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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 11 janvier 2024

National-populisme et anarcho-populisme…

Le dipôle actuel qui veut conduire le monde
 
Je reste assez stupéfait de la nomination de « Gaby-le-magnifique » à Matignon : On dirait que « Jupiter » s’entoure de ses « mignons » comme les rois et régents de l’Ancien régime aimaient parfois à le faire à une époque reculée.
Mais pour en savoir plus, il convient d’abord de connaître et saisir la « substantifique moëlle » du prochain gouvernement, quand il sera nommé et investi.
Alors, je ne commente pas encore : Je le ferai plus tard.
 
De toute façon, ça tombe bien parce qu’il y a tellement de déchirements entre le « monde d’avant » et le « monde d’après », guerre en Ukraine qui peine à se conclure et dont les perspectives font froid dans le dos, au moment même où il me semble que la Russie de « Poux-tine » chancelle[1], épuration ethnique à Gaza après celle le Haut-Karabagh, menaces Nord-coréennes sur son voisin du Sud, menaces sur Taïwan qui vote après-demain (hier je ne me souvenais plus où exactement) où se joue son avenir et celui d’une certaine idée de la démocratie aux prises avec les Triades, menaces de désunion européenne, justement gangrénée par le « national-populisme » de ses membres… et jusqu’au USA voire en Russie, et en Chine, justement…
C’est la peste, la rage, la grippe espagnole et le choléra dans « le même temps® ».
 
D’ailleurs j’hésite à qualifier l’Amérique du Sud. Le Brésil s’est sorti de son « National-populisme » pour tomber dans les griffes de Lula, le Venezuela maquille son « populisme-castriste », et non pas anarchosyndicaliste (à la « Mes-Luches »),  dans des velléités territoriales inappropriées, mais l’Argentine aura basculé dans ce « populisme » qu’on peut aussi qualifier de « national », même s’il ne supporte pas la comparaison avec les mêmes en Europe (ex-Pologne, « Ritalie », Hongrie, etc…), quelle que part télécommandé par les « globalistes », mais c’est une autre histoire et ce n’est pas le sujet du jour : On y reviendra une autre fois…
Ce serait plutôt de l’anarcho-populisme.
 
Car clairement, « Janvier-Mille-&-i » aura joué cette carte-là, fanfaronnant avec un programme « libertaire » et sitôt élu, aura pris des mesures chocs et radicales pour sortir l’Argentine de sa torpeur.
Il faut dire que le pays reste comparable avec ses voisins immédiats, notamment le Paraguay et l’Uruguay qui, sans avoir la même taille mais des fondamentaux assez proches, n’ont pas du tout les mêmes soucis économiques et monétaires que Buenos Aires.
D’ailleurs, vous n’en entendez jamais parler…
 
C’est que ravagé par le clientélisme dévergondé et un corporatisme frelaté par la corruption qui ont asphyxié l’économie, le pays, prisonnier pendant longtemps du joug péroniste, aura retrouvé un peu d’espoir.
Sous différents noms, différentes dictatures, et différents affrontements entre caudillos régionaux, les guerres d’indépendance argentines durèrent de 1810 à 1860.  
Le pays, exsangue, a ensuite repris son souffle sous une constitution libérale qui transforma l’Argentine de pauvre et vilain petit canard de l’empire ibérique en miracle économique attirant toujours plus d’immigration.
En 1910, l’Argentine était devenue le huitième pays le plus riche du monde, grâce à une constitution qui faisait respecter les droits individuels, l’immigration, le droit du culte, la propriété privée, et les lois du marché, etc.
 
Hélas, le péronisme – héritier idéologique du corporatisme « d’Adolf-Benito-Mousse-sol-Ini » et ses « migrants-nazis » (National-socialiste), greffé dans le Cône-Sud par le Colonel Juan Domingo Perón – a stoppé net la croissance.
Redistribution, centralisation, corporatisme, impôts punitifs, corruption…  et divers coups d’états militaires homéopathiques (qui cherchaient à vaincre le mal par le mal)… l’Argentine s’est auto-détruite en 40 ans d’hyperinflation à répétition, après trois crises internationales de la dette et malgré les plans de sauvetage du FMI.
Mais, si les dégâts ont commencé en 1946 avec le coup d’État du Colonel Perón, ils se sont accélérés ensuite, sous une renaissance péroniste depuis 2003.
Ceux-là ont réussi à parachever la destruction des contrepoids institutionnels, et ont donné à l’Argentine une inflation de 161 %, pendant que le taux de pauvreté a augmenté de 10 % à 45 % sur la même période.
 
