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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 30 janvier 2024

De l’histoire des métiers qui se meurent…

La colère des agriculteurs
 
Moâ, je me marre !
Pas du malheur d’autrui et sûrement pas de l’agonie de nos « agrikul’ ».
D’ailleurs qui sont-ils, ces râleurs qui veulent bloquer la « Kapitale-sur-la-Seine-olympique » de « Sœur-Âne » ?
Sûrement pas des « ouvriers agricoles » qui peuplent nos campagnes, ni les saisonniers ou un intermittents des champs, quand on voit les tracteurs sur lesquels ils sont juchés : Vue le prix des bagnoles même pas neuves, celui de ces machines agricoles, qui en trainent d’autres encore plus onéreuses qu’un camion, ce ne sont sûrement pas des « traine-savates » qui vivent d’expédient en bout de champ…
 
Moâ, je dirai plutôt que ce sont les mêmes « fêtards » qui viennent à la ville vendre leur camelote ou faire la foire à… de Paris-olympique une fois par an et en grand équipage !
Bref, des patrons de PME, voire de TPE qui redoutent le déclassement social qui les guette (alors qu’ils n’ont rien à faire dans leurs champs que c’est d’un ennui mortel en plein hiver), mais ni les seigneurs de l’agriculture, à la tête de leurs sociétés anonymes du luxe, dont le pinard est côté en bourse tout comme les récoltes futures de coton ou de laine.
D’ailleurs, on ne cultive plus de coton en Gauloisie-supérieure et la laine de nos moutons est tout juste bonne pour les touristes d’hiver des alpes et des Pyrénées.
Même pas ceux des Alpilles…
Quant aux artisans, les « petits », ils n’ont déjà pas les moyens de survivre sans autoconsommation, alors descendre bloquer la kapitale…
 
En bref, manifestent parfois bêtement, tous ceux qui ont loupé quelque chose dans le remodelage de nos campagnes, qui a commencé il y a bien longtemps, puisque déjà l’industrie et l’artisanat recrutaient dans les champs à la morte saison dès la révolution industrielle naissante (IIème empire pour ceux qui ne savent pas).
D’ailleurs, dès qu’on « butine » du client comme j’ai pu le faire au-delà des frontières de « l’Île-de-Gauloisie-olympique », souvent on tombe sur des boîtes qui avait mis en place la modulation annuelle des horaires bien avant les lois « Eau-Brie » sur les RTT : La saison des labours et des moissons étaient déjà des « basses saisons » dans les ateliers…
Et on rattrapait ensuite, ou souvent… avant avec des horaires de 48 heures hebdomadaires en morte saison agricole.
 
Par conséquent, quand vos médias vous causent de la colère des agriculteurs, ils ne comprennent pas grand-chose à quoi qu’ils vous causent.
En fait, une fois de plus, ils ne font que relayer les communiqués des agences de presse, qui elles vont pomper de l’information « chez qui de droit », à savoir les « communicants » des syndicats paysans (la FNSEA et quelques autres) et des ministères concernés (agriculture naturellement, ministère de l’ordre publique et des préfectures, bien sûr).
Or, c’est là qu’on retrouve les plus hautes densités de « sachants » qui passent leur vie à essayer de comprendre et d’élaborer des réponses aux problèmes du moment, pour contenter « les politiques », les « Sinistres, députacrouillees », sénateurs et autres élus locaux.
 
Et c’est là qu’on peut en rigoler, car tous ces « sachants », qui savent tout de comment pousse un haricot et norment tout ce qui peut échapper à leur contrôle, jusqu’à la taille et la forme de bananes, la composition des additifs et herbicides, les normes biologiques et ce dans la plus grande « dé-concertation » possible… avec les meks qui vivent sur le terrain et sont à 100 lieues de comprendre l’immense intérêt de protéger la planète… ils veulent faire du « partout pareil ».
Le mimétisme des élites : Quand l’un dit une konnerie, elle sera reprise à l’infini sans y réfléchir jusqu’à devenir une réalité incontournable et « autoréalisatrice » !
 
M… (étron, crotte) ! Résultat, ça fait au moins 4 décennies sinon 5 où chacun est sommé de payer des impôts et des taxes pour subventionner « élevage et pâturage » (les deux mamelles d’un pays disparu à l’occasion de deux guerres mondiales), et globalement c’est pour payer toujours plus cher ce que les mêmes « sachant » décident qu’on peut encore mettre dans son assiette !
Il y a un moment, il faut que ça s’arrête, non ?
Bé non, même si tout le monde va en mourir…
 
Il faut ainsi comprendre qu’à l’orée des 30 glorieuses – à la libération –, il y avait encore des tickets de rationnement – qui auront heureusement rapidement disparu – parce que le tiers de la population ne parvenait pas à nourrir les 2 autres tiers bien que l’on comptât plus de 2,3 millions d’exploitation.
Désormais, on en compte à peine 390.000, et encore 10 % sont en situation de faillite avec 18 % des ménages d’agriculteurs qui vivent en dessous du seuil de pauvreté…
Et ce sont les mêmes qui vont fournir à manger aux athlètes olympiques cet été ?
Vous êtes sûrs ?
 
Quand je vous dis qu’il y en a qui ont loupé quelque chose, ce n’est pas que du vent.
Même s’ils vivent au grand air, font souvent de l’électricité avec, un air parfois pollué de fragrances nauséabondes…
Et malgré le prix à la caisse, la filière est tellement nulle à vouloir nourrir le pays que nous sommes obligés d’importer 20 % de nos consommations, 71 % des fruits et 28 % des légumes !
Mais de qui se moque-t-on au juste ?
 
En réalité, il me semble que « les agriculteurs » ont parfois conscience que leur modèle est en pleine transformation. D’ailleurs ils revendiquent aussi de ne pas nécessairement vivre sur l’exploitation, de pouvoir partir en vacances, d’avoir du temps à soi, autrement dit un modèle plus proche du monde salarial en général. S’ils crient à la fin d’un monde, ils sont aussi les premiers à espérer vivre autrement.
La solution serait à mon avis de les fonctionnariser : Tu leurs assures un RSA, « A » pour agricole, comme dans les sovkhozes, par exemple en louant leur terre, et ils cultivent et élèvent leurs chèvres et leurs buffles pour leur plaisir ou se faire de la « gratte »… chacun dans son kolkhoze !
Ça paiera le gasoil !
Et les « sachants » se débrouilleront pour éviter les émeutes de la faim, comme ils savent si bien l’organiser…
 
Car ceux qui sont en colère aujourd’hui ne le sont pas seulement contre l’Europe, l’État, la grande distribution, les normes, mais également contre eux-mêmes, leurs enfants, leurs voisins. Ils voudraient incarner la transformation mais ils n’ont jamais eu les moyens d’accélérer le changement et ils subissent des normes qui vont plus vite qu’eux : Merci aux « écololos » d’avancer l’heure de leur agonie !
 
En fait, ceux qui manifestent pour avoir du gazole moins cher et des pesticides en abondance savent qu’ils ont perdu la bataille, et qu’ils ne gagneront qu’un sursis de quelques années, car leur modèle n’est tout simplement plus viable.
Ils sont aussi en colère contre leurs syndicats (voire leurs coopératives) qui étaient censés penser pour eux la transformation nécessaire.
Mais les « sachants » de la FNSEA, pas plus que ceux des ministères, ne maîtrisent vraiment le mouvement.
Tous savent qu’ils ne peuvent plus modifier la direction générale du changement en cours, et ils souhaitent seulement être mieux accompagnés ou a minima, le ralentir.
 
Si l’on revient à l’idée d’un monde agricole qui se meurt, difficile de ne pas penser également au nombre de suicides parmi les agriculteurs, avec deux suicides par jour en moyenne.
« Enfant, on en rêve ; adulte on en meurt » : Tout est dit sur les pancartes…
Ces chiffres dramatiques sont effectivement les plus élevés parmi les groupes professionnels.
Ils sont aussi révélateurs des immenses changements du monde agricole depuis un siècle.
Les études historiques des suicides, à la fin du XIXème siècle, montre que le groupe agricole était alors celui qui se suicidait le moins. Il y avait peu de suicides car le monde agricole formait un tissu social très riche avec des liens familiaux, professionnels et villageois au même endroit.
 
Or, aujourd’hui, on voit plutôt des conflits entre scène professionnelle et personnelle, une déconnexion avec le village et des tensions sur les usages productifs, résidentiels ou récréatifs de l’espace.
Ce qui était cohérent et cohésif est devenu explosif, provoquant un isolement des agriculteurs les plus fragiles dans ces rapports de force.
Par la suite, la fuite en avant productiviste, l’angoisse des incertitudes marchandes, l’apparition des normes à rebours des investissements réalisés, l’impossible famille agricole entièrement consacrée à la production et les demandes sociales, générationnelles[1], pour le changement agricole, placent les plus fragiles dans des positions socialement intenables.
Le « sur-suicide » agricole est en tout cas un indicateur d’un malaise social collectif, bien au-delà des histoires individuelles que sont aussi chacun des suicides.
 
Mais ça ne fait rien : Les médias relayent toujours autant de konneries sur le sujet.
Il paraît que « l’agricul’ » crie « sus aux « distributeurs » : D’accord, eux aussi ils essayent de survivre… mais on l’empêche de le faire avec toutes ces normes infernales et ces produits phytosanitaires interdits.
Même qu’ils ont été jusqu’à inventer la loi Egalim (une idée lumineuse, paraît-il), soi-disant pour protéger les revenus des « agricul’-producteurs » à la ferme, et qui interdit au distributeur de revendre non plus à perte (ça existait depuis les lois Royer 27 décembre 1973, ce qui ne date pas d’hier…) mais en-dessous de 110 % du prix d’achat consenti !
Mais bon, vous aurez remarqué que les industriels-transformateurs et les logisticiens en sont pas concernés par ladite loi…
D’autant que parfois ils commercent aussi ailleurs, là où la loi ne s’applique pas.
 
Et puis ils se sont obligés à faire moins de promotion dans leurs magasins, même que les places en linéaire en deviennent encore plus chères pour les fournisseurs…
C’est que l’industriel, il a des machines à amortir, des banquiers à rembourser, des salariés à payer et des engagements vis-à-vis des agriculteurs. Il faut qu’il dépote s’il ne veut pas se faire bouffer par un géant transnational (qui a des fournisseurs de matière première partout dans le monde et règle ses factures sur les marchés mondiaux au « cours du moment » de sa transaction)…
Ils ne sont pas nombreux, mais beaucoup dépend du cours des oléagineux à Chicago ou du prix du tourteaux de soja fixé au ministère, à Washington…
Ça a un autre poids que la criée de Plérin (marché breton du porc de charcuterie) !
 
D’autant mieux que la création de nouvelles surfaces de vente devient toujours plus compliquée et plus onéreuse…
(Loi Royer oblige…)
Que les grandes enseignes, avec Internet, réinventent le « click & collect » et installent même des pissotières en centre-ville pour faire des volumes.
Vous avez entendu parler du dépeçage de Casino ?
Je vous annonce des déférencements sauvages dans les 24 mois, des hausses de prix hilarantes et même des réductions de format déjà en cours…
Ça avait commencé avec « Badadi-badadoi, la meilleure eau c’est la Bas-doigt ! » il y a au moins deux ou trois bonnes décennies de ça.
 
Alors, évidemment, les « petits-producteurs », ceux qui n’ont pas les moyens de suivre, eh bien ils et se ramassent gamelles sur gamelles quand il s’agit de refourguer leur camelote…
Qui reste trop chère à vendre au chaland qui passe, assommé que ce dernier reste de taxes et d’impôts qui servent notamment à financer la PAC et les quelques « coups de pouce » telle la ristourne sur le gasoil « non-routier »…
Car c’est incroyable comme nos céréaliers, même eux, les papes du métier, sont incapables d’avoir des coûts similaires et des prix comparables à leurs collègues russes ou ukrainiens…
Figurez-vous qu’il faut comprendre que si nous achetons de la taxe de production (sur le blé, sur la farine, sur ce que vous voulez, des capsules congés, des droits indirects) c’est que le producteur est obligé de vous les vendre et d’engraisser au passage le Trésor public…
Notez que c’est autant de moins à aller chercher ailleurs, mais quand vous savez que dans un paquet de tabac ou un litre de gasoil, il y a plus de taxe que de tabac ou de pétrole, transport et raffinage inclus, il n’y a pas de quoi s’étonner.
Donc, on est capable d’importer des clémentines du Maroc pendant que celles de « Corsica-Belle-Tichi-tchi » pourrissent sur l’arbre ou dans les frigos agricoles…
Heureusement, les Ukrainiens font la guerre aux russes (ou l’inverse… et réciproquement) parce que bientôt on fera venir notre fourrage d’Argentine ou du Middle West.
D’ailleurs, déjà, parfois la viande dans quelques restaurants parigots…
 
C’est là où je ris jaune car ça revient, pour les « sachants », à lever des impôts pour « sauvegarder » le pouvoir d’achat des électeurs-contribuables !
Alors que justement tout le monde en crève, nos paysans étant parmi les premiers à être écœurés de leur sort.
C’est dire le délire chez la « caste des sachants »…
D’autant que ça ne marche pas, parce que les mêmes « sachants » imposent de vendre plus cher que cher : Manger devient un produit de luxe.
 
Au kon de chaland, on lui a d’abord fait bouffer du Bio, puis « du local » : Résultat, c’est encore plus que trop cher, même pour le « bobo-écololo » de la kapitale. Il faut accepter de se nourrir avec le crotte lointaine, dégueulasse, mais qui colle au ventre !
Vous avez déjà essayé de baffrer un McDo ou une pasta-box ?
Notre « démocrature » arrive même jusqu’à interdire au fil du temps dans votre assiette tout ce qui est peu couteux…
Alors les industriels se sentent obligés de faire des « innovations » en permanence pour « faire de la valeur ». Il n’y a que Ferrero qui s’engraisse à l’huile de palme (qu’on aura crié sur tous les toits que c’était dégueulasse pour la santé et que ça tuait la planète plus mieux que les gaz de moteur diesel) et sans se démouler le chou : Ça persiste à se vendre à n’importe quel prix…
Car il faut du pognon pour être présenté à la vente et c’est le consommateur qui de toute façon paye à l’arrivée…
Il n’y a pas de création monétaire ex-nihilo, juste des flux.
 
Vivre a finalement un coût, et il va devenir de plus en plus inabordable…
C’est aussi une excellente stratégie fiscale de « sachant » : C’est comme ça que les assiettes des prélèvements obligatoires augmentent sans avoir à augmenter les taux… ce qui serait politiquement contreproductif !
C’est qu’on leur en apprend, des « recettes de sachants », à la grande « ékole de EN », figurez-vous…
Mais ils ne sont pas allés jusqu’au bout de la « courbe de Laffer »… trop peur de perdre de leur importance, si des fois ça fonctionnait !
 
Et quand on y réfléchit un peu plus de deux secondes, il y a finalement de quoi pleurer parce que ce n’est pas que chez nous.
Voici plusieurs mois qu’un mouvement de colère monte dans le monde agricole européen. Cela a commencé en Batavie autour des normes « écololos », ça s’est poursuivi en Teutonnie pour les mêmes raisons et le prix des engrais que ne fournissent plus les russes, pour arriver chez nous à retourner les panneaux de villes, geste censé évoquer un monde qui tourne à l’envers.
Et plus récemment, les vieux réflexes sont revenus : Blocage autoroutier, déversement de fumier, de lisier, de pneus usagés, défilé de tracteurs, opérations escargot, barrages pas filtrant, produits déversés sur la chaussée, etc.
 
Très bien les meks : On a compris, c’est que « le monde agricole », celui qu’on croise à la campagne ou au salon de l’agriculture à « Paris-olympique-sur-la-Seine » est bien plus divers qu’il n’en a l’air, plus complexe et traversé par de nombreuses contraintes…
Parce que l’idée d’aller bloquer Rungis pour empêcher leurs clients de travailler, c’est d’une absurdité absolue…
Vas-y, flingue celui qui te fait vivre, tu ne mourras pas tout seul !
 
Car, il faut bien l’avouer, aucun paysan n’est capable de livrer le filet de patate chez vous à des horaires convenables pour le réceptionner utilement : Il faut des intermédiaires pour faire ce métier-là.
On l’a vu à l’époque du « Conard-virus » : D’abord, les métiers de l’alimentation ont été considérés comme « activité essentielle » exonérée de toutes contraintes.
Ensuite, j’ai vu un producteur qui peinait à arriver sur mon trottoir pendant le confinement, pour donner rendez-vous à ses clients qu’il avait démarché par téléphone, plutôt que de nourrir ses cochons…
Il a compris : Il ne le refait plus…
D’autres persistent dans leurs non-sens : C’est comme ça !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
[1] Réécouter « La montagne » de Jean Ferrat…

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