence d’une famille en France ?
Simplement, il suspecte Alexis d’être un agent double qui travaille pour la police russe ou bélarusse, sous couvert de sa qualité supposée de journaliste francophone.
Elle lui aura pourtant présenté sa carte de presse française, ce qui l’a envahi de perplexité…
 
« Il m’arrive d’avoir des images qui se superposent à mes visions nocturnes. Une femme aux cheveux court et blonds… »
Ce n’est pas Florence, châtain et cheveux longs, qu’il aura vu sur le GMS d’Alexis.
Peut-être sa mère…
Car il ne dort pas. Par conséquent il ne rêve pas.
Il a juste parfois des « somnolences » qui se superposent au monde matériel qui l’entoure.
« Mais ça ne dure pas… Quelques secondes tout au plus… »
Lui, ça ne l’inquiète pas trop : « Je suis tout de même obligé de m’allonger dans le noir, la nuit. C’est pour reposer mes muscles qui se détendent alors profondément et je ferme aussi les yeux qui parfois me brûlent.
Mais je ressasse mes conversations de la journée, avec vous et avec les militaires et les toubibs.
Ils viennent de moins en moins souvent… »
Que veulent-ils ?
 
« Les toubibs, c’est pour essayer de nouvelles drogues pour me faire dormir. La mélatonine à haute dose n’y parvient pas, en revanche je suis vaseux toute la journée. Mais il n’y a rien à faire. Parfois, ça me donne des nausées, alors ils changent de médocs.
Les militaires me racontent des trucs invraisemblables, sur ce que je serai en France, sur ce que j’aurai fait. Mais je ne peux pas vous en parler… De toute façon, ce n’est même pas un interrogatoire, puisque je ne me souviens de rien, même quand ils s’énervent.
En revanche, parfois ça confirme ce que vous pouvez lâcher, mais vous en dites si peu… »
Pour l’heure, effectivement, Alexis n’en dit rien, puisque c’est la consigne qu’elle a reçue des agents de l’ambassade et de Gustave.
« À les écouter, je suis un super agent secret qui travaille pour les britanniques ou les USA. Vraiment n’importe quoi : vous me voyez en James Bond, vous ? »
Au moins, il sait qui c’est et elle fait semblant d’en rire, mais il est bien plus que ça, finalement : Bond est un héros de roman, une « créature de papier ». Lui, il est « Charlotte » au parcours tout de même « hors norme » ponctuée de décorations assez inusitées.
Pour l’heure, il est surtout désorienté pour n’avoir pas de souvenirs : il a comme de la semoule dans le crâne !
 
« Parfois, ils me disent que je suis un ingénieur dans l’aéronautique…
J’avoue que les avions, ça aurait tendance à m’attirer. Mais au moins autant que les oiseaux ou la marine à voile ! » en rigole-t-il.
Qu’il n’en dise pas trop…
Pas plus en tout cas, sa vie, son futur, pourraient en être menacés.
« Et vous, qui êtes-vous finalement si vous n’êtes ni ma femme, ni ma maîtresse, ni mon assistante, ni mon amie, ni ma fille, ni ma sœur, ni mon infirmière ? »
Il n’a pas dit « ni ma mère », c’est toujours ça… en rit Alexis !
Paul lui demande pourquoi elle éclate de rire et elle lui explique.
À son tour, il se plie de rire : « Vous seriez drôlement bien conservée, pour être ma mère ! »
Le compliment proprement désolant que voilà…
« D’autant que je crois que la dame blonde qui revient en mémoire de temps en temps, je pense qu’il s’agit de ma mère… Mais en plus jeune que vous ! »
Pourquoi ? « Quel âge vous me donnez ? »
« Je ne sais pas moi… disons entre 18 et 20 ans » fait-il se voulant flatteur…
« Pas mal essayé ! » et ils se mirent à rire aux éclats tous les deux.
Elle a failli rajouter « pour un dragueur »…
 
