Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 13 mars 2023

Coup de projecteur sur le « groupe Wagner »

Du mercenariat au business et à la diplomatie secrète
 
Un fond de texte, piqué sur « Conversation », ce « petit rappel » qui m’a bien plu. Car le « cuisinier » de « Poux-tine » a une sale gueule, du genre de celles que tu ne prends pas en stop sur une route pluvieuse en pleine bourrasque hivernale.
Un peu comme « Zézé-Amour » et ses oreilles décollées.
Je préfère encore embarquer feu « Georges Marchais » ou même « Mes-Luches », à condition qu’ils ferment leur clapet durant tout le trajet de dépannage, au nom de l’intérêt supérieur de l’espèce humaine…
 
Car parmi les compagnies militaires privées (CMP) existant aujourd’hui dans le monde, le groupe russe Wagner est unique par l’ampleur, la portée et l’audace de ses activités.
Et il m’intrigue.
J’en ai même créé son homologue maritime pour les besoins d’un de « mes » romans  (« Dans le sillage de Charlotte », https://www.amazon.fr/dp/B089TV3J1P/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=flibustier20260&qid=1591795477&sr=8-1) que vous avez été nombreux a découvrir en 2020 (une autre époque…).
Il intrigue d’autant que certains le voient comme le futur auteur d’un coup d’État contre son mentor, le dictateur « Poux-tine ».
Il y aura probablement un « coup de force » tôt ou tard qui délogera le bourreau de l’Ukraine (et de tant d’autres…) de ses locaux du Kremlin, mais justement, il pourrait encore se réfugier dans un havre de paix sécurisé par les « chiens de guerre » de Wagner.
L’avenir nous le dira, car « Poux-tine » craint désormais tellement pour sa propre vie, rongé qu’il est par son cancer, qu’il a demandé à ce que des troupes de Wagner soient détachées des combats en Ukraine pour assurer sa protection… en sus de sa « garde personnelle » composée de quelques 20.000 soldats « de confiance » qui assurent aujourd’hui sa défense rapprochée…
 
Créée après la révolution du Maïdan, en Ukraine (hiver 2013-2014), pour appuyer les séparatistes pro-russes dans le Donbass, cette organisation, est largement impliquée en ce moment dans les combats autour de la ville de Bakhmout et joue actuellement un rôle de premier plan dans le conflit qui l’a vue naître.
Mais c’est sans compter qu’entre 2014 et 2022, Wagner s’est fait un nom en étendant son champ d’opérations au Moyen-Orient et, surtout, à l’Afrique.
 
Le groupe doit sa visibilité médiatique d’abord à la Syrie, où il a combattu aux côtés des troupes gouvernementales « d’Assad-le-chimique » et a été confronté aux forces américaines, puis à l’Afrique, où il s’étend de manière agressive depuis 2017.
Initialement, il est tout d’abord apparu comme un fournisseur d’instructeurs et de combattants russes en Syrie, en Libye et sur divers théâtres d’opérations africains. Il est désormais bien plus que cela.
 
De récentes recherches montrent que le groupe Wagner a une double dimension : L’une visible (la fourniture de combattants/instructeurs), l’autre invisible.
Comme souvent, l’aspect visible n’est que le sommet de l’iceberg.
Si Wagner a déployé à ce jour des forces dans cinq pays africains (Libye, Soudan, Centrafrique, Mali et brièvement Mozambique), des éléments liés à son dirigeant Evguéni Prigojine ont été identifiés dans plus d’une douzaine de pays africains pour des missions variées (militaire, économique ou politique).
Jusqu’au moment où ils se feront virer par les autorités locales… et/ou les populations « occupées ».
 
En effet, « Wagner » fonctionne comme une holding multisectorielle qui opère à l’étranger dans trois domaines stratégiques par le biais d’entités militaires, économiques et politiques interconnectées qui, toutes ensemble, forment le groupe ou, plutôt, sa « nébuleuse ».
En effet, ces sociétés sont caractérisées par leur opacité.
Certaines d’entre elles fournissent des services militaires à des gouvernements autocratiques affaiblis (formation, équipements, combattants), n’hésitant pas à violer les embargos de l’ONU comme en Centrafrique et en Libye.
D’autres fournissent des services de conseil politique et d’influence (missions d’observation électorale biaisées, campagnes de propagande et de désinformation numérique, etc.).
Certaines exploitent des ressources naturelles en contrepartie de services politiques ou militaires, tandis que d’autres encore fournissent des services logistiques (transport).
 
