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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 8 janvier 2024

Estives 2023 (11/11)

Fin d’estives.
 
Résultat de cette histoire-là, le télescope filera chez ma « Nichée » : Elle dispose d’une terrasse en angle dans le Grand-Est qui s’ouvre sur l’Ouest et le Sud. Et je suis invité à y passer quelques soirées cet hiver.
Mon nouveau gendre n’hésite pas à me dépouiller de tout : Mes BD du Buck Danny, mes BD d’Achille Talon, mes BD de Tintin, celle de Michel Vaillant, de Tanguy et Laverdure, celles de Spirou, de Rahan, ma montre à gousset, mes bouteilles de rhum vintage, une partie de ma « Nichée », mes maquettes Heller au 400ème, et maintenant mon télescope !
Aucune retenue…
Que tu vas voir que ça ne va pas lui suffire : Il emprunte déjà la voiture de sa mère (qui l’avait empruntée à son propre père), il finira par emprunter la mienne pour aller visiter ses grands-parents quand il débarquera sur la Kapitale en train, évitant d’user son char d’assaut ministériel sur les autoroutes du territoire.
Pas bien grave : Je n’emporterai pas tout ça dans ma tombe…
 
D’ailleurs, plus le temps passe, plus j’y songe à ma tombe. Ce n’est pas que je me sente au plus mal, au contraire, mais j’angoisse de supporter sur la route du retour mon « gendarme embarqué » qui me pourrit la vie à chaque déplacement.
Et quand il se met à gueuler par inadvertance, en général après un brusque freinage qui le réveille, il prend peur et hurle alors que le danger aura été évité par ma brusque manœuvre depuis longtemps.
Pas grave : Je finis par prendre sur ma nature et l’engueule à mon tour lui expliquant que soit il descend et rentre à pied ou par le train (hypothèse qui le rend encore plus méchamment vindicatif), soit il prend le volant (ce qui le panique totalement) et moâ je fais du stop pour finir la route, soit la prochaine fois je n’évite pas l’accident : Comme ça, pour une fois, la seule et unique fois en plus de 40 ans, il pourra dire qu’il a eu raison de se méfier et de m’engueuler à l’improviste durant 40 ans et d’en conclure qu’il le savait bien et que ce n’était pas faute d’avoir prévenu !
Maigre compensation.
Mais moâ, je ne supporte plus et à chaque fois, j’ai comme une douleur intercostale qui m’électrise le palpitant.
 
Ça encore, depuis j’ai vu le cardiologue qui m’a expliqué que c’est probablement un nerf coincé contre un os qui me provoque cette douleur, mais ce n’est pas le cœur.
Il n’empêche, si un nerf se coince, c’est qu’il y a dessous un organe qui ne tient pas en place…
 
Je peux dire, parce qu’une fois rentré et jouissant du bel « été indien » de l’année sur la kapitale, j’en ai profité pour me promener à des endroits où je n’avais plus l’habitude d’aller (même que j’ai découvert que ma pâtisserie tunisienne qui faisait des gâteaux au miel irremplaçables derrière Saint-Michel a disparu avec le « Conard-virus »), je me suis viandé lourdement sur le grand-fessier gôche (toujours la gôche ce côté maudis…) en glissant sur un grain de raisin (à en défoncer le trottoir…) : Mais si, un seul grain isolé !
Je l’ai déjà précisé…
Comme sur du verglas, celui des geysers islandais, pour la fois précédente.
Même que ça fait toujours marrer les passants qui passent, mais en ce qui me concerne, désormais quand je vois un citoyen choir, je ne rigole plus : Ça me fait mal à la patoche !
 
L’hématome qui en résulté aura pris la forme d’une pastèque dès le lendemain, non pas verte mais bien bleue sanguinolente : Eh bien le nerf sciatique n’a pas hésité à me paralyser durant un bon mois (jusqu’à fin octobre, je vous l’ai déjà signalé ci-avant, si vous suiviez…) de la cheville au bas du dos !
J’ai même découvert des muscles que je ne savais pas qu’ils existaient, mais qui font mal quand tu les sollicites alors qu’ils sont durs comme de la pierre.
Et je te vous assure que tu as l’air kon quand tu ne peux plus mettre tes chaussettes dès la première fraîcheur automnale arrivée.
Passons, puisque c’est une anticipation…
 
La fin de saison, passé le 15 août, s’éternise un peu entre les deux week-ends. Mais au fil du temps, les routes se dégagent, les parkings le long des plages aussi et la densité de touristes dans les rues et sur les plages s’étiole : Ça redevient praticable.
Même plus besoin de réserver sa table quand tu décides de rendre une invitation à tes amis.
 
Juste un épisode comique : Ma « Nichée » veut offrir à mon gendre tout neuf une séance des « Mouflons » qui passent chanter en Balagne.
Elle se paye des billets hors de prix depuis l’avant-veille.
Sauf que la veille du concert dans les vignes, ni l’un ni l’autre ne savent où sont leurs billets !
Que je vois ma « Nichée » décoller soudainement et sans prévenir de son siège pour filer vers la boîte à ordure à au moins une borne de là, de celle qui recueille les miennes !
Et que sur ce coup-là, elle a beau eu à la vider et éparpiller son contenu sur la chaussée, elle n’a pas retrouvé ses billets !
Que donc, très contrarié, rachat à l’arrache sur le comptoir d’entrée (ils ne font pas guichet fermé) et trois heures de spectacle sous la voie lactée…
Mon gendre en revient le lendemain en singeant le leader qui se prend pour le messie en mission de rédemption forcément messianique & écololo sur la planète…
Trop drôle…
 
Autre rigolade : Dumè veut nous raccompagner dans grosse auto, un soir de beuverie sur la plage locale. Il n’est pas descendu avec son char IBM, mais avec son cargo 407 SW de chez « Simca 1.000-Pigeot ».
Et qu’il avait oublié que la banquette arrière était occupée par la pierre de sa meule à olive…
Au moins 300 kg la meule.
Ça plus la fois où il avait descendu une vis en bois de 200 kilos…
Ou encore quand il monte avec un stère de dalles de pierre pour son jardin…
Un poète qui martyrise ses amortisseurs à conduire comme un fou sur ses chemins ravinés…
De la bonne camelote, les « Simca 1.000-Pigeot ».
 
On se refait une soirée rempart calvais un peu plus tard et c’est l’heure des bagages à faire : Mon chat va retrouver son empire qu’il lui faudra en continuer sa cure de CBD-BD pour, non plus le calmer dans ses courses folles dans les couloirs de la maison, mais le sortir de sa torpeur d’être seul à jouer avec ses humains à lui.
Je me décide à prendre des billets de retour quand je me rends compte que des boutiques n’ouvrent plus : Ils ont déjà replié les gaules.
 
Les intermittents et autres saisonniers s’en vont les uns après les autres.
Ma cafetière en aura usé une palanquée, hors ses « permanents » (ceux d’une saison sur une autre : Le cuistot, le barman, la glacière qui pile ses amendes et le chef de rang du soir). J’en ai vu défiler une demi-douzaine.
Il y en a même un qui s’est fait virer par ma faute : Ce kon, je débarque avec mon pain et mon journal retenir la table sur le coup des onze heures, presque plus tôt que d’habitude, bé il avait déjà dressé les tables pour le déjeuner et a refusé que je m’installe.
Furax, je suis allé chez le voisin (fort aimable et fort surpris) et la patronne était furibonde de me voir « aller pas chez elles ».
Le lendemain, le gars n’était plus là et la maison m’offrait généreusement la tasse de caféine !
 
La dernière saisonnière remet tout de même ça jusqu’à fin novembre, mais dans une autre boutique… La seule à apprécier le décor.
Le mari de ma cafetière n’est jamais là quant à leur fils, il préfère faire caissier chez le Thiriet du pays…
Un enfer ce boulot-là.
Bref, l’ouverture désormais, c’est 10 heures pas avant (ce qui ne me gêne pas) et fermeture le mardi…
Pourquoi le mardi, mystère…
Ce qui me décide à prendre mes billets de retour.
 
Et j’évite les vendredi-samedi-dimanche et la veille de la rentrée des classes : J’ai suffisamment vécu l’enfer des routes encombrées quand il fallait être sur « Paris-plage » pour la rentrée ai-je déjà dit.
On se remémore toujours à cette occasion, cette année-là où le NGV ne passait pas, à cause du vent et d’une mer déchaînée. Il avait fallu prendre le bateau suivant, passer la nuit par terre dans les salons surbookés.
Évidemment, le lendemain, je me suis tamponné des embouteillages à n’en plus finir tel que « ma Nichée » est arrivée à l’ékole avec un peu de retard, pas lavée et à peine réveillée…
 
Pas grave : La directrice souhaitait engueuler « mon gendarme assis » pour cette rentrée ratée. Celui-ci, tout bronzé, retire ses lunettes de soleil et fait sa tête des mauvais jours, les yeux tout rouge injecté de sang à cause de sa conjonctivite d’arrivée dans l’atmosphère polluée de « Paris-sur-la-Seine »…
Radical.
Moâ, je me suis occupé de l’autre « Nichée », à la crèche, pas bousculé par l’horaire d’accueil : La part belle !
Et j’ai dû faire une « petite sieste réparatrice » au bureau, avec consigne de surtout ne me passer aucun appel, je ne me souviens plus…
 
Bref pas de problème pour trouver une cabine à un horaire bastiais convenable qui me permet de fermer correctement la maison, d’empiler de la cochonnaille dans le « tas de boue à roulettes » pour les copains et les amis et d’arriver sur le port pour l’heure du dîner.
Dîner dans un des vastes restaurants déserts du bord, avec vue imprenable sur le Cap Corse où l’on voit débouler Erbalunga dans son halo de lumière et ce jusqu’à Macinaggio, puis tourner la Giraglia depuis loin au large : Ils prennent leurs précautions pour éviter de taper un rocher, eux…
Sauf que l’escalope milanaise est dure comme une planche de bois : Immangeable, comme j’ai pu vous le préciser précédemment.
 