« Je suis votre amie. Car vous avez beaucoup d’amis qui se démènent pour vous ramener à Paris auprès de votre famille… »
Elle est en fait sa biographe, son intime, la détentrice de bien de ses secrets, mais elle ne peut rien en dire : les services bélarusses pourrait la retenir et vouloir la faire parler : or, elle n’a pas été entrainée à résister à un interrogatoire !
Elle pourrait même lâcher le nom du masque de fer, n’importe lequel, si on la bousculait un peu : mieux vaut que tout le monde ignore ce qu’elle est pour Paul.
Qu’ils s’imaginent donc n’importe quoi, sa maîtresse, sa sœur cachée, sa cuisinière…
 
A-t-il une mère, un père, des frères et des sœurs ?
Paul a un frère qui est avocat. « Il fait partie des gens qui plaident votre cause… » ment-elle.
« Pas très doué, ce frangin-là… » laisse-t-il tomber.
Pourquoi ne viennent-ils pas le voir ?
« La Biélorussie est asservie à la Russie qui fait une guerre impitoyable à leur voisin commun, l’Ukraine, pays soutenu par les occidentaux. »
C’est quoi ces histoires-là ? Où donc ça se passe ? Et pourquoi ils se font la guerre ?
Y’a-t-il des combats ailleurs en Europe ?
« C’est compliqué : on vous expliquera une fois que vous serez rentré en France… »
« Mais j’ai fait quoi pour ne pas pouvoir rentrer chez moi ? »
Ou encore : « Merde, j’ai besoin de me reconstruire et ce n’est pas ici que ça me facilitera la tâche… En plus je ne comprends pas ce qu’ils veulent me dire ni de ce qu’ils attendent de moi ! »
Alexis non plus.
Même si au fil du temps, les choses se précisent…
 
Sur les conseils d’un de ses médecins, il passe ses nuits et ses journées à noter, principalement en français, les bribes de souvenirs qui lui reviennent de temps en temps par flash… et il le fait aussi en anglais …
Naturellement, c’est scruté par les toubibs et probablement aussi par les services de sécurité du pays…
« Je ne parviens pas à me rappeler vraiment de mon nom, mais je « vois » de temps en temps une grande maison à flanc de colline, un grand voilier avec une fille aux cheveux longs sur le pont… »
Sa maison normande ?
« Le voilier, c’est le vôtre… La femme aussi, c’est la vôtre, la mère de vos enfants. Je vous l’ai montrée. »
« Ah oui, c’est vrai : mignonne… »
Elle s’appelle comment déjà ?
Florence. « Ah oui… mais ça ne me dit toujours rien. »
« Les vidéos que je fais de vous, je les lui envoie et elle est ravie ! J’en reçois autant en retour, ainsi que de vos enfants ! »
Et Alexis les lui montre…
« Ça paraît tellement invraisemblable… C’est à moi, ces petits monstres-là ! »
Ils sont impatients de retrouver leur père.
 
Vers la fin du mois d’août, il y a un changement dans l’équipe médicale qui suit Paul de Bréveuil à l’hôpital militaire de Minsk.
Lui n’a toujours fait aucun progrès ni quant à réduire son amnésie, ni quant à résorber ses insomnies : aucune amélioration.
En revanche, il s’est mis à regarder des films comiques en anglais et ça l’amuse beaucoup.
Alexis sera repartie en France soigner son mal du pays et faire des rapports aux hiérarchies de Gustave.
Eux redoutent que les services russes le gardent sous le coude pour le faire parler, lui extirper quelques secrets compromettant la défense nationale : il devient urgent de la rapatrier…
 
Si elle a bien compris, à l’occasion d’un trajet en voiture sur le boulevard Saint-Germain avec Gustave au volant, il a été évoqué de faire simplement et sobrement trépasser Paul.
On aurait accusé ensuite les services sanitaires de Minsk d’incompétence voire d’assassinat.
Quel intérêt ?
Et Gustave s’y sera opposé avec la dernière vigueur.
D’autant qu’à ce moment-là, on en sait un peu plus sur les « compensations » attendues par les autorités biélorussiennes en échange du retour et de la liberté de Paul.
Mais ça prend du temps et ça se prépare de longue haleine.
 
Et puis avant la mi-septembre, Gustave accompagne Alexis à Minsk, par le même chemin tortueux qu’au milieu de l’été.
Paul est ravi de revoir son « amie » française :
« Je ne le pensais pas envisageable, mais vous m’avez finalement manqué ! » fait-il avec un grand sourire.
« Votre âge est toujours une énigme pour moi, savez-vous ! »
Pas le temps d’en rire une nouvelle fois.
« Bonjour Paul ! Vous me remettez ? Je suis Gustave ! »
Qui ?
Ouh la ! en pense Alexis pour elle-même : ça commence bien !
Toujours de la choucroute dans la tête !
Il ne s’est pas vraiment amélioré durant son absence…
 
Les deux visiteurs se regardent interloqués…
« Je… je suis le représentant du ministère… »
Lequel ?
« Du gouvernement français, votre pays… Et en réalité, vous êtes un conseiller-expert de notre première ministre. »
Qu’est-ce qu’il raconte là le vieux-beau, à la silhouette élancée et aux cheveux gris ?
Ce n’est pas crédible : Alexis, qu’il reconnait, aurait dû lui en parler plus tôt, si c’était vrai… Il ne sait même pas quel bonhomme peut être premier ministre de son pays !
Paul prend immédiatement un air lunatique et se met à rire : « Excusez-moi ! Si vous le dites… Mais avec tout ce qu’ils me font avaler comme drogues pour me faire dormir, je ne me rappelle pas du tout ce détail-là… »
« Vous vous sentez comment, Paul ? »
« Eh bien pas trop mal. J’ai beaucoup de mal à dormir, mais parfois je m’amuse très bien tout seul quand je vois les aides-soignants s’emmêler les plateaux repas ou les boîtes à pilules…
Et puis je me suis mis à jouer aux échecs contre une machine et à faire des sudokus : ça m’occupe l’esprit !
Mais ils n’ont aucune envie de rigoler et puis je ne comprends pas toujours ce qu’ils me disent, dans cette usine de cinglés. Ils ont une langue impraticable pour moi et sont nuls en anglais !
Il y en a même un qui parfois entre dans ma chambre : je crois qu’il cherche l’escalier pour sortir d’ici…
Il y en a un autre qui vient faire un esclandre de temps en temps quand j’ai mangé mes biscuits secs… qui sont dégueulasses, en passant. Mais comme je ne comprends pas ce qu’il dit, ça me fait bien rire.
Il y en a même un avec qui j’apprends à parler l’espéranto ! C’est pas mal comme langage, mais j’ai du mal à retenir la signification des mots.
S’ils sont parfois tous très drôles, je ne suis pas sûr que ce soit vraiment dans leur nature. »
 
« Excusez-moi, Paul, mais la consigne des autorités de votre pays, votre pays c’est la France… »
C’est où, ça, la France ?
« … c’est de vous en dire le moins possible tant que vous êtes retenu à Minsk, même si c’est pour la bonne cause de vous soigner au mieux. Vos souvenirs, s’ils revenaient trop vite et étaient trop précis, pourraient être exploités par les russes… »
C’est qui les russes ?
Il en rajoute, là se demande Alexis ?
Ou il est en crise…
« … Or, les russes font la guerre à l’Ukraine et l’UE soutient l’Ukraine dans sa lutte pour sa sauvegarde. »
C’est qui l’UE ?
« Vous n’allez pas m’interrompre à tout bout de champ, tout de même ! L’UE c’est nous : on vous expliquera tout ça quand vous serez rentré chez vous ! »
Paul acquiesce !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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