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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 23 janvier 2024

« Gaby-le-magnifique » ne pourra pas dire tout ça…

Afin d’éviter le « national-populisme »…
 
… qui menace le pays, « Jupiter » aura choisi la voie de la « démocrature », autrement dit la « démocratie autoritaire ».
D’ailleurs avait-il d’autres choix possible ?
Les institutions de la Vème République sont passées par diverses phases qui manifestement n’avaient pas été prévues, mais qui ne l’ont pas abattu.
 
Dans un premier temps, le Président est désigné par un congrès des élus du peuple.
Le peuple élit ses députés et des grands électeurs, constitués d’élus des territoires. Une troisième chambre est nommée par l’exécutif et les présidents des deux chambres, « haute » et « basse » et les « forces vives » du pays : C’est le Conseil économique et social, et désormais environnemental qui ne sert à rien qu’à recaser provisoirement les recalés de la République, à faire « caisse de résonnance » aux réseaux institutionnels et parfois à faire des rapports.
Puis le Président sera élu directement par le peuple : On a parlé de régime présidentiel à tendance « présidentialiste ».
Adieu le « régime des chambres » qui aura tué la IVème République (construite sur le modèle de la IIIème) ?
Pas vraiment : Si le Président est élu au suffrage direct, c’est lui qui nomme le « premier sinistre » es-qualité de chef de gouvernement, qui lui répond de sa politique devant le Parlement, et spécialement l’Assemblée nationale (elle-même issue du suffrage universel direct)…
Tant qu’il y a convergence entre majorité parlementaire et exécutif, il n’y a pas de problème : Ces « gens-là » trouvent des rapprochements pour conduire les affaires de l’État, sachant que le Président, en qualité de chef des armées, garde la haute main sur la défense du pays et du coup ses relations internationales avec le monde entier…
 
Et puis, nous avons connu trois cohabitations : Le couple de l’exécutif aura été constitué d’opposants politiques, parce que la majorité parlementaire avait changé de majorité, de celle qui aura porté le Président en son palais.
Retour au régime, non pas présidentiel, mais parlementaire.
Et ça aura fonctionné, cahin-caha, mais tout de même, même si parfois on aura perdu beaucoup de temps et d’énergie à faire de politique politicienne, plutôt que d’assumer ses mandats devant les préoccupations du peuple des électeurs.
Avec « Jupiter », on va plus loin dans la décadence : Il n’a pas de majorité parlementaire pour soutenir son action présidentielle, alors il se démerde sans.
« Lili-Bête-Borgne » aura fait la besogne à coup de « 49.3 » et le Parlement s’est montré sous son plus mauvais jour avec des minorités de circonstances qui font des lois … de circonstances en dépit du bon sens et défont les ordres du jour décidé en bureau avec l’exécutif.
Très bien : On touche au « régime des chambres » dans ce qu’elle a de plus délétère.
 
Que fait « Jupiter » ?
Il trouve une marionnette prête à se faire défoncer la tronche qui a tout d’un coup toutes les vertus du monde bien mieux que n’importe quel autre « personnel politique » de talent et le met à la tête de « fort en gueule » qu’il va pouvoir conduire en sous-main.
C’est ça, ou c’est la chienlit : Rien que de faire entrer « Rachi-Dada-Mimi » dans ce gouvernement-là, une « grande gueule » qui n’en manque pas une pour dire et faire n’importe quoi à en être absolument ingérable, montre la volonté présidentielle de « donner des biscuits » à ses oppositions qui vont devoir batailler chaque virgule pour le laisser en paix sur les dossiers essentiels…
 
Astucieusement, il va même plus loin !
Se souvient-on de Chaban ?
Il faut avoir du « vécu » pour se souvenir de Jacques Chaban-Delmas…
Chaban, tout de même général de brigade de la résistance à 29 ans…
C’est aussi le « Premier sinistre » du pays du 20 juin 1969 au 5 juillet 1972.
Considéré comme l’un des « barons du gaullisme », il est notamment maire de Bordeaux de 1947 à 1995, ministre sous la IVème République et président de l’Assemblée nationale à trois reprises entre 1958 et 1988.
Un incontournable.
Chef du gouvernement sous la présidence de « Pompon-Pidou », il préconise une « Nouvelle société », d’inspiration centriste et sociale.
Seul candidat gaulliste à l’élection présidentielle de 1974 à la suite de la mort de « Georges Pompon-Pidou », il subit la concurrence de « Giskard-A-labarre » et est éliminé dès le premier tour sanctionnant une campagne de m… (étron) !
« Je suis un gagneur », son seul argument, et il s’est largement planté.
C’est cet échec qui est à l’origine du terme « chabanisation », un néologisme désignant la marginalisation rapide du favori d’un scrutin électoral.
Depuis, on en a vu d’autres, mais ils ne sont pas rentrés dans l’Histoire de la la,gue Gauloisienne (olympique).
Manifestement, il y a comme un parallèle à faire qui ne saute pas aux yeux…
 
Souvenez-vous, à 2 h 20 ce mardi 16 janvier 2024, le marathon de communication auquel notre « Jupiter » national s’est livré s’inscrivait dans la séquence du remaniement ministériel et devait fixer un cap politique.
De l’éducation aux réactions sur les polémiques récentes, les annonces, venues en une salve serrée, comme pour saturer l’espace politico-médiatique, étaient écoutées avec attention par la presse, les 8,7 millions d’auditeurs mais également par le tout neuf et tout jeune « Premier sinistre » de « Gauloisie-olympique ».
Il fallait être né pour se souvenir du 16 septembre 1969, où un « Premier sinistre » fraîchement nommé prononçait à l’Assemblée nationale une déclaration de politique générale qui fera date.
C’était justement Chaban et son fameux discours sur la « Nouvelle société ».
 
Un texte qui n’avait pas été validé par l’Élysée, et dont l’occupant du moment, « Pompon-Pidou » qui venait de renvoyer au perchois du Sénat « Alain-Polder » par la magie d’une élection (organisée par ce dernier alors qu’il assurait l’intérim), ignorait la teneur et provoqua un puissant dissensus entre les deux hommes.
Crime de lèse-majesté, le « Premier sinistre » devançait, par la parole, son Président !
Quelques jours plus tard, le journaliste Jacques Fauvet, un éditorialiste réputé écrivait dans Le Monde (pas encore un torchon) « le Premier ministre ayant fait la semaine dernière devant l’Assemblée nationale un discours de président de la République, le chef de l’État s’est trouvé condamné à faire une déclaration de chef de gouvernement devant la presse. »
 
Est-ce à ce 16 septembre 1969 que « Jupiter » songeait en répondant aux questions d’une centaine de journalistes réunis pour une conférence de presse qui dura plus de deux heures ?
Est-ce un « effet Chaban » qu’il cherchait à devancer et à éviter ?
Le principal intéressé vous dira tout le contraire, « Jupiter » ayant répété à plusieurs reprises qu’il ne se « substituerait pas au Gouvernement pour faire des annonces précises ».
Soit.
Il n’empêche que de la franchise sur les médicaments à l’exposition des enfants aux écrans en passant par l’installation des médecins, le remplacement des professeurs ou les intempéries dans le Montreuillois, peu de détails auront été omis.
Je vous l’ai dit, on se serait cru face à un sous-préfet qui décline sa feuille de route devant ses copains et subordonnés réunis soit dans une loge, soit dans une synagogue, à votre meilleur choix, sous les plafonds et ors de la République…
Et à ce jeu-là, peu de questions sont restées sans réponse.
« Jupiter » a plus que « fendu l’armure », il s’est dévoilé comme jamais jusqu’à presque dire ses opinions sur les recettes du « chef » des cuisines en sous-sols de son palais…
Pas vraiment, mais tout proche…
Véritablement une autre dimension que celle des vœux devant les jardins de son palais quelques jours auparavant, là où il est de bon ton de se projeter sur plusieurs mois…
C’est finalement là où cette dernière conférence aura surpris, aura « détonné » en disent certains, c’est qu’elle devance la déclaration de politique générale que doit prononcer son nouveau « Premier sinistre », qui n’a surtout encore rien dit.
 
Quoique, d’un autre côté, cette recherche de l’exhaustivité, ce goût pour le débat et le contact, ne devraient étonner, venant d’un « hyper président », « maître des horloges », « Jupitérien » comme pas deux, adepte de l’action et du contact.
C’est probablement pour cette raison que personne n’aura relevé ce énième « changement » de configuration de nos institutions.
Le mek, il nous aura fait du « Poux-tine » sans en avoir l’air, qui contourne depuis des années son premier « sinistre » et communique et décide « seul » devant son peuple devenu téléspectateur.
« National-populisme » ou seulement « démocratie-autoritaire » ?
 
Du grand débat national aux prises de paroles fleuves prononcées devant le Parlement réuni en Congrès, quand il s’agit de discours, « Jupiter » est connu pour ses records de durée à la « Castro », et il n’a jamais dissimulé son attrait pour une parole franche et développée jusqu’à pouvoir en être blessant par ses outrances comme il a pu le reconnaître lui-même.  
C’est bien « Jupiter » et ses manches retroussées, jamais aussi à l’aise que devant une assemblée captive et modérément pugnace qui nous aura été servi.
Parce que les vraies controverses, ils les fuient : Souvenez-vous de la campagne 2017 où il ne voulait pas rencontrer ses contradicteurs, sauf dans l’entre-deux tours…
Bien obligé par la force des choses : De toute façon, il avait scrutin gagné à ce moment-là.
 
Justement là où cette dernière conférence de presse détonnait, c’est qu’elle devançait, de plusieurs jours la déclaration de politique générale que doit prononcer son nouveau « Premier sinistre », « Gaby-le-Magnifique » et qu’on attend encore.
C’est cette temporalité, cet enchaînement, qui est doublement problématique.
Il convient de rappeler pour tous ceux qui ne seraient pas familiers des farandoles parlementaires que la déclaration de politique générale est l’exercice rituel auquel se livrent tous les « Premier sinistres » à peine nommés, afin d’exposer, devant les députés, leur projet de gouvernement.
Cet exercice programmatique relativement normé, que les révolutions médiatiques de ces dernières années ont rendu un brin désuet, reste néanmoins un passage obligé de la vie des institutions.
En effet et en dépit de ses contraintes formelles, il est indispensable pour asseoir la légitimité du nouveau Chef de Gouvernement.
Une légitimité qui s’acquiert par la parole, mais aussi par le vote, puisqu’il est possible (possible seulement, mais non obligatoire selon la Constitution) de faire suivre la déclaration d’un vote, qui permet d’obtenir la confiance du Parlement.
Soit le chef du gouvernement la sollicite, soit son ou ses oppositions déposent une « motion de censure » qui est rejetée par défaut de majorité pour ses partisans.
En « Gauloisie-Olympique », il faut une majorité de députés pour renverser un gouvernement.
En « Teutonnie-sympathique », il faut en plus un gouvernement complet de remplacement qui fait majorité…
 
Cette confiance, dans l’histoire longue de la Vème République et, davantage encore, dans l’histoire courte du quinquennat, elle était presque automatiquement obtenue, en raison du fait majoritaire.
Sauf que, le fait majoritaire a déserté l’Assemblée en juin 2022, avec l’arrivée d’une majorité relative, que les débats parlementaires de ces derniers mois ont encore fragilisée.
C’est ainsi que contrairement à ses prédécesseurs « Jean Casse-tête » et « Kung-Fu-Panda », « Lili-Bête Borgne », n’avait pas voulu faire voter la confiance, sachant pertinemment qu’elle n’avait aucune chance de l’obtenir (avant elle, seulement sept « Premiers sinistres » sur 27, tous avant l’introduction du quinquennat, s’étaient retrouvés dans l’incapacité d’aller au vote).
Et d temps du septennat, le Président provoquait des élections anticipées en dissolvant l’Assemblée, sur ce seul motif d’absence de confiance.
Et en 2024, c’est ce que tous les opposants, de droâte, de gôche et même du centre, attendent avec impatience, estimant chacun dans leur coin qu’ils ont manqué de peu « Matignon »…
Ils sont parfois trop drôle, finalement.
 
« Gaby-le-magnifique », confronté exactement à la même majorité relative, ne pourra vraisemblablement pas non plus s’y confronter.
Là où, d’ordinaire, un « Premier sinistre » dispose de deux armes pour imposer sa légitimité, « Gaby-le-Magnifique » en est, lui, doublement privé : Privé de la légitimité du vote, en raison de la composition de l’Assemblée, et privé du magistère de la parole, le Président ayant pris le soin de tout annoncer à sa place…
C’est dire le niveau de confiance de « Jupiter » dans son premier sinistre…
C’est un peu « Poux-tine » qui nomme le cancre du régiment « Mève-dév-déf » comme premier « sinistre » parce qu’il ne peut plus se représenter…
 
Qu’en conclure ?
Eh bien que sur le plan institutionnel, cette confusion des genres révèle une fois encore les impasses dans lesquelles se trouve la constitution de la Vème République d’aujourd’hui, et la nécessité de la mettre au diapason de son siècle et de sa société.
À moins que justement elle sache, une fois de plus s’adapter, comme le texte et les hommes qui s’y réfèrent (et en usent) ont toujours su le faire sans drame.
Bref, je reste confiant : C’est un « détail »…
 
En revanche, sur le plan programmatique et celui des idées pour conduire le pays ou à tout le moins donner une impulsion, un cap, une direction à ses administrations centrales, il convient de reprendre la remarque du « Monde de 1969 » (celui du pas encore devenu un « torchon ») et inversons-la.
« Gaby-le-Magnifique », devancé par « Jupiter » pourrait se laisser tenter par un discours de Président, ce qui change tout et c’est qu’on va bientôt découvrir.
Cela lui permettrait notamment de formuler clairement cette vision dont beaucoup ont déploré l’absence dans la conf’ de « Jupiter ».
Et là, il aura un pied sur l’étrier pour devenir « l’héritier » : Je vois bien une stratégie à la « Poux-tine » potentiellement se dessiner…
Aux USA, c’est 2 mandats, puis jamais plus.
En Russie, c’était 2 mandats d’affilée.
En « Gauloisie-olympique », c’est également 2 mandats d’affilée, mais il peut ensuite y en avoir d’autres comme en « Sainte-Russie-éternelle ».
Résultat, après « Mèv-dèv-déf », « Poux-tine » a trouvé plus commode de modifier sa constitution pour pouvoir se représenter cette année encore, sans limite d’âge…
D’ailleurs, ça n’a pas tardé : La presse aux ordres de « Mimi-Marchand » aura relayé jusqu’à l’écœurement la théorie du « premier de la classe » en, avance sur tout tellement il pète de talent, notre « jeune-Gaby-le-Magnifique ».
 
Et c’est probablement la raison pour laquelle le couple de l’exécutif prend tout son temps pour composer définitivement ce gouvernement qui n’a rien de « ficelé » dans ces détails (de personne et de programme) et se négocie encore durant tous ces jours derniers : Je vais vous dire, j’habite à proximité de l’axe Vaugirard/Rue de Babylone, autrement dit Sénat/l’arrière de Matignon… Et je peux vous dire qu’il se trouve que les nouveaux « gouvernants » ne se déplacent jamais sans escorte et sirènes.
Ils sont loin d’être discrets, tout éblouis qu’ils sont de leurs nouvelles fonctions !
Ma Môman, celle qui n’est plus là, elle habitait sur l’axe Matignon/Élysée… Eh bien même « Casse-tête » faisait moins de bruit que ça…
Il me semble qu’en réalité, le « plus âgé » va bouffer le « plus jeune » : Ce dernier n’a décidément pas l’étoffe d’un « Chaban » et il a encore plein d’étoiles dans les yeux… malgré les nuages d’orage qui s’accumulent au-dessus de sa tête.
Après tout, qui pourrait lui en vouloir de croire à ce destin extraordinaire qui aura été fabriqué de toute pièce par « Jupiter » en seulement quelques mois ?
 
Tant que c’est nous éviter le national-populisme, après tout, pourquoi pas ?
Mais nous ne sommes toujours dupes de rien…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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