La cabine, le chat, la mer, tout est correct sauf l’humeur du « gendarme assis » qui n’a pas pu s’empêcher de commenter ma façon de conduire et a failli, une fois de plus, finir le trajet à pied…
Et le lendemain, au large de Toulon, on se prend le petit-déjeuner dans le vaste self avant de rejoindre le garage après avoir assister à la manœuvre d’entrée dans le port sous le pâle soleil d’automne.
Et là, panique : Je ne retrouve plus le « tas de boue à roulettes »…
Le garage est pourtant divisé en trois ponts et trois secteurs : Orange, bleu et rouge. Et je suis sûr d’avoir grimpé trois niveaux en embarquant hier à Bastia.
Je parcours le garage une fois, puis une autre fois, puis encore dans l’autres sens, le chat dans son sac, son « crottoir » dans un autre, mes affaires sur le dos et j’actionne la télécommande sans aucune réaction d’aucune des bagnoles qui commencent à s’ébrouer.
Je vais et je viens, je change de niveau (des fois, on ne sait jamais…), je reviens et commence à m’énerver : Comment peut-on voler une voiture dans un garage fermé où toutes les tires sont coincées comme des sardines dans leur boîte de conserve ?
J’attends que ça se coince quelle que part, mais rien : Le garage se vide et je n’ai toujours pas trouvé mon « tas-de-boue-à-roulettes » !
 
Ça m’était arrivé une autre fois précédemment : Je m’étais juste trompé de niveau.
Mais là, non, j’ai fait tous les niveaux avec mon chat et son attirail.
Et finalement, je repère des marins hilares devant la seule bagnole restée au milieu de tout, que l’officier se demandait si je n’étais pas passé par-dessus bord dans la nuit !
Elle était en secteur « orange » alors que je la cherchais en secteur « rouge » : Il faut dire qu’à la lueur des néons, les deux couleurs se ressemblent, et comme tu ne sais plus où est la poupe de la proue, bé je me suis perdu dans mes repères.
La prochaine fois, je viens avec mon pot de peinture et mes pinceaux pour laisser des flèches à moâ !
 
Et c’est là que je me rends compte que tu sortes en premier ou en dernier, à Toulon, c’est le boxon pour s’extraire du port, entrer dans la ville et rejoindre l’autoroute.
Ça roule mais c’est chargé : Ils partent tous travailler et ils m’encombrent les gueux de prolétaires…
Il faut vraiment atteindre les portions à péage pour commencer à circuler à 5,6 l aux 100 et à 136 km/h compteur (134 au GPS pour rattraper un peu le retard : Que tu lèves le pied quand celui-ci t’annonce un « danger ». C’est qu’un radar est dans le coin).
Re petit-déj’ à Lançon de Provence, Lyon juste à midi, ça roule correctement sans trop de cinglés (ce qui permet à mon « gendarme assis » de faire la sieste et à ne pas trop m’emmerder), sauf sur les derniers 20 kilomètres avant « Paris-sur-la-plage », au niveau d’Évry.
Où la consommation moyenne remonte à 7 l au 100, malgré le stop and go automatique de la voiture (c’est génial les progrès du modernisme, que même quand tu cales, parce que je n’ai toujours pas l’embrayage dans le pied après trois mois, ça redémarre sans sourciller, mais ça ne sert à rien de plus…).
 
Bilan : 4.000 kilomètres, cinq fois 50 litres à 2 euros : 6,25 l/100, il y a comme un problème d’étalonnage de l’ordinateur de bord.
Enfin, passons : Tout le monde est rentré, c’est l’essentiel, et les factures arriveront plus tard.
De bonnes vacances, un peu longues. Où je n’ai rien pu glander, pas une seule ligne du prochain roman seulement quelques milliers de pages collectées sur Internet pour le nourrir, de l’actualité estivale qui aura été dense.
 
Il faut que j’étudie une autre façon d’estiver : Partir mi-juin avec les jours les plus longs, laisser mon appart’ parigot à « mon gendarme assis » et à « ma Nichée » qui va louer le sien pour les jeux olympiques… (un plan à la kon, pour aider à rembourser les prêts, mais enfin…).
Revenir début août pour laisser libre la maison Balanaise et la voiture aux deux « Nichées » qu’elles puissent se croiser sans se marcher sur les pieds et revenir fin août pour fermer et ramener le « tas de boue à roulettes » et le chat en région parisienne courant septembre sans le « gendarme assis » qui prendra l’avion ou le train…
À suivre.
 
Car le mieux reste encore que je n’y aille plus jamais, pour prendre des vacances éternelles au cimetière Montparnasse et ne plus jamais être emmerdé par tous ces … qui m’assaillent de leurs vindictes et contrariétés.
Dommage pour les magrets de canard du Maruso !
À suivre…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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