Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 8 mars 2023

C’était sympa, la manif’ hier ?

Moâ j’adore quand il plus n’y personne dans les rues.
 
On peut marcher sur les chaussées vidées de leurs banlieusards coincés dans des embouteillages monstres sans se faire houspiller, les trottoirs sont parfois encombrés, mais pas aux heures de bureau de la kapitale.
C’est agréable, en plus s’il pleut de temps-en-temps, ça refroidit l’atmosphère, et la lave de ses « nano particules ». Ça rince le bitume, encombre les égouts et c’est « bon pour les tomates ».
Alors, main dans les poches, je peux faire mes courses quotidiennes tranquillement et constater que plus ça va, plus c’est cher !
D’autant qu’hier, ils ont commencé à défiler dans les rues de la kapitale juste sous mes fenêtres et que ça a duré plusieurs heures…
Comme d’un hommage à ma seule gloire !!!
Oui, parce que des slogans contre les retraites, il devait y en avoir, mais j’ai surtout entendu des cris de colère et de mécontentement sur divers sujets.
Plus « des » qui remontaient le boulevard pour repartir dans l’autre sens et se faire compter deux fois : Je peux l’affirmer !
Et les voitures balais (pas en grève) ont commencé à nettoyer la chaussée vers 16 heures, trois heures seulement après le lancement du cortège « parigot » : Pas terrible, la performance, finalement…
 
Mais pas seulement : J’ai commencé ma journée par pleurer. Après avoir appris qu’une « horrible vidéo » fait buzz montrant « un prisonnier de guerre ukrainien désarmé exécuté par les forces russes pour avoir simplement dit ‘‘Gloire à l’Ukraine’’ ». Pour ceux qui en doutent encore, les vrais nazis restent indéniablement les envahisseurs russes.
Ce « patriote » ukrainien m’a fait penser aux maquisards et résistants de l’ombre fusillés qui chantaient la Marseillaise devant leur peloton d’exécution, partout où cette scène a pu se reproduire, mais plus particulièrement au Mont Valérien ou dans la clairière du bois de Boulogne…
Même les arbres s’en souviennent encore.
Alors j’ai pleuré à leur souvenir !
Si je suis encore « Gauloisien », je leur dois bien ça… a minima.
 
Et puis, encadré par plusieurs brigades de gendarmes-mobiles en alerte, j’ai gagné mon « bocal » pour écrire ce billet et ai regardé la manifestation défiler sous mes fenêtres. Car les « Gauloisiens-en-colère » râlent pour leur retraite. De toute façon, ils ont raison : Ils n’ont pas fait assez de gosses pour espérer en survivre une fois l’heure de « l’inactivité » arrivée.
Ou alors ils n’ont pas assez cotisé. Et ne venez pas me dire qu’il aurait fallu prendre l’argent là où « elle » était : Personne n’en aura jamais assez !
Si tu le prends là, c’est qu’il va manquer à cet endroit et ça fera moins de travailleurs cotisants. Si tu le prends ailleurs, de toute façon il va en manquer pour faire les fins de mois.
C’est le cercle infernal.
Ils ne travaillaient pas assez avec leurs foutues 35 heures payées 39 (qui étaient déjà payées 40 quand ce n’était pas 45), que ça me fait rire moâ qui en faisait entre 60 et 70 par semaine durant des décennies, que forcément, ça aura fait la fortune des chinois qui font exactement l’inverse (payant 35 heures pour deux fois 39 heures…) et des millions de chômeurs durant les mêmes décennies qui arrivent péniblement à l’âge épuisant de la retraite complétement démolis d’avoir battu le pavé sous la flotte pour des konneries.
Et Dieu sait si en « Gauloisie-infernale », on sait en inventer des konneries !
 
D’ailleurs, vous aurez remarqué qu’ils rentrent à peine de vacances pour cesser le boulot aussitôt, histoire de durcir les « mouvements sociaux » à l’appel des syndicats qui ne représentent jamais qu’une minorité de « laborieux », justement ceux qui ont l’assurance de l’emploi, loin des précarités du chômage, leurs entreprises assises sur un « marché captif » non-concurrentiel (ou à peine).
Moa qui en ait fait, des périodes à ne rien foutre, je sais que c’est stressant et j’en ai gardé de longues années de souvenirs cuisants avec mes banquiers successifs.
 
Au programme d’hier, quasiment pas de métro, 1 TGV/TER sur 5, 1/4 du trafic aérien annulé, 60 % des enseignants absents dans le primaire, barrages filtrants sur les routes, baisse de la production électrique, l’équivalent de 5 réacteurs en moins (forcément les « laborieux » ne sont pas devant leurs machines) et blocage des raffineries. On en saura plus dans la journée…
Car c’est ce qui était annoncé la veille au soir. Même que notre « sinistre des transports » reconnaissait que ce devait être « l’une des journées les plus difficiles qu’on ait connues ».
J’en rigole encore : Il n’a pas connu l’occupation nazie (moâ non plus d’ailleurs…) où tout le monde manquait de tout malgré les « tickets de rationnement », sauf au « marché noir » naturellement, ni même « Mai 68 » (là j’étais déjà né…) où c’était le règne de la démerde et les grandes vacances en avance sur le calendrier scolaire.
Et je peux vous dire que ça chauffait dès l’année précédente avec des profs de collège qui nous emmenaient déjà aux « manifs’ » contre… les bombardements au Vietnam pour mieux nous former à un « avenir contre tout » : Passionnant quand tu as à peine 10 balais !
 
Maintenant, ils réfléchissent à un « passage à la vitesse supérieure » conserve l’appui des « Gauloisiens-acéphales » : Selon un institut de sondage, 59 % d’entre eux soutiennent l’action des syndicats désirant mettre « le pays à l’arrêt », soit + 1 point en 1 mois, et 56 % souhaitent une « grève reconductible ».
Essayent-ils de se faire peur ?
Même pas !
Ils ne savent tout simplement pas à quoi ça correspond.
Car, réfléchissez un peu, si demain, l'économie hexagonale s’arrêtait, partout en ses « quatre coins » nationaux, elle ne sera pas pour autant « à genoux », loin de là.
Même si le mouvement se prolonge !
Il faut savoir qu’une note de 2019 de « Lyne-sait-tout » te vous avait estimé à 70 M€ seulement le « coût moyen » d’une journée nationale de grève.
C’est environ 30 fois moins qu’un jour férié ordinaire !
Bé oui, le gréviste, à la différence du touriste, il n’est pas payé… et c’est exonéré de charges sociales qu’il aurait fallu refacturer aux clients !!!
Même que pour Rexecode l’impact est en réalité encore plus faible puisque « la majeure partie » des pertes sont en fait compensées « dans les jours qui suivent » par effet de rattrapage. Sauf les salaires et charges qui restent perdues à jamais : La grève ? Une aubaine patronale, finalement !
 
Et pour preuves expérimentales, les grèves « massives et répétées » de 1995 et 2019, n’ont fait baisser le PIB que de 0,1/0,2 point !
Et encore, ça, c’est sans compter l’effet du télétravail qui s’est massifié depuis le « Conard-virus ». Jusqu’à 34 % des emplois seraient aujourd’hui « télétravaillables », et 56 % à « Paris-sur-la-plage ».
 
Croyez-vous qu’hier soir, après s’être baffrés de merguez sur les parcours, nos joyeux « manifestants » ont eu l’honneur de faire reculer l’exécutif sur une réforme qui aurait dû avoir lieu dès la parution du livre blanc sur le sujet de « Roro-Card », « ex-premier-sinistre » issu du PSU, de « Mythe-errant » (« P.soce ») dans les années 90 (du précédent millénaire) ?
Mais bon, quand on est de « gôche de progrès », on peut, on doit tourner le dos aux réalités outrecuidantes et forcément devoir « changer le monde ».
Sauf que les réalités finissent par vous rattraper et ce sont nos gamins qui vont payer les pots-cassés !
C’est vous dire que quand on est de « gôche de progrès » on se fout de tout et même de l’avenir, accroché à ses dogmes dépassés issus d’un millénaire… passé !
Bref, d’irresponsables gamins : Ça leur va bien, finalement, même que leurs dinosaures finissent par disparaître un à un, le « devoir de désordre » et de sape accompli, droits dans leurs bottes.
 
Du coup, moâ j’ai fait mes « petites courses » tranquilou. La caissière, je peux m’en passer (j’ai des robots mis à disposition pour faire mes paiements honnêtement) mais elle était là, de mauvaise humeur.
Ça tombait bien : Moâ aussi… d’avoir tant pleuré.
C’est que je ne suis pas le seul à râler sur l’allure hallucinant des prix qui plombe mes « maigres moyens » d’existence.
D’ailleurs, je ne suis pas le seul à m’interroger sur un phénomène inattendu et ce depuis plusieurs semaines.
 
D’abord sur la surprenante résistance de l’inflation. Elle baisse certes. Mais moins vite que prévu, malgré les incantations de miss « La-Garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas », grande prêtresse des taux de refinancement de l’activité européenne qu’elle va encore augmenter après avoir jeté de l’huile sur le feu avec de « l’argent magique » venu de nulle part.
Désormais on nous prévient qu’il y aura un « pic » ce mois-ci et peut-être le suivant et ce qui est acquis n’est jamais restituable : Je n’ai jamais vu un prix diminuer de ma vie, même quand le taux de TVA se réduit !
Hors, parfois seulement, la gazoline de mon « tas de bout à roulettes », mais à la marge : Il est loin le temps où on payait le litre de super-plombé à 1 franc… Vous vous rendez compte ? 0,15 €…
Donc, sans aucun doute, l’allure de l’augmentation des taux de l’inflation va continuer à ralentir, mais lentement.
 
Notamment pour les prix de l’alimentaire. En forte hausse jusque-là. Et cette hausse des prix alimentaires explique pour partie que dans mon pays (celui que j’aime tant et qui a mis du temps à me le rendre… un peu) le fait que l’inflation soit remontée le mois dernier.
Or, le coût des matières premières alimentaires a fortement baissé.
Donc les prix alimentaires auraient dû suivre. Hélas, ça n’a pas été le cas.
 
Pour comprendre, prenons l’exemple du cours du blé : Il a flambé de près de 70 % au moment de l’invasion de l’Ukraine. Depuis il a rechuté lourdement et il est aujourd’hui au niveau pré-invasion en Ukraine. Mais sans aucun effet sur les prix alimentaires !
Aucun…
Or, même si le prix de la farine ne suit pas exactement le prix du blé, les prix auraient dû baisser. Et au contraire, ses prix continuent à augmenter.
Et le coût du transport n’est pas en cause, lui aussi est revenu à son niveau d’avant « Conard-virus ».
L’explication pourrait tenir à un mécanisme très simple : En période d’inflation faible, voire nulle, les industriels de l’alimentaire ont dû constamment rogner sur leurs marges sous la pression des distributeurs qui étaient eux-mêmes sous la pression de consommateurs prêts à zapper d’enseignes pour des prix moins chers.
Avec la guerre en Ukraine, il y a eu une réelle envolée des coûts qui a justifié la première vague massive de hausse de prix.
Que tout le monde a acceptée.
Le consommateur également : Il n’avait pas d’autre choix.
Et il avait son épargne « forcée » due à la période « crise sanitaire » et l’envie de « rattraper » la période de confinement (ce délire dont on n’a pas fini de mesurer l’impact), comme un gamin (qui défile parce qu’on casse ses beaux joujoux).
 
Depuis, les prix auraient dû reculer puisque les coûts ont baissé. Seulement voilà, après des années de disette sur les marges sans pouvoir réellement augmenter les prix, il y a un autre effet « rattrapage » : Les industriels de l’alimentaire, par exemple, ont redécouvert la possibilité d’augmenter les prix et d’améliorer leurs marges et ils n’ont pas envie d’y renoncer.
Tant que le consommateur paie, ils continuent.
Je me souviens encore d’avoir été obligé, à un moment donné de ma carrière, de refaire les prix d’un cadencier de 5.000 références. Et j’ai découvert des anomalies : Celui que je remplaçais « à l’arrache » massacrait les marges sur le sucre, le riz, la farine, la moutarde, les huiles, etc. alors que plus personne ne se bagarrait sur ces produits-là !
En revanche on était « mauvais » sur les cafés, les thés et les sodas, alors que la marge était délirante avec les conditionnelles des industriels, même si « la boutique » faisait peu de volume… et pour cause.
C’est que tant que la consommation ne baisse pas sous le poids de l’inflation, ils continuent, les industriels persistent. Ils retrouvent leur pouvoir sur les prix…
 
La situation sur l’alimentaire fait penser à la situation sur l’essence.
Quand le pétrole monte, l’essence à la pompe flambe.
Quand le pétrole baisse, l’essence à la pompe reglisse un peu, très peu et très lentement.
Nous allons vivre la même situation avec la bouffe, d’autant plus que, contrairement aux pétroliers, les industriels de l’alimentaire n’ont pas profité des mêmes marges en période pré-inflationniste.
Du coup, tout le monde en reste surpris : Le gouvernement est incapable d’organiser son « panier bloqué », mais les distributeurs jouent le jeu, puisqu’ils ne peuvent plus faire de promotion dans les rayons !
Ils ne font que les anticiper dans leurs prix « bloqués », aussi kon que ça.
La technique des « promotions permanentes » inventées par Intermarché.
Que j’ai d’ailleurs copiée quand j’animais la force de vente de « la boutique » de mon boss et son cadencier dans les mêmes années : Au lieu d’avoir 15 % de promotion et 85 % de prix permanents (sur l’année ou la campagne) « bagarrés », matraqués, ils mettaient 30 % de promotions permanentes « au ras du bitume », quasiment sans marge et 70 % de prix permanents « margés » entre 20 et 25 %...
Bé ça augmente les volumes et préserve les profits sur chaque point de vente !
Je sais, je l’ai fait et la « boutique de mon boss » a doublé de volume en moins de 5 ans après 30 ans de « faibles progressions »…
 
Avant la crise en Ukraine, les « traders » passaient ainsi leur temps à essayer de trouver les sociétés qui avaient ce « pricing power », c’est-à-dire les sociétés qui pouvaient augmenter leurs prix sans que cela n’ait d’impact sur la demande de leurs produits.
Du pain béni dans le commerce. Comme les géants du luxe ou encore tous les Apple de ce monde.
Mais avec la crise en Ukraine, ils se sont aperçus, avec surprise, que toutes les entreprises ou presque ont pu répercuter la hausse des coûts subis sans que cela n'ait d’impact sur la demande.
Répercuter et même amplifier.
On le voit dans le profit des entreprises qui battent des records.
 
Le « monde d’après émerge » : Des entreprises qui n’avaient pas le pouvoir d’augmenter leurs prix ont découvert qu’elles avaient en réalité ce pouvoir avec la crise en Ukraine et elles ne seront pas décidées à le rendre.
Merci à « Poux-tine », tiens donc !
Cela va freiner la baisse de l’inflation, à la marge, au détriment des « promotions-réduites » par le législateur dans sa « très grande sagesse », mais également favoriser les marges des entreprises. Du producteur à l’industriel en passant par le distributeur.
C’est d’ailleurs ce « pricing power » nouveau que semblent jouer les investisseurs en poussant la Bourse à des niveaux records en ce moment.
Et devinez qui sera donc le « cochon de payeur » ?
 
Bé pas l’État (vous et votre endettement public), mais bien le « kouillon d’électeur », une fois de plus dans son rôle favori du cocu-de-service.
Son meilleur rôle d’ailleurs quand il surjoue sa « colère » contre la réforme des retraites.
 
Je serai néanmoins moins optimiste pour « l’agrikul » qui vient de fermer son salon annuel porte de Versailles. On prend nos géants européens de la « bouffe industrielle » et on se rend compte qu’ils s’approvisionnent partout dans le monde pour un marché hexagonal riquiqui !
Le marché chinois de la conserve « s’occidentalise » et l’indien va démarrer : Ils viendront vous piquer le steak jusque dans votre assiette pour se nourrir… à la mode des occidentaux.
Nos « producteurs » ne font pas le poids.
Et souvenez-vous, les « superprofits » de nos « pétroleux » ne viennent pas de nos pompes à essence (un marché domestique qui perd et des volumes et qui équilibre tout juste ses coûts par ses prix).
Non ils viennent de hors de nos frontières européennes, ni plus ni moins…
 
À « la masse » mes contestataires du moment à la vue basse.
Pas grave, ils m’auront offert une belle après-midi bien bruyante sans le savoir !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire