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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 6 mars 2023

Lueurs de paix entre la Russie et l’Ukraine ?

Pas pour tout de suite…
 
On a comme l’impression que « les jeux » sont déjà faits en Ukraine. Les forces armées de Kiev n’avancent plus, voire reculent, pas beaucoup, mais assez pour convaincre « Poux-tine » qu’il est en train de gagner… « méthodiquement » !
Il faudra un énorme effort ukrainien, au moins aussi tenace que celui des premières semaines de « d’opération spéciale » russes et aussi tortueux que celui de la contre-offensive de septembre dernier pour reprendre ce qui a été perdu, soit pas moins de 20 % du territoire.
On en pour des années à ce rythme-là.
Et ensuite, pour se retrouver dans la situation d’un Donbass, détruit mais occupé par des « ultras », une Crimée solidement ancrée dans la fédération russe, et les rives de la mer d’Azov interdites aux ukrainiens ?
Je n’y crois pas vraiment.
Et pour plusieurs raisons.
 
D’abord, il va y avoir des élections l’année prochaine : En mars 2024, en Russie où, s’il survit jusque-là et se représente, « Poux-tine » sera reconduit et avec lui sa politique impérialiste.
Concomitamment, Zelinsky renouvellera son mandat à la fin du même mois, s’il est toujours en vie et si la troupe résiste au « hachoir » russe.
Et puis en novembre de la même année, ce sera au tour de « Bail-dan », si la grande faucheuse ne l’emporte pas avant terme, après une âpre campagne qui commence par des primaires…
En Europe on aura à renouveler dans l’intervalle les membres du Parlement de Strasbourg en mai.
Tout cela, c’est dans un an seulement.
Inutile de vous dire que les choses vont forcément bouger d’ici là !
 
Deuxièmement, la guerre en Ukraine change de profondeur. Des « résistants » biélorusses font sauter du matériel russe onéreux sur les aéroports du pays et s’exfiltrent sans difficulté. Les ukrainiens usent de drones pour attaquer jusqu’à proximité de Moscou des installations « sensibles ». Une pluie de drones kamikazes ukrainiens sème même un début de panique en Russie et se rapproche de Moscou.
Un aérodrome, une usine de Gazprom, des alertes radio, c’est de plus en plus osé et de plus en plus loin !
Il ne s’agissait donc pas une précaution de pacotille lorsque, il y a quelques semaines à peine, le Kremlin surprenait le monde et faisait rire l’Ukraine en installant d’imposants systèmes antiaériens « Pantsir » sur les toits de bâtiments cruciaux de la capitale !
 
Kiev est de plus en plus téméraire. Et ses attaques au-delà de ses frontières s’enfoncent de plus en plus profondément dans le territoire du pays qui cherche à l’annexer.
D’abord le dépôt de carburant de Touapsé, située dans la région de Krasnodar, ainsi qu’une cible du même type dans la région de l’Adyguée.
Un peu plus tard dans la même journée, c’est cette fois plus au Nord et à l’Est que les choses se passaient, beaucoup plus près du cœur : Un drone s’écrase à quelques dizaines de mètres d’installations énergétiques de Gazprom, à proximité du village de Goubastovo située à une centaine de kilomètres de Moscou, qui doit commencer à ne pas regretter l’installation des batteries antiaériennes tant moquée il y a quelques semaines…
En outre, ces événements correspondent à la diffusion radiophonique de messages alertant d’une attaque aérienne imminente et demandant à leurs récipiendaires de se rendre de toute urgence dans l’abri le plus proche : Manœuvre d’oppression psychologique sur la population… ?
 
Car l’action de hackers ukrainiens a été pointée du doigt, mais il s’avère que le trafic aérien a un temps été suspendu dans la région de Saint-Pétersbourg, ce qui semble indiquer un véritable « trouble » du côté des autorités russes.
Et ce n’est toujours pas le fait des « Anonymous »…
Plus tard dans la soirée, c’est de nouveau dans la région de Krasnodar que les cieux s’illuminaient de rouge. Il était ainsi rapporté sur les réseaux sociaux qu’un aérodrome situé à Ieïsk, sur les bords de la mer d’Azov, servant de base pour les aéronefs menaçant quotidiennement l’Ukraine, avait à son tour été attaqué par des drones.
 
En attendant l’allonge de Kiev est de plus en plus longue et sa détermination à mettre de gros grains de sable dans la logistique et les ressources de l’envahisseur est de plus en plus marquée.
Ils avaient déjà coulé le Moskova, détruit partiellement le pont de Kertch, attaqué des navires devant le port de Sébastopol par la voie des flots.
Heureusement qu’ils n’ont pas d’avion d’attaque, ni de missile longue-portée, mais vont recevoir quelques hélicoptères d’attaque au sol.
 
Et qu’ils ne bricolent pas encore de projectiles thermo-bariques qui sont pourtant assez simples à fabriquer.
Les russes n’hésitent pas à en faire usage démesuré et c’est dévastateur, puisque le principe reste de « souffler » l’oxygène pour démultiplier les effets du blast d’une explosion.
Des engins conçus pour déloger les talibans dans leurs grottes afghanes…
Si tu ne meurs pas d’étouffement ou des effets des surpressions et des températures, tu meurs du contre-blast qui te déchire les tripes même à l’abri dans un bunker bétonné…
 
Et puis troisièmement, les « initiatives de paix » commencent à se multiplier.
Il y a d’abord celle du déjanté « McDo-Trompe ». Il a ainsi récemment déclaré que : « Le plus triste dans cette guerre, c’est que c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu, n’est-ce pas, ok ? Donc maintenant, elle est arrivée. Maintenant vous devez réunir les gens dans une pièce. Vous devez faire tomber des têtes et vous devez le faire. » (On dirait du J-C Van Damme dans le texte…)
Faire tomber des têtes, au coupe-coupe ou on lui prête une guillotine ?
Il a continué : « Cela signifierait dire des choses à Poutine et à Zelensky qu’ils ne voudront pas entendre, les réunir dans une pièce et y parvenir. »
Où ils joueraient au bras de fer ou à la belotte ?
 
Plus sérieusement, le 24 février, en présentant un plan de paix à propos de la guerre en Ukraine, Pékin aura surtout adopté une attitude nouvelle. Depuis un an, la Chine affichait officiellement sa neutralité par rapport à ce conflit.
En mars 2022, devant l’insistance des Américains, elle s’est notamment engagée à ne pas fournir d’armements à la Russie. Mais cela ne l’empêche pas de lui vendre de nombreux biens de consommation et, surtout, de lui acheter à prix réduit de grandes quantités de pétrole et de gaz à en remplir jusqu’à la gueule leurs réservoirs.
Cela étant, depuis quelques semaines, la Chine a décidé d’évoluer.
 
Ses propositions sont parues sur le site du ministère chinois des Affaires étrangères précisément le 24 février, jour du premier anniversaire de l’offensive russe en Ukraine.
Elles ont comme titre « Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne » et elles indiquent que, « pour la Chine, la sécurité d’un pays ne doit pas être recherchée au détriment des autres ni être obtenue par l’expansion ou le renforcement de blocs militaires ».
Un bon début… puisque ça ne s’applique pas à Taïwan qui reste depuis toujours chinois, cela va sans dire !
 
Une formulation qui se démarque tout de même de la position de Moscou, même si aucune allusion précise n’est faite à la Crimée ou aux autres territoires annexés par les Russes à l’Est de l’Ukraine.
Justement parce que la Russie considère, jusque dans ses lois et après référendums populaires, que la Crimée, le Donbass et les oblasts intermédiaires sont, également et depuis toujours, russes.
Aussi la Chine appelle les deux pays à installer une négociation. Le texte plaide pour une « désescalade » du conflit avant un « cessez-le-feu », en insistant sur l’idée que « le dialogue est la seule solution viable à la crise ukrainienne ».
Ce qui est probablement vrai.
 
