Les scénarios qui vont suivre.

Je note pour ma part que…
 
Les « Gauloisiens-olympiques » auront surpris tout le monde. Et je m’en félicite : On ne pourra plus dire qu’il suffit de faire un sondage pour déterminer le devenir politique d’un pays et que par conséquent la démocratie serait devenue inutile.
Bravo !
Souvenez-vous, il n’y a pas une semaine, on se demandait encore si le « Air-haine » aurait une majorité absolue ou relative ?
Si « Bordel-là » déclinerait ou non la fonction de chef du gouvernement ?
Même mes « modèles » se sont plantés : Il devait avoir une majorité, mais relative.
Pas de chance : Son parti reste à la troisième place du nombre des députés envoyés au Palais Bourbon ! Et personne ne proposera de promotion au petit « J’ordonne ».
Fabuleux…
 
Mais ça reste la première formation politique du pays en nombre d’élus.
En revanche, comme prévu par tout le monde, la participation aura rebattu un record historique et mes modèles ne se plantent pas sur le nombre de ses électeurs du « Air-haine » : 20 % pas plus.
Je vous avais dit « un sur cinq ».
Et on ne peut pas diriger durablement un pays avec aussi peu d’électeurs : « Jupiter » nous en aura fait la démonstration.
Ce qui pose problème, ce sont donc les autres.
 
Au total, le NFP totalise 182 députés… oui mais dont 75 LFI (que ça tiraille depuis l’origine (2022) entre eux), 65 « P.Soce » qui ne peuvent pas piffrer les LFI, 33 « Écolologistes » dont on sait qu’il y a au moins deux courants opposés en interne et 9 PCF-Staliniens, la plus petite représentation partisane, juste devant les « autonomistes » des « peuples sans territoires » (Corses, Kanaks, Saint-Pierre-&-Miquelon, Kerguelen, etc.).
Bref, un ramassis de crapauds qui sautent en tous sens avec leurs propres dissidents.
Ensemble! se compte 158. Mais c’est 99 « Jupitériens » de « René-essence », plus que « Mes-Luches », également seconde formation politique autonome, avec 33 McModem et 26 Horizons de « Kung-Fu-Panda ».
Le « Air-haine » compte seulement 126 élus estampillés, mais se revendiquent 143 avec 17 « apparentés-&-alliés ».
« LRd » et les DVD se retrouvent à 68. Leur pendant à « gôche » sont 11 et, avec les indépendantistes et autres « divers », vous faites le solde avec 15 membres à siéger.
 
Titres de la presse nationale : « Et maintenant on fait quoi ? ». Libé (ce torchon) qui titre : « C’est ouf », le « Figue-à-rots » (cet autre torchon) : « Le RN en échec, la gauche s’impose à Macron », Les Échos (du matin) : « La claque » (avec la photo de « Bordel-là »), l’Humanité : « L’espoir renaît » (lunaires… les fats avec ses 9 élus !).
Je n’ai pas la réaction du Kremlin (ils doivent faire la gueule après tous les efforts fournis pour soutenir « Marinella-tchi-tchi »), mais j’ai bien aimé la réaction du Polak : « À paris l’enthousiasme, à Moscou la déception, à Kiev le soulagement. C’est suffisant pour être heureux à Varsovie. »
Magnifique, bonhomme !
 
« Jupiter » voulait dissoudre pour plus de clarté, nous voilà servis : Ambiance 4^ème République avec des gouvernements à majorité relative ou à coalition bancale qui tombent à intervalles réguliers !
Ni l’extrême droâte, ni l’extrême gôche ou même le front des gôches ne peut gouverner seul sans compromis…
Dès lors, on a la solution d’un gouvernement « technique » provisoire (et chez nous, le « provisoire » peut durer des années), car un gouvernement « technique » ne pourra jamais qu’être provisoire à moins d’une coalition « centriste » autour d’Ensemble!, d’une partie du front des gôches, de quelques « écololos », avec ou sans les « LRd-canal-historique ».
Ah oui, parce que comme « magnifiquement prévu » par météo-transe et bison-truffé, « Chiotti » entre par la grande porte dans les poubelles de l’Histoire !
« L’héritier » du « Chi » comme il aimait à se présenter, avait promis 60 députés aux héritiers de Pétain : Ils ne seront même pas une dizaine et lui aura recueilli 45,14 % des suffrages dans une triangulaire faite pour le battre à « Nice-les-mimosas »…
Quel carnaval sur la baie des anges !
 
La suite va donc être confuse : Il y a plusieurs scénarios possibles. Le premier, c’est une cohabitation entre les deux têtes de l’exécutif, déjà expérimentée trois fois sous la V^ème République. On sait que ça fonctionne, mal, mais le pays peut être gouverné de la sorte une quatrième fois.
Ça aura l’avantage de rabattre son caquet à « Jupiter », parce que bon, on sait depuis le 9 juin, qu’il était devenu insupportable à une large majorité de « Gauloisiens-olympiques ». Je peux vous dire, globalement entre les trois-quarts et les quatre-cinquièmes, selon l’humeur du moment (qui dépend de la météo pas très favorable)…
Et moâ, je ne supportais plus ces convois toutes sirènes hurlantes parcourir mon boulevard à l’improviste à des vitesses à vous faire retirer tous vos points valides sur votre permis de rouler en dix minutes. Mais lui, et ses « sinistres », il se croyait tellement important qu’il pouvait se comporter comme tous les dictateurs quand ils se déplacent dans l’espace public.
Je crois que le plus dingue en la matière, c’était Tito avec un militaire en arme tous les 20 mètres même sur les routes désertes et un convoi qui n’avait rien à envier à la caravane du tour de « Gauloisie-olympique » à vélocipède.
 
Mais il n’y aura pas de cohabitation frontale avec la « Air-haine » alors qu’avant le scrutin de dimanche, c’était l’hypothèse privilégiée.
C’est finalement le « Front-Pop » qui s’impose et son chef qui a pris la parole le premier pour poser les bornes du chemin qu’il compte suivre.
Sauf que, comme nous l’avons vu, il n’a pas de majorité. Il lui faudra composer pour « prendre ses responsabilités »…
Ils avaient tous ces mots là à la bouche, mais aucun n’aura dit que leur première responsabilité, c’est de dégonfler, de réduire l’appétence de l’opinion publique et des électeurs au « national-populisme » du « Air-haine »…
On est donc dans un scénario où aucun bloc n’est majoritaire.
Dans ce cas-là, « Jupiter » pourrait choisir de nommer un gouvernement technique composé de ministres issus de bords divers, peu marqués politiquement et choisis pour leur domaine d’expertise.
Ce qui va être compliqué… parce que les volontaires ne vont pas se bousculer au portillon après les essais de « Casse-tête » et de « Lili-Bête-Borgne » qui en ont bavé…
 
Il y réussirait si à la tête de ce « gouvernement d’experts » on y place une personnalité qui fasse consensus et pas forcément issus du monde politique.
Genre le doyen Vedel… s’il n’était pas mort, bien sûr.
Ce « gouvernement technique » limiterait un blocage du pays, en permettant par exemple de continuer à faire passer les projets de loi essentiels, comme le budget à l’automne (même si le recours au 49.3 ou à des ordonnances seront probables).
Reste l’éventualité d’une « grande coalition », évoquée par des responsables politiques de tous bords. L’idée est de constituer une « assemblée plurielle » selon les termes de « Gaby-le-magnifique » avec « différentes forces politiques ». Ce qui permettrait, sur le papier, le passage de davantage de textes de loi qu’un gouvernement purement technique.
Ce scénario comporte néanmoins plusieurs inconnues. D’une part, les composantes de cette coalition. Dans le camp présidentiel, des voix s’élèvent pour qu’elle aille « des « LRd » aux écologistes et aux communistes ».
Mais probablement sans LFI… Si « Gaby-le-magnifique » avait déjà exclu « Mes-Luches » à l’issue du conseil des ministres du 3 juillet, « Mes-Luches » avait de toute façon déjà fermé la porte à cette idée : Il veut Matignon ou rien !
Avec ses 75 députacrouilles, il n’ira pas bien loin…
 
Et puis, il y a l’inconnue de la composition de cette coalition dans la formation du gouvernement : Le dernier exemple de gouvernement à s’en rapprocher avec un succès mitigé remonte à la fin de la IV^ème République. Depuis, on a perdu la recette : Il s’agira de la réinventer… au moins le temps de la législature.
Mais je vous le dis, ça n’arrange pas les affaires de « Jupiter »…
Lui voulait donner « une leçon » au pays : Vous ne votez pas (le 9 juin), ou « par défaut (les seconds tours des deux dernières présidentielles) tel que tout le monde dit que je suis « mal élu ».
« Eh bien danser maintenant » : Je n’ai plus rien à perdre, j’ai fait les réformes pour lesquelles j’ai été nommé à la tête du pays par qui vous n’avez pas à savoir, je vous balance une grenade dégoupillée dans les jambes et démerdez-vous avec « Bordel-là » et ses amateurs !
Notez que lui avait bien les siens, d’amateurs, en 2017… et ça aura été un pataquès durant des mois et des mois… mais avec une majorité solide : Les « marcheurs » élus avaient tous signé un engagement sur l’honneur et sous sanction de rester de bons petits-soldats à l’écoute des caporaux du « patron ».
 
Le pari était de « tenir le pays » malgré tout, quitte à ce que la chienlit se répande dans les rues, qu’on aurait pu imputer au « Air-haine » avec quelques bavures sous faux nez, fausse-barbe et faux drapeau comme Moscou sait si bien faire…
Et en 2027, il serait apparu alors comme l’indispensable à faire élire un « prête-nom » et à gouverner le pays depuis Matignon : Les petits-fours y sont excellents, mais les locaux y sont plus exigus, même si le parc arboré est plus vaste…
Sauf que voilà, ces kons de « Gauloisiens-olympiques » sont des futés : Ça ne se passera pas comme ça !
 
D’un point de vue constitutionnel, il revient donc à « Jupiter » de choisir un « Premier sinistre », en tenant compte des enseignements du scrutin. Et sur ce point, les choses sont claires pour « Mes-Luches », pour qui le chef de l’État n’a pas d’autre choix que de limoger « Gaby-le-magnifique » (qui n’a pas attendu pour coller sa dém’) et « d’appeler le Nouveau Front populaire à gouverner » en choisissant un chef de gouvernement issu du NFP.
Même position exprimée par « l’écololo » « Tonte-deux-liée » ou le « soce » « Olive-Fort ».
Dans le même temps, « Raph-Gluglucks-mann » semblait lui plus enclin à prendre en compte la difficulté posée par la majorité relative, et à poser les jalons d’une coalition associant le bloc central. « Nous sommes en tête, mais on est dans une Assemblée divisée », a-t-il prévenu, invitant ses « petits-kamarades » à « se comporter en adultes ».
S’il y parvient, je serai ravi d’aller lui en serrer 5 pour le féliciter, même si je dois me désinfecter la main ensuite dans un bain d’acide chloridrique …
La question centrale est celle-ci : Quelle est l’option qui embarquerait toute la gôche (LFI comprise) dans l’équipe gouvernementale et résisterait à une motion de censure ?
Difficile à imaginer, tant la « Jupitérie » n’a eu de cesse de renvoyer les « extrêmes » dos-à-dos.
Mais ça me semble faisable…
 
Quant au scénario qui consisterait à acheter le NFP « à la découpe » (et donc en ignorant les insoumis), il est certes le plus alléchant, mais à ce stade, il reste peu probable au regard de « la loyauté » au programme commun exprimée dans la foulée par les « soces » et les « écolologistes » qui restent minoritaires dans le « Front-pop » et encore plus dans la nouvelle assemblée.
Et je ne vous dis même pas non plus dans l’opinion : C’est une personne sur 6, à peine plus !
Ils font surtout beaucoup de bruit, c’est tout, à se faire comme le crapaud, plus gros que la vache (ou un truc comme ça : Révisez La Fontaine, svp… )
À la limite, ce serait un « plan B » mais il y en a encore un autre.
 
Se tourner du côté du « bloc central », qui serait renforcé par l’apport du groupe « LRd » estimé à une petite soixantaine de députés « canal-historique », expurgé de ses derniers traitres.
Numériquement, une majorité relative pourrait se dégager, mais ce scénario poserait plusieurs problèmes : Le premier c’est que ces élus de droâte se sont présentés devant les électeurs comme appartenant à l’opposition à « Jupiter », et plusieurs parmi eux vouent une aversion tenace à l’égard du chef de l’État, dont l’ancien président du groupe « LRd » « Olive-Ma-Rolex » ou encore « L’or-rang-Veau-Qui-est », fraîchement élu en Haute-Loire.
Ensuite, emprunter ce chemin reviendrait à ignorer le choix des électeurs, puisque des trois principaux blocs en compétition c’est bien la gôche qui est arrivée en tête.
En outre, une telle équation ne réglerait de toute façon pas le problème de la majorité relative.
 
Aimant se percevoir en « maître des horloges », « Jupiter » n’est en fait pas pressé par le temps. « Gaby-le-magnifique » a par ailleurs fait savoir qu’il était prêt à gérer les affaires courantes « aussi longtemps que le devoir l’exigera ».
Or, les nombreuses inconnues provoquées par ce scrutin exigeront effectivement de la patience et du sang froid. Car les jours qui viennent s’annoncent particulièrement nébuleux. Soit l’inverse d’une « clarification » annoncée.
Vous aurez donc un nouveau gouvernement au retour de vos vacances.
 
Mais est-ce avant les fêtes du 14 juillet (peu probable d’après mes modélisations) ou avant les JO (plus probable) ?
Pour être plus précis, il faudrait suivre les évolutions des marchés financiers : Lundi, ils étaient plutôt « attentistes », au même titre que vendredi dernier : Pas d’inquiétudes marquées.
« Business as usual », ni plus ni moins à quelques arbitrages mineurs près.
Je vais contre « mes machines » (elles se trompent aussi et au moins autant que moâ) : Ce sera courant août, quand tout le monde sera écrasé de soleil, parce que « les punis » seront priés de préparer les arbitrages du budget 2025 avant les « para-olympiques », alors que « Jupiter » bullera à Brégançon entouré des gardes-de-son-corps : Le Touquet-sur-plage, on l’a vu, même déguisé « cuir et clou », lunette/casquette, « Jupiter » est trop vite reconnu dans la rue et ce n’est pas très rassurant. Ses G-men étaient sur les dents, tout le monde l’a vu.
 
Et au mois d’août, les marchés sont entre les mains des robots, les cadors profitant des la saison d’estives sous les palmiers des îles des mers-du-Sud comme tout le monde ! 
Et là, je peux vous le prédire, ça peut déraper sans prévenir… notamment après la rentrée scolaire.
Surtout si « Bail-dan », « Trompe », « Kim-tout-fou » ou « Poux-tine » font des konneries dans notre dos.
Naturellement, on n’est pas non plus à l’abri de catastrophes durant les jeux.
Mais de ça, tout le monde est déjà prévenu…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)