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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 15 janvier 2024

Il faut que je vous raconte

C’est l’histoire de mon beauf’, le philosophe grec…
 
L’autre fois, il me téléphone, pas vraiment affolé mais plutôt inquiet : Il venait de voir à la télévision officielle grecque (en langue grecque) des images de gondoles de marchandise proposée à la vente publique, absolument vide dans un magasin « Carrouf’ » d’Athènes.
Un sujet qui les aura tous tenus en haleine pendant un petit quart-d’heure, alors que chez nous, on s’en contre-cogne le coquillard et les roubignoles dans le même élan.
Même là-bas, ils déférencent les produits de la multinationale de la malbouffe et du soda qu’est Pepsi-Cola.
« Qu’est-ce qui se passe ? »
« Oh, t’en fais pas… Ils sont en pleines négociations annuelles (qui se terminent fin janvier pour complaire aux diktats de « Pruneau-Le-Mère » et son armée de « sachants » qui ne comprennent rien à rien), et les uns veulent une hausse des tarifs de base de 7 points alors que les autres veulent une diminution d’au moins 5 points de base… » si ce n’est plus.
« C’est juste histoire de montrer qui a la plus grosse… »
 
Car depuis le début de l’année 2024, les clients des magasins « Carrouf’ » – dont on se souvient que « Pruneau-le-Mère » aura récemment refusé qu’ils passent sous pavillon canadien, soi-disant pour des questions de « souveraineté nationale », parce que bon, c’est le prochain canard boiteux qui va plonger après Casino, en Gauloisie et même ailleurs – trois autres pays européens en tout, ne peuvent plus trouver de produits du groupe Pepsi Co.
« Carrouf’ » a déclaré qu’il s’agissait d’une décision prise pour répondre à des demandes de prix trop élevées, et donc soi-disant pour protéger les consommateurs de l’inflation.
 
Que le syndicat des hypermarchés marche sur des œufs sur ce coup-là.
D’abord on est en pleine recomposition du marché avec le dépeçage des dettes de « J’y-C’est-Mal-nourri » du groupe Casino (Monoprix, Franprix, Rallye et Cie) repris par « Krétin-ski » qui le démantèle pour payer les créanciers du « financier de gôche » (un oxymore, bien entendu… la preuve !).
Jean-Charles, il a bâti un empire avec de l’argent pas à lui – une technique des « sachants-soces » de progrès-et-humanistes, à légal de « Nanar-Tapis » d'ailleurs – alors évidemment, quand ça ne paye pas, ça se casse la gueule : Tout le monde sait depuis la maternelle qu’il ne peut pas en sortir plus qu’il n’en y est entré, mais pas lui : Forcément, il a fait les « grandes ékoles » de la République… (ENS et ENÂ).
 
Que la concurrence, Leclerc, Inter, des coopératives d’indépendants avec Système U et Auchan, l’autre « intégré » se régalent sur les décombres de Casino[1]
Et chacun sait que « Carrouf’ » a loupé le train pour rester sur le quai du dépeçage les mains dans les poches, que forcément, des linéaires vides, ça ne fait pas riche !
C’est même une catastrophe pour le chaland, qui forcément pense que son commerçant ne paye pas ses fournisseurs (je dis pareil à mon pharmacien quand il n’a pas ma « molécule miracle » precsrite par la faculté des sciences, alors que lui il a une marge réglementaire de 18 %, trois points de plus que l’hyper du coin), ou au pire lui rappelle les pénuries de la dernière guerre (celle du « Conard-virus » pour les nouveaux-venus et celle mondiale pour les plus anciens).
 
Et puis je vais vous dire, un mètre carré inutile, si ça ne fait 10.000 €/m² de CA à l’année, ça aura du mal à équilibrer les comptes en fin d’exercice.
En moyenne, pour un Leclerc, le chiffre d’affaires au mètre carré est de 15.300 euros par an par mètre carré, tandis qu’il est de 12.100 euros/an/m² pour Hyper U et de 10.750 euros/an/m² pour « Carrouf’ ».
Si en plus il n’y a rien à vendre dans certains rayons, ça ne va pas arranger les affaires de l’enseigne…
 
Pour votre information, côté supermarchés, l’enseigne Super U est à 11.100 euros/an/m², pour Intermarché, il est de 10.350 euros/an/m² et pour Carrefour Market, il est de 8.850 euros/an/m².
Pas mieux, quoi…
Pour les enseignes de discount, l’ordre de grandeur est quasiment le même pour Lidl, qui s’impose à 9.100 euros/an/m² au dernier pointage.
Pour les marques spécialisées comme Grand Frais, on compte sur un rendement de 8.900 euros/an/m².
Viennent derrière Picard (6.750 euros/an/m²) et Biocoop (6.550 euros/an/m²), l’autre malade, d’ailleurs repris par « Carrouf’ ».
Pourtant, ces deux dernières enseignes sont nichées autour d’un prix moyen à l’article plus élevé (ils ne vendent ni flotte ni soda) et des surfaces modestes, qui sont deux critères généralement favorables.
 
Et malgré tout, le groupe « Carrouf’ » aura enregistré un bénéfice de plus de 2 milliards d’euros en 2022.
2023, on ne sait pas encore.
Mais connaissant leurs techniques pour avoir étudié de près les finances de leur filiale discount « Ed » (épicier discount, un précurseur), typique parigot et avoir travaillé également sur les comptes de deux centrales de chez Leclerc (qui sont loin d’être des nains), je peux vous dire que ces « pisse-mare-là » sont de grands professionnels, qui font comme moâ pour faire leurs comptes de fin d’année : Je voyais mon patron et je lui demandais combien je mettais.
Il me disait un chiffre, et je sortais le chiffre souhaité sans rien avoir l’air d’y toucher… Même la comptable, le Dégé, le contrôleur de gestion ou le commissaire aux comptes ne voyaient rien !
Du grand professionnalisme, que j’en ai rendu chèvre plus d’un inspecteur des impôts, y compris chez les sabreurs de la DNEF… seulement quand c’était mon métier !
 
À la dernière place de ce panel, on retrouve justement Casino qui se fait remarquer.
L’enseigne, qui a donc conclu fin juillet un accord de principe de restructuration financière avec ses repreneurs, a vu son rendement s’établir à 5.800 euros/an/m² pour ses hypermarchés, tandis qu’il est de 4.650 euros/an/m² pour ses supermarchés.
De quoi compliquer la tâche des repreneurs.
Mais bon, quand les crevards se rachètent mutuellement, c’est pour gagner en conditions d’achat.
Alors les industriels sont priés de jouer le jeu, d’autant qu’ils ont des budgets pour ça (financés par le consommateur final, ne vous en faites pas) sous la menace d’un déférencement…
Bref, c’est ce qui se passe en ce moment avec Pepsi qui semble être le seul à refuser de faire l’effort demandé à tous.
Ah que donc, les concurrents se frottent les mains parmi les industriels, sans trop le dire parce qu’aucun n’a le même périmètre, hors peut-être Danone, et parce que chacun sait que le commerce, ça ne marche pas comme ça.
 
Un commerçant, c’est un homme de paix qui déteste les conflits, ça ne se fâche avec personne et ça a besoin de camelote sans ça il ne vend rien : Pas la peine d’ouvrir le matin, dans ces conditions…
(Et accessoirement d’un parking accessible…, mais c’est une autre histoire).
Si un commerçant ne veut pas faire de fleur à un industriel, ce n’est pas compliqué : S’il est servi, c’est-à-dire qu’il ne refuse pas d’acheter (ce n’est pas toléré par les tribunaux, Inter en aura fait les frais il y a quelques dizaines d’année avec des lessiviers, et les seules industries qui sont parvenues à s’interdire de vendre en grande distribution, ce sont celles du luxe, parfumerie, vêtement, en exigeant de leurs revendeurs un cahier des charges dément… ça, c’est autorisé !) et qu’on ne lui refuse pas de vendre (c’est également interdit mais par la loi), c’est de revendre à des prix inabordables : Forcément, le client ira voir ailleurs et l’enseigne ne vendra plus de ce produit-là, qu’elle n’achètera plus dans les mêmes quantités.
Elle pourra ainsi boycotter le fournisseur sans le dire.
Parce que l’arbitre final, si ça reste le prix, c’est aussi celui qui accepte de le payer, le consommateur final !
 
Et de faire savoir à mon « Beauf’ » (le grec qui fait philosophe dans le civil) qu’il faut entendre l’autre discours, celui de Pepsi Co qui est tout autre…
Depuis le 4 janvier 2024, en lieu et place des produits du groupe PepsiCo, on trouve donc dans les rayons de « Carrouf’ » des affichettes déclarant que le distributeur a retiré les produits : « Nous ne vendons plus cette marque pour cause de hausse de prix inacceptable », peut-on lire sur ces petits panneaux.
L’air, je défends ton pouvoir d’achat mieux que Leclerc, pignouf !
 
Sauf qu’interrogé sur cette guerre entre lui et « Carrouf’ » par le Wall Street Journal (WSJ), Pepsi Co a une toute autre version : « Faute d’accord sur un nouveau contrat, nous avons arrêté de fournir Carrefour à la fin de l’année », a déclaré le géant américain.
Comprendre : Ce n’est pas « Carrouf’ » » qui a retiré les produits, c’est Pepsi Co qui ne les a pas livrés. « Carrouf’ » aurait alors enlevé l’ensemble des produits du groupe pour éviter que les rayons ne semblent vides, faute de pouvoir les remplir à nouveau.
Bé oui, c’est une des nombreuses conséquences aux effets pervers des lois Égalim voulu par « Jupiter » et ses prédécesseurs…
À force de vouloir tout réglementer, on aboutit forcément à des âneries d’énârque…
 
Dans cette version, « Carrouf’ » n’est donc pas le défenseur du pouvoir d’achat… mais seulement de son image.
Les rayons à moitié vides, dans les supermarchés, ce n’est jamais positif pour le client, sans compter que ça risque de rappeler des mauvais souvenirs de la période « Conard-virus » comme je l’ai précisé ci-avant : C’est donc très provisoire et ça va se terminer par une remise en rayon à nouveau prix… plus haut ou plus bas, on ne sait pas et on aura oublié le prix de référence d’il y a un mois…
Car « Carrouf’ » ne compte pas se faire marcher sur les pieds par cette contre-offensive de communication de Pepsi Co : « C’est nous, au groupe Carrefour, qui avons pris la cette décision » assure le distributeur au journal « Ricain ».
 
S’il est difficile de savoir quand ces deux-là enterreront la hache de guerre, chose qui paraît relativement mal partie si les deux groupes commencent à se répondre par médias interposés pour apparaître comme le décisionnaire, ce sont surtout les consommateurs qui sont les perdants dans l’affaire.
Les ventes de Pepsi Co ne devraient pas connaître de chute drastique, la part que représente « Carrouf’ » dans les ventes au niveau mondial, et même Gauloisien (« Carrouf’ » ne détient que 20 % des parts de marché de la Grande Distribution dans l’Hexagone), n’étant pas gigantesque.
Et, de la même manière, ce n’est pas la suppression de quelques dizaines de références qui va faire perdre de l’argent à l’enseigne.
Le seul perdant, c’est le consommateur, contraint de faire des choix et ne pouvant pas acheter ses produits préférés.
Il en changera et je lui conseille d’essayer les mêmes mais en marque distributeur (si ce n’est pas Pepsi qui fournit).
 
Dans cette guerre de communication, pour ressortir le « gagnant » de ce conflit, le consommateur ne semble guère inquiéter les deux géants.
C’est tout juste s’ils s’en soucient, finalement.
Comme quoi, la seule chose qui compte pour eux deux, c’est ce que vous avez dans le portefeuille.
Même pas dans le cœur ou dans le caleçon…
Pas d’inquiétude donc : « Business as usual » finalement.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
[1] En fait, ça ne vaut que par le foncier qui est resté en portefeuille et qui est largement payé. Un peu comme pour le groupe Félix-Potin, « on est bien, on y revient », toujours détenu par la descendance de Mentzelopoulos. L'enseigne a disparu, recyclée dans un premier temps par Promodès puis "dispersée", mais les murs sont restés. Et ce n’est pas que de la crotte, croyez-moi.

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