Une partie de ce document chinois est ensuite consacrée à « la crise humanitaire en Ukraine ».
Par ailleurs, Pékin s’oppose fermement à l’escalade atomique et proclame qu’« Il faut s’opposer à la menace ou au recours à l’arme nucléaire. »
Dans tous les cas, Pékin se dit aussi opposé à la « recherche, au développement et à l’usage d’armes chimiques ou biologiques », malgré Wuhan et son laboratoire de recherche « P4 » d’où a « probablement » fuité le « Conard-virus » en novembre 2019.
Notez, ils savent ce que ça veut dire pour avoir été le premier pays à être touché par la pandémie… involontaire : Une catastrophe économique, finalement.
 
Tout cela veut au moins dire que l’entourage de « Xi-Ping-pong » a jugé utile de montrer que la Chine, plutôt que de rester silencieuse, est capable de présenter un plan de paix modéré.
Et du coup, c’est l’occasion de réclamer « la fin des sanctions unilatérales » qui visent Moscou.
Probablement également la Corée du Nord et Téhéran, selon le même principe…
Alors que l’UE et les USA viennent de renforcer lesdites sanctions.
Jusqu’ici, seule la Turquie s’est lancée dans un exercice comparable, il y a près d’un an, avec le succès que l’on connaît.
 
À la manœuvre « Wang Yi-yi », le plus haut diplomate chinois, qui a d’ailleurs fait le voyage jusqu’en Europe, avec pour l’un de ses objectifs de mesurer l’influence actuelle de la Chine.
Âgé de 70 ans, il parle anglais et japonais, et était ministre des Affaires étrangères depuis 2013. Présent à la traditionnelle conférence sur la sécurité internationale qui réunissait une trentaine de dirigeants venus de divers pays, « Wang Yi-yi » prononce le 18 février un discours où le mot « paix » est répété une trentaine de fois, et où il affirme que la guerre en Ukraine « ne peut pas continuer à faire rage ».
Sa course au prix Nobel de la paix a déjà commencé…
Mais on le questionne jusque sur « Transe-5 », de savoir si des sociétés chinoises seraient sur le point de fournir des gilets pare-balles ou des rations de nourriture à la Russie ainsi que, principalement, de l’armement.
Ce que le chinois a démenti à plusieurs reprises, naturellement.
 
Au lendemain de ces propos tout en modération, « Wang Yi-yi » a rencontré « Bling-bling-Ken », le secrétaire d’État américain, qui qualifiera ensuite l’entretien de « franc et direct ». Ce qui, en termes diplomatiques, signifie que les échanges ont été particulièrement tendus.
Le secrétaire d’État raconte ensuite, sur la chaîne NBC, qu’il a mis en garde son interlocuteur contre les « implications et les conséquences » pour la Chine s’il s’avérait qu’elle apporte un « soutien matériel » à la Russie et il a notamment évoqué des équipements de surveillance électronique que Pékin s’apprêterait à livrer au Groupe Wagner, et soupçonné la Chine d’envisager de fournir des armes et des munitions, une « aide létale », à la Russie.
Ce que ne font pas du tout les membres de l’Otan, bien naturellement…
Et puis, c’est bien connu, Wagner, ce n’est pas (encore) la Russie…
 
Le lendemain, toujours à Munich, le commissaire européen « Josépé-Bordell », le chargé des Affaires étrangères et de la politique de sécurité de l’Union, raconte qu’il a eu un entretien avec le chinois en vadrouille et que celui-ci lui a demandé « Pourquoi ça te dérangerait que je donne des armes à la Russie, alors que toi tu en donnes à l’Ukraine ? » avant de répéter que « la Chine ne donne pas d’armes à des pays en guerre ».
Elle les vend, c’est ça ?
Bref, une initiative pékinoise qui fait « flop », mais elle a le mérite d’exister…
 
Par la suite, le voyage européen de « Wang Yi-yi » a été nettement plus consensuelle. Il passe par la Hongrie, dont les dirigeants sont moins sévères que le reste de l’UE à l’égard de la Russie. Puis il se retrouve à Moscou où, le 22 février, il répète que les relations russo-chinoises sont « solides comme un roc ».
Chassez le naturel… il revient au galop !
Il y rencontre d’abord « Sergueï Lave-rov », le « sinistre russe des Affaires étrangères », et lui dit textuellement : « Quels que soient les changements de la situation internationale, la partie chinoise espère que ses relations avec la Russie, qui sont catégorisées comme un nouveau type de relations entre grandes puissances, se développeront en suivant une dynamique positive. »
Alors que le secrétaire d’État américain sera revenu faire le VRP au Kazakhstan, pré-carré moscovite, en passant par le Vatican et même en Afrique.
 
Si les relations économiques russo-chinoises ont augmenté de 29,3 % en 2022 pour représenter l’équivalent de près de 180 milliards d’euros (une paille…), la presse chinoise rapportera que, dans cette conversation avec « Poux-tine », « Wang Yi-yi » « salue le fait que la Russie ait réitéré son désir de résoudre les problèmes par le dialogue et les négociations. Il a déclaré que la Chine maintiendrait comme toujours une position objective et juste, et jouerait un rôle constructif dans la résolution de la crise par des moyens politiques. »
Blablabla…
Qu’il soit essentiel pour la Chine de maintenir un contact fort avec la Russie est une évidence. En retour, le Kremlin a dit « apprécier les efforts de la Chine » pour arrêter les hostilités en Ukraine.
Re-blablabla…
 
De leur côté, les dirigeants ukrainiens, eux, ont officiellement regretté de ne pas avoir été consultés avant la parution du plan de paix chinois alors que, manifestement, les autorités russes ont été informées des détails de celui-ci.
Bé oui, c’est kon de vouloir réunir des belligérants autour d’une même table, qui se sont déjà rencontrés par responsables interposés à plusieurs reprises au début de l’offensive russe avec le succès que l’on sait, sans même s’adresser à l’un d’entre eux : Manœuvre pipeautée dès l’origine !
 
Mais Volodymyr Zelensky a surtout tenu à ne pas rejeter ce plan de paix.
Juste avant sa publication, il a dit : « Que la Chine commence à parler de l’Ukraine et envoie certains signaux, c’est un point très positif. »
Je ne dis pas autre chose…
Mais lui souhaite rencontrer « Xi Ping-pong » pour en parler, et demande à la Chine de tout faire pour que la Russie quitte le territoire ukrainien.
Un coup de bigophone devrait suffire, non ?
 
Les choses bougent : Avec ce plan, le premier objectif de Pékin peut être de montrer aux Chinois que leur pays est parfaitement capable de présenter des propositions en vue de résoudre un conflit de haute intensité. Cette position peut, en même temps, donner un certain prestige à la Chine dans nombre de pays du tiers-monde qui ne sont pas concernés directement par la guerre en Ukraine.
Quant aux chances que la Chine parvienne à enclencher un processus de paix, elles sont considérées avec beaucoup de prudence à Pékin même.
 
Certes, la mise en route d’une négociation entre la Russie et l’Ukraine provoquée par la Chine serait un succès diplomatique considérable pour Pékin. Mais certains journaux chinois autorisés à écrire sur le sujet indiquent que de nombreuses inconnues existent. L’intérêt annoncé par les Ukrainiens pour le plan chinois sera-t-il confirmé, ou bien sera-t-il bloqué par les Américains ?
Par ailleurs, il sera difficile d’amener Moscou à faire des concessions : Depuis un an, la Chine n’est jamais parvenue à faire reculer la Russie, même si celle-ci a multiplié les échecs sur le terrain.
La guerre en Ukraine a surtout eu pour effet de renforcer considérablement la présence en Europe de l’OTAN et donc des Américains, ce qui est l’exact inverse de ce que voulait « Vlad-Poux-tine » il y a tout juste un an.
 
Dans ces conditions, les possibilités que le plan de paix chinois soit suivi d’effets sont très minces. D’autant qu’en Occident, aucun pays ne considère cette initiative diplomatique comme une avancée majeure.
Pourtant, le fait que la Chine ait fait entendre sa voix n’a rien de négligeable : Elle s’est ainsi positionnée en vue du jour où un véritable traité de paix s’amorcera en Ukraine.
Et c’est aussi ce qui est nouveau : La paix est désormais envisageable et même envisagée !
 
Les « choses » vont donc encore bouger : Une lueur d’espoir pour l’été 2024.
Hélas, probablement pas avant, sauf effondrement d’un des deux belligérants.

Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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