« Jupiter » espérerait une censure du conseil
constitutionnel
On va avoir du mal à faire plus comique.
Des droits acquis tout au long d’une carrière, avec des « bonus » par-ci par-là quand la situation l’exige, et à l’âge de la retraite, on convertit les points en rente.
Plusieurs avantages : On peut ajuster la valeur d’acquisition du point (la cotisation) au fil du temps et des équilibres financiers du moment et on peut même ajuster la valeur du point au moment de la transformation du « capital de points » en rente.
Assez simple pour retrouver des équilibres financiers « durables ».
Et inversement, plus tu prolonges ta vie active, plus tu cotises, moins tu seras « pensionné-durable » et plus la valeur de la rente de ton capital de points pourra t’assurer un train de vie confortable…
Mais bon, on avait compris que les syndicats n’en voulaient pas.
Sauf que ça fait des décennies que le « paritarisme » ne parvient pas à trancher entre augmentation des cotisations (qui vient plomber la compétitivité des activités laborieuses qu’il s’agit de revendre aux consommateurs), diminution des rentes versées aux pensionnés (qui resteraient alors partiellement à charge des collectivités publiques et qui persistent à survivre et à voter pour la « défense des avantages acquis » de haute lutte… syndicale) et le rallongement de la durée de cotisation (pour les ceux-ce qui restent en activité, parce que les chômeurs, les malades, les inaptes et le handicapés sont déjà à la charge de l’assurance-maladie ou de l’assurance-chômage).
Et là, le kon-tribuable, il a raison de dire stop !
Pourquoi payer pour des géomètres, des notaires, des huissiers, des rats-d’Opéra (et plein d’autres) qui ont emmerdé le peuple durant une génération et qui n’ont pas assez cotisé ?
Donc, pas d’entente possible : C’est la faillite du paritarisme !
« Mes-Luches » se fout définitivement du monde et derrière lui l’ensemble des « syndicats ouvriers » qui sont incapables de se prendre en main.
On n’est pas au Portugal où les retraites sont gérées par un ministère sans que quiconque ait son mot à dire…
Alors, quand « Jupiter » passe aux forceps une « réformette paramétrique », parce qu’il aura abandonné son idée de « régime universel » devant la bronca étouffée par le « Conard-virus », on m’annonce avant-hier qu’il en espérait remettre le couvert après une censure du « Cons-cons » !!!
J’ai failli ne pas pouvoir en dormir, tellement j’ai pu en rire !
« L’or-Rend-Burger » et plusieurs responsables syndicaux demandaient à « Jupiter » de suspendre sa réforme des retraites pour plusieurs mois, quitte à trouver un médiateur entre les centrales et l’Élysée.
Eh oh, les « irresponsables », vous aviez la main dans une large concertation depuis des années, de quoi que vous causez donc ?
Naturellement, c’est une proposition balayée d’un revers de main par « Olive-Verre-à-dent », le porte-la-parole du gouvernement.
Qu’on en concluait savamment que « force est de constater que le président de la République est toujours aussi déterminé à aller au bout du parcours démocratique »…
On se referait un « Chi » bis où plus rien ne bougerait. Avec au bout une société sclérosée par l’immobilisme ambiant !
« Dans ces cas-là, les gens ont souvent en tête qu’une pause veut dire un abandon », chacun se rappelant l’exemple de la hausse de la taxe carbone au moment des gilets jaunes en 2018…
Une disposition suspendue puis définitivement annulée par l’exécutif pour calmer la fronde.
Rebelote cinq ans plus tard ? « On peut se dire que lâcher ne serait pas forcément déshonorant dans un tel contexte », estime un politologue trisomique, où la foule des contestataires « reproche essentiellement au président son arrogance, son manque de dialogue, d’écoute, et une adoption du texte assimilée à un passage en force. »
Cela lui permettrait peut-être d’enrayer la chute de sa popularité dans les enquêtes d’opinions, tout en retrouvant sans doute un peu de crédit d’écoute entamé depuis le début de la séquence.
Mais comme il ne cherche même plus à se faire réélire…
« S’il recule, il est ’’mort’’ politiquement. Il n’a déjà pas de majorité à l’Assemblée nationale. Reculer serait, pour lui, perdre son pouvoir ».
Lui en reste-t-il au juste ?
« S’il fait ça, il est cuit ».
Dans la majorité, le discours entretenu en public évoque un recul qui serait douloureux à vivre : « Si on retire la loi, comme ça en rase campagne, on ajoute de la crise à la crise », avançait le député « Gilou-le-Beauf’ » en estimant que son camp ressort déjà « affaibli » de cette épisode désopilant. Sans parler du fait que le président de la République donnerait, en cas de recul, l’impression de réagir aux scènes de violence après s’être tu face aux manifestations syndicales historiques.
Pour des meks qui s’estimaient « trop intelligents », elle n’est pas mal comme sortie !
« On peut toujours faire pire, mais là ce n’est pas sûr ! », angoissent certains devant « tant de maladresses, d’inconséquences multiples avec cette réforme des retraites qui nous a plongés dans la crise ».
Crise sociale, crise démocratique et crise dans les crises.
Et cerise sur ce gâteau indigeste, le désordre dans les têtes comme dans les rues !
Je m’en fous, je fais comme au moyen-âge : Je benne tout par la fenêtre ! Les passants n’ont qu’à s’abstenir de passer au moment de la manœuvre.
Et surtout on ne se sent pas représenté. Ni gouverné. Ni guidé vers un horizon qui ne fuirait pas. Ni administré avec justesse et justice.
Donc, ultime recours : Le droit de grâce.
On y est, dans cette impasse piégeuse, alors que le chef de l’État fait le gros dos, mais façon hérisson. Avec tant de piquants qu’il a ulcéré même les plus modérés.
« Jupiter » est face à un pari risqué : Incarner le parti de l’ordre face aux désordres, face à « la chienlit ».
Et jusqu’ici, force est de constater que c’est « Marinella-tchi-tchi » qui tire les marrons des feux de poubelles, de mairies, de commissariats et même de kiosques à journaux, ultime symbole hélas calciné d’un « vivre ensemble » républicain.
Au Palais de l’Élysée revient cette leçon après la mort de Malik Oussekine qui entraîna le retrait de la loi Devaquet en décembre 1986 : « Aucune réforme ne vaut la vie d’un homme ! ».
Or les d’jeu’s, aiguillonnés par les Insoumis ont commencé à bloquer les lycées et les facultés.
Cette dissidence molle qui prend pour nom abstention et s’aggrave à chaque élection. Face à ces peurs l’impuissance du pouvoir est en effet angoissante. Car tournent dans les têtes du sommet tant d’impossibles comme un manège désespérant.
Un référendum ? Il serait « perdu ».
Un remaniement ? Pour quoi, pour qui ? « Lili-Bête-Borgne » a le charisme d’un pétoncle, et l’empathie d’une hyène. Elle est sérieuse, mais sans lyrisme.
Des chiffres, mais peu de lettres.
Sa feuille de route ― élargir la majorité minoritaire ― c’est « mission impossible » pour elle qui vient de gôche et doit trouver des relais à droâte.
Après tout, les débats ont été « précipités » et ont manqué de « la clarté et de la sincérité » qu’exigent les saintes Écritures républicaines.
« Jupiter » pourrait trouver quelque soulagement à voir retoqués une série d’articles, sinon la loi en son entièreté.
On pourrait alors passer à ces questions essentielles par lui récemment soulevées : La pénibilité, la progression des carrières, les bas salaires…
Tout ce par quoi on aurait dû commencer en toute concertation assumée, en pense-je !
Si le chef de l’État peut se permettre actuellement de « faire le dos rond » en attendant que les choses se calment, c'est qu'il est largement protégé par la Constitution qui lui attribue des pouvoirs souvent jugés supérieurs à ceux du président des États-Unis.
Notre régime dit « semi-présidentiel » prévoit en effet que seul le « Premier sinistre » est responsable devant le Parlement, contrairement au président.
Or, « dans la pratique, c'est le président le véritable chef de l’exécutif », relève une grognasse qui ne sait déjà plus qu’on a eu droit à trois « cohabitations »…
Une impression d’isolement que les oppositions s’empressent d’amplifier, à l’instar du patron des « soces-dinosaures » qui s’en prend à « un président complètement sourd et aveugle qui ne comprend pas son pays ».
Normal : Il est à la tête d’une armée d’autistes-trisomiques ».
Euh, les amis… si au lieu de déserter les urnes, les « Gauloisiens-démocrates » s’étaient déplacés au moment des dernières élections, peut-être que les choses auraient été différentes, non ?
Vous avez fait quoi pour mobiliser les 53,77 % de « non-votants » au juste ?
Il n’y a que moâ pour me révolter de ce déni-démocratique, depuis ma « petite-bulle » !
D’autant qu’il est vrai que l’exécutif « n’a pas pris la mesure » du paysage politique issu des législatives, avec « trois pôles totalement irréconciliables » incapables de former un projet politique cohérent, sur la durée au moins d’une mandature, pour le pays, et du coup, l’exécutif continue de « gouverner comme s’il avait encore une majorité absolue ».
Résultat, la situation dégénère en « un face à face entre le pouvoir et la rue, parce que les corps intermédiaires n’ont pas vraiment pu jouer leur rôle » et qu’il n’existe « plus d’arène pour une confrontation canalisée ».
Ce qui fait le jeu des extrêmes, droâte et gôche réunies dans une détestation commune et réciproque…
Le Conseil Constitutionnel censurera les « cavaliers législatifs » concédés par la « Jupitérie » pour arracher le vote de « Républicains
La rue va se calmer par la force des choses, la fin de mois est proche et si les échéances d’emprunt tombent régulièrement les payes vont être lourdement amputées.
La « réformette » entrera en vigueur autour de l’été tel qu’il faudra remettre le couvert dans deux à trois ans, mais avec une démographie qui aura évolué pour cause de « Conard-virus » (ou un autre…).
La coupe du monde de rugby va passer par là en septembre, pour calmer les esprits, les prochaines élections seront perdues (européennes 2024, mais après des sénatoriales en septembre prochain), gagnées par les abstentionnistes haut-la-main, et tout le monde aura les yeux rivés sur les JO dès après Noël !
Et la Seine continuera de couler sous les ponts « parigots », pas de souci !
À suivre, une fois de plus.
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