On change de premier « sinistre »

Sera-ce suffisant pour les européennes ?
 
Bien sûr que non : Le parti de « Jupiter » n’a jamais été foutu d’être majoritaire sans l’apport de nombreux « transfuges » venus de droâte, du milieu et de gôche, qui se sont retrouvés corsetés dans une organisation « à la Beau-Raie-L’Eau[1] » où, avec des brics et des brocs on se maintient comme on peut au-dessus de la mêlée en jouant des divisions internes et en bricolant avec des « trop intelligents » pour être compris par les « sans-dents » qui « puent la clope et le diesel »…
Là, vous venez d’en avoir une magnifique démonstration durant 22 mois où, « Lili-Bête-Borgne » a pu faire passer de nombreuses lois sans majorité : Les lois de finances, de la fiscalité comme de la sécurité sociale, les réformes des retraites, du chômage et même, suprême délire, une réforme de la « migration » des métèques (au sens hellénique-antique, qu’on ne se méprenne pas sur la signification de mon propos).
 
Je veux dire que pour ce qui est des réformes, il faudra y revenir : Ce n’était que des « ajustements comptables », très loin des ambitions annoncées en 2017, justement faute de majorité créée autour d’un programme structuré et cohérent. Forcément, l’ambition, aura été réduite au plus petit-dénominateur commun, trois fois rien au bout du compte, sauf ses effets d’annonce.
En « Jupitérie » il n’y a pas d’ossature dogmatique. Ou plutôt un seul : J’y suis, j’y reste !
 
Et pour la « migration » ça aura été fameux parce que si tout le monde était d’accord pour ne pas légiférer, que voilà la belle manœuvre des « oppositions » sur une initiative des « écololos » toujours aussi messianiques et dont la manigance s’est effondrée face au principe de réalité, une fois de plus, elle aura enfin levé le voile sur cette République qui a le nez dans le guidon et sait à l’occasion piétiner ses principes et son avenir…
Il faut bien se rendre compte que si nos filles refusent encore et toujours de faire des gamins, il faudra bien de la main-d’œuvre exogène à importer durablement pour faire tourner la boutique dans moins de 10 ans…
En revanche, le migrant, personne n’a pensé jusque-là à améliorer son intégration, à lui donner les codes d’une bonne éducation : On le parque dans des ghettos loin des centres urbains, proches des usines et s’il ne fait pas trop de bruit, il peut vivre et vieillir tranquillement comme il l’entend…
Lui, il sait ça, ses propres gamins un peu moins, mais tous sont soignés et poussent loin des conflits et de la misère de leurs racines.
Passons, ce n’est pas le sujet du jour.
 
On est à 5 mois du scrutin du 9 juin. Les sondages restent incroyables et ce n'est probablement pas « Gaby-@ttal », notre nouveau « premier-sinistre  », qui y changera quelque chose : Il a un autre calendrier en tête. 

Les électeurs européens seront appelés aux urnes du 6 au 9 juin prochain à l’occasion des élections européennes. Alors que les têtes de liste n’ont pas toutes été officiellement été désignées.
Plusieurs candidats sont néanmoins entrés dans la course, à l’image de « Jordan-Barbarella » pour le « Air-Haine », « Maria-Tous-les-seins » pour les « Écololos », « Ma-non-Eau-Brie » pour les « insoumis », « Léon-Des-fontaines » pour le Parti stalinien et « Marions-Marée-châle-nous-voilà » pour « Riz-conquête ! » de « Zézé-amour ».
D’autres sont seulement pressentis et restent à confirmer : « Frank-Xav’-Bel-Ami » pour « Les Républicains-démocrates », « Raph-Gluck-manne » pour une possible alliance « Place-Publique-Parti-soce » et « Stéph-c’est-jour-né » pour « Re-naissance », ex « En Marche », de chez « Jupiter ».
 
