Les « sachants » commandent même les heures
du jour
Depuis une ou deux semaines, je me réveille avec l’aube.
C’est à chaque fois un enchantement.
Bé aujourd’hui, je vais devoir me réveiller en pleine nuit et attendre l’arrivée du mois de juin pour retrouver mon spectacle matinal favori.
C’est comme une « renaissance » (une vraie, pas comme pour « Jupiter » qui sonne plutôt comme son crépuscule…) : On a encore l’esprit embrumé par ses rêves & cauchemars et on s’éveille à une journée nouvelle et ses promesses (ou ses désastres).
Et ça fait des décennies qu’on m’impose de vivre à l’heure de Berlin et à trifouiller mes montres et horloges deux fois par an : Lamentable ces « sachants » capables de nous faire croire qu’ils commandent même au soleil.
D’ailleurs, la science se pose la question : Est-ce bon pour la santé ?
Le changement d’heure pour l’heure d’été fait perdre
une heure de sommeil le premier jour. À 2 heures, il sera… 3 heures.
Là encore, ce post est programmé pour 1 heures du matin : Sera-t-il mis en ligne deux fois ?
J’envisage de passer une nuit blanche pour vérifier… et de renoncez comme tout le monde à la grasse matinée dominicale.
Mais à midi, je n’aurai pas faim, d’autant que j’aurai mangé mes croissants du dimanche avec une heure de retard…
« Rassurez-vous, vous ne risquez rien sur le plan chronobiologique », explique un « chronopsychologue », maître de conférences à l’université de Tours.
Je vais en causer à ma glycémie, tiens…
« Il faudrait cinq à six fuseaux horaires, comme dans le cas d’un voyage transatlantique pour ressentir une désynchronisation sur le plan biologique. »
Néanmoins, ce qui risque de me perturber, ce sont mes changements d’habitudes me prévient-il.
L'heure gagnée le soir pour profiter de la clarté supplémentaire entraîne généralement un coucher plus tardif qu’en hiver.
Le temps consacré au sommeil est alors réduit.
Afin d'éviter une petite irritabilité supplémentaire
du lundi matin, il me donne quelques conseils pour bien aborder ce changement d’heure.
Avant-hier, vendredi soir, il fallait éviter de veiller trop tard.
« Vous commenceriez votre weekend fatigué »… et l’heure en moins risque d’ajouter à cette fatigue.
Pour les « lève-tôt » comme moâ, j’ai intérêt à me coucher un peu plus tôt hier soir.
Ça tombe bien : C’est le moment des virées nocturnes pour pallier les crottes télévisuelleshebdomadaires quotidiennes. À peine
un peu contradictoire…
Avec le même nombre d’heures de sommeil, je devrai me réveiller sensiblement à mon heure habituelle, qu’il m’assure.
Planté, man ! Chez moâ c’est une question de contenance de vessie…
Tout dépend de ce que je vois la veille.
Si, malgré tout, lundi matin (et les jours suivants) je ne parvenais pas à récupérer, il me conseille de me reposer le plus possible.
Ça tombe bien, j’ai le rite immuable de la sieste dominicale dans la peau…
Ce n’est plus mon cas, mais si vous avez de « nains
de jardin » à la maison, il va falloir gérer.
Pour les tout-petits, le mieux est de décaler très progressivement le moment du coucher. De 10 ou 15 minutes chaque soir, en attendant de retomber dans les mêmes créneaux et surtout les mêmes temps de sommeil qu’auparavant.
Je ne sais pas bien si ça fonctionne pour mon chat « anti-souris » : Lui n’hésite pas à venir frotter ses moustaches contre mes gambettes jusqu’à tard dans la nuit.
Sans compter le boucan qu’il fait à jouer avec ses balles et ses caisses sans lumière…
Et c’est un lève-tard.
Je vais découvrir tout-à-l’heure.
Mais il n’y a pas eu que ça, dans les nouvelles
scientifiques de la quinzaine.
Il y en a plein qui remplissaient vos colonnes de presse spécialisée.
J’en ai retenu une : On sait enfin pourquoi nous rions lorsque quelqu’un tombe !
Il était temps, parce que je m’interrogeais depuis des années et des années.
Hein, qui d’entre nous ne s’est jamais esclaffé de
rire en apercevant un ami, un inconnu, trébucher sur le trottoir, se cogner la
tête en se relevant ou manquer une marche en montant l’escalier ?
Je suis le premier à me déclarer coupable de cette réaction !
Maladresses, déséquilibres, chutes, c’est le matériel de base des péripéties de Charlie Chaplin, des prestations burlesques avec des pelures de bananes et des émissions de type « Drôle de vidéos » dans lesquelles on aperçoit des enfants tomber et des gens s’étaler lamentablement !
Témoins de ces scènes, nous rions de bon cœur, souvent de façon incontrôlable.
J’adore tout particulièrement les vidéos qui compilent les chutes que je trouve parfois sur « Fesses-bouc ».
Ça me met de bonne humeur dès le matin !
Ne devrions pourtant pas éprouver de l’empathie pour
l’autre qui, après tout, se retrouve dans une situation de vulnérabilité qui
peut être potentiellement humiliante ?
Voire qui s’est blessé…
Rassurez-vous, nous ne rions pas nécessairement par manque d’empathie ni par sadisme.
Une experte clinicienne dans le domaine de la régulation des émotions, nous propose ainsi d’apporter un éclairage sur les ingrédients dans ces situations qui ont un grand potentiel de déclencher nos rires souvent bienveillants.
Le premier de ces ingrédients est l’effet de surprise
qui semble indispensable.
Plus spécifiquement, c’est de voir une personne surprise par une situation de la vie quotidienne, alors que tout était sous contrôle pour elle quelques secondes avant. La situation inattendue nous surprend et crée un écart avec le prévisible, avec ce qu’on s’attendait à voir.
« Cette situation incongrue souligne nos erreurs de prédictions : on prédisait que la suite de X serait Y et, finalement, la suite s’impose de façon inattendue via B. Nous avons fait une erreur dans notre prédiction de ce qui allait survenir. Ce n’est plus cohérent. Rire de la situation serait une manière de résoudre l’incongruité en formulant une nouvelle interprétation comique plus cohérente de ce dont nous sommes témoin. »
Un peu tiré par les cheveux, à mon sens.
D’autant que c’est faux en ce qui me concerne lorsque je passe 5 minutes sur « Fesses-bouc » rien que pour voir défiler ce que j’y attends.
Sans mon lot de chutes matinales, la vie serait moins gaie…
« Face à cette situation surprenante et
incongrue, notre cerveau part à la recherche d’informations qui nous
permettront d’interpréter ce qui se passe et de réagir en conséquence.
Qu’est-ce que le visage de la personne qui trébuche nous communique ?
Ce qu’on va y décoder va être déterminant de notre
réaction. »
Ah oui, bonne question…
Une étude a exploré cette voie de recherche auprès de
participants qui devaient visionner 210 images représentant trois types de
visages : Des visages exprimant un air perplexe ; des visages exprimant de la
souffrance ou de la colère ; et des personnes avec le corps placé dans des
positions malencontreuses, sans que le visage ne soit visible (visage caché par
des skis ; ou encore la tête montrée de profil avec le visage caché par le bras
de la personne, par exemple).
« Un surplus de 20 images de paysages avait été ajouté à travers l’ensemble des photos, pour confondre les participants quant au but de l’étude. Il était demandé aux participants d’appuyer sur un bouton chaque fois qu’apparaissait une image de paysage, et leur activité cérébrale était enregistrée durant la tâche. Les participants devaient également indiquer à quel point ils trouvaient chaque image drôle. »
Eh bien au terme de cette étude, les participants ont évalué les images présentant les visages perplexes comme étant plus drôles que les images sur lesquelles les visages exprimaient de la souffrance ou de la colère, et plus drôles que les images sur lesquelles on voyait des corps dans des positions burlesques mais sans voir l’expression du visage.
Conclusion : « Les données cérébrales ont également soutenu l’expression du visage comme étant un ingrédient à la base de notre hilarité dans ces situations saugrenues ».
Je me rappelle ainsi très bien l’amère expérience pour
mon postérieur d’avoir fait éclater de rire tout le car de touriste qui m’entouraient
à l’occasion de la visite d’un geyser en Islande.
Il faisait tellement froid que la vapeur s’agglutinait en glace glissante et nous cheminions prudemment.
Et puis « zip » le talon ripe, je m’étale, et une vingtaine de personne se bidonnent en me voyant faire.
Bé dans le lot, la moitié a glissé à son tour de s’esclaffer et on avait du mal à ne pas tous rire aux éclats sans raison…
Ainsi, lorsqu’on perçoit de la perplexité dans
l’expression du visage de la victime de maladresse (air interloqué, surpris,
ahuri), cette information déclenche un fou rire !
C’est du vécu…
Par contre, si on peut lire dans l’expression du visage de la souffrance ou de la colère, on sera alors touché par la détresse de la victime de la chute, empathique à sa détresse, ce qui nous retiendra de rire.
« Nos circuits neuronaux auraient donc la capacité de reconnaître et d’apprécier les éléments drôles des situations de malchance, en analysant le contexte comme étant non-menaçant ».
Admettons, mais ça ne me paraît pas suffisant.
Être témoin de la situation malencontreuse d’une autre
personne nous pousse peut-être à nous imaginer nous-mêmes dans cette même
situation.
On s’identifie facilement à ce qu’elle vit et à ce qu’elle doit ressentir.
Cet exercice d’empathie peut rapidement activer en nous des enjeux de malaise, d’impuissance, d’humiliation et de honte.
Le rire permettrait alors d’extérioriser notre soulagement de ne pas être à la place de cette personne malchanceuse.
Là, ça me paraît plus cohérent.
« Soyons pardonnés de rire dans des situations
comiques de maladresse d’autrui ! Nous ne rions pas de la souffrance ni de la
détresse de l’autre ; nous réagissons à la surprise, à l’incongruité et à
l’expression ahurie de l’autre, en ayant décodé qu’il ne soit pas en détresse
ni ne s’est vraiment fait mal. » en dit l’« experte clinicienne
dans le domaine de la régulation des émotions ».
Si c’est elle qui l’affirme…
Ceci dit, aujourd’hui, au lieu de rire d’avoir
trébuché contre une poubelle pleine et dégueulante, pensez à faire un petit
somme au moment de la sieste : Vous serez de meilleure humeur demain !
Bonne fin de week-end à toutes et à tous !
I3
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ
PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON
RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Bé aujourd’hui, je vais devoir me réveiller en pleine nuit et attendre l’arrivée du mois de juin pour retrouver mon spectacle matinal favori.
C’est comme une « renaissance » (une vraie, pas comme pour « Jupiter » qui sonne plutôt comme son crépuscule…) : On a encore l’esprit embrumé par ses rêves & cauchemars et on s’éveille à une journée nouvelle et ses promesses (ou ses désastres).
Et ça fait des décennies qu’on m’impose de vivre à l’heure de Berlin et à trifouiller mes montres et horloges deux fois par an : Lamentable ces « sachants » capables de nous faire croire qu’ils commandent même au soleil.
D’ailleurs, la science se pose la question : Est-ce bon pour la santé ?
Là encore, ce post est programmé pour 1 heures du matin : Sera-t-il mis en ligne deux fois ?
J’envisage de passer une nuit blanche pour vérifier… et de renoncez comme tout le monde à la grasse matinée dominicale.
Mais à midi, je n’aurai pas faim, d’autant que j’aurai mangé mes croissants du dimanche avec une heure de retard…
« Rassurez-vous, vous ne risquez rien sur le plan chronobiologique », explique un « chronopsychologue », maître de conférences à l’université de Tours.
Je vais en causer à ma glycémie, tiens…
« Il faudrait cinq à six fuseaux horaires, comme dans le cas d’un voyage transatlantique pour ressentir une désynchronisation sur le plan biologique. »
Néanmoins, ce qui risque de me perturber, ce sont mes changements d’habitudes me prévient-il.
L'heure gagnée le soir pour profiter de la clarté supplémentaire entraîne généralement un coucher plus tardif qu’en hiver.
Le temps consacré au sommeil est alors réduit.
Avant-hier, vendredi soir, il fallait éviter de veiller trop tard.
« Vous commenceriez votre weekend fatigué »… et l’heure en moins risque d’ajouter à cette fatigue.
Pour les « lève-tôt » comme moâ, j’ai intérêt à me coucher un peu plus tôt hier soir.
Ça tombe bien : C’est le moment des virées nocturnes pour pallier les crottes télévisuelles
Avec le même nombre d’heures de sommeil, je devrai me réveiller sensiblement à mon heure habituelle, qu’il m’assure.
Planté, man ! Chez moâ c’est une question de contenance de vessie…
Tout dépend de ce que je vois la veille.
Si, malgré tout, lundi matin (et les jours suivants) je ne parvenais pas à récupérer, il me conseille de me reposer le plus possible.
Ça tombe bien, j’ai le rite immuable de la sieste dominicale dans la peau…
Pour les tout-petits, le mieux est de décaler très progressivement le moment du coucher. De 10 ou 15 minutes chaque soir, en attendant de retomber dans les mêmes créneaux et surtout les mêmes temps de sommeil qu’auparavant.
Je ne sais pas bien si ça fonctionne pour mon chat « anti-souris » : Lui n’hésite pas à venir frotter ses moustaches contre mes gambettes jusqu’à tard dans la nuit.
Sans compter le boucan qu’il fait à jouer avec ses balles et ses caisses sans lumière…
Et c’est un lève-tard.
Je vais découvrir tout-à-l’heure.
Il y en a plein qui remplissaient vos colonnes de presse spécialisée.
J’en ai retenu une : On sait enfin pourquoi nous rions lorsque quelqu’un tombe !
Il était temps, parce que je m’interrogeais depuis des années et des années.
Je suis le premier à me déclarer coupable de cette réaction !
Maladresses, déséquilibres, chutes, c’est le matériel de base des péripéties de Charlie Chaplin, des prestations burlesques avec des pelures de bananes et des émissions de type « Drôle de vidéos » dans lesquelles on aperçoit des enfants tomber et des gens s’étaler lamentablement !
Témoins de ces scènes, nous rions de bon cœur, souvent de façon incontrôlable.
J’adore tout particulièrement les vidéos qui compilent les chutes que je trouve parfois sur « Fesses-bouc ».
Ça me met de bonne humeur dès le matin !
Voire qui s’est blessé…
Rassurez-vous, nous ne rions pas nécessairement par manque d’empathie ni par sadisme.
Une experte clinicienne dans le domaine de la régulation des émotions, nous propose ainsi d’apporter un éclairage sur les ingrédients dans ces situations qui ont un grand potentiel de déclencher nos rires souvent bienveillants.
Plus spécifiquement, c’est de voir une personne surprise par une situation de la vie quotidienne, alors que tout était sous contrôle pour elle quelques secondes avant. La situation inattendue nous surprend et crée un écart avec le prévisible, avec ce qu’on s’attendait à voir.
« Cette situation incongrue souligne nos erreurs de prédictions : on prédisait que la suite de X serait Y et, finalement, la suite s’impose de façon inattendue via B. Nous avons fait une erreur dans notre prédiction de ce qui allait survenir. Ce n’est plus cohérent. Rire de la situation serait une manière de résoudre l’incongruité en formulant une nouvelle interprétation comique plus cohérente de ce dont nous sommes témoin. »
Un peu tiré par les cheveux, à mon sens.
D’autant que c’est faux en ce qui me concerne lorsque je passe 5 minutes sur « Fesses-bouc » rien que pour voir défiler ce que j’y attends.
Sans mon lot de chutes matinales, la vie serait moins gaie…
« Un surplus de 20 images de paysages avait été ajouté à travers l’ensemble des photos, pour confondre les participants quant au but de l’étude. Il était demandé aux participants d’appuyer sur un bouton chaque fois qu’apparaissait une image de paysage, et leur activité cérébrale était enregistrée durant la tâche. Les participants devaient également indiquer à quel point ils trouvaient chaque image drôle. »
Eh bien au terme de cette étude, les participants ont évalué les images présentant les visages perplexes comme étant plus drôles que les images sur lesquelles les visages exprimaient de la souffrance ou de la colère, et plus drôles que les images sur lesquelles on voyait des corps dans des positions burlesques mais sans voir l’expression du visage.
Conclusion : « Les données cérébrales ont également soutenu l’expression du visage comme étant un ingrédient à la base de notre hilarité dans ces situations saugrenues ».
Il faisait tellement froid que la vapeur s’agglutinait en glace glissante et nous cheminions prudemment.
Et puis « zip » le talon ripe, je m’étale, et une vingtaine de personne se bidonnent en me voyant faire.
Bé dans le lot, la moitié a glissé à son tour de s’esclaffer et on avait du mal à ne pas tous rire aux éclats sans raison…
C’est du vécu…
Par contre, si on peut lire dans l’expression du visage de la souffrance ou de la colère, on sera alors touché par la détresse de la victime de la chute, empathique à sa détresse, ce qui nous retiendra de rire.
« Nos circuits neuronaux auraient donc la capacité de reconnaître et d’apprécier les éléments drôles des situations de malchance, en analysant le contexte comme étant non-menaçant ».
Admettons, mais ça ne me paraît pas suffisant.
On s’identifie facilement à ce qu’elle vit et à ce qu’elle doit ressentir.
Cet exercice d’empathie peut rapidement activer en nous des enjeux de malaise, d’impuissance, d’humiliation et de honte.
Le rire permettrait alors d’extérioriser notre soulagement de ne pas être à la place de cette personne malchanceuse.
Là, ça me paraît plus cohérent.
Si c’est elle qui l’affirme…
Ma glycémie, je vous rassure, a tenu le coup : 1,08 ce matin aux aurores !
RépondreSupprimerEt sans les médocs qui vont avec (j'ai oublié hier soir tellement j'ai picolé) et ai fait bombance toute la journée : Je vais pouvoir mourir guéri et en paix !
Bonne journée à toutes et à tous !
I-Cube