Je vous avoue que le feuilleton m’amuse au plus haut point

Nouvelles scabreuses du Nord-Stream…
 
Nous en avons déjà parlé ― cf. https://flibustier20260.blogspot.com/2023/02/de-qui-se-moque-t-on-au-juste.html ― et comme la manœuvre n’a pas eu les effets escomptés, sauf auprès des acéphales et autres autistes-trisomiques, on te vous en remet une couche des fois que la piqure de rappel puisse enfin faire monter la mayonnaise.
 
Et on vise un cran au-dessus.
Là, il s’agit d’abord carrément du ministère danois des affaires étrangères qui a déclaré la semaine dépassée qu’un « objet non identifié » a été trouvé à proximité de la zone où des explosions se sont produites en septembre 2022, provoquant des fuites dans les gazoducs Nord Stream 1 et 2.
Admettons.
Pour le moins, ce serait plaisant que ce soit un bout de palme en caoutchouc arraché à un plongeur-terroriste, non ?
 
Sauf que, attention avant de monter ce « scoop » en épingle, les autorités ont précisé que l’objet en question se trouvait près du gazoduc Nord Stream 2 et ont confirmé que le président russe « Vlad-Poux-tine » avait été informé, selon le journal « Helsingin Sanomat ».
Une annonce du gouvernement danois qui intervient justement après que « Vlad » ait signalé que la société gazière russe Gazprom avait trouvé un objet « semblable à une antenne » à environ trois kilomètres de l’endroit où les explosions se sont produites, qui aurait pu être utilisé pour recevoir le signal de déclenchement des explosifs.
J’admire : Comme si une antenne pouvait flotter !
C’est que l’eau de la mer Baltique a des propriétés physiques inédites, tiens donc…
 
Et puis les russes se désintéressent totalement de l’enquête toujours en cours depuis le début. Ce qui reste curieux.
Voire génère de la méfiance.
Toutefois, que les danois les tiennent au courant de la remontée de débris, franchement, il y a de quoi éveiller mes neurones, et pas seulement ceux du « nerf-honteux ».
Peut-être est-ce que parce que Gazprom, le proprio du gazoduc, aurait informé les autorités danoises seulement maintenant de ce fait étrange.
Donnant-donnant, les autorités, danoises peut-on supposer, ont donc surveillé la zone et ont constaté qu’il n’y avait pas de risque imminent pour la sécurité ou la navigation dans la zone, a déclaré le ministère danois en charge du dossier.
Rien de plus.
D’ailleurs, on ne lui demandait rien : Tout le monde sait qu’il n’y a plus de danger dans le coin.
Alors quoi, SVP ?
 
Toutefois, à cette occasion, on apprend également que les autorités danoises ont autorisé la compagnie gazière à mener une série d’enquêtes sur les dommages causés par les explosions.
Peut-être cherchent-ils enfin à évaluer les dégâts et à savoir combien ça va leur coûter pour reboucher « les trous »… d’une cinquantaine de mètres d’       après les observations des suédois.
Comme s’ils avaient besoin d’une autorisation pour naviguer comme bon il leur semble.
Passons…
 
Là où ça devient intéressant, c’est que ça réveille les trolls qui relèvent que le 3 mars (donc bien plus tôt), le chancelier « Das-Groβbaffe-Scholztès » aurait eu un tête-à-tête « top secret » avec « Baille-dan » dans le bureau ovale, dans ce qui semble « avoir été une tentative, entre autres, de parvenir à un consensus sur la manière de traiter le rapport explosif de Hersh sur le sabotage de Nord Stream ».
Et de mettre en exergue la séquence des événements : Quatre jours après la rencontre entre le Teuton et le Ricain, le New-York Times publie sa fuite médiatique sensationnelle concernant Nord Stream, attribuant le sabotage à un « groupe pro-ukrainien » composé de cinq hommes et d’une femme (la pôv’-chérie…) qui ont utilisé un yacht loué en Pologne.
En contrepoint de la théorie fumeuse du Prix Pulitzer qui avait publié son « scoop » de « source sûre » dans le Washington post, si mes souvenirs sont bons…
Moâ, pour tout vous dire, j’admire !
Il peut y avoir des Ukrainiens antirusses, comme il y en a beaucoup de « pro-russes », cela va sans dire : Ils sont quasiment tous bilingues et… orthodoxes.
Alors, pourquoi pas ?
 
Ça va plus loin. On nous précise ainsi que le bateau en question a ensuite été retrouvé par des enquêteurs Teutons ― d’après une fuite médiatique à « Das-Groβ-Berlin » ― qui s’est avéré être l’Andromeda, un voilier Bavaria C50.
Le groupe pro-ukrainien et antirusse aurait embarqué pour sa mission depuis Rostock (Teutonnie, au large du Danemark) le 6 septembre 2022.
Le matériel nécessaire à l’opération … « secrète » aurait été transporté au port dans un camion. Depuis où, on ne sait pas.
Et le quotidien Teuton Die Zeit aura soutenu le récit du Times quasiment en temps réel.
Or, ce récit-là est lui-même est truffé d’incohérences qui m’ont fait éclater de rire !
Nous prend-on encore pour des cruches ?
 
Comment un yacht affrété de 15 mètres (vous pouvez vérifier…) aurait-il pu transporter les quelque 1.500 à 2.000 kilogrammes d’explosifs nécessaires au sabotage ?
Encore, 2 tonnes, ça reste possible, même si ce n’est pas discret…
Sauf que l’Andromeda, n’a pas de grue, et hisser des quantités aussi massives d’explosifs dans l’eau en toute sécurité et toute discrétion, au nez et à la barbe des autorités portuaires est-ce possible ?
Question sans réponses.
Vous me direz que les narcotrafiquants savent en faire d’autres bien plus… « massives ».
 
Peut-être, pourtant une analyse russe souligne que « le lieu de l’explosion, la mer Baltique, se trouve à environ 80 mètres de profondeur, ce qui nécessite un équipement de plongée spécial, notamment des bouteilles d’air contenant un mélange d’hélium et d’oxygène et de l’oxygène pur. 
Au total, (un bon plongeur professionnel sait) qu’il faut 30 litres d’un mélange gazeux spécial pour une seule plongée, ce qui signifie qu’il devait y avoir des dizaines de bouteilles à bord. »
Et elles pèsent lourd…
« En outre, les plongeurs auraient dû disposer d’un caisson de décompression, ce que le yacht (de seulement 15 mètres) n’est pas en mesure de faire.
En outre, il aurait fallu plusieurs plongées et quelques jours pour poser les explosifs sur les pipelines.
Il est difficile d’imaginer que ces activités puissent passer complètement inaperçues » peut-on en conclure…
Et là, honnêtement, cette version servie au public apparaît totalement aberrante !
 
La rédaction du Times n’a manifestement pas vérifié les faits.
D’autant que le 10 mars, le président de la commission de surveillance du renseignement du Bundestag, Konstantin von Notz, du parti des Verts, a déclaré à Die Zeit que ce qui s’était passé était probablement un « acte de terrorisme soutenu par l’État » et avait probablement été mené par un « acteur étatique ou quasi-étatique ».
La réaction du ministre Teuton de la Défense, Boris Pistorius, au rapport du Times montre que les « Teutons » pédaleraient dans la choucroute car ils ne savent pas encore s’il s’agit d’un commando ukrainien qui a agi au su du gouvernement ukrainien, d’un groupe pro-ukrainien qui a agi à son insu, ou s’il peut s’agir d’une opération sous faux drapeau.
 
L’important c’est que Berlin n’exclut apparemment pas une implication officielle de l’Ukraine.
Et là, c’est nouveau car l’hypothèse avait été écartée très rapidement : Les ukrainiens ne sont pas équipés et n’ont pas les équipages spécialisés.
Une plongée à 80, ça ne s’improvise pas.
Et aucun navire lourdement équipé, sous quelque pavillon que ce soit, n’a été repéré stationnant dans les parages durant les mois précédents.
Il en est peut-être passé quelques-uns, mais passés, par pour travailler en profondeur.
 
Qu’on nous affirme alors, que dans ce genre de situation, la désignation d’un bouc émissaire est une stratégie de sortie bien pratique pour Washington. Un rapport publié dimanche de la même semaine « dépassée », par Politico (pro-ricain), aurait distancé l’administration « Baille-dan » du régime ukrainien de Zelensky, et le sabotage du Nord Stream y est mentionné comme l’une des trois raisons des « divergences croissantes en coulisses » entre Washington et Kiev !
C’est curieux pour ces « journaleux » de n’avoir pas mentionné que le « ricain » dépense encore plus de 2 milliards de dollars supplémentaires pour fournir des munitions… en pleines divergences !
Pas très crédible, sauf à être un autre écran de fumée…
 
Et de conclure que pour l’instant, il semble y avoir un accord tacite entre « Baile-Dan » et « Scholztès » pour qu’ils ne se déchirent pas sur cette question.
Quant à Zelensky, il n’a probablement pas d’autre choix que de jouer le rôle de bouc émissaire lorsque c’est nécessaire nous fait-on savoir…
En mentionnant Nord Stream comme un sujet de discorde entre Washington et Kiev, le rapport de Politico semble indiquer à Zelensky qu’il s’agit d’un jeu à grands enjeux affectant l’unité transatlantique (le rêve avoué de « Poux-Tine ») et qu’un bouc émissaire pourrait s’avérer nécessaire.
 
Pendant ce temps, au lieu de pointer du doigt Washington, le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, s’est montré réservé le même jour, déclarant : « J’insiste sur le fait que toute accusation qui n’est pas étayée par les résultats d’une enquête impartiale n’est pas digne de confiance ».
C’est pourquoi Moscou insiste aussi pour qu’une enquête objective soit menée avec la participation de la Russie et d’autres pays intéressés. « Sans cela, les versions subjectives unilatérales de l’attaque terroriste n’expliquent rien ».
Il a raison, mais encore faudrait-il qu’il manifeste son intention de participer à ces enquêtes, non ?
Pourquoi les russes ne le font-ils décidément pas ?
Ils ont même l’autorisation des Danois pour y aller…
 
Patrouchev a pourtant pratiquement défié le tandem « Baile-Dan/Scholztès ». Une enquête impartiale aurait forcément des conséquences politiques : D’une part, l’opinion publique « teutonne », en prise directe avec ses propres mouvements sociaux et grèves, plus sa niche aux pétroles de synthèse, reste relativement inconstante sur la question des livraisons d’armes. D’autre part, « Scholztès » ne peut se permettre d’être perçu comme étant de connivence avec « Baille-Dan ».
Bien entendu, s’il est établi qu’un commando ukrainien ou une unité américaine est responsable du sabotage, les conséquences politiques seraient énormes aux yeux de Moscou.
L’opinion publique teutonne pourrait également exiger l’arrêt des livraisons d’armes à l’Ukraine (l’autre rêve de « Poux-tine »).
Enfin, si les États-Unis sont responsables, la renaissance actuelle des liens germano-ricains pourrait tout simplement disparaître.
Encore un fantasme russe…
 
Et les « trolls », avec la matière fournie par les médias « ricains », d’affirmer que « Scholztès » doit encore comprendre que le « transatlantisme » n’est pas la caractéristique principale du parti démocrate.
Son destin pourrait être le même que celui de « Tonio-Blaire ».
Pour tout dire, « l’Irak a hideusement sali le bilan national de Blair et de (Gorgeon) Brown et a marqué la fin de la vision néo-travailliste de la Grande-Bretagne comme un pays jeune et confiant.
Il a réduit les fantasmes de « l’interventionnisme libéral » à des cendres, et a approfondi la désaffection et le malaise qui allaient conduire à notre sortie de l’Europe » affirment-ils sans broncher…
On peut penser que ce n’est pas aussi clair que ça et bien plus compliqué, car justement le désarrimage de l’UK du continent européen était bien une stratégie de départage, d’éparpillement voulue par Moscou (et son maître).
Sauf que ça se retourne contre le Kremlin : Il n’y a pas plus virulent antirusse que « London-sur-la-Tamise »…
 
De plus, dans un rapport publié jeudi en huit, le journal Handelsblatt a souligné que l’enquête sur Nord Stream pourrait faire le jeu de l’extrême gôche et de l’extrême droâte dans la politique teutonne.
« Scholztès » peut-il survivre à la tromperie sur le sabotage du Nord Stream ?
« Si l’Ukraine est impliquée, l’Allemagne ne pourra pas revenir en arrière » estiment les trolls.
 
Tout ça démontre bien la manipulation, les manipulations et contre-manipulations autour de cet attentat.
Une vieille gloire qui certifie sur facture que ce sont les anglais aidés des norvégiens qui font sauter les gazoducs sous-marins au large de la Suède et du Danemark.
Avec quel matériel ?
Bé avec la flotte otanienne de la Baltique alors en manœuvre à des centaines de kilomètres de là, au large d’Helsinki, aux portes de Kaliningrad (russe) et de Saint-Pétersbourg (également russe).
Au nez et à la barbe de la flotte russe de la Baltique ?
Laissez-moâ rire, s’il vous plait !
 
Comme ce n’est pas crédible, sauf les discours préalables à l’emporte-pièce de « Baille-Dan » qui donnent corps à ces complots ― pris à son propre piège ― on ressort le voilier polak armé par des ukrainiens antirusses pour mouiller Kiev et espérer l’éclatement de « l’union sacrée » autour de l’Ukraine qui doit bien enquiquiner Moscou, finalement.
 
Géopolitiquement du même tonneau : Mettre « un coin » dans l’Otan une première fois, dans l’UE au second round, en vue, pourquoi pas, d’annuler la fourniture de chars aux Ukrainiens pour leur offensive de printemps (là où on attendait celle des russes en début de mois de mars et qui n’est pas venue…).
 
Un sac de nœuds ou chacun tire de son côté, sauf que c’est plutôt très subtil.
Enfin quoi, fournir des verges pour se faire battre, il n’y a que les masochistes pour y recourir. Ou alors c’est pour mieux semer le doute dans le crâne des criminels.
Qui, s’ils sont russes, avancent, vous l’aurez remarqué, prudemment comme s’ils marchaient sur des œufs : Ils réclament une enquête mais eux-mêmes n’enquêtent pas comme s’ils connaissaient déjà le qui, le comment et le pourquoi…
Ils ne se réjouissent même pas de l’embarras des alliés de Kiev sur le sujet qui laissent fuiter n’importe quel « fake » comme pour mieux couvrir les russes.
Si les auteurs sont finalement russes.
 
Inversement, les mêmes « fakes » ne semblent absolument pas gêner ni les « ricains », ni les « britishs », ni les « teutons » ni même les ukrainiens qu’elles désigneraient. Alors que ça pourrait être… explosif.
En fait tout le monde s’arrange de la situation avec bonheur, même que la météo s’est mise à prendre parti à tel point que personne ne manque du gaz russe qui trouve encore quelques débouchés en Chine à prix cassé.
Et encore, pas tout de suite : Les stocks flottent sur les mers…
Tout ça reste très étonnant.
 
Et pour ma part, j’y vois une vaste entourloupe qui vise « Vlad-Poux-tine » qui croyait prendre un gros poisson.
Le poisson est manifestement trop gros pour lui : Il n’a ni fait exploser l’Otan, ni l’UE, ni mis en difficulté les approvisionnements en armes & munitions de l’Ukraine, au contraire, il y a comme un consensus généralisé pour laisser du « temps au temps » à pourrir la situation russe, qui va jusqu’à un élargissement inattendu de l’Otan !
Une catastrophe qui oblige « Poux-tine » à aller manger dans la main de « Xi-Ping-pong » et lui lécher les pompes…
Enfin, qui vivra verra la suite.
Pour l’heure, c’est seulement franchement rigolo !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !