Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 2 janvier 2024

Estives 2023 (8/11)

Rencontres au sommet !
 
Et hop, le lendemain, je retiens la table, parce que oui, au café de l’Orient, il faut se précipiter avant midi. Après, ils dressent les tables pour le déjeuner.
D’ailleurs je recommande : Il n’y a que 9 plats à la carte – et 36 choix dans la carte des desserts – mais c’est vraiment excellent !
Bien cuisiné, original, même le burger, bien présenté et très goûteux. Le soir, ils font des tapas et des glaces : Une farandole de glaces, y compris de la glace Nutella ou Kinder-Bueno (des tueries…).
 
Donc le café matinal, il n’y a que trois caboulots sur le port et autant sur la plage de Calvi et son immense golfe qui servent le petit-déjeuner qu’il faut descendre assez tôt pour se faire servir.
Et là, surprise, je croise la témoin du mariage de mon autre « Nichée » qui se promène sur le port sans son « + 1 ».
Elle, elle est mignonne et reste une intarissable bavarde qui te raconte sa vie pimentée de milles et une aventures inimaginables (que ça doit être du vécu) et qui a des congés imposés par sa boîte (une sorte d’Ehpad pour adolescents tarés) et se retrouve célibataire parce que son mek n’a pas été foutu de retenir ses vacances en même temps qu’elle.
Forcément, elle me saute au cou comme la petite vérole sur le bas clergé et s’incruste sévère durant ses huit jours de présence à Calvi même…
 
Son « plus un » est sympa mais un peu limité : À part les gonzesses (n’importe lesquelles du moment qu’elle ne sont pas rétives) et le vélo, il n’y a plus grand-chose derrière ses yeux. Heureusement, il a bon caractère : Il est d’ailleurs le seul capable de supporter celui de sa moitié-à-lui et ne se décourage pas encore.
Mais je l’aime bien tout de même : Au moins il n’est pas compliqué à vivre et reste avoir le cœur sur la main !
(La preuve, je me répète, il se tamponne la « témouine » et sa famille).
Quant aux parents de celle-ci, justement… lui était flic dans le civil, motard, motivé que par les deux roues comme son futur gendre, depuis qu’il n’a plus de moteur à se mettre entre les jambes…
La mère, je ne sais pas, mais elle se pense probablement irrésistible en brune fatale.
 
Bref, la fille (unique) se prend par la main et en attendant de partir à Bali avec son « + 1 attitré », elle a loué un appartement en se disant que si elle ne voit pas ma « Nichée » récemment mariée, elle me croisera moâ et que bien sûr je la prendrai bien en charge, repas, déplacements, et loisirs inclus…
Elle est déjà venue sur Calvi par le passé… donc elle connait mes habitudes.
Finalement, c’est un bon plan : Elle n’est pas en pays inconnu et ce n’est pas par hasard qu’elle se pointe au café où je retenais la table.
Donc au lieu d’être 4, on est 5 à se promener en Balagne, avec détour matinal et vespéral à l’aller comme au retour pour poser la Miss aux abords de Calvi.
 
Marrant les plans tordus, mais qui limite mes pérégrinations : Si je ne vais plus chez le marchand de bricole, pour en avoir terminé avec « mes travaux d’été », je prends donc le rythme estival : Descente en ville le matin, pour le journal, le café, le pain frais, la boustifaille de la journée, le RDV avec la « témouine », retour pour déjeuner, petite sieste, départ pour la plage, bain de mer re-sieste sur le sable, et lecture (je balaye les classiques mais renonce à Guerre et paix et aux Misérables pour la énième fois et me cantonne aux classiques de la SF), retour pour dîner et raccompagnement de la « témouine » dans ses meubles.
Finalement, ce n’est pas trop fatigant.
 
Mais adieu les visites annuelles de Corte, Bastia, Le Cap, Porto, les cousins de la plaine orientale (qui survivent de décès en décès la grand-mère, la mère, le fils, le père, il ne reste plus que les filles, trois et les petites-filles, cinq) : Cette année, c’est disette.
Même pas vu ni mon gardien, ni Dumè durant cette période-là.
D’autant que la seconde partie de ma « Nichée » débarque avec sa grosse auto.
Alors que la première qui devait rester s’oblige à prendre l’avion (quelle horreur) pour un détour impromptu à Amsterdam pour accompagner une vieille tante du « + 1 » dans son dernier voyage, bouffé par son crabe du colon.
 
D’ailleurs, le « crabe du colon » aura été la vedette de l’été : Outre la tante batave qui n’a pas survécu, mon « beauf’ », le philosophe grec qui faisait la gueule à l’occasion du mariage de ma « Nichée » pour déjà souffrir du ventre de telle sorte qu’il s’est fait raccompagner par son fils avant que celui-ci ne revienne pour faire la fête, s’est fait opérer de sa pustule à lui dans l’intestin, fin juin : J’ai failli ne pas partir pour être présent et soutenir ma petite-sœur et lui.
Un martyr.
Non pas l’opération en elle-même, mais le traitement qui a suivi avec une poche, une stomie que les infirmières ne savaient pas poser ou changer pour la vider, même quand elle débordait : Il en a eu la peau cramée au troisième degré qui partait en lambeaux et aura pataugé dans sa merde durant tout l’été !
Un enfer.
 
Évidemment, pas de séjour en Grèce, ni pour lui ni pour ma petite-sœur, ni du coup pour leurs gamins qui n’ont pas fait l’effort préférant d’autres destinations.
Mais en plus, il a accumulé les difficultés : Outre la bouffe pour bébé durant des semaines, le chirurgien, pressé de partir en vacances aura un peu bousculé sa prostate qui aura fait grève entrainant un début d’urémie. Pour remédier au problème, ils ont posé une sonde, l’ont retiré puis l’on reposée au point que mon pôv’ « beauf » s’est mangé deux infections successives de la vessie, type cystite, que tout le monde aura cru à la faculté des sciences qu’il s’agissait des effets des métastases qui s’emballaient…
Ils les ont cherchées et recherchées, mais ils ne les ont pas trouvées…
Et moâ, je téléphonais tous les jours pour avoir des nouvelles et encourager le supplicié qu’on a fini par se fâcher tellement il a cru dans son délire fiévreux que j’attendais et souhaitais sa mort pour enfin accueillir ma « petite-sœur » en Corsica-Bella-Tchi-tchi »…
Le pôv’ : Il en a perdu beaucoup de neurones avec cette histoire-là !
Pas très drôle…
 
Ce qui ne m’a pas empêché de faire un unique repas à 6 avec ma « Nichée » et ses « plus 1 » sur la plage d’Aregno (à deux voitures… dont le tank de mon gendre), mais sans la témouine repartie entre-temps.
Des caboulots, il y en a quatre en fonction l’été sur cette plage-là, bordée par le TGV local (train à grandes vibrations).
Le premier ne prend pas les cartes bleues : Signe qu’il blanchit du pognon tout l’été… à éviter les fraudeurs fiscaux !
Pas de facturette, pas de note, pas facile de faire la preuve d’avoir été empoisonné avec leurs poulpes pêchées la veille dans les eaux du golfe : Ma Môman à moâ, ça lui avait déclenché une crise de foie qui aura dégénéré en crabe du pancréas et aura passé 2 ans à se tordre le boyau de souffrances… « épouvantables » !
(Un mot que je ne supportais plus dans la bouche de ma pov’ Môman…)
 
Le second les prend et le restaurant est tenu par une équipe de filles qui ne cuisinent pas terrible. Cher et dans les courants d’air, mais on y fait des photos dépaysantes tellement l’eau de mer prend des couleurs des « îles des mers du Sud ».
Le quatrième est spécialisé dans les poissons frais, pêché « le jour même » à Rungis…
Y’en a qui aime, mais depuis que j’ai été également empoisonné avec une de leur pizza au chorizo avarié, je n’y vais plus et de toute façon je n’ai jamais assez de liquide sur moi et je ne me promène pas à la plage avec mon chéquier (pour les cas où ils les acceptent… ce qui est rare au pays.)
 
Reste le troisième, U Marosu, tenu à l’année depuis des années par un couple qui aurait mérité une retraite bien méritée depuis longtemps, mais qui ne trouve pas de repreneur et qui du coup fonctionne toujours et prend la carte.
Un truc qu’on ne trouve pas partout, pour des motifs divers (pas de réseau étant la raison la plus fréquemment avancée), alors qu’il y en a à Girolata, perdu loin de tout dans la réserve de la Scandola, mais pas à Ostriconi ni à Lozari, mais il y en a au Licciola, un caboulot sans prétention situé entre les deux, avec des croque-monsieur et des parts de pizza à se damner (c’est rien, mais qu’est-ce que c’est bon quand c’est bien réussi) et en tout cas pas sur le port de Saint-Florent (le petit dernier) où j’ai décidé de ne plus remettre les pieds notamment pour cette raison.
Plus le fait qu’on ne peut pas se garer et qu’il faut marcher en plein cagna : Pas très drôle quand on se découvre cardiaque aux trois coronaires bouchées à l’issue de l’épreuve en fin de séjour.
 
Cette année, au Marosu, lui s’est payé un AVC et madame fait toujours ses crêpes dans l’après-midi…
L’AVC, j’en rigole pour lui expliquer que je reviens avec 5 stents et une myriade de ballonnets dans les coronaires : Normalement, on n’aurait pas dû se croiser cette année ! Mais il accuse le coup, l’air fataliste et fatigué de tout.
Alors que son magret de canard reste toujours aussi bien réussi !
Et son cocktail « Maruso », aura été allégé en rhum tel qu’il permet d’aller faire la sieste un peu plus loin sur la plage, sous le parasol, tout en marchand droit.
En revanche, il a la main lourde sur le baba au rhum…
 
Qu’il doit y avoir une sorte de concours entre eux pour savoir lequel fait le meilleur, le plus gros ou le plus beau : Les uns le présentent en brioche, les autres en énorme bouchon de champagne, certains le fendent en deux, le couvrent de crème chantilly, le parsème de fruits rouges, d’autres ont la forme d’un champignon, ou sont installés dans des coupes…
À chaque fois, une découverte !
Je le félicite et me désole que les avis sur Internet soit moins élogieux que l’année dernière…
 
Les avis sur internet… tout un poème. Quand ma « Nichée » fait son choix avec ses téléphones portables (qui ne font pas plus la vaisselle que le mien), c’est de la grosse rigolade.
En Balagne, il y a deux restaurants étoilés, La Signoria et la A Casa Di Mà, plus éventuellement La Villa, notamment sur la plage de Calvi. Cuisine surfaite et onéreuse, mais les caves sont appréciables et les cocktails parfois raffinés (selon arrivage).
En revanche tout le monde donne son avis sur les restaurants installés sur le port (et en ville). Et ils en ont plein les mirettes pour le prix du billet d’avion.
Or, quand on sait que, par exemple le Nautic, s’il a une pizza à pate épaisse des plus honorables, il faut vérifier sa note : Ils sont capables de rajouter et de te faire payer des verres de pinard à 4,50 € le bout que tu n’as même pas vu passé et que tu n’as pas commandé.
Et c’est récurrent : Je ne comprends pas que le gérant laisse ses gars se faire de la gratte de cette façon-là !
Il se rend complice de ce racket et va avoir du mal à payer ses échéances un jour ou l’autre, même s’il dispose de plus de 100 couverts sur les quais : C’est que le restaurant est resté deux ans sans être exploité (fermeture administrative) et qu’il n’a pas dû le payer très cher non plus…
 
De même le Ciucciarella, installé un peu plus loin, est crédité de 124 avis positifs avec une moyenne de 4,3 étoiles sur 5, alors que c’est le seul qui est régulièrement fermé après le passage des services vétérinaires… Pas une fois, mais tous les ans et au moins plusieurs jours et plusieurs fois en saison…
Ça ne vaut même pas 1 sur 5, si tu ne meurs pas avant de poster ta note…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire