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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 4 janvier 2024

Estives 2023 (10/11)

La vie des « autochtones »…
 
Notez que question chat et dans la même veine, ça aura été Dumè qui nous a raconté entre deux beignets aux courgettes qu’il a emmené son chat faire ses courses au Leclerc d’Île-Rousse…
Une idée tellement évidente qui te tombe sous le sens que d’aller faire tes courses avec ton chat : Il y en a, les stupides, qui les font avec leur charrette.
Lui il prend son chat…
 
Tu le vois très bien dans son village, chercher son greffier, le coller dans la voiture, faire 30 minutes de route avec son matou rien que pour le laisser garder les abords de sa voiture une fois sur le parking du Fogata…
Évidemment, le chat a quartier libre quand il remplit son caddy mais en principe il se ramène au premier coup de sifflet de son maître.
Un peu comme son ex-chien, quoi…
Sauf que là, pas cette fois-ci : Dumè est reparti sans, que ça aura été le drame chez sa nichée à lui.
Il a dû y retourner en pleine nuit patrouiller dans les parkings avec sa lampe frontale et son sifflet, sans aucun résultat…
Le chat a été récupéré le lendemain soir entre deux fougères du parking : Malin, Dumè est arrivé avec la gamelle du matou et une boite de Canigou ouverte toute neuve : Que ça en puait encore 10 jours plus tard dans sa voiture « mini-tank »…
Bé dis donc, ils étaient au moins une dizaine de chats à vouloir s’approprier la pitance !
Il a fait son choix…
 
Ma « Nichée » était arrivée avec plein de projets de visite, puisque la voiture de ministre de mon gendre devait servir à ça (La sienne est encore mieux que la mienne : Elle passe ses vitesses toute seule !) : Nuit à Propriano, nuit à Bonifacio, nuit à Porto-Vecchio, visites de caves dans le Cap Corse, dans le sartenais, à Ponte-Leccia, journée à la Restonica, passage à la fête de la noisette chez mes cousins de Cervione, etc.
Ajaccio, ils avaient déjà fait il y a deux ans…
Bé tu parles : Les parasols, les masques, les palmes et les serviettes restent dans mon coffre, le cerf-volant et le drone dans le sien !
Des feignasses trop heureuses de glander sur mes plages de Balagne.
 
C’est tout juste si je peux les emmener à la fête des amendes à Aregno (que d’ailleurs, je me perds pour reprendre la mauvaise route du retour, mais j’aurai eu le plaisir de longer les 200 hectares de maquis qui ont cramé en début de saison…).
Ils se font un restaurant, un concert des mouflons et une visite à la Punta di Spanu.
(Que je cherche toujours la plage de San Ambrogio, mais j’ai trouvé la bergerie locale : Il suffisait de suivre le troupeau de moutons qui rentrait tout seul en te barrant la route, sans chien ni berger, jusqu’à la porte de la bergerie…)
 
C’est comme ça qu’on se fait le feu d’artifice du 15 août qui tombe en milieu de semaine cette année, ce qui prolonge un peu la saison : Il y a un monde fou, comme tous les ans et que ça débite des hectolitres de glace en gobelet et en cornet.
Bien organisé : Même les calvais sont contents.
Quant au spectacle pyrotechnique, c’est pas mal mais cette année, il n’y a pas eu de « bande-son » pour accompagner les pétarades avec des chants corses : La surprise promise par la municipalité.
En fait, c’est un bug technique…
 
Je ne sais plus si c’est avant ou après, mais plusieurs fois, je note la présence de gouttes de sang sur les trottoirs de la ville.
Et puis, un matin, on apprend qu’un d’jeun de 20 balais s’est fait poignarder au pied de la citadelle par ses petits-kamarades d’ékole et de collège.
Je vous ai déjà dit que tout le monde se connaît dans ces petites villes : Ils passent tous dans les mêmes établissements scolaires au même âge.
Évidemment qu’on connait la victime (le fils d’un cafetier honorablement connu pour ses steaks tartares monstrueux sur le port, 4,1 sur 5 chez Gogol, mais sans préciser qu’il y a plein de courant d’air. Son seul avantage, c’est qu’il a un immense parking gratuit en soirée à disposition et un chemin carrossable ouvert à la circulation jusqu’à la mer et le théâtre de verdure…) et bien entendu le « suspect » qui l’aura seriné pour de vrai : « Marco », le fils du pseudo imam local.
« Marco, personne n’en voulait dans sa classe, pas même les parents d’élève… »
 
Faut comprendre : Ils en disent « Nous on a quitté le bled pour trouver du travail. Son père, c’est pour foutre li bordel !
T’y es accueilli, t’y respectes ceux qui te reçoivent et qui t’y font manger. »
La « ratonade » n’aura pas tardé à suivre, le lendemain je crois, et « l’imam » est reparti avec sa bagnole, ses matelas et sa famille à Marseille en urgence non sans avoir vu son logement HLM être tagué et saccagé…
Et après on dit que les Corsi sont racistes : Pas du tout ! Ce sont les « arabi » pas encore « fora » qui ont fait le ménage plus rapide que les autochtones : Pas d’histoire, surtout pas avec les « locaux » !
 
C’est qu’entre eux, ils ne peuvent pas se sacquer : Il y a les tunisiens qui ne blairent pas les algériens qui eux-mêmes ne supportent pas les marocains qui eux évincent petit-à-petit les portos (qui ont remplacé depuis longtemps les ibériques qui avait chassé les « ritaux » d’après-guerre…)
Et puis les gendarmes patrouillent et rentre même chez moâ : Ils cherchent un black, complice de « Marco ».
Ça ne devrait pas être trop difficile à serrer : Je ne savais même pas qu’il y en avait au moins un !
Même chez les touristes, les blacks ne viennent pas jusqu’en Balagne.
 
Tout ça, naturellement, ce sont des histoires de « poudre » (la cocaïne) qui circule.
Mais non m’affirme-t-on !
Il n’empêche, tous les ans il y a un, voire deux yachts, qui crament et coulent au large de la Balagne sans raison apparente.
Le dernier, en face de Lumio au mois de juillet, avec un énorme panache de fumée noire, et des gamins à bord : Fort !
Un gros panache de fumée qui sentait bizarre et avait mis de la bonne humeur chez les marins de la SNSM qui avaient fait le déplacement…
 
Bref, la drogue circule à vive allure, et c’est même autorisé quand ce sont les locaux qui trafiquent : Les douanes ne voient rien et les gendarmes sont cantonnés dans leur caserne climatisée (avec piscine et tennis, s’il vous plait…) : Tout est fait pour qu’ils ne sortent pas et quand ils sortent pour réparer « le » radar ou faire des contrôles routiers, c’est avec autorisation préalable des parrains locaux… quand ce n’est pas sur leur invitation !
Il n’y a jamais de problème : Les effectifs et les matériels rentrent toujours sans une égratignure aucune !
Si en plus la mission a choppé au passage quelques teutons ou belges sur-abreuvés, c’est sans problème.
Et quand c’est Dumè qui les double en trombe sur une ligne blanche ou dans un virage, ils savent où le trouver : D’abord, ils ont son permis retiré depuis bien longtemps et ensuite il roule avec celui de son père, décédé depuis encore plus longtemps… Mais curieusement son père fait des stages pour récupérer ses points.
Tout va bien.
 
Il n’empêche, le coup de couteau de « Marco » (Mouloud pour les intimes), ça aura marqué les esprits. Ma cafetière s’emporte le lendemain (la victime est de sa famille par alliance, encore un « cousin »).
« Tous coupables ! Quand tu fais des ménages et que tu as une télé grand écran offerte par ton gamin qui ne bosse pas et qui roule en gros cube sans permis, tu peux tout de même t’inquiéter !
Mais au lieu de ça, ils sont contents, disent merci et gardent leur télé !
Tous complices… »
Elle n’a pas tort, c’est ça la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » et c’est partout pareil.
D’ailleurs la presse locale n’insiste pas…
Et puis bien plus tard, on aura confirmation du processus jusque sur le continent avec cette lamentable affaire de Thomas, à Romans…
 
On ne saura pas ce que seront devenus les protagonistes de cet épisode calvais saignant.
Et on préfère congratuler les « Sud-Af’ » venus à Bastia faire leurs gammes en prévision du championnat du monde de l’ovalie prévu à l’automne prochain.
C’est assez drôle, parce que des terrains de rugby, il doit y en avoir 3 ou 4 dans toute l’Île, dont un à Lumio.
Juste un terrain, pas un stade, attention aux nuances : Je ne sais même pas s’il y a des vestiaires, et en tout cas il n’y a pas de tribune.
Que j’en croise un jour une équipée d’athlètes belges qui cherche le stade pour se chauffer les ligaments…
« Euh… Y’a pas de piste dans les stades Corses : Il faut aller à Bastia ou Ajaccio… »
A-t-on idée de venir jusque-là pour courir après le chronomètre !!!
Les mouflons, encore, mais pour la performance en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », je redoute le pire.
Passons…
 
Je rends les invitations, je me la coule douce quand il n’y a pas de vent, et je fais même un investissement dément en achetant des pieds de parasol qui se vissent dans le sable : Pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ?
Au moins, tu peux faire la sieste après le bain de mer post-méridien sans te préoccuper de ton parasol et lire tes bouquins sans te soucier de retenir ton ombrelle.
Et puis je mate les filles : La qualité baisse d’une année sur l’autre, où je deviens de plus en plus difficile. Globalement, ça vieillit et ça s’épaissit au fil du temps.
Mais il y a parfois des têtes nouvelles.
 
Je croise d’ailleurs la fille de Dumè qui descend directement de Bastia pour me draguer. Elle est avocate, et ça tombe bien parce que j’ai un voisin estivant qui me fait caguer et que ça fait des années que je le menace de représailles : Là, c’est l’occasion, parce que les avocats de confiance, c’est comme les notaires locaux… il n’y en a pas beaucoup qui savent bosser !
D’ailleurs, elle… en tout cas elle ne sait pas facturer.
 
Ainsi, le notaire de Dumè, il en est toujours au même point après le décès de son père (celui qui fait des stages de récupération de points de son permis depuis 5 ans), qu’il y a… 5 ans…
Celui de ma cousine, celle qui a les terrains gelés dans la pinède par la Mairie (l’ennemi de la famille de ce côté-là), décédée il y a deux ans n’a toujours fait aucun acte.
Il y a pourtant une superbe maison sur le port de plaisance qui se détériore au fil du temps et qui reste vide (hors les commerces sur la rue et sur le port au niveau inférieur…)
C’est aussi la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » et c’est aussi partout pareil…
 
Les jours se suivent, chacun apportant sa note unique, mais globalement ils se ressemblent, même si le soleil se lève de plus en plus tard et se déplace vers le Sud.
Quant aux nuits, je reste déçu : Avec la brume de chaleur ou les nuages nocturnes, repérer le triangle de l’été (Altaïr, Deneb, Véga) n’apparaît au zénith que tard dans la soirée, et encore pas tout le temps. L’étoile polaire est rarement visible et Saturne est beaucoup trop basse sur l’horizon. On ne voit, de temps en temps, que Jupiter.
En revanche, quand le ciel est clair et que la nuit s’estompe, avant même l’aube, Vénus resplendit au-dessus de mes montagnes !
Parfois jusqu’après que le soleil écrase déjà de lumière tout l’azur.
Mais, faire une observation, sans faire de bruit avant mâtine, en se méfiant des initiatives des félins qui rôdent dans la maison, le tout autour de 4 heures du matin, ce n’est guère chose facile, même si on a l’impression que l’étoile du berger a tellement grossi qu’elle va tomber sur notre planète : C’est que j’ai encore sommeil à cette heure-là.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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