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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 9 mars 2023

Le prochain retour scabreux à la réalité en Russie

On s’écharpe toujours autour de Bakhmout
 
Il semblerait que ce « verrou » sans intérêt stratégique est plus difficile à digérer que Marioupol, même si la bataille de Soledar située à proximité a été perdue par les autochtones… locaux.
C’est l’occasion de se poser quelques questions opportunes.
 
Il me semble que, l’un après l’autre, les mensonges sont exposés, les mauvais prétextes démontés, et les « poux-tiniens » se retrouvent face à la réalité : La Russie n’est désormais plus une hyperpuissance, juste un « gros acteur régional ».
Et l’OTAN jamais n’a été une menace pour la Russie, la preuve en est apportée aujourd’hui.
Un double déni de réalité des « poux-tiniens » qui a coûté aux Russes au moins une génération de retard dans leur développement économique, social et culturel.
 
Comme dit l’autre très justement, « si tous les autocrates étaient vénaux, ils tueraient moins et se laisseraient acheter ! »
Mais ils sont parfois les deux : Des pillards et des criminels.
Et de rajouter que « les pires gouvernants ne sont pas les kleptocrates, mais les sincères, les honnêtes, ceux qui ont la foi et sont persuadés de faire le bien ».
Or, il apparaît que « Poux-tine » est de ceux-là. Il accomplit une mission divine.
La preuve : S’il posait les problèmes en termes d’intérêt, on pourrait négocier.
Mais il se trouve qu’on ne marchande pas avec ceux que le destin a chargés d’un devoir historique, qu’ils soient Russes, islamistes ou pékinois !
 
Le bonhomme a décrit lui-même, dans plusieurs interventions, « sa mission » à la tête de la « Sainte-Russie » le jour même de l’agression contre l’Ukraine.
Déclaration qu’il a réitéré à l’occasion du forum de Valdai (« le Davos des autocrates »), le 28 octobre 2022.
Il se donne pour objectif de redonner à son pays la coprésidence du monde qu’elle exerçait à l’époque soviétique avec les USA.
Que c’est déjà un « cran en-dessous », par rapport à l’ère soviétique, qui devait dominer les deux hémisphères, me semble-t-il…
Ou au moins, siéger dans un triumvirat qui inclurait la Chine
Donc, repousser l’OTAN hors de la partie orientale de l’Europe, sinon du continent tout entier, car il prétend bien que cette organisation constitue pour la Russie « une menace existentielle ».
 
Or, ces buts exprimés viennent de loin.
Tout le monde s’accorde pour dire qu’ils naissent d’une vision du monde collectiviste, informée par une philosophie politique, qui part de Platon, salue au passage tous les penseurs de l’autocratie, depuis les plus présentables, Hobbes, Hegel, Marx, jusqu’aux plus sulfureux, Julius Evola, Alexandre Douguine, en saupoudrant d’une bonne dose de religion orthodoxe et en complétant par quelques politologues contemporains, comme Samuel Huntington et John Mearsheimer.
 
Sauf que la réalité est finalement toute autre. Il lui faut admettre que la Russie ne sera jamais plus une hyperpuissance.
Ensuite il lui faut écarter cette illusion (à moins que ce ne soit qu’un prétexte cynique) que l’OTAN présente pour la Russie une « menace existentielle ».
 
Le monde « post-Yalta » était bipolaire, les USA et l’URSS décidaient de son avenir dans une rude concurrence et « Poux-tine » plaide pour un monde « multipolaire »… sous sa bannière et ayant pour kapitale Moscou.
Puis le monde n’a compté qu’une seule vraie puissance, déjà multipolaire, entre Bruxelles, Washington, Pékin, Tokyo et demain New-Delhi.
Et ce n’était de toute façon pas la Russie, mise toute seule « hors-jeux ».
Ça ne pouvait pas l’être, avec son économie rouillée, son territoire raboté, ses gouvernements successifs incompétents, corrompus et gravement paranoïaques. Il est probable que « Poux-tine » le sait bien et que ça lui reste en travers de la gorge.
Il s’est d’ailleurs senti profondément insulté, rapportent les observateurs, lorsqu’après avoir capturé la Crimée, il s’est attiré la raillerie du seul rival digne de lui dans son esprit, le président des États-Unis du moment : « La Russie est une puissance régionale qui met en difficulté ses voisins, non du fait de sa force, mais de sa faiblesse. »
Dur à admettre…
 
Il se trouve que « Poux-tine » est de ces personnes qui identifient leurs projets à eux-mêmes.
Le trait est fréquent chez les fondateurs d’entreprises (j’en ai rencontré en pagaille et je l’ai moâ-même été), les chefs de parti politique (souvenez-vous du « Chi » et de son « boulot de dans deux ans »). On le retrouve souvent chez les artistes, mais surtout chez les autocrates.
Souvenez-vous de « Mes-Luches » quand il hurlait aux flics venus le perquisitionner « L’État, c’est moi ! », se prenant tout d’un coup pour Louis le quatorzième !
Les avanies que ces individus subissent, le ressentiment qu’ils éprouvent, la violence qui surgit en eux, toutes ces émotions deviennent des actes de gouvernement.
Peu importe la nature du projet, réalisable ou pas, bénéfique ou non à la population, seule compte la vision qui les porte.
Ce déni de réalité est un mécanisme psychologique, expliquent les psys.
 
« L’Hubris », qui chez les grecs antiques devait appeler la vengeance de dieux, dont ils témoignent alors n’est jamais qu’une défense en réaction à un traumatisme.
Nul ne sait de quel traumatisme « Poux-tine » se protège, son enfance fut agitée, paraît-il, mais les Russes sont mal guéris de l’effondrement de l’URSS, et lorsque leur président les berce d’un fantasme de toute-puissance et attise en même temps un délire de persécution en brandissant une « menace existentielle » de l’OTAN aux frontières, ils écoutent et adhèrent… plus ou moins sans le contredire, tellement « c’est fort » et prometteur.
Ils se sentent confortés.
Pourtant, s’ils réfléchissaient, la contradiction de ce discours ― invincibilité/vulnérabilité ― ne devrait pas les rassurer.
 
Déjà, « Poux-tine » aura capté l’attention du monde entier, jusque dans ses kakas (étrons) qui fait détruire par sa garde rapprochée.
En razziant ses voisins depuis 20 ans, en Tchétchénie, en Géorgie, dans le Caucase du nord, en Ukraine après 2014, puis une invasion en règle de ce pays il y a un an, sans compter les interventions en Syrie et en Afrique, on parle de lui, il fait l’ouverture des JT et sature « Twister ».
Le maître du Kremlin est une vedette mondiale !
Certains le craignent, peu l’admirent.
Et le jeu finira forcément mal pour les Russes, appauvris et pleurant leurs morts.
 
L’Histoire est plein de ces grandes entités disparues, ces puissances que furent Athènes, la Perse, Rome, la Chine impériale, les Habsbourg, les Ottomans, l’empire Napoélonien, sans parler du IIIème raich qui devait durer 1.000 ans…
L’empire colonial russe était formé de conquêtes contiguës. Elles sont restées sous le joug plus longtemps que les possessions outre-mer des Britanniques et des « Gauloisiens ».
Mais on ne trouvera aucune raison politique, économique, historique ou morale pour que cet empire russe perdure.
 
Nos historiens trop imprégnés de marxisme-léninisme ont postulé que toute guerre a un fondement économique. Elles viseraient l’appropriation de terres et de matières premières. Pourtant, on peut douter que des millions d’hommes au cours des siècles sont partis au casse-pipe pour des affaires de bilans et de budgets.
Il leur fallait une autre chanson, la patrie, la terre sacrée des ancêtres, la révolution, Dieu… J’en connais même qui font encore « Air-Haine » sur les mêmes thèmes.
La bonne question serait de savoir quelle légende motive aujourd’hui les décervelés par la propagande du Kremlin, et les mobilisés, qui se font hacher menu pour une cause qui n’est pas la leur, sur un territoire qui n’est pas le leur et dont ils savent que les survivants porteront la honte de cette guerre durant plusieurs générations…
Cette affabulation qui les envoie à la mort n’est en tout cas pas la dénazification de l’Ukraine.
Il n’y a que des débiles, et même des débiles plus profonds que ça, qui croient les télévisions russes, mais la débilité ne peut aller jusqu’à gober l’existence d’un gouvernement nazi à Kiev, présidé par un « feuj »…
Même moâ, j’en ai failli étouffer de rire…
Reste l’argument de la menace que l’OTAN ferait courir à la Russie.
 
Or, quand elles seront rendues publiques un jour, les historiens les décortiqueront les archives et révéleront quelles garanties la Russie a reçues que l’OTAN ne s’étendrait jamais à l’Est de la « Teutonnie » (une conversation à bâtons rompus entre le ministre James Baker et le président Gorbatchev ne peut guère constituer une garantie).
Qui serait perdant dans cette affaire ? L’OTAN encerclant la « Gauloisie-impériale » empêche-t-elle les « Gauloisiens » de bien vivre ?
Les « Ritaliens » et les « Teutons » qui hébergent des bases de l’OTAN sur leur propre territoire, sont-ils moins heureux, moins prospères, leurs libertés publiques et privées sont-elles étouffées par cette présence ?
Et si l’on perçoit l’OTAN comme un ogre dévorant, pourquoi les Polonais, les Baltes, les Roumains, ont-ils tambouriné des années à la porte des chancelleries occidentales pour être placés sous sa houlette ?
Pour quelle raison les Finlandais et les Suédois, éternellement neutres depuis l’ère napoléonienne, veulent rejoindre l’alliance ?
 
La réalité est que l’OTAN n’a jamais représenté la moindre menace pour les Russes. Pour preuve, il était déjà impensable qu’une organisation de 30 membres dont les décisions sont prises à l’unanimité, puisse voter un beau matin d’attaquer le supposé « géant russe ».
Même « Poux-tine » n’y croit probablement pas.
Pas plus que l’Helvétie complètement cernée depuis des lustres…
Or, maintenant que la Russie est clairement l’agresseur d’un pays européen, que ses troupes ont pris d’assaut des territoires ukrainiens, l’OTAN tient l’occasion de tailler des croupières à la Russie, si tel était son but.
Le bon droit avec elle en plus.
Elle ne saisit que l’occasion d’affaiblir encore plus l’empire russe, sans pour autant l’envahir, l’occuper…
Et ils livrent des armes, mais seulement défensives, et au compte-gouttes.
Ils refusent les avions, les missiles, les canons à très longue portée, les drones à large rayon d’action, que l’Ukraine pleure pour les avoir.
Comment expliquer cette retenue ?
Parce que, disent les dirigeants de l’OTAN, il se pourrait que les Ukrainiens frappent une cible sur le territoire russe. Ce qu’ils font déjà avec leurs « rustines ».
Peut-être même par accident.
Les russes ont bien tué deux « Polaks » à coup de missile détourné, en plein G20 tous réunis autour de la même table à Bali, et les « patrons » des membres Otanesques ont décidé de feindre de l’ignorer, imputant ces deux décès à un tir ukrainiens raté…
Quelle leçon qui n’interroge même personne jusque chez nos « gilets-jaunes » ou manifestants contre les retraites ?…
 
Tous ceux qui en sont encore à rebattre cette antienne du Kremlin que la Russie se protège de l’OTAN doivent d’abord expliquer pourquoi l’OTAN ne déverse pas le feu de l’enfer aujourd’hui sur les terres russes.
Sans cette explication, l’argument de « la menace existentielle », c’est du pipeau.
Au contraire, on peut même affirmer que loin d’avoir voulu détruire la Russie, les pays de l’OTAN, à travers leurs entreprises, ont largement investi en Russie, ont développé et modernisé son potentiel économique ― et ce n’est pas la faute de ces investisseurs si la corruption à tous les niveaux, la législation embrouillée les a empêché de faire mieux ― car c’est le « risque politique » qui ne leur ont pas permis d’en faire plus.
 
Il est toutefois vrai que l’OTAN gêne le pouvoir russe.
Les fourbes « Poux-tiniens » sont en fait devant l’OTAN comme le renard qui voit le fermier clôturer sa basse-cour.
Le renard proteste.
Le grillage lui gâche la vue, lui fait de l’ombre.
La réalité est qu’à cause de la clôture, il n’a plus la possibilité de saigner des poules.
L’OTAN n’a jamais menacé personne. Elle essaye de protéger ses membres, et le comportement russe depuis deux décennies prouve au plus haut point la nécessité de cette protection.
 
Cette réalité, c’est aussi l’égarement des Occidentaux dans leur relation avec la Russie, le pacifisme puant le gaz des « Teutons-russophilie » et la naïveté des « Gauloisiens » et « Ritaliens » s’accommodant vaille que vaille de la « real-politic » de Bonn, puis de Berlin.
C’est la courte vue des Anglo-saxons (plus la sympathie de « McDo-Trompe » pour un compère autocrate) et la surdité de tous aux avertissements des pays de l’Est, qui avaient déjà payé un lourd tribut pour connaître le « gang du Kremlin ».
La théorie applicable à ce gang comme à tous les autres est celle de la « vitre brisée ».
Si dans un quartier une vitre brisée n’est pas vite remplacée, si une épave n’est pas enlevée et les graffitis et tags pas effacés, le sentiment d’impunité chez les auteurs favorise l’escalade des incivilités vers toujours plus de délinquance et de violence.
Ainsi l’autocratie de « Poux-tine » a suivi la théorie : Elle s’est affirmée au cours de l’hiver 1999-2000 par la répression d’une férocité indicible du mouvement indépendantiste tchétchène.
Pas de réaction internationale : La Tchétchénie, c’est loin et je me souviens encore de mes « potes-cocos » applaudissant à la répression des « rebelles » !
Puis il y a eu la prise de contrôle sur les médias, l’étouffement de l’opposition, la manipulation des élections, mais pour en rester à la politique étrangère sur laquelle les autres États avaient à se prononcer, il fallait punir les violations du droit international, la mainmise sur le Nord de la Géorgie en 2008 avec notre pitoyable « Bling-bling » visant le prix Nobel de la paix, l’invasion de l’Est de l’Ukraine en 2014 et l’annexion de la Crimée.
Et tous ces crimes sont restés impunis, ou presque.
Chacun a pourtant marqué une escalade sur le crime précédent.
Et nous voici donc depuis le 24 février 2022 avec une guerre totale en Europe !
Le beau résultat que voilà… et que payent les Ukrainiens du prix du sang.
 
Cette guerre où quand la seule exigence moralement acceptable est celle de la « déroute de l’envahisseur », la « victoire totale » et le « châtiment des agresseurs », contraint la diplomatie des compromis : Il n’y en aura donc pas.
Entend-t-on des dirigeants russes dire qu’il ne faut pas « humilier Zelenski » ?
Ils évoquent plutôt l’apocalypse nucléaire.
Paraphrasant Khrouchtchev, qui lui-même citait Staline, le mandat des diplomates russes autour du tapis vert tient dans une formule « Ce que nos soldats occupent est à nous, ce qui reste est négociable. »
Est-ce une façon décente d’entamer d’éventuelles négociations pour un cessez-le-feu ?
D’autant que Kiev tient le même langage visant à la restitution de facto des territoires occupés, y compris la Crimée…
 
Quant à l’argument selon lequel les Occidentaux aussi ont commis des crimes, et donc n’ont pas à juger ceux d’autrui, ça ne tient pas beaucoup plus que la « dénazification » de l’Ukraine ou l’expansionnisme guerrier et existentiel de l’OTAN.
Bien sûr que les Occidentaux ne sont pas sans reproche, loin de là.
Mais la culpabilité des uns n’absout pas celle des autres.
Si l’on cause de paille et de poutre, on doit noter que chaque intervention soviétique, puis russe, a voulu renforcer un pouvoir criminel, en « Teutonnie » de l’Est, en Corée du Nord, en Hongrie, en Tchécoslovaquie, en Pologne, au Vietnam, à Cuba, en Syrie, et contre les réformistes du commandant Massoud en Afghanistan…, alors que chaque intervention militaire de l’Occident a toujours voulu libérer les peuples de ces mêmes régimes oppresseurs et de leurs odieux semblables, Corée, Vietnam, Irak, Talibans afghans, Somalie, Kosovo, Bosnie, Lybie, etc.…
Deux poids, deux mesures, c’est vrai, parce que d’un côté, on juge des criminels et leurs complices, alors que dans l’autre plateau de la balance, on pèse les intentions louables de ceux qui veulent militairement renverser ces criminels.
 
En devenant l’homme fort du Kremlin après les turbulences sous son prédécesseur, « Poux-tine » pouvait engager son pays sur la voie du rattrapage économique de l’Occident. Il pouvait apporter la prospérité à son peuple sans cesser d’être autocrate.
Nombre d’experts, et depuis Voltaire et son « despote éclairé », soutiennent qu’un régime autocratique, qui vise la modernisation du pays, présente des avantages sur un régime libéral. Lorsque le chemin de la croissance est déjà tracé par d’autres, il n’y a pas besoin de débattre.
Il suffit de copier ce qui a fonctionné.
D’ailleurs, les précédents historiques sont probants : Chiang Kai-shek à Taïwan, Park Chung-hee en Corée du Sud, Lee Kuan Yew à Singapour…, et on pourrait même ajouter Deng Xiaoping en Chine.
Ce sont ces précédents qui ont fait espérer en Occident que les dictatures chinoise et russe n’étaient que provisoires.
Normalement, une fois enrichis, arrivés au stade où l’on ne peut plus copier, où il faut innover, ces pays, forts d’une classe moyenne importante, auraient besoin de contestataires, de perturbateurs, donc de libéralisme dans tous les domaines.
 
C’était cependant réfléchir en individualiste et oublier que pour les « dogmatiques-collectivistes » le but de la politique n’est pas la satisfaction des personnes mais le renforcement du pouvoir de l’État, la grandeur du pays et son statut géopolitique.
Dans ce contexte, « Poux-tine » a déjà perdu la partie.
Quelle que soit l’issue de la guerre, même si elle est victorieuse, la Russie sera militairement dégradée, démographiquement sapée, économiquement sur la paille et géopolitiquement discréditée !
Elle se voulait l’égale des États-Unis, elle aurait pu être une puissance économique mondiale, elle terminera probablement vassale de la Chine, comme un pays sous-développé, juste bon à fournir des hydrocarbures tant qu’on en aura l’usage.
 
Il faudrait aux russes mesurer le coût d’opportunité : Si leur gouvernement avait suivi la voie « Teutonne », « nipponne » ou sud-coréenne de reconstruction, aujourd’hui, après 20 ans d’inclusion dans l’économie libérale, quelle n’eût pas été leur qualité de vie, leur niveau de revenu, leur confort matériel, leur accès à la culture mondiale, et donc leur légitime fierté, non pas celle d’être craints, mais celle d’être enviés ?
Je l’ai toujours affirmé : Les russes auraient pu rejoindre l’UE, voire même l’OTAN !
Or, c’est l’inverse qui va avoir lieu : Aux frontières de la « Sainte-Russie » qui va exploser (mais c’est un autre sujet), l’Ukraine sera reconstruite, comme le furent d’autres après la guerre, pour une Ukraine sûre d’elle-même, hyper-modernisée, compétitive, une véritable puissance européenne !
Que d’opportunités gâchées.
Sans même compter les vies humaines sacrifiées pour des prunes…
 
Pour mémoire, vous vous en doutez (et n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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