Retard à l’allumage
Avertissement : Vous l’aviez
compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction
intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de
l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Car globalement, pour avoir fait confiance à Paul de Bréveuil et avoir su
entrainer quelques « amis étoilés » dans l’aventure, Gustave avait
participé activement à l’interception d’une torpille nucléaire russe Poséidon,
soi-disant « invincible », tirée par le Belgorod, sous-marin lui-même
nucléaire, également russe et de dernière génération, qui devait exploser dans
la baie de San Francisco le jour de l’ouverture du sommet du G19 de Bali le 15
novembre 2022.
Mais ça reste un secret militaire qui ne se partage qu’entre « étoilés » de confiance…
La presse n’en aura jamais fait mention, sauf à s’étonner seulement du vent de panique qui aura saisi les dirigeants occidentaux au moment où un missile russe aura tué deux polonais le long de la frontière ukrainienne[1]…
Si ce complot, le coup de la « bombe sous le paillasson », avait
abouti, les dégâts auraient été terribles, tellement importants à proximité de
la faille de San Andréa qui ne demande qu’à être secouée pour provoquer son
« big one » qu’on ne sait pas vraiment les évaluer…
À la limite, on sait seulement calculer le tsunami que cela aurait engendré en vidant la baie de San Francisco de son eau, pour ensuite se remplir en cataracte insurmontable.
L’économie californienne ne s’en serait jamais remise et aurait affecté celle de tout le pays, voir au mieux celle du monde occidental…
Surtout, et dans l’immédiat on avait évité ce jour-là l’ouverture des hostilités d’une troisième guerre mondiale !
En tout cas retardé…
Mais assez peu le savent, le grand public et les médias ayant été tenus à
l’écart de l’épisode, pour ne retenir que ce « missile (ukrainien) tombé
en Pologne » le même jour qui aurait provoqué cette série de réunions de
crise aigüe au sein du G7 en marge de ce G20 de Bali… et quelques-uns viennent désormais
aux renseignements en traversant l’océan jusque dans le Gers ou avenue
Montaigne, là où Gustave a vue sur la Seine et la Tour Eiffel (en se penchant un
peu depuis le balcon de son loft parisien…).
Donc, pour lui aussi, les absences de Paul, ce n’est pas la priorité du moment.
Il a pris l’habitude de ne pas s’inquiéter des initiatives de son patron qui de toute façon a un mode de fonctionnement la plupart du temps incompréhensible. Déjà, à bord du Charles-De-Gaulle où Gustave commandait l’escadre française au large du Pakistan, il prenait des initiatives non-autorisées avec les Étendards de la marine…
C’est dire !
Ce qui lui a valu d’entrer dans la légende des forces aériennes, une première fois[2] et des arrêts de rigueur dans le même élan avant d’exécuter un « stage de punis » à Mururoa à guetter les navires de Greenpeace avant de retourner à la vie civile.
D’autant que comme les autres, quand Gustave lui téléphone, il tombe
systématiquement sur son répondeur, et quand il lui envoie un courriel, il est
gratifié d’une réponse sibylline de quelques lignes plusieurs jours plus tard.
Probablement générée par une IA quelconque qui gère automatiquement son agenda…
Il en va de même pour Julie, « l’œil de Moscou » envoyé dans les pattes de Paul par Babeth Brown (dite « 3 B »), la première ministre du moment, depuis Matignon.
Julie Déplante est également polytechnicienne, comme sa patronne et comme Paul. Il y a simplement 10 ans d’écart entre les unes et les autres.
Mais on parle le même langage et on se tutoie.
Il n’y a que Florence et ses gamins qui s’inquiètent : ils n’ont plus leurs séances de visio sur WhatsApp et ça leur manque, même s’ils en ont pris l’habitude au fil des jours.
Toutefois, BBR, le logiciel de surveillance géré par la Cisa et « inventé » par Paul (mais codé par « le Batave » et un bataillon de « petites-mains ») confirme que Paul serait actif aux Chagos, sur ses chantiers, alors qu’au dernier pointage il était en Normandie, autour de son blockhaus des « Collines de Cabourg ».
Entre deux, il aura disparu des radars…
« Ça ne colle pas ! » s’indigne Alexis Dubois, la
biographe, lors de sa dernière réunion hebdomadaire au Kremlin-Bicêtre, avant
de partir pour 3 semaines pour son road-trip avec Aurélie (la géante) sur la
mythique route 66, celle qui part de Chicago (Illinois) et relie Santa Monica
(Californie), sans passer par Santa Fe au Nouveau-Mexique, pour une longueur totale
de 3.670 km.
Une route qui traverse trois fuseaux horaires et huit États. En se rappelant qu’elle fut la première route transcontinentale goudronnée en Amérique.
Les Américains la surnomment même « The Mother Road » ou « Main Street USA ».
« Paul connaît BBR pour l’avoir créé. Il sait parfaitement comment disparaître à l’improviste sans laisser de trace !
Il n’y a pas à s’inquiéter ! » claironne Gustave, sûr de lui.
Julie s’en tient à cet avis autorisé et se remet à s’occuper de ses besognes
tout en rapportant à Matignon et en demandant régulièrement des instructions
qui n’arrivent pas : entre deux réformes, les arbitrages des lois de
finances, les calculs politiques et un remaniement ministériel à venir, on
prépare aussi la saison estivale des membres du gouvernement…
À Matignon, on a aussi d’autres soucis : l’affaire du jeune Mahel, 17
ans, abattu par un motard un peu trop « émotif » de la police à
Nanterre et les émeutes qui ont suivi, par exemple.
Pas seulement ! On peut aussi s’inquiéter de la sécurité intérieure autour de la coupe du monde de rugby qui va se dérouler sur le territoire : les services sont sur les dents, le logiciel BBR 1.0, celui sous licence de la NSA refourgué à la DGSI française, tourne à plein régime et les autorités se sont dotées d’un dispositif législatif et réglementaire qui doit leur permettre des anticipations sécuritaires en vue des JO de l’année prochaine…
Mais sera-ce suffisant ?
C’est l’inconnue du moment qui perturbe les digestions et engendrent les nuits de plusieurs hauts responsables.
Et puis il s’agit d’aborder la phase initiale, après les arbitrages
ministériels, des lois de finances de la Nation et de la sécurité sociale, sans
majorité parlementaire depuis les dernières législatives, puis celle des
réformes de l’assurance-chômage après celle des retraites passées à coups de
49.3 et enfin d’avancer sur la réforme de code de l’immigration avant Noël.
Babeth Brown ne compte pas passer sa vie à blanchir de sueur sous le harnais de Matignon et de son cortège de nuits blanches jusqu’à lui en générer des ulcères à l’estomac : servir son pays, elle est née et formée pour ça, elle s’y emploie du mieux qu’elle peut, mais ça ne peut pas durer une éternité, alors, déjà, elle est assez pressée d’en finir…
D’autant qu’on s’inquiète surtout de la situation en Ukraine qui tarde à
lancer sa contre-offensive « décisive » (qui ne le sera pas du tout,
faute d’équipements en nombre suffisant et des champs de mines russes…) et des
financements futurs de cette guerre dont il semble que personne ne veut la conclure.
Parce que les alliés veulent poursuivre ce conflit le plus longtemps possible jusqu’à épuisement complet des russes à travers la troupe ukrainienne en première ligne et la Russie espère qu’à un moment les opinions publiques des occidentaux se lasseront de financer le soutien financier et militaire inutiles des ukrainiens, puisque la Sainte Russie ne peut pas perdre : il lui suffirait d’attendre la réélection du candidat républicain au USA pour y parvenir, même s’il est désormais clair que les forces russes sont impuissantes à disloquer l’armée de Kiev…
Pourtant ce conflit, avec le temps qui passe, se déporte en Afrique à la suite de plusieurs coups d’État militaire sur le continent sahélien, qui verra l’échec de la diplomatie tricolore et des services secrets du pays.
Une succession de fiascos prévisibles des errements de la France-Afrique d’au moins trois présidents successifs, si ce n’est quatre en comptant Rackchi, en digne héritier du gaullisme qu’il aurait pu être et des réseaux Foccart et Pasqua …
Ce n’est donc pas « perdant » pour Moscou, même si ça coûte nettement plus cher qu’une courte campagne comme envisagé au démarrage de « l’opération militaire spéciale »…
Pour l’heure d’ailleurs, c’est la rébellion des Wagner qui étonne les
chancelleries occidentales : les types patinent autour de Bakhmout durant
des semaines, consomme une quantité phénoménale de chair à canon, de blindés et
d’obus, et parce qu’on leur tire dessus, partent de Rostov-sur-le-Don pour
renverser les oligarques du Kremlin.