Bien qu’elles soient dispersées de par le monde, elles ont toutes en commun d’être liées à des entreprises basées en Russie et contrôlées par Evguéni Prigojine et son entourage, l’exécuteur sanguinaire et sans pitié de ses propres déserteurs…
Cette holding multisectorielle désormais installée à Saint-Pétersbourg montre que le groupe Wagner n’est pas seulement une société militaire, mais aussi un prestataire d’opérations d’influence politique et un réseau d’entreprises avec des filiales locales.
De ce fait, la présence de la holding varie selon les pays.
Si certains de ses engagements sont purement militaires (Libye), d’autres se limitent pour l’heure à des rôles politiques, commerciaux ou encore logistiques (Cameroun, Kenya). Et dans certains pays (Centrafrique, Soudan), le Groupe Wagner déploie la totalité de sa gamme d’activités.
Naturellement, jusqu’à récemment, aucun lien avoué avec le maître du Kremlin, alors qu’on a vu son « protecteur » pour ne pas dire « parrain » à l’instar des meilleures organisations mafieuses, bien au contraire, nier jusqu’à l’évidence avant de rester d’admettre ce que tout le monde savait : Car les « autorités russes » ont toujours démenti quel que lien que ce soit avec « Poux-tine », même quand les fermes à trolls et hackers turbinaient (et continuent actuellement) pour le compte de Moscou !
 
Cette holding russe n’est pas seulement ancrée dans le vaste univers de la corruption internationale (paradis fiscaux, sociétés écrans, commerce illicite, etc.), elle s’inscrit aussi et surtout dans l’histoire contemporaine de la Russie.
Elle est, en effet, le symbole de l’évolution des relations entre le crime organisé et le pouvoir en Russie.
C’est que les mafias ont connu un véritable essor en Russie après la chute de l’Union soviétique.
Avec la privatisation des entreprises publiques et la faiblesse d’un État russe ne disposant pas des ressources nécessaires pour maintenir l’ordre, la criminalité a explosé et certaines privatisations ont donné lieu à de véritables guerres économiques (par exemple, la fameuse guerre de l’aluminium).
Bon nombre des oligarques d’aujourd’hui ont fait fortune pendant cette période violente.
Mais ça n’a jamais qu’un temps : Bien des « oligarques » russes ont payé de leur vie, ainsi que celle de leurs intimes, depuis, leur supposée « autonomie ».
Le maître du Kremlin joue donc sur deux tableaux : L’appareil d’État, sa justice « aux ordres », ses polices, nombreuses et bien outillées dans la droite lignée de l’Okrana tsariste et une poignée de « voyous » aux bras criminels qui exportent la « Russian pax » au-delà des frontières du pays…
 
Car, depuis l’avènement de « Poux-tine », la relation entre le crime organisé, les oligarques et le pouvoir a changé. Les groupes criminels organisés sont devenus plus subordonnés et contrôlés par le Kremlin.
Dans le même temps, le modèle dominant dans la criminalité organisée russe a évolué : Les « entrepreneurs de violence » contrôlant des marchés criminels ont été remplacés par des « entrepreneurs criminels », beaucoup plus ancrés dans l’économie légale.
De criminel à chef d’entreprise, la trajectoire d’Evguéni Prigojine reflète parfaitement cette évolution !
Sous le règne de « Poux-tine », les hommes d’affaires politiquement connectés sont devenus plus dépendants du Kremlin pour maintenir leur pouvoir et leur richesse.
Le groupe Wagner repose sur cette relation symbiotique entre le pouvoir, le monde des affaires et celui de la criminalité.
De ce fait, en quelques années, cette nébuleuse d’entreprises privées est devenue un des outils de la diplomatie secrète des russes.
 
Le mode d’intervention de Wagner à l’étranger révèle son étroite imbrication avec le pouvoir russe : Le déploiement de personnel est toujours précédé d’un contact à haut niveau dans l’appareil d’État russe, d’une campagne d’influence sur les réseaux sociaux et de la création de filiales locales du groupe.
Le partenariat est ainsi agréé au plus haut niveau des deux pays et repose sur un montage financier généralement basé sur l’exploitation de ressources naturelles du pays de déploiement (pétrole en Syrie et or en Afrique).
 
Avec les sanctions contre la Russie, l’intérêt stratégique que représente la holding Wagner s’est encore accentué.
Non seulement ses services politiques et militaires servent à accroître l’influence du Kremlin à l’étranger (en particulier en Afrique francophone qui a fini par virer les « Gauloisiens » pour mal les remplacer) mais ses activités dans les économies illicites peuvent permettre de contourner les sanctions occidentales et de développer des ressources économiques alternatives.
Si sa participation aux combats sur le front russo-ukrainien provoque des frictions entre Prigojine et la hiérarchie militaire, en revanche son rôle d’agent d’influence à l’étranger risque d’être de plus en plus utile pour la diplomatie secrète et l’économie de guerre du Kremlin, comme l’atteste la récente visite à Bamako du ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov.
Suspecté de « recel d’influence »…
 
Pour ma part, en qualité de « juriste-bien-né », je trouve cela assez contradictoire avec l’évolution du monde, et pas seulement le « démocratique », vers le règne de la « règle écrite ». La loi.
Quelle soit nationale ou internationale, d’ailleurs.
C’est ce vers quoi tendent une majorité de continents, même si le chemin à parcourir reste long et probablement semé d’inombrables embûches et de croche-pieds à découvrir…
 
Je ne suis donc pas très inquiet sur cette irréversible et inévitable évolution s’imposera : Ma génération et la précédente auront beaucoup échoué à imposer ce « règne du droit », égal pour tous, mais il reste incontournable dans les aspirations du « genre humain » tout entier.
En « Gauloisie-interne », on a bien réussi à digérer, métaboliser le communisme qui n’avait d’autres objectifs que de détruire « l’ordre bourgeois » et ses règles : Je sais, j’en ai croisé des palanquées !
Une génération plus tard, ils sont tous, ceux qui ont survécu, devenus des « petits-bourges’ », presque méprisables, sans trop d’ambition quant à l’avenir de ce « genre humain » (qu’ils chantaient et glorifiaient pourtant à tue-tête dans chaque défilé : L’Internationale !).
Un temps, ils ont espéré que le relai serait pris par les « écololos », bien plus disruptifs qu’eux-mêmes : La piétaille en découvre les « ignorances & outrances » avec la crise énergétique.
Et les contradictions quand il faut refuser la climatisation aux athlètes des JO, sauf à titre individuel, ou seulement s’offusquer de stades en plein air « rafraichis » au Qatar, voire des salles de sport à Lille…
Je me marre à chaque fois, figurez-vous !
 
Ce qui n’empêche nullement que les problèmes de fins de mois des « prolétaires », les vrais, ceux nés pour trimer jusqu’à ce que mort s’en suive, au nom desquels ces « dogmes » ont été créés sur mesure, restent entiers, toutes les fins de mois, à chaque mois, et parfois dès le début du mois…
Wagner a une façon bien à lui de les régler : Il est payé pour faire taire définitivement toutes contestations dans les pays sous la coupe-réglée, ou qui se mettent sous la « protection » de Moscou, à coups de kalachnikov.
C’est expéditif, mais ça n’a qu’un temps : Il n’y a que Staline et Mao qui y auront réussi. Et encore provisoirement seulement…
Car ils sont nombreux, de « Saddam » à Kadafi, et plein d’autres entre temps, à avoir échoué rapidement.
Ceux-là finissent tous dans les poubelles de l’Histoire.
Il en sera probablement de même de Wagner et du maître du Kremlin, suppose-je.
Même si ça reste à écrire.
Pour un dernier effort de ma génération avant de passer le relai à nos « nichées » respectives : Il faut au moins le leur offrir, parce que ces dernières ne savent pas encore tout ça…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire