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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 16 mars 2023

C’est en principe aujourd’hui que le texte sera adopté.

Si tout va bien…
 
J’y reviens une fois encore, parce que cet épisode de la vie politique de mon pays commence à me porter sur le haricot.
« La réforme » va donc passer ! Dans quelles conditions (procédure, vote bloqué, motion de censure ou non, avec quelle majorité, quel texte issu de la commission mixte paritaire, etc.), je n’en sais strictement rien.
D’autant que je crois vous avoir déjà affirmé (hier ou un autre jour) que je m’en contre-tamponne le coquillard et le reste : Plus vraiment concerné puisque je suis resté toute ma vie avec les illusions (très relatives en ce qui me concerne) partagées par ma génération de « sacrifiés », de « kon-cernés ».
 
Pour résumer, j’étais de ceux qui ont payé cher la retraite de mes parents et moins de nos grands-parents (il n’en restait plus beaucoup) bénéficiaires d’une situation démographique favorable, alors que la mienne n’aura pas cette même chance (à cause de la pilule, du préservatif, de l’IVG et même su Sida) pour n’avoir pas assez procréé, matraquée qu’elle était par la « puissance d’un rêve » (quand ce sera ton tour…), par le chômage de masse et les crises économiques récurrentes depuis 1973.
C’est que j’en ai vu passer des « catastrophes » imprévisibles… et non prévues !
Bref, pas du tout les mêmes rentes que celles assurées à nos anciens par mes cotisations et encore moins celles « promises » par nos parents devenus autistes sur le sujet.
Pas bien grave : On finit tous par en disparaître, tôt ou tard et on ne s’en porte pas plus mal !
Alors à quoi bon…
Mes jeunes m’amusent : L’âge de la retraite ? Quelle importance puisque personne n’est certain d’y parvenir !
En revanche, cotiser pour payer les rentes de leurs géniteurs, ça ne les amuse pas vraiment… puisqu’ils n’espèrent rien de leurs propres enfants qui n’existent même pas encore !
 
Ce qui ne m’empêche pas de faire le point sur l’état de la réforme à ce jour, celle au moins votée par le Sénat. Parce qu’ils râlent et défilent bruyamment, mais savent-ils pour quoi au juste ?
En effet, une première mouture a finalement été votée samedi 11 mars, après huit semaines de manifestation, par 120 sénateurs LR et 37 centristes sur les 195 voix pour.
C’est ce texte qui va désormais servir de base à une Commission mixte paritaire d’hier, réunissant sept sénateurs et sept députés, à majorité de droite, qui devra aboutir à la loi que votera finalement l’Assemblée nationale, ou non, aujourd’hui.
Le raccourci veut que, désormais, la « mère des réformes » voulue par « Jupiter » est officiellement devenue une réforme de droâte pourtant très minoritaire dans les urnes, bouffée par ses parias et autres « traîtres » depuis 6 ans et par le « Air-Haine » devenu soudainement « fréquentable » après avoir mangé sa casquette, visière comprise, sur bien des points de son programme « post-néo-nazi ».
Un texte avec des mesures qui dépassent le seul nouvel âge légal de 64 ans.
 
Il est vrai que la mesure la plus retenue et la plus polémique de la réforme c’est le passage de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.
Personnellement, je l’aurai mis à 60 ans, mais avec une décote dégressive entre 60 et 65 ans, à raison de 10 % l’an.
Peut-être 8 % si le calcul actuariel était plus favorable.
Typique d’une mesure « paramétrique ». Et tout le monde aurait eu la paix laissant le libre choix à chacun de son départ en inactivité.
 
Or, pas du tout, c’est même l’axe originel du gouvernement avec sa réforme, presqu’un dogme intouchable.
Une barrière qui est essentielle dans le calcul de la pension : Partir plus tôt impose une décote définitive, plus tard une surcote – à la condition parallèle d’avoir cotisé suffisamment de trimestres.
Reculer l’âge légal, c’est donc reculer la fin de l’activité salariée (dans le secteur privé, l’âge moyen de départ est de 62,9 ans, essentiellement parce que les travailleurs souhaitent éviter la décote actuelle), sans rien espérer de mieux dans un avenir en pointillé.
 
Avec le texte adopté par les sénateurs, tous ceux nés à partir du 1er janvier 1968 voient leur âge légal porté à 64 ans. Et tous ceux nés entre le 1er septembre 1961 et le 31 décembre 1967 verront cet âge augmenter de manière croissante à raison de trois mois par an.
Rappelons que la précédente réforme des retraites, en 2013, prévoyait de porter la durée de cotisation, c’est-à-dire le nombre de trimestres où il faut avoir travaillé suffisamment, à 43 années (172 trimestres) pour profiter d’une retraite à taux plein (sans décote, toujours définitive).
De mon temps (il y a longtemps) ça eu évolué entre 180 et 175 trimestres.
En 2013, la réforme était prévue pour s’appliquer à tous ceux nés à partir de 1973. Toutefois, la réforme votée par les sénateurs va, selon le souhait du gouvernement, accélérer ce passage à 43 annuités.
Concrètement, il faudra avoir cotisé 168 trimestres pour ceux nés entre le 1er janvier 1961 et le 31 août 1961 ; 169 trimestres pour ceux nés entre le 1er septembre 1961 et le 31 décembre 1962 ; 170 trimestres pour ceux nés en 1963 ; 171 trimestres pour ceux nés en 1964 ; 172 trimestres pour ceux nés à partir du 1er janvier 1965.
Ne vous en faites pas, ça évoluera encore sous la pression politique des générations « encore plus sacrifiées » que la mienne, dès qu’elles auront accédé aux manettes du pouvoir par simple « glissement démographique »…
 
Si la droâte sénatoriale a cédé sur les questions d’âge et de cotisations (qui figuraient dans ses propositions de longue date), elle a pu obtenir comme ajout au texte la création d’un nouveau contrat de travail réservé aux plus de 60 ans.
Un truc un peu débile, mais qui pourrait ne pas être si kon que ça. De « mon temps », la « gôche soce & de progrès » n’avait rien trouvé de mieux que d’interdire les licenciements des « seniors ». À moins de payer, naturellement.
Évidemment, quand l’employeur était en état de cessation de paiement, au moment des vagues de crises économiques et des « plans sociaux massifs », ça aura fait flop !
 
Ce « contrat de fin de carrière » reprend la forme classique du CDI, avec deux avantages notables pour les patrons : Le salaire versé sera exonéré de cotisations familiales et il pourra se séparer du salarié quand il le souhaite à partir du moment où celui-ci remplit les conditions pour bénéficier d’une retraite à taux plein. Aujourd’hui, l’employeur est contraint de patienter jusqu’aux 70 ans du salarié si ce dernier ne veut pas faire valoir ses droits, là où à mon antique époque on pouvait licencier à 65 ans… sans cause réelle ni sérieuse, d’ailleurs.
Et on rencontre encore des clauses statutaires, propres aux dirigeants sociaux, qui leur interdisent d’avoir une activité sociale au-delà de 75 ans…
 
Ce nouveau CDI « senior » est prévu pour entrer en vigueur dès le 1er septembre 2023.
Et, le coût d’une telle mesure – évalué à la louche et au doigt-mouillé par le gouvernement à 800 millions d’euros – serait compensé par une nouvelle taxe sur le tabac et les paquets de cigarettes !
Les fumeurs qui payent pour les seniors : Je trouve ça très drôle (en vous rappelant que la vignette automobile, quand elle avait été instituée, devait payer la retraite des « vieux commerçants »…) !
Je m’en fous, je ne fume plus, même pas une petite pipe : Je me patche et en plus je bénéficie du tiers-payant pour ma drogue quotidienne de nicotine !
Elle n’est pas merveilleuse la vie, quand on devient un « vieux crabe » ?
 
Autre concession des sénateurs au gouvernement, mais dans une version reformulée : « L’index senior ».
Il s’agira d’une étude imposée aux entreprises pour évaluer leurs embauches (ou non) de salariés plus âgés.
Aujourd’hui, seuls 56 % des 55-64 ans sont en emploi. Ce qui signifie tout de même, pour mettre les points sur le « i » et les « barreautés » que 44 % des 55-64 ans sont chômeurs, invalides ou en préretraite.
Ce qui fait du monde qui laissent la place aux d’jeunes… Et pas forcément de gaîté de cœur !
Un taux en augmentation depuis le début des années 2000, mais bien en deçà de nos voisins (plus de 70 % en « Teutonnie »).
C’est vous dire qu’ils sont en meilleurs santé, si ce n’est eux, ce sont leurs industries, de celles qu’ils nous auront piquées, ou que nous avons laissées tranquillement couler, l’âme en paix.
Ou alors leurs retraites sont encore pires que les nôtres, je ne sais pas…
 
Également sur le modèle de l’index égalité femmes-hommes, le Sénat rend obligatoire la publication d’indicateurs sur l’emploi des seniors par les entreprises.
Cette obligation est valable à partir de novembre pour les groupes de plus de 1.000 salariés, et à partir de juillet 2024 pour les sociétés de plus de 300 salariés.
C’est-à-dire, une poignée d’entreprises seulement…
L’Assemblée nationale fixait le seuil à 50 salariés, mais le gouvernement dit s’en être remis à la « sagesse » des sénateurs.
En cas de non-publication de cet index, l’employeur s’expose à une sanction financière (au maximum « 1 % des rémunérations et gains »).
En revanche, aucune obligation de résultat n’est fixée.
Si une entreprise affiche de mauvais scores sur l’emploi de seniors, cela ne la contraindra en rien.
 
Comme voulu par le gouvernement, la réforme va supprimer certains régimes spéciaux de retraites, notamment ceux de la RATP, de la Banque de Gauloisie, des clercs et employés de notaire, des industries électriques et gazières, du Conseil économique, social et environnemental…
C’est le vrai cœur de la volonté « jupitérienne », parce que c’est le plus coûteux et ressort comme d’une vaste « anomalie » des lâchetés politiques accumulées depuis des décennies, et, en plus, c’est complètement noyé dans le tsunami de l’âge de départ à 64 ans.
La belle manœuvre d’illusionniste que voilà !
Toutefois, cette fin ne concernera que les nouveaux embauchés (affiliés au régime général), pour une suppression effective à partir de 2040.
C’est la « clause Papy ».
Mais l’essentiel c’est que ce sera acté.
Notons au passage que les sénateurs n’ont pas touché à leur propre (et généreuse) caisse spéciale de retraite : Un sénateur touche 2.200 euros net de retraite après un mandat de six ans, qui s’ajoutent à une éventuelle autre pension ou se cumule après plusieurs mandats (évalués selon certains à 4.391 euros pour en moyenne douze ans de cotisation…).
Beau plan de carrière, finalement, pas trop épuisant…
 
Et puis, si la mesure est un brin technique, aujourd’hui, avoir des enfants donne droit à des trimestres bonus de cotisation (automatiquement conférés à la mère pour les enfants nés avant 2010) : Encore une discrimination sexiste que personne ne met en exergue pour s’en insurger… au contraire.
Il s’agit d’une majoration pour maternité ou pour éducation d’enfant visant à contrecarrer l’incidence éventuelle de l’arrivée d’un enfant sur la carrière professionnelle.
Ainsi, une grossesse ou une adoption donne droit à quatre trimestres par enfant, et quatre autres trimestres sont accordés pour l’éducation de l’enfant.
Sauf qu’avec ce « bonus », certaines mères de famille cumuleront les 43 années de cotisations nécessaires dès 63 ans.
Aussi, les sénateurs, avec l’aval du gouvernement, ont acté que, dès les 63 ans atteints, chaque trimestre cotisé supplémentaire ouvrira droit à une surcote de 1,25 % sur la pension jusqu’aux 64 ans – soit au maximum, une majoration de 5 % pour les mères de famille qui partiront au nouvel âge légal.
Et après ça on nous assure que nos femmes sont maltraitées par la réforme…
 
Autre accord avec le gouvernement : L’extension du dispositif des carrières longues à tous ceux ayant commencé à travailler avant 21 ans.
Concrètement, ceux qui ont commencé à travailler (pour un salaire d’au moins un smic par trimestre) entre 16 et 18 ans pourront bénéficier d’un départ anticipé à 60 ans.
Ainsi ceux qui ont débuté entre 18 et 20 ans pourront faire valoir leurs droits à partir de 62 ans.
Et, donc, ceux qui sont entrés dans la vie active entre 20 et 21 ans, pourront partir à 63 ans.
La prime aux cancres…
 
Signalons qu’adjoint à la proposition de loi, le Sénat ajoute des informations sur éléments financiers intéressants. Notamment que le solde des régimes de retraites obligatoires de base ne va pas tendre à une amélioration réelle.
En 2023, il faut s’attendre à un déficit de 9,5 milliards d’euros, et en 2026 de 15,7 milliards d’euros.
Comme annoncé, il faudra y revenir, probablement dès 2028… voire avant.
D’autant que les régimes complémentaires regorgent de liquidités, même si leur avenir n’est pas non plus fameux : Autrement dit leur absorption par un régime universel, ce que permettait le basculement à travers un système d’acquisition « de points » au fil des cotisations cumulées devra attendre encore un peu.
Les retraites du régime de base resteront donc en déficit après la réforme, contrairement à l’argument du gouvernement qui disait y voir sa principale motivation.
On comprend bien qu’elle était ailleurs…
 
Ce n’est donc pas fini, loin de là, sauf peut-être pour ce quinquennat-là et encore : À mon avis, ils ne vont pas y revenir avant 2025/2026.
C’est qu’il y a des jeux olympiques à « sécuriser » entre-temps.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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