Mais ils font demi-tour à mi-chemin et concluent « une paix des braves » : décidément, ces slaves restent imprévisibles tel qu’il convient de s’en méfier au plus haut point !
Quant aux pays du bloc européen, tendance plutôt « pro-russe », ils font entendre leurs voix dissonantes, ce qui complique les réunions internationales qui en deviennent outrageusement chronophages.
Ces « gens de l’Est », sont des personnes finalement « peu fiables », plus habituées aux « coups fourrés » dignes des façons de faire des mafieux, avec des méthodes décidément assez similaires…
En revanche, Florence s’épanche un peu auprès d’Alexis. Elle n’aime pas
trop Aurélie pour avoir été « en concurrence » il y a quelques années[3]
et manifestement elle en garde souvenir…
Pendant que Paul était son donneur d’ordre en Balagne alors qu’elle était responsable des travaux à réaliser pour le compte du cabinet d’architecture pour lequel elle travaillait, autour de ce qui est aujourd’hui devenue « sa maison », lui pour le compte des Veyle en qualité de leur « délégué général » de la biennale de la Guilde des joailliers qu’il préparait pour le compte de son patron du moment, qui lui préparait aussi de son côté et accessoirement le cambriolage du siècle, 50 millions de dollars de bijoux tout de même, elles avaient toutes les deux « succombé » au jeune playboy très entreprenant et particulièrement insatiable, ainsi qu’à ses charmes méditerranéo-slaves, qu’était à ce moment-là Paul.
Alors même qu’il était soi-disant fiancé à la fille Veyle qui était également sur place par intermittence… accompagnée de sa mère, faut-il préciser…
Aurélie « la géante » faisait « bateau-stoppeuse » et
quelques photographies à cette époque-là et elle avait trouvé refuge sur le
« Lisbeth », le ketch de Paul qu’il avait ramené de Tahiti à la fin
de son engagement sous l’uniforme de la marine.
Probablement que Paul passait ses heures de loisir et ses quelques nuits de libres sur le port de plaisance de Calvi à bord de son voilier en galante compagnie en l’absence de la fille Veyle.
Plus tard, à la fin de ce chantier, Florence était repartie en Californie
rejoindre son propre fiancé – qui s’était recasé par ailleurs… loin des yeux,
loin du cœur, dit-on – et Aurélie « la géante » aura eu la bonne idée
de se mettre en couple avec « Charlotte », celle au nez qui bougeait
de haut en bas quand elle parlait, l’actuaire qui s’était fait virer pour avoir
fait une mauvaise cotation du risque lié à la biennale…
Cette « Charlotte-là » souhaitait comprendre, et avec son esprit cartésien et l’aide des clichés d’Aurélie, Paul un temps inculpé de complicité de vol et soupçonné d’assassinat, avait réussi à retrouver les bijoux volés de la biennale par les Veyle… et être totalement disculpé.
Florence aura recroisé Paul bien plus tard et un peu par hasard[4] pour concevoir Annabelle encore un peu plus tard, la faute à des préservatifs en nombre insuffisants[5]…
Un méli-mélo inavouable…
Alors qu’avec Alexis, Florence sait qu’elle n’est pas en concurrence.
Alexis n’est pas du tout le genre de Paul qui, avec l’âge, devient de plus
en plus difficile en matière de conquête féminine et a désormais des…
« pulsions » bien moins nombreuses.
Enfin, de ce qu’elle en sait.
« Bé oui, moi aussi, je reste inquiète » avoue Alexis.
« La dernière fois que j’ai eu une conversation avec votre Paul,
contrairement à son habitude, il ne m’a donné aucune consigne pour cet été et
je ne me suis même pas fait houspiller pour mes retards à rendre mes travaux
habituels !
Je vais vous dire, il m’a même confié qu’il allait être
« dans le brouillard ».
Ce qui ne lui ressemble pas vraiment, lui toujours si sûr de lui… »
Florence en convient.
« Qu’est-ce qu’on fait ? Gustave ne veut pas mobiliser l’équipe de la Cisa pour le tracer avec leur logiciel… »
D’autant que ledit logiciel ne sonne aucune alerte ou anomalie : pour la data-base, Paul est aux Chagos et les cyborgs à son effigie, ses avatars robotiques, restent inertes à Aubenas, dans les ateliers de la filiale. Il n’y aucun doute, même si parfois le logiciel « BBR 2.0 » signalait sa présence en Normandie – ce qui est attesté par le personnel sur place et les quelques caméras de surveillance – sans pour autant qu’il suive ses déplacements entre ces deux destinations…
Ni ne souligne ou seulement relève l’incohérence de la situation.
Florence reste « interdite », indécise.
« Je ne sais pas… » enfin, ce n’est pas ce qu’elle voulait dire : « Je suis tout de même inquiète ! »
Puis d’un coup : « Partez en vacances, Alexis. Si Paul a un problème, on le saura très vite, sans ça c’est qu’il contrôle la situation et qu’il avait prévu de disparaître pour une raison qu’il n’a pas voulu nous révéler.
Allez savoir, il est peut-être en mission spéciale en
Ukraine, ou en Corée, ou encore ailleurs et ça ne doit pas se savoir…
On se tient au courant : la première qui a un contact rassure l’autre, d’accord Alexis… »
Oui, avec lui, on peut tout imaginer : la preuve, s’il reste
insaisissable même pour le logiciel de surveillance si perfectionné soit-il,
c’est qu’il obéit à des « impératifs » qui échappent à tout le monde.
Néanmoins, avant de partir, Alexis questionne Julie pour savoir si elle
est au courant d’une mission confiée à Paul par le gouvernement.
« Et laquelle donc ? » fait-elle avec un sourire perfide, comme elle sait en produire de temps à autre.
Parfois, il fait des exfiltrations en territoire hostile avec son hydravion à la demande des alliés, une de ses spécialités[6]…
« Son hydravion est stationné à Caen et il a créé et formé l’année dernière le « Balbuzard team » pour ce type de mission casse-gueule.
Notre patron est désormais trop précieux pour qu’on le
laisse faire ce genre de singerie… »
Toujours cartésienne, cette fille-là en constate Alexis.
C’est logique, alors que Paul en dira plus tard, quant à cet épisode et intermède, qu’il ne se souvient de rien : une amnésie totale !
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT
BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR
UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT «
NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. Menaces de chaos
[2] Il l’aura été une seconde fois en étant « le premier secours » des passagers et équipages tombés dans l’océan en pleine tempête tropicale au large de la Floride, pour être sur place avec son voilier de l’époque (le « Lisbeth », un ketch en ferrociment), l’avion étant en panne de carburant pour avoir été obligé de voler « bas » en raison d’une défaillance de la pressurisation, et une troisième fois pour avoir bouclé un tour de la planète en 12 heures et une poignée de minutes sur le premier prototype hypersonique des Nivelle.
[3] Cf. Le feu
[4] Cf. Au nom du père – tome II
[5] Cf. Parcours Olympiques.
[6] Cf. Opération Juliette-Siéra
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Mais ça reste un secret militaire qui ne se partage qu’entre « étoilés » de confiance…
La presse n’en aura jamais fait mention, sauf à s’étonner seulement du vent de panique qui aura saisi les dirigeants occidentaux au moment où un missile russe aura tué deux polonais le long de la frontière ukrainienne[1]…
À la limite, on sait seulement calculer le tsunami que cela aurait engendré en vidant la baie de San Francisco de son eau, pour ensuite se remplir en cataracte insurmontable.
L’économie californienne ne s’en serait jamais remise et aurait affecté celle de tout le pays, voir au mieux celle du monde occidental…
Surtout, et dans l’immédiat on avait évité ce jour-là l’ouverture des hostilités d’une troisième guerre mondiale !
En tout cas retardé…
Donc, pour lui aussi, les absences de Paul, ce n’est pas la priorité du moment.
Il a pris l’habitude de ne pas s’inquiéter des initiatives de son patron qui de toute façon a un mode de fonctionnement la plupart du temps incompréhensible. Déjà, à bord du Charles-De-Gaulle où Gustave commandait l’escadre française au large du Pakistan, il prenait des initiatives non-autorisées avec les Étendards de la marine…
C’est dire !
Ce qui lui a valu d’entrer dans la légende des forces aériennes, une première fois[2] et des arrêts de rigueur dans le même élan avant d’exécuter un « stage de punis » à Mururoa à guetter les navires de Greenpeace avant de retourner à la vie civile.
Probablement générée par une IA quelconque qui gère automatiquement son agenda…
Il en va de même pour Julie, « l’œil de Moscou » envoyé dans les pattes de Paul par Babeth Brown (dite « 3 B »), la première ministre du moment, depuis Matignon.
Julie Déplante est également polytechnicienne, comme sa patronne et comme Paul. Il y a simplement 10 ans d’écart entre les unes et les autres.
Mais on parle le même langage et on se tutoie.
Il n’y a que Florence et ses gamins qui s’inquiètent : ils n’ont plus leurs séances de visio sur WhatsApp et ça leur manque, même s’ils en ont pris l’habitude au fil des jours.
Toutefois, BBR, le logiciel de surveillance géré par la Cisa et « inventé » par Paul (mais codé par « le Batave » et un bataillon de « petites-mains ») confirme que Paul serait actif aux Chagos, sur ses chantiers, alors qu’au dernier pointage il était en Normandie, autour de son blockhaus des « Collines de Cabourg ».
Entre deux, il aura disparu des radars…
Une route qui traverse trois fuseaux horaires et huit États. En se rappelant qu’elle fut la première route transcontinentale goudronnée en Amérique.
Les Américains la surnomment même « The Mother Road » ou « Main Street USA ».
« Paul connaît BBR pour l’avoir créé. Il sait parfaitement comment disparaître à l’improviste sans laisser de trace !
Pas seulement ! On peut aussi s’inquiéter de la sécurité intérieure autour de la coupe du monde de rugby qui va se dérouler sur le territoire : les services sont sur les dents, le logiciel BBR 1.0, celui sous licence de la NSA refourgué à la DGSI française, tourne à plein régime et les autorités se sont dotées d’un dispositif législatif et réglementaire qui doit leur permettre des anticipations sécuritaires en vue des JO de l’année prochaine…
Mais sera-ce suffisant ?
C’est l’inconnue du moment qui perturbe les digestions et engendrent les nuits de plusieurs hauts responsables.
Babeth Brown ne compte pas passer sa vie à blanchir de sueur sous le harnais de Matignon et de son cortège de nuits blanches jusqu’à lui en générer des ulcères à l’estomac : servir son pays, elle est née et formée pour ça, elle s’y emploie du mieux qu’elle peut, mais ça ne peut pas durer une éternité, alors, déjà, elle est assez pressée d’en finir…
Parce que les alliés veulent poursuivre ce conflit le plus longtemps possible jusqu’à épuisement complet des russes à travers la troupe ukrainienne en première ligne et la Russie espère qu’à un moment les opinions publiques des occidentaux se lasseront de financer le soutien financier et militaire inutiles des ukrainiens, puisque la Sainte Russie ne peut pas perdre : il lui suffirait d’attendre la réélection du candidat républicain au USA pour y parvenir, même s’il est désormais clair que les forces russes sont impuissantes à disloquer l’armée de Kiev…
Pourtant ce conflit, avec le temps qui passe, se déporte en Afrique à la suite de plusieurs coups d’État militaire sur le continent sahélien, qui verra l’échec de la diplomatie tricolore et des services secrets du pays.
Une succession de fiascos prévisibles des errements de la France-Afrique d’au moins trois présidents successifs, si ce n’est quatre en comptant Rackchi, en digne héritier du gaullisme qu’il aurait pu être et des réseaux Foccart et Pasqua …
Ce n’est donc pas « perdant » pour Moscou, même si ça coûte nettement plus cher qu’une courte campagne comme envisagé au démarrage de « l’opération militaire spéciale »…
Mais ils font demi-tour à mi-chemin et concluent « une paix des braves » : décidément, ces slaves restent imprévisibles tel qu’il convient de s’en méfier au plus haut point !
Quant aux pays du bloc européen, tendance plutôt « pro-russe », ils font entendre leurs voix dissonantes, ce qui complique les réunions internationales qui en deviennent outrageusement chronophages.
Ces « gens de l’Est », sont des personnes finalement « peu fiables », plus habituées aux « coups fourrés » dignes des façons de faire des mafieux, avec des méthodes décidément assez similaires…
Pendant que Paul était son donneur d’ordre en Balagne alors qu’elle était responsable des travaux à réaliser pour le compte du cabinet d’architecture pour lequel elle travaillait, autour de ce qui est aujourd’hui devenue « sa maison », lui pour le compte des Veyle en qualité de leur « délégué général » de la biennale de la Guilde des joailliers qu’il préparait pour le compte de son patron du moment, qui lui préparait aussi de son côté et accessoirement le cambriolage du siècle, 50 millions de dollars de bijoux tout de même, elles avaient toutes les deux « succombé » au jeune playboy très entreprenant et particulièrement insatiable, ainsi qu’à ses charmes méditerranéo-slaves, qu’était à ce moment-là Paul.
Alors même qu’il était soi-disant fiancé à la fille Veyle qui était également sur place par intermittence… accompagnée de sa mère, faut-il préciser…
Probablement que Paul passait ses heures de loisir et ses quelques nuits de libres sur le port de plaisance de Calvi à bord de son voilier en galante compagnie en l’absence de la fille Veyle.
Cette « Charlotte-là » souhaitait comprendre, et avec son esprit cartésien et l’aide des clichés d’Aurélie, Paul un temps inculpé de complicité de vol et soupçonné d’assassinat, avait réussi à retrouver les bijoux volés de la biennale par les Veyle… et être totalement disculpé.
Florence aura recroisé Paul bien plus tard et un peu par hasard[4] pour concevoir Annabelle encore un peu plus tard, la faute à des préservatifs en nombre insuffisants[5]…
Un méli-mélo inavouable…
Alors qu’avec Alexis, Florence sait qu’elle n’est pas en concurrence.
Enfin, de ce qu’elle en sait.
« Bé oui, moi aussi, je reste inquiète » avoue Alexis.
Ce qui ne lui ressemble pas vraiment, lui toujours si sûr de lui… »
« Qu’est-ce qu’on fait ? Gustave ne veut pas mobiliser l’équipe de la Cisa pour le tracer avec leur logiciel… »
D’autant que ledit logiciel ne sonne aucune alerte ou anomalie : pour la data-base, Paul est aux Chagos et les cyborgs à son effigie, ses avatars robotiques, restent inertes à Aubenas, dans les ateliers de la filiale. Il n’y aucun doute, même si parfois le logiciel « BBR 2.0 » signalait sa présence en Normandie – ce qui est attesté par le personnel sur place et les quelques caméras de surveillance – sans pour autant qu’il suive ses déplacements entre ces deux destinations…
Ni ne souligne ou seulement relève l’incohérence de la situation.
« Je ne sais pas… » enfin, ce n’est pas ce qu’elle voulait dire : « Je suis tout de même inquiète ! »
Puis d’un coup : « Partez en vacances, Alexis. Si Paul a un problème, on le saura très vite, sans ça c’est qu’il contrôle la situation et qu’il avait prévu de disparaître pour une raison qu’il n’a pas voulu nous révéler.
On se tient au courant : la première qui a un contact rassure l’autre, d’accord Alexis… »
« Et laquelle donc ? » fait-elle avec un sourire perfide, comme elle sait en produire de temps à autre.
Parfois, il fait des exfiltrations en territoire hostile avec son hydravion à la demande des alliés, une de ses spécialités[6]…
« Son hydravion est stationné à Caen et il a créé et formé l’année dernière le « Balbuzard team » pour ce type de mission casse-gueule.
C’est logique, alors que Paul en dira plus tard, quant à cet épisode et intermède, qu’il ne se souvient de rien : une amnésie totale !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. Menaces de chaos
[2] Il l’aura été une seconde fois en étant « le premier secours » des passagers et équipages tombés dans l’océan en pleine tempête tropicale au large de la Floride, pour être sur place avec son voilier de l’époque (le « Lisbeth », un ketch en ferrociment), l’avion étant en panne de carburant pour avoir été obligé de voler « bas » en raison d’une défaillance de la pressurisation, et une troisième fois pour avoir bouclé un tour de la planète en 12 heures et une poignée de minutes sur le premier prototype hypersonique des Nivelle.
[3] Cf. Le feu
[4] Cf. Au nom du père – tome II
[5] Cf. Parcours Olympiques.
[6] Cf. Opération Juliette-Siéra
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire