La gestion de notre eau est plongée en « Absurdistan » !
Moâ j’aime bien les rapports de la Cour des comptes.
On y trouve régulièrement des « perles rares » comme savent les
inventer nos « sachants », souvent non-élus, mais qui impactent les
décisions de nos élus.
Qu’on se demande même à quoi peuvent bien servir « nos élus » s’ils ont les yeux barbouillés par les « sachants » qui naviguent dans les cabinets ministériels payés par nos impôts ?
Personnellement, j’ai pu en faire une première expérience dans mon « second boulot » : Je vidais et étiquetais des caisses de marchandises dans les rayons d’un supermarché quand j’ai été appelé dans une structure opaque attachée auprès du « premier sinistre » de l’époque. Il n’y avait que des « sachants »… à haute densité.
Merveilleuse ékole : Je préparais les concours pour entrer à « l’ENÂ », bin ça plus la tronche des filles à draguer qui pouvaient réussir, confirmée lors des oraux, j’ai fait autre chose, figurez-vous !
Un bon vaccin.
C’était une piquouze de rappel après l’expérience du « Cousin
Jean » (Tiberi) quand a été nommé sous-sinistre aux industries
alimentaires.
Quelle rigolade !
On (quelques « sachants » hyper-pointus) lui avait fait croire que l’inflation tenait seulement au fait qu’entre le champ et l’assiette, il y avait des intermédiaires inutiles qu’il fallait supprimer pour le plus grand bonheur des citoyens !
Et c’est le discours qu’il portait, le pôv’…
J’en ai eu une troisième, parmi plein d’autres encore, et vous pourrez vérifier celle-là, quand feu le « sinistre de la rilance », « Dévide-gens » affirmait à tous les micros tendus qu’avec 28 milliards de son plan validé par « Bling-bling » et « Fifi-le-souteneur », c’est comme s’il en faisait pour 100 milliards de relance grâce à un « effet de levier keynésien », un effet multiplicateur avancé par Keynes, de 3 !
Le pov’ gars, il ne savait même pas additionner 3 fois de suite le nombre 28…
Et probablement ses équipes de « sachants », pas plus !
Donc, la lecture des rapports de la Cour des comptes, là
où se regroupe les meilleures machines à calculer, reste précieuse… et rigolatoire.
Dans son rapport annuel 2023, la Cour des comptes et ses treize chambres régionales des comptes s’intéressaient cette année, entre autres sujets, à la gestion de l’eau.
Elles ont lancé une vaste enquête, que personne ne lui demandait, auprès des services centraux et d’un large échantillon de services déconcentrés de l’État, collectivités territoriales, groupements de communes et établissements publics nationaux et locaux contribuant à la gestion de notre flotte quotidienne.
Et leurs conclusions, forcément très « technocratique », soulignent que « l’efficacité de la politique de l’eau souffre de la complexité et du manque de lisibilité de son organisation, laquelle doit être structurée et clarifiée autour du périmètre des sous-bassins versants ».
Ô punaise de gourgandine !!!
Aucun ingénieur des « eaux & forêts » n’y avait pensé jusque-là ?
Et ce sont des « énârques » qui soulèvent le
lièvre…
Des travaux publiés alors que, dans certains coins du pays, la consommation de l’eau excède, sur des périodes de l’année de plus en plus longues, nos capacités à en fournir de la propre et potable !
Pour tenter d’endiguer le problème, les autorités qui ne savent faire que ça, déploient d’ailleurs de plus en plus des mesures de restriction qui se traduisent par des « interdictions » qui tombent de plus en plus souvent en rafales serrées sur le coin de nos tronches.
Je ne suis pas né dans un pays de flic pour rien…
C’est qu’il est difficile de s’y retrouver sur les maquis d’action des uns et des autres, car ils sont particulièrement nombreux !
Des ministères, des directions d’administration
centrale et leurs services déconcentrés, établissements publics nationaux,
instituts de recherche, tous les niveaux de collectivités territoriales et
différentes formes de groupements de collectivités, tous ont leur mot à dire
sur la définition et la mise en œuvre des politiques de l’eau.
Que c’est un fabuleux « Kafka-appliqué » : Il doit y avoir un cours spécialisé dans la grande ékole de l’administration pour former autant d’ÂNEs et arriver à ce genre de caricature !
« La gestion quantitative de l’eau est à la fois déconcentrée et décentralisée, gérée à l’échelle des bassins hydrographiques puis au niveau local. L’État, à travers les Dreal, les agences de l’eau et les directions départementales des territoires (DDT), joue un rôle très important dans sa définition, son financement et sa mise en œuvre, alors qu’au niveau local aucune collectivité territoriale n’est identifiée comme cheffe de file », rappelle d’abord la Cour.
Pour complexifier le tout, les administrations de l’État
ne sont pas sur la même longueur d’onde concernant la gestion des ressources
hydrologiques du pays.
Prenons le ministère de la Transition écolologique et de la Cohésion des territoires : Ce dernier privilégie l’atteinte des objectifs de bon état des masses d’eau fixés par la directive-cadre sur l’eau à l’échéance 2027.
Mais, de son côté, le ministère des Agriculteurs vise à préserver les possibilités de prélèvement pour les « agrikuls’ » malmenés par les épisodes de sécheresse.
C’est qu’ils fournissent à bouffer à tous les bureaucrates, c’est dire leur importance jusqu’à la cantine de la rue Barbet de Jouy.
Quant au ministère de la « bonne Santé pour tous », il se concentre sur la qualité sanitaire de l’eau potable. Le reste, il s’en contre-cogne le coquillard et les roubignolles dans le même élan.
Il y a aussi les ministères de l’Industrie et de l’Énergie qui donnent de la voix sur le sujet.
Ces institutions visent toutes, bien entendu, à
préserver les intérêts des secteurs d’activité dont elles ont la tutelle.
Conséquence de ces divergences : « Les décisions prises par les représentants de l’État sur le territoire sont le fruit de compromis entre ces intérêts et priorités contradictoires », notent les Sages de la rue Cambon.
Notez qu’ils sont tous payés, par mes impôts, justement pour ça.
Tant pis si c’est contradictoire : La définition des priorités, c’est de la compétence des « politiques » (ces « élus » qui rendent des comptes à d’autres élus qui eux-mêmes sollicitent de temps en temps nos suffrages).
Mais ce n’est pas tout car, au niveau local, les
situations relatées sont ubuesques, parce qu’un bassin hydrographique s’étend
souvent sur plusieurs régions et le territoire d’une région peut recouper
plusieurs bassins hydrographiques !
Kon, ça, le découpage des régions de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », ex-capitaine de pédalo, dit aussi « Granulé »…
(Parce qu’il aura mis la « gôche-soce » totalitaire et de progrès en petits morceaux et qu’il reste « gras-nul et laid »… mais « riche » selon ses propres critères, en bon « social-traître » qu’il pouvait être dès avant, avec une retraite de plus de 4.000 boules/mois : Mais c’est un autre sujet…).
Et un sous-bassin versant peut s’étendre sur plusieurs départements et le territoire d’un département être partagé entre plusieurs sous-bassins versants.
Kafka, vous dis-je !
Ainsi déplore-t-on
une prolifération d’acteurs : « Les préfets de région et de département
sont en lien avec plusieurs préfets coordonnateurs de bassin et doivent
composer avec des réalités politiques locales diverses, voire contradictoires,
qui sont autant de motifs d’apporter des solutions différentes dans un
territoire administratif donné à des problèmes de même nature », relève la
Cour.
Et de conclure pour ma part que ce cadre administratif ne doit pas faciliter la coordination des services déconcentrés de l’État, ce que confirme la Cour.
Les préfets coordonnateurs de bassin maîtrisent rarement la diversité des situations de vastes bassins hydrographiques.
Parfois, ils font même face à des préfets de départements limitrophes qui prennent des mesures contradictoires pour un même cours d’eau.
C'est pour cette raison d’ailleurs qu’une nouvelle procédure de gestion de crise a été imaginée en 2019 : Elle permet au préfet coordonnateur de bassin de désigner des préfets coordonnateurs de sous-bassins versants interdépartementaux.
J’adore : Complexité quand tu nous tiens !
C’est ainsi que le préfet coordonnateur du bassin Adour-Garonne a désigné les préfets de département coordonnateurs interdépartementaux des principaux cours d’eau du bassin hydrographique.
Des postes en plus pour les copains de promotion en mal d’affectation…
« Pour surmonter l’inadéquation entre la carte administrative
de l’État et celle des organismes de gestion de l’eau, des dispositifs de
coordination ont été mis en place », précise la Cour des comptes.
Ainsi, les missions interservices de l’eau et de la nature coordonnent au niveau départemental les services de l’État qui ont pour mission la gestion et la police de l’eau.
Ils concoctent aussi un plan de contrôle interservices.
Mais cela ne suffit pas toujours pour mettre tous les acteurs d’accord, précisent les Sages.
Ainsi, sur le plan pratique, la connaissance même d’un cours d’eau ou d’une nappe est partagée entre diverses administrations : Ministère de la Transition écolologique et de la Cohésion des territoires, agences de l’eau, BRGM, OFB, entités locales, etc. « Les contrôles réalisés par les chambres régionales des comptes montrent à quel point l’information dont disposent les directions départementales des territoires est fragmentaire et peu fiable.
Les systèmes d’information utilisés pour remonter les
contrôles ne sont pas utilisés par tous les partenaires et contiennent des
données partielles et discordantes avec les bilans des missions interservices
de l’eau et de la nature », nous fait-on savoir.
Quant à l’État plus précisément, il fait face à des
difficultés réelles.
Dur, dur pour lui de faire respecter les règles du jeu qu’il détermine lui-même !
En effet, d'un côté, il défend une logique administrative (régions, départements) et, de l’autre, une logique hydrographique (sous-bassins versants).
De plus, ses moyens pour assurer la police et le contrôle sont insuffisants. L’intrication entre ses responsabilités et celles des collectivités locales rend leur répartition incompréhensible et contribue à la dilution des responsabilités de chacun.
Face à ce mille-feuille, que fait donc le gouvernement ?
Il aura missionné quatre inspections afin de tirer les leçons de la crise de l’été 2022, marquée par une sécheresse exceptionnelle.
L’idée ? C’est d’exploiter, après avoir identifiées les carences et les erreurs, pour qu’elles formulent des propositions d’amélioration de la gouvernance territoriale de l’eau et de la coordination des services de l’État.
On en attend les résultats, rien que pour mieux préparer l’avenir, n’est-ce pas…
C’est que cela devient en effet urgent, car les
résultats ne sont pas toujours au rendez-vous. 56 % des masses d’eau de surface
et 33 % des masses d’eau souterraine ne sont pas en bon état au sens de la « directive
communautaire sur l’eau ».
Il faut dire que notre eau n’est pas non plus aidée par nos écololos qui manifestent bruyamment contre les « bassines », un peu-beaucoup sans raisons sinon celles de faire se tourner les projecteurs des caméras vers eux et leurs « collectifs » et convoquent souvent quelques « ultras », pour ne pas dire des casseurs, issus des ex-Zad qui viennent pour « casser du CRS »…
« Les données disponibles montrent également que 43,3 % des masses d’eau de surface sont affectées par des pollutions diffuses (nitrates, pesticides, notamment), 25,4 % par des pollutions ponctuelles et 19,4 % par des prélèvements d’eau excessifs », ce qui donne un total de 88,1 % d’après ma calculette Windows (Merci infiniment à Bill Gates…) !
En 2027, 67 % des masses d’eau de surface (7.646 sur 11.407) et 40 % des masses d’eau souterraine risquent de ne pas atteindre le bon état au sens de la directive-cadre européenne, prévoient les magistrats de la Cour.
C’est décidé, je me remets au pinard : Au moins l’eau des raisins et filtrée par le vignoble !
Et que 10,7 % des masses d’eau souterraine sont
affectées par des prélèvements excessifs. Et encore, la Cour évite de nous
parler de leur pollution qui ne fait que croître, lentement peut-être, mais sûrement
avec tous les métaux lourds qu’on enterre joyeusement, sans même parler des
poisons radioactifs, que ça ira en s’aggravant au fil du temps.
Notez que n’est pas encore le cas de la « Zilia », eau 100 % sans nitrate d’après la pub de mes cousins de Balagne (Corsica-Bella-Tchi-tchi).
Forcément, elle est captée à plus de 800 mètres de profondeur, loin des pipis de mouflons…
Ce qui est merveilleux dans tout ça, c’est que les
mêmes de la Cour des comptes indiquent tout de même qu’il ne faut pas accabler
que notre organisation administrative du pays.
La situation « s’explique aussi par la lenteur de la prise de conscience de l’importance des problèmes, la difficulté à faire évoluer les comportements, la rémanence de pollutions qui implique de longs délais entre l’action et les résultats, les effets du changement climatique ».
Admettons, d’autant mieux qu’il y aurait « urgence climatique » nous assène-t-on quotidiennement : On n’est plus à une contradiction près chez les « sachants »…
On nous raconte qu’il faudra vivre partout dans un
climat méditerranéen, et je m’en réjouis (plus de JO d’hiver à organiser dans
nos étroites vallées alpines ou pyrénéennes, avec autant de dégâts collatéraux en
moins à supporter…), sans que jamais personne n’ait encore pensé à « séparer
les eaux ».
D’un côté les eaux vaguement polluées pour des usages exclusivement industriels et agricoles, la lutte contre les incendies (eaux salées puisées souvent en mer, d’ailleurs) et de l’autre des « eaux raffinées », à des degrés divers, pour l’alimentation humaine et du bétail.
C’est quand même indécent, voire aberrant, de tirer une chasse d’eau « purifiée » pour chasser des étrons des chiottes ! La même qui désaltère, gratte les sols de cuisine, celui des trottoirs, parfume les eaux de douche et de bain, sert à confectionner un « thé-délicat » et fait des glaçons à noyer dans le Cointreau et autres « alcools-forts »…
Je ne sais pas où je vis vraiment, mais c’est plus sûrement
en « Absurdistan », bien loin du « bon sens près de chez vous »
(une ancienne Pub de banquier… le Crédit agricole, crois-je me souvenir).
La Cour nous en donne finalement une image assez magnifique : Ça méritait d’être signalé.
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE
PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN
LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN
AGENT « NON RUSSE » !
Qu’on se demande même à quoi peuvent bien servir « nos élus » s’ils ont les yeux barbouillés par les « sachants » qui naviguent dans les cabinets ministériels payés par nos impôts ?
Personnellement, j’ai pu en faire une première expérience dans mon « second boulot » : Je vidais et étiquetais des caisses de marchandises dans les rayons d’un supermarché quand j’ai été appelé dans une structure opaque attachée auprès du « premier sinistre » de l’époque. Il n’y avait que des « sachants »… à haute densité.
Merveilleuse ékole : Je préparais les concours pour entrer à « l’ENÂ », bin ça plus la tronche des filles à draguer qui pouvaient réussir, confirmée lors des oraux, j’ai fait autre chose, figurez-vous !
Un bon vaccin.
Quelle rigolade !
On (quelques « sachants » hyper-pointus) lui avait fait croire que l’inflation tenait seulement au fait qu’entre le champ et l’assiette, il y avait des intermédiaires inutiles qu’il fallait supprimer pour le plus grand bonheur des citoyens !
Et c’est le discours qu’il portait, le pôv’…
J’en ai eu une troisième, parmi plein d’autres encore, et vous pourrez vérifier celle-là, quand feu le « sinistre de la rilance », « Dévide-gens » affirmait à tous les micros tendus qu’avec 28 milliards de son plan validé par « Bling-bling » et « Fifi-le-souteneur », c’est comme s’il en faisait pour 100 milliards de relance grâce à un « effet de levier keynésien », un effet multiplicateur avancé par Keynes, de 3 !
Le pov’ gars, il ne savait même pas additionner 3 fois de suite le nombre 28…
Et probablement ses équipes de « sachants », pas plus !
Dans son rapport annuel 2023, la Cour des comptes et ses treize chambres régionales des comptes s’intéressaient cette année, entre autres sujets, à la gestion de l’eau.
Elles ont lancé une vaste enquête, que personne ne lui demandait, auprès des services centraux et d’un large échantillon de services déconcentrés de l’État, collectivités territoriales, groupements de communes et établissements publics nationaux et locaux contribuant à la gestion de notre flotte quotidienne.
Et leurs conclusions, forcément très « technocratique », soulignent que « l’efficacité de la politique de l’eau souffre de la complexité et du manque de lisibilité de son organisation, laquelle doit être structurée et clarifiée autour du périmètre des sous-bassins versants ».
Ô punaise de gourgandine !!!
Aucun ingénieur des « eaux & forêts » n’y avait pensé jusque-là ?
Des travaux publiés alors que, dans certains coins du pays, la consommation de l’eau excède, sur des périodes de l’année de plus en plus longues, nos capacités à en fournir de la propre et potable !
Pour tenter d’endiguer le problème, les autorités qui ne savent faire que ça, déploient d’ailleurs de plus en plus des mesures de restriction qui se traduisent par des « interdictions » qui tombent de plus en plus souvent en rafales serrées sur le coin de nos tronches.
Je ne suis pas né dans un pays de flic pour rien…
C’est qu’il est difficile de s’y retrouver sur les maquis d’action des uns et des autres, car ils sont particulièrement nombreux !
Que c’est un fabuleux « Kafka-appliqué » : Il doit y avoir un cours spécialisé dans la grande ékole de l’administration pour former autant d’ÂNEs et arriver à ce genre de caricature !
« La gestion quantitative de l’eau est à la fois déconcentrée et décentralisée, gérée à l’échelle des bassins hydrographiques puis au niveau local. L’État, à travers les Dreal, les agences de l’eau et les directions départementales des territoires (DDT), joue un rôle très important dans sa définition, son financement et sa mise en œuvre, alors qu’au niveau local aucune collectivité territoriale n’est identifiée comme cheffe de file », rappelle d’abord la Cour.
Prenons le ministère de la Transition écolologique et de la Cohésion des territoires : Ce dernier privilégie l’atteinte des objectifs de bon état des masses d’eau fixés par la directive-cadre sur l’eau à l’échéance 2027.
Mais, de son côté, le ministère des Agriculteurs vise à préserver les possibilités de prélèvement pour les « agrikuls’ » malmenés par les épisodes de sécheresse.
C’est qu’ils fournissent à bouffer à tous les bureaucrates, c’est dire leur importance jusqu’à la cantine de la rue Barbet de Jouy.
Quant au ministère de la « bonne Santé pour tous », il se concentre sur la qualité sanitaire de l’eau potable. Le reste, il s’en contre-cogne le coquillard et les roubignolles dans le même élan.
Il y a aussi les ministères de l’Industrie et de l’Énergie qui donnent de la voix sur le sujet.
Conséquence de ces divergences : « Les décisions prises par les représentants de l’État sur le territoire sont le fruit de compromis entre ces intérêts et priorités contradictoires », notent les Sages de la rue Cambon.
Notez qu’ils sont tous payés, par mes impôts, justement pour ça.
Tant pis si c’est contradictoire : La définition des priorités, c’est de la compétence des « politiques » (ces « élus » qui rendent des comptes à d’autres élus qui eux-mêmes sollicitent de temps en temps nos suffrages).
Kon, ça, le découpage des régions de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », ex-capitaine de pédalo, dit aussi « Granulé »…
(Parce qu’il aura mis la « gôche-soce » totalitaire et de progrès en petits morceaux et qu’il reste « gras-nul et laid »… mais « riche » selon ses propres critères, en bon « social-traître » qu’il pouvait être dès avant, avec une retraite de plus de 4.000 boules/mois : Mais c’est un autre sujet…).
Et un sous-bassin versant peut s’étendre sur plusieurs départements et le territoire d’un département être partagé entre plusieurs sous-bassins versants.
Kafka, vous dis-je !
Et de conclure pour ma part que ce cadre administratif ne doit pas faciliter la coordination des services déconcentrés de l’État, ce que confirme la Cour.
Les préfets coordonnateurs de bassin maîtrisent rarement la diversité des situations de vastes bassins hydrographiques.
Parfois, ils font même face à des préfets de départements limitrophes qui prennent des mesures contradictoires pour un même cours d’eau.
C'est pour cette raison d’ailleurs qu’une nouvelle procédure de gestion de crise a été imaginée en 2019 : Elle permet au préfet coordonnateur de bassin de désigner des préfets coordonnateurs de sous-bassins versants interdépartementaux.
J’adore : Complexité quand tu nous tiens !
C’est ainsi que le préfet coordonnateur du bassin Adour-Garonne a désigné les préfets de département coordonnateurs interdépartementaux des principaux cours d’eau du bassin hydrographique.
Des postes en plus pour les copains de promotion en mal d’affectation…
Ainsi, les missions interservices de l’eau et de la nature coordonnent au niveau départemental les services de l’État qui ont pour mission la gestion et la police de l’eau.
Ils concoctent aussi un plan de contrôle interservices.
Mais cela ne suffit pas toujours pour mettre tous les acteurs d’accord, précisent les Sages.
Ainsi, sur le plan pratique, la connaissance même d’un cours d’eau ou d’une nappe est partagée entre diverses administrations : Ministère de la Transition écolologique et de la Cohésion des territoires, agences de l’eau, BRGM, OFB, entités locales, etc. « Les contrôles réalisés par les chambres régionales des comptes montrent à quel point l’information dont disposent les directions départementales des territoires est fragmentaire et peu fiable.
Dur, dur pour lui de faire respecter les règles du jeu qu’il détermine lui-même !
En effet, d'un côté, il défend une logique administrative (régions, départements) et, de l’autre, une logique hydrographique (sous-bassins versants).
De plus, ses moyens pour assurer la police et le contrôle sont insuffisants. L’intrication entre ses responsabilités et celles des collectivités locales rend leur répartition incompréhensible et contribue à la dilution des responsabilités de chacun.
Face à ce mille-feuille, que fait donc le gouvernement ?
Il aura missionné quatre inspections afin de tirer les leçons de la crise de l’été 2022, marquée par une sécheresse exceptionnelle.
L’idée ? C’est d’exploiter, après avoir identifiées les carences et les erreurs, pour qu’elles formulent des propositions d’amélioration de la gouvernance territoriale de l’eau et de la coordination des services de l’État.
On en attend les résultats, rien que pour mieux préparer l’avenir, n’est-ce pas…
Il faut dire que notre eau n’est pas non plus aidée par nos écololos qui manifestent bruyamment contre les « bassines », un peu-beaucoup sans raisons sinon celles de faire se tourner les projecteurs des caméras vers eux et leurs « collectifs » et convoquent souvent quelques « ultras », pour ne pas dire des casseurs, issus des ex-Zad qui viennent pour « casser du CRS »…
« Les données disponibles montrent également que 43,3 % des masses d’eau de surface sont affectées par des pollutions diffuses (nitrates, pesticides, notamment), 25,4 % par des pollutions ponctuelles et 19,4 % par des prélèvements d’eau excessifs », ce qui donne un total de 88,1 % d’après ma calculette Windows (Merci infiniment à Bill Gates…) !
En 2027, 67 % des masses d’eau de surface (7.646 sur 11.407) et 40 % des masses d’eau souterraine risquent de ne pas atteindre le bon état au sens de la directive-cadre européenne, prévoient les magistrats de la Cour.
C’est décidé, je me remets au pinard : Au moins l’eau des raisins et filtrée par le vignoble !
Notez que n’est pas encore le cas de la « Zilia », eau 100 % sans nitrate d’après la pub de mes cousins de Balagne (Corsica-Bella-Tchi-tchi).
Forcément, elle est captée à plus de 800 mètres de profondeur, loin des pipis de mouflons…
La situation « s’explique aussi par la lenteur de la prise de conscience de l’importance des problèmes, la difficulté à faire évoluer les comportements, la rémanence de pollutions qui implique de longs délais entre l’action et les résultats, les effets du changement climatique ».
Admettons, d’autant mieux qu’il y aurait « urgence climatique » nous assène-t-on quotidiennement : On n’est plus à une contradiction près chez les « sachants »…
D’un côté les eaux vaguement polluées pour des usages exclusivement industriels et agricoles, la lutte contre les incendies (eaux salées puisées souvent en mer, d’ailleurs) et de l’autre des « eaux raffinées », à des degrés divers, pour l’alimentation humaine et du bétail.
C’est quand même indécent, voire aberrant, de tirer une chasse d’eau « purifiée » pour chasser des étrons des chiottes ! La même qui désaltère, gratte les sols de cuisine, celui des trottoirs, parfume les eaux de douche et de bain, sert à confectionner un « thé-délicat » et fait des glaçons à noyer dans le Cointreau et autres « alcools-forts »…
La Cour nous en donne finalement une image assez magnifique : Ça méritait d’être signalé.
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