Un « populiste » pouvait donc arriver au pouvoir et « Janvier-Mille-&-i » l’a fait, voici un peu plus d’un mois, avec un programme radical de libéralisation de l’économie, de dérégulation, de baisse du poids de l’État tentaculaire, et de dollarisation qui a dû faire plaisir aux globalistes de Davos & Cie.
Quand il a pris ses fonctions de président de la République argentine, le 10 décembre 2023, dès son investiture donc, il aura tenté d’appliquer son programme promis à savoir de couper les dépenses publiques, mais aussi d’augmenter certains impôts (notamment sur les importations et exportations) pour s’attaquer au déficit budgétaire.
C’était le plus ambitieux programme résumé à travers un Décret de Nécessité et d'Urgence (Decreto de Necesidad y Urgencia – DNU), prévu par l’article 99 de la constitution de 1994 : En cas d’urgence, le président peut imposer certaines mesures sans l’accord en aval du pouvoir législatif.
Le DNU du 21 décembre 2023 contient en réalité 366 articles visant à sauver l’économie argentine des ravages du corporatisme péroniste alors même qu’en théorie, le pouvoir législatif peut s’y opposer, mais cela ne rentre pas dans la tradition politique argentine depuis 1994.
Faute d’une démission anticipée, le DNU entrera en vigueur jusqu’au 31 décembre 2025, malgré l’opposition de la chambre nationale du travail.
 
Ces 366 articles se résument en 30 points-clefs. La majorité visent la dérégulation du marché immobilier, de la santé et de la pharmacie, des protections du consommateur, des contrôles des prix, des entraves aux contrats, des marchés du travail (avec ce bémol puisque la Chambre Nationale du Travail a suspendu certaines dispositions), et plus encore.
En bref, le président fait ce qu’il a dit qu’il ferait et rentre dans le lard de 80 années de paperasses et d’obstacles à la création de valeur économique, afin que le peuple puisse manger !
 
Notons toutefois quelques éléments importants : Tout d’abord, le gouvernement a hérité d’un dilemme épouvantable dont il a pleinement conscience, à savoir que le dirigisme péroniste a augmenté la pauvreté nationale de 10 % à 45 % de la population nationale en une décennie.
À long-terme, la solution est évidente : Il est urgent de rétablir la croissance économique et mettre fin au corporatisme péroniste. Mais à court-terme, les plus pauvres – soit désormais la moitié de la population – vont souffrir de la coupure des subventions et aides publiques en tout genre qui se substituent aux opportunités économiques inexistantes.
Pour pallier à ce problème, le gouvernement « Mille-&-i » a doublé les aides alimentaires et sociales aux enfants…
 
Deuxièmement, le gouvernement reprend en main l’État de droit et entend mettre fin au chantage des syndicalistes péronistes : Toute personne bloquant l’accès ou la sortie des entreprises pendant des mouvements de grève peut maintenant être renvoyée, sans privilège légal, et peut s’exposer à la perte de toute prestation sociale.
On va voir ce qu’il adviendra de cette mesure à l’occasion de la prochaine grève générale.
La déréglementation « anarcho-populiste » peut très bien devenir une dictature de plus à travers une sévère répression policière…
On saura bientôt…
 
Pour ce qui est de la « dollarisation » de l’économie, le gouvernement à peine élu, a été rattrapé par un principe de réalité : Il a renoncé à la suppression immédiate de la banque centrale parallèlement à la dollarisation en raison de la faiblesse du niveau des réserves en dollars – environ 4 milliards seulement.
Ce qui reste curieux, parce que l’économie de la rue est irriguée en dollar américain et le change va du simple au double en traversant le Rio del Plata… depuis de nombreuses années.
Même l’euro est une monnaie qui existe dans les rues de la kapitale…
Toutefois, en repoussant la mise en œuvre de cette promesse de campagne, « Mille-&-i » s’est privé d’un promoteur ardent de la dollarisation – Emilio Ocampo – qui à la suite de cette décision a refusé de prendre la direction de la banque centrale.
Et son « sinistre des finances » aura été choisi avec soin pour ne pas froisser le « monde de l’argent » trop brutalement…
 
« Mille-&-i » aurait-il craint les conséquences dramatiques d’une réduction drastique de la masse monétaire qui aurait exposé le pays à un risque d’explosion sociale compte tenu du niveau déjà élevé de la pauvreté ?
Ou bien n’a-t-il pas voulu raviver le souvenir du « Plan Bonex » adopté par le gouvernement Menem pour venir à bout d’une inflation proche de 5.000 % avant l’adoption en 1991 d’un « currency board[2] », sorte de dollarisation déguisée ?
L’inflation est aujourd’hui réduite à environ 200 %, mais reste artificiellement contenue jusqu’à récemment par le contrôle des prix et des capitaux.
Or, « Mille-&-i » ayant mis fin au contrôle des prix, il est urgent d’absorber les pesos créés à tour de bras par la monétisation de la dette par les précédents gouvernements là où le paiement des intérêts reste toujours plus élevé (la charge d’intérêts représente presque 10 % de PIB, mais on va en connaître d’autres si la BCE et la FED ne baissent pas leur taux directeurs).
 
Dès lors, la première décision, relativement technique, de la banque centrale aura été d’émettre des billets « à un jour », appelés « pases », payant un intérêt annuel de 100 % à la place des précédents billets « à 28 jours », payant un intérêt annuel de 133 %  afin d'absorber le trop plein de pesos.
La principale difficulté de ces opérations techniques est de faire adhérer les banques commerciales pour qu’elles se portent acheteuses. L’objectif est d’absorber le maximum de liquidité avant de lever le contrôle des capitaux afin d’en éviter la fuite ce qui mettrait en péril les banques déjà fragilisées.
 
Ceci dit, parallèlement, la « sinistre des Affaires Étrangères » a annoncé la possibilité d’utiliser des monnaies ou actifs autres que la monnaie légale (Article 766).
Une mesure qui permet l’utilisation du Bitcoin et autres cryptomonnaies dans les contrats privés, ce que le Salvador aura tenté de faire de son côté avec le succès qu’on lui connaît…
C’est une remise en cause du cours légal, une initiative plutôt opportune dans un pays malade de sa monnaie : Elle permet aux entreprises de librement contracter dans les monnaies qui leur semblent plus fiables et qui échappent au contrôle des capitaux pour ce qui est des cryptomonnaies.
Avec pour avantage de continuer à faire des affaires et exporter malgré les incertitudes.
 
Malgré tout, le pays qui a déjà tant souffert sous la dictature économique du péronisme et la dictature politique de divers régimes militaires, s’apprête à souffrir encore plus avec son « anarcho-populisme », avant de trouver le salut et la prospérité.
Pendant plus de vingt ans, l’Argentine s’est réveillée chaque matin avec « una cruda » (une gueule de bois) carabinée.
« Janvier-Mille-&-i » propose d’arrêter la débauche et il a été élu : L’Argentine peut s’en sortir, mais pas sans souffrance.
Et ce sera long et difficile…
 
Au point que je pressens qu’après les années « dictatures » et l’année « Anarcho-populisme » incarnée par « Mille-&-i », la porte soit ouverte pour une étape, durable celle-là, de « National-populisme ».
Après tout, c’est exactement ce qui guette notre nouveau « premier sinistre » gauloisien : Il est là clairement pour faire barrage au « Air-Haine » et surfer ensuite sur sa réussite jusqu’à être adoubé par la « Jupitérie » pour succéder à « Mac-Rond » à l’Élysée.
Justement, par deux fois, ce dernier a su « faire barrage ».
Il faut dire que nous n’avions pas beaucoup le choix : Et c’est tout l’avantage de l’analyse « situationniste[3] » que de savoir « enfermer » l’électeur dans des « non-choix ».
Sauf, et nous l’avons vu hier[4], c’est que le défi est loin d’être gagné avec la première marche à franchir en juin prochain… qui risque de faire trébucher l’impétrant et capoter le beau plan conçu par les « visiteurs du soir » de « Jupiter » (Granjean et « Beau-Raie-l’Eau[5] ») jamais très loin d’un téléphone…
 
Le risque pour mon pays, c’est qu’il plonge dans le « National-populisme » avec délice, peut-être même en passant d’abord par la case « Europe » !
J’avoue que ça reste palpitant, même si je m’inquiète pour l’avenir de « Ma nichée »…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
[1] Comptez bien : Tout va pour le mieux avec une croissance de leur PIB de 5 % sur 12 mois malgré les sanctions internationales, mais une inflation de 15 % et une dévaluation rampante du rouble de plus de 10 points…
[2] Le principe d’un currency board (caisse d’émission) est de transformer en monnaie locale chaque unité de devise à laquelle la monnaie locale est ancrée qui entre. Le currency board ne fait donc que respecter strictement un système de taux de changes fixe.
[3] Terreau fertile de l’anarchisme européen, l’anarchosyndicalisme… « re-né » dans les tranchées de la guerre de 14-18 et ayant été dévoyé par la suite avec des mouvements terroristes comme « Action directe », « l’Armée rouge » et quelques autres qui s’en réclamaient.
[4] I-Cube (l'exilé): On change de premier « sinistre » (flibustier20260.blogspot.com)
[5] https://flibustier20260.blogspot.com/2017/04/tout-le-monde-connait-le-bolero-de-ravel.html

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