Il était une époque, où on nous envoyait les cadors, les barons, les comtes, les princes de première et haute lignée pour aller défendre les couleurs de la Patrie (reconnaissante) à Strasbourg.
Mais il faut être « boomer » pour s’en souvenir.
Maintenant, on nous présente des seconds couteaux.
D’ailleurs, il faut que je vérifie que ma « cousine » (une vraie, celle « du village ») se représente, là où elle aura fait de la figuration durant des années pour « Marinella-tchi-tchi » avec le pognon de mes impôts…
Elle, ce n’était même pas second coûteux, mais plutôt « dame-serpillière » de la cantoche…
 
Pourtant, malgré l’incertitude qui règne sur le casting final, les instituts de sondage testent les chances de chaque parti politique.
Principaux enseignements, tout en gardant en tête que ces photographies n’ont pas valeur de projection mais permettront seulement de vérifier, dans les évolutions, le bon centrage des campagnes ou les flops de celles-ci, elles nous montrent simplement l’état des forces à l’instant « T » et de mesurer le poids du contexte politique actuel dans le positionnement de chacun.
 
Or, au fil des étude, la liste menée par « Jordan-Barbarella » fait toujours la course en tête avec plus d’un quart des intentions de vote.
Plus inquiétant pour ses adversaires, le « Air-Haine » progresse nettement depuis la fin de l’été, pour s’établir en ce début d’année à 29 % d’intentions de vote, soit une dizaine de points devant « Re-naissance », le parti « Jupitérien » (ex-marcheur, où manifestement ils se sont plantés dans la gadoue en chemin pour en devoir re-naître avant de se re-mettre en marche), qui arrive en deuxième position.
Une dynamique positive qui s’observe alors que le parti d’extrême droâte a revendiqué une « victoire idéologique » à l’issue de l’adoption d’une loi « migration » qui entrouvre la porte à ses concepts phare (préférence nationale, remise en question du droit du sol, etc.…).
De quoi souffler du vent dans les voiles du parti, exactement à l’inverse du parti présidentiel, désormais son principal opposant, qui ne parvient toujours pas à enrayer sa chute et remonter au-delà des 20 % d’intentions de vote.
 
Il faut dire que la « Jupitérie » (qui n’a toujours pas de tête de liste, tellement ils ne sont pas nombreux à vouloir vraiment aller se faire tailler un costard en forme de compteur à gaz) est sortie fragilisée, parce divisée, émiettée, de la séquence « migration ».
Des difficultés que les rumeurs liées au remaniement n’ont fait qu’accentuer.
Résultat, la cote du « parti » (on devrait dire « le club », ou plutôt l’auberge espagnole) au pouvoir ne cesse de s’éroder, descendant plus bas que les 22,4 % de 2019 et bien en deçà du socle de popularité du « Jupiter » soi-même.
Une tendance négative enregistrée au moment où le « Air-haine » affiche en miroir une dynamique positive.
Ce qui, dans le cadre d’un duel électoral, n’est jamais bon signe.
 
Comme au mois de décembre, « Gluck-Mann », l’eurodéputé si populaire (seulement) sur Instagram apparaît comme le candidat de gôche le mieux placé.
Avec 10 % d’intentions de vote, « Raph’ » arrive en troisième position, devançant de près de deux points l’écolologiste « Maria-Tous-les-seins », qui plafonne à 8 %.
Arrive ensuite, dans le match de la gôche, « Eau-Brie » avec 7 %, suivie (de loin) par « Léon Des-fontaines » et ses 3,3 %.
À ce stade, le candidat coco ne réunirait pas les suffrages nécessaires pour obtenir un seul élu au Parlement européen, la barre étant fixée à 5 %.
La mort définitive des « staliniens historiques » où ceux qui ont fait Mai 68 en marge de l’Odéon et jusqu’au stade Charléty, n’ont pas su trouver la relève à former, malgré le pognon déversé à travers le Kominterm par Moscou durant des décennies…
 
Cette photographie désastreuse pour la gôche, qui ressemble à un acte de décès, certains y verront toutefois un motif de satisfaction, mais si !
Car en additionnant les scores de chacun, la barre des 30 % est dépassée, ce qui signifie donc que le vote de gôche est majoritaire dans le pays : Le cadavre bouge encore !
Surtout que, l’ensemble de la gôche disposera d’un nombre de sièges plus important que le « Air-Haine » ou « Re-naissance », comme c’était le cas en 2019 : 26 pour la gauche (EELV 13, LFI 6, PS 6) contre 23 au « Air-haine » et aux « marcheurs ».
Rien n’est donc perdu : Un lot de consolation qui n’évitera pas l’effet calamiteux de cette division sur la photo-finish le soir du 9 juin.
 
Autre enseignement de cette agrégation, le coude à coude qui s’installe entre « Riz-conquête ! » et « Les Républicains-démocrates ». La formation présidée par « Riton-Chiotti » continue de regarder la liste de « Marions-Marée-châle-nous-voilà » dans le rétroviseur, avec 9 % pour « Bel-ami » (pas encore officiellement investi) et 7 % pour la candidate « Zézé-amouriste ».
Pour autant, on observe déjà ou encore que ces deux listes, menées par des personnalités très proches, progressent sans réussir à plier le match.
 
Une confrontation qui s’installe alors que les deux semblent s’adresser au même électorat, en affichant des propositions proches : Conservatrices, anti-immigration et libérales économiquement sur fond d’illibéralité politique.
Après tout, ils font les yeux doux à tous les régimes autocratiques d’Europe, jusqu’en Hongrie (tout en ayant perdu le Polak), pour fréquenter les nazillons autrichiens et « Ritaux » (mais en ayant été douché par « Poux-Tine » et Le biélorusse dont ils ne disent rien, ni bien ni mal).
 
Tous ceux-là me font penser au « borgne de San-cloud » qui allait flagorner Saddam-Hussein quand il détenait des « otages-boucliers-humains »…
C’est dingue finalement, cette appétence pour ses futurs bourreaux…
Un syndrome de Stockholm avant mise-en-scène !
Et le tout se passe dans un contexte où le parti présidé par « Riton-Zézé-amour » ne cesse de dénoncer les « trahisons » des « Républicains-démocrates » sur ces sujets « rassembleurs ».
De quoi promettre une bataille féroce entre ces deux formations dans les semaines à venir.
 
Pour ma part, je dirais qu’une fois de plus, le chiffre important disparaît de ces études : Ils seront combien à aller voter et combien à rester chez eux ou faire une partie de pêche ?
Parce que le niveau d’abstention risque une fois de plus de me décevoir : Le taux de participation était de 50,12 % en 2019, en amélioration par rapport à 2014 avec 42,43 %.
Va-t-on ou non vers le score de 2009 à 40,63 % ?
Qu’est-ce que ça veut dire une démocratie où les élections n’intéresse plus le citoyen, même pour un vote sanction sans enjeu ?
 
Tout va dépendre de la qualité de la campagne, mais ce sera de toute façon un test « grandeur nature » pour la popularité de la fin du mandat de « Jupiter » et des députés.
Que vraisemblablement, après comptage, la pression sera forte pour dégager le nouveau gouvernement (qui aura « officiellement » échoué à améliorer le score du « club – Jupitérien ») et provoquer des élections législatives anticipées.
 
Une affaire à suivre, mais un point d’étape, de démarrage, qu’il me fallait faire rapidement.
Car, 2024 restera une année exceptionnelle en matière d’élection : On commence d’ailleurs dès le week-end prochain (je ne sais plus où…) où, tout au long de l’année, plus de 46 % de la population mondiale, oui, tous les humains résidant autour de la planète, se présenteront devant les urnes (y compris dans certaines dictatures).
Magnifique !
Les peuples sont-ils capables de prendre leur avenir en main pour régler leurs problèmes de futur en commun ?
Ou laisseront-ils une petite caste de « sachants » prendre des décisions à leur place ?
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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[1] Cf. I-Cube (l'exilé): Tout le monde connait le Boléro de Ravel (flibustier20260.blogspot.com)