C’est le foutoir, aujourd’hui ?

Même moâ, je fais grève, c’est dire !
 
J’adore ce genre de sport : D ans mes « années lycée », un « lycée-poubelle » dois-je préciser, parce qu’il collectionnait tous les rebelles de l’académie, profs et même élèves (le proviseur et le censeur, je ne vous raconte même pas…), sauf en ce qui concernait le cuistot, un dénommé « Darcel » qui patrouillait entre les tables avec son air mauvais, sa clope au bec et une pelle à frite à la main mais savait gâter ses pensionnaires, tel qu’il était assez facile de mettre le boxon sous le moindre prétexte.
Je vous l’ai déjà dit, c’était l’époque de la réforme « Deux-braies » (« Michou », pas ses fistons) et puis une autre, peut-être celle de « Habit », je ne me souviens plus : On devait avoir 10 % de temps supplémentaire à fournir des « initiatives d’enseignement ». Un gag : On a fait grève pour avoir des exercices pratiques d’éducation sexuelle… dans un bahut qui n’accueillait pas les filles, je ne vous raconte pas !
Bref, avec une poignée de kamarades de labeur, on montait une grève et une fois qu’elle mettait à l’arrêt le bahut, on essaimait dans les établissements voisins, on partait jouer au babyfoot et on revenait « casser » notre grève avec la même facilité !
Ça nous évitait les interrogations surprises…
Et puis c’était aussi fait pour faire tourner en bourrique les responsables et les profs du lycée…
 
Inutile de dire que quand « Mes-Luches » veut en faire autant, personnellement je rigole toujours très fort tellement il ne sait pas s’y prendre. Il fait tout comme un « vieux-kon » d’amateur-dogmatique… qu’il est probablement.
Le « monde d’avant », finalement, qui ne se décide pas à disparaître…
En revanche, ça peut paraître plus sérieux quand les syndicats, et non pas les « politiques », s’en mêlent.
Et que la CGT demande, implore même, de mettre le pays à l’arrêt !
Mais non, il ne s’arrêtera pas aujourd’hui : La preuve, je continue à blogguer !
Et nous verrons bien ça ce soir.
 
Et de vouloir vous causer d’un autre « foutoir » qui pointe son nez. Et encore, je ne serai pas « encyclopédique » sur le sujet tellement il y aurait à dire : Je veux vous parler  de « La magie des Jeux », vraiment ?
Oui, vraiment !
 
En commençant par la billetterie : Même si je ne serai pas présent en 2024 à « Paris-sur-la-plage », je me suis inscrit pour faire profiter, avec une dizaine d’autres personnes d’une opportunité à transmettre.
Et j’ai été tiré au sort, moâ qui n’ai jamais rien gagné en plusieurs décennies à ce genre d’activité, (excepté à l’armée pour la corvée des chiottes), à tel point que depuis je ne joue jamais : Une grande première !
J’ai transmis aux intéressés qui sont revenus affolés : Tout ce qui était intéressant pour ces « sportifs en herbe » est déjà pris par les fédérations et les tour-opérateurs.
Ce qui reste, c’est de la m… (étron) et en plus à prix prohibitifs : Payer jusqu’à 1.500 euros pour une seule journée d’atlétisme quelconque sur un stade pour voir suer des « champions du muscle » dans des phases éliminatoires, le prix de mon « tas de boue à roulettes », il faut être cinglé !
Et en plus, il faut prévoir d’acheter son manger et ses boissons sur place à prix « hyper-inflationnistes », parce que ce sera contrôlé à l’entrée…
Il paraît pourtant que les billets permettent trouver son bonheur, qu’ils en disent, les « optimistes ».
Et le comité 2024 répète que plus de 50 % des places sont à moins de 50 euros, et rappelle qu’il y aura une deuxième phase de vente. Je ne sais pas s’ils les vendent aux particuliers… ou aux « professionnels » cités ci-avant à ces prix « abordables ».
Et on entend, comme souvent, surtout les mécontents, billets trop chers, épuisés dans trop de sport.
Ils finiront par remplir leurs stades avec des « réquisitionnés » qui feront « public » devant les caméras, ravis de l’aubaine…
Alors qu’il paraît que le reste s’arrache : Je veux bien le croire, mais je n’y crois pas vraiment.
Mais ce n’est pas tout…
 
Depuis mardi dernier, si on en sait un peu plus sur le calendrier complémentaire de vente des billets pour les épreuves des Jeux, les premiers billets étaient mis en vente à partir du 15 février mais uniquement pour ceux qui auront été tirés au sort comme je viens de le dire.
Deux autres phases de vente auront ensuite lieu en mai et à la fin de l’année 2023.
Au total 10 millions de billets, à des prix allant de 24 à 950 euros sont en vente pour les Jeux olympiques qui auront lieu du 26 juillet au 11 août 2024 et 3,4 millions pour les Jeux paralympiques qui se dérouleront du 28 août au 8 septembre.
Du 1^er décembre 2022 au 31 janvier 2023 : Il fallait s’inscrire en ligne. Pratique comme démarche… Passons.
Les candidats aux précieux sésames ont dû d’abord s’inscrire sur le site paris2024.org à partir du 1^er décembre et jusqu’au 31 janvier 2023.
Ce qui leur a permis de participer à un tirage au sort pour accéder à cette première vente qui a donc démarré le 15 février 2023.
Là, la première phase de vente des billets débute avec la mise en vente des « packs sur mesure », qui permettront d’assister à plusieurs épreuves différentes : Une même personne pourra par exemple choisir, selon ses préférences et les disponibilités, des billets pour des épreuves de différents sports, s’il y a disponibilité.
Ces packs étaient, paraît-il, vendus à partir de 72 euros, ce qu’on ne m’a pas vraiment confirmé. Sauf pour les crottes…
Les tirés au sort étaient avertis 48 h à l’avance et ont ensuite eu un créneau de 48 h pour procéder à leurs achats.
Il paraît que les quatre premiers jours de cette vente étaient réservés au membre du « club Paris 2024 » que je n’étais pas, mais que tout le monde peut rejoindre en ligne.
 
Les billets à l’unité seront en vente à partir du mois de mai 2023, toujours sur le même système de créneau de 48 h pour les tirés au sort.
Une procédure « gymkhana » qui selon l’organisation doit permettre de fluidifier l’accès à la billetterie et permettre d’avoir accès en temps réel aux places disponibles.
À mon sens de surtout repérer les surcharges et les nanars…
C’est à cette date qu’on pourra également acheter son ticket pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques prévue le long de la Seine-sur-Paris-sur-la-plage.
Seules les places sur les quais bas seront payantes, à des prix allant de 90 à 2.700 euros, champagne et selfies en sus, j’imagine…
En revanche, l’accès aux quais haut sera quant à lui gratuit.
Encore faudra-t-il jouer des coudes comme pour le feu d’artifice du passage du millénaire sur le champ de Mars…
Et, à la fin de l’année 2023 seront mis en vente les billets restants : Il devrait en rester… en solde !
Quant à la billetterie des Jeux Paralympiques ouvrira seulement à l’automne 2023.
 
Et puis il y a encore des pépites… « Et alors, le basket ? Les phases de poules se tiendront bien à Lille ? » On ne sait même pas encore !
Je m’en fous, c’est un jeu de gonzesses où se toucher déclenche une pénalité.
Le hand, dans la même enceinte, je ne dis pas : Un sport viril que j’ai pratiqué où il n’était pas rare de se faire blesser !
J’ai ainsi reçu un boulet de canon en pleine tronche, parce que décidément je gênais l’équipe adverse : Sorti KO… tout tournait autour de moâ !
Mais le comité affirme que oui. La Fédération internationale prévient que ce n’est pas fait et qu’il faudra une climatisation dans le Stade Pierre-Mauroy !
J’en rigole : La Qatar avait bien climatisé des stades entiers qui prennent la poussière depuis la fin de la dernière coupe du monde des « footballeux »…
 
Des représentants du comité d’organisation des JO et de la fédération internationale de basket ont en effet visité de jeudi dernier ce stade Pierre-Mauroy où doit se tenir le tour préliminaire du tournoi de basket. Mais comme prévisible, il s’agissait d’une simple visite et il n’y a toujours pas eu d’accord définitif établi après cette inspection des lieux.
Ce qui fait polémique.
C’est que parmi plusieurs sujets, liés notamment à la climatisation du stade en configuration basket avaient suscité des discussions au sein de la Fiba qui avait donné en décembre, « sous réserves », son feu vert à l’organisation des phases de groupes à Lille.
On se souvient que dans un communiqué publié début décembre 2022, l’instance du basket mondial rappelait qu’elle attendait la confirmation que ses « exigences seront respectées, notamment celles relatives à la santé et à la sécurité des joueurs ».
La semaine dernière, les différentes parties ont même affiché leur optimisme devant la presse. « Le basket et le hand se joueront à Lille en 2024 », a ainsi affirmé le président du comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024.
« On a encore un certain nombre de travaux à mener ensemble avec les fédérations internationales, avec les acteurs locaux, pour faire de ces deux grands moments de grands succès. Tout n’est pas encore résolu mais on est très confiants dans notre capacité à répondre à toutes les questions dans les prochains mois. »
« Nous voulons venir ici à condition que ces sujets soient résolus. Paris 2024 a fait beaucoup de progrès ces derniers mois et nous pouvons voir la lumière au bout du tunnel. »
Mais bien sûr… Encore un quarteron d’optimistes !
 
Et ce village olympique ? La température y sera-t-elle supportable ?
« Sœur-Âne » rappelle à qui veut l’entendre que les Jeux doivent être « écololo-responsables » et qu’il n’y aura donc pas de clim !
En plus du tri des déchets urbains et du tout électrique…
Les organisateurs promettent que ça ira, que les bâtiments ont été pensés pour rester frais l’été, et que, de toutes façons, si besoin les délégations pourront, en payant évidemment, avoir… des climatiseurs individuels !
J’adore…
900 euros par chambre et tant pis pour le bilan carbone, n’est-ce pas !
Si les électriciens-gaziers ne font pas de délestage ce jour-là…
 
Et en attendant, ça sent encore… la polémique !
Car, officiellement, pas de clim, mais c’est plus compliqué que ça.
L’absence de système de climatisation dans les appartements des athlètes pour des Jeux en plein été fait en effet débat.
Alors que les sportifs entendent se préparer dans les meilleures conditions, les organisateurs mettent en avant un événement exemplaire sur le plan « écolologique ».
Et des solutions de repli sont envisagées. Mais, coûteuses, elles ne seront pas accessibles à toutes les délégations.
La clim en option fait donc scandale.
La possibilité d’installer du matériel de climatisation provisoire au sein du village olympique, pour les délégations qui en feraient la demande, interroge les opposants aux Jeux en Seine-Saint-Denis. « Sœur-Âne » se dit aussi en désaccord avec cette mesure.
Et quand on sait qu’ensuite ces « logements » sont destinés à nos SDF parigots… on va les faire crever de chaud, oui…
« Un exemple à donner au monde entier. »
Le passeur des volleyeurs tricolores champions olympiques en 2021, reste très engagé sur les questions de défense de l’environnement. Pour lui, le confort des athlètes doit passer après la question de la préservation de la planète.
Un héro de la cause de la planète…
Espérons qu’il y survive.
 
Et on pourrait, comme ça, multiplier les exemples. Par exemple, justement, les transports qui ne semblent pas encore d’équerre : La « voie olympique », sur le périphérique et ailleurs, va générer d’inévitables bouchons qu’on supposera « monstrueux », parce que bon, les transports en commun ne pourront pas non plus, on le sait déjà, transporter tout le monde, travailleurs, sportifs et touristes : La RATP prévoit déjà des journées de pointe, toute la journée, et pas seulement aux heures de pointe habituelles.
Le budget va exploser car les stations de métro qui seront fermées pendant des semaines et les nouvelles lignes sont à peine en ordre de marche.
Et les itinéraires de remplacement seront de toute façon « galère ».
Déjà, en surface, avec les trous partout de « Sœur-Âne », c’est l’enfer, mais là…
Ma ville risque vite de devenir infréquentable (moâ qui en suis un spécialiste mondial…) à croire que les « Jeux de Paris-sur-la-Seine » ne seraient qu’un aimant à emmerdements et à critiques.
Qu’on se rassure : C’était pareil à Londres, à Rio, à Tokyo et à Athènes.
C’est que le quotidien des Jeux qui, avant de faire rêver, font d’abord et toujours râler.
 
À la condition supplémentaire que mon pays ne gagne pas, haut-la-main, la médaille d’or toutes catégories des grèves et blocages.
On s’échauffe déjà aujourd’hui dans le pays en manifestations promises pour être « monstres ».
Que là, je demande à voir…
On aura même droit à une répétition générale pour le championnat du monde de l’ovalie dans quelques semaines seulement.
Tu penses bien, « mettre le pays à genoux » à ces moments-là, c’est une aubaine inespérée pour des « anti-mondialistes » devant les caméras du monde entier !
Dans le désordre, entre les aiguilleurs du ciel, les pilotes de lignes, les personnel de piste, les bagagistes, les cheminots, les traminots, les bateliers, les marins pêcheurs, les dockers, les urgentistes, les VTC et autres taxis, les routiers, le petit personnel des hôtel-restaurants soumis aux cadences infernales, les égoutiers, les éboueurs, les chauffeurs de cars et de bus, les retraités et les futurs retraités, la Gauloisie-insoumise, les électriciens, les gaziers, et les personnels de la sécurité publique, plus ceux de la sécurité sociale, les fonctionnaires de la municipalité qui fermeront les portes de leurs bâtiments « par sécurité », Rungis rendu inaccessible, les distributeurs de carburants, les « la famille pour tous », les spécistes, la secte Moon et quelques autres, franchement, l’image d’un pays d’éternels râleurs patentés devrait remonter dans l’opinion mondiale !
Et encore, c’est si aucun djihadiste, ni même quelques terroristes envoyés par « Poux-tine » n’y vont pas de leurs propres revendications.
Je me souviens tout de même des JO de München, en 72, même si j’étais Kiel pour voir les frères Pajot entrer dans l’Histoire en Flying Dutchman, alors que la seule médaille d’or du pays a été remportée sur Finn par Serge Maury…
De belles régates sous un ciel plombé. Et il faisait frais, dans l’enesemble.
Bref, c’est à se demander pour quelle raison la municipalité y tenait tant que ça, à « ses » jeux ?
 
Il parait que quand, dans les rues, la ville commencera vraiment à sentir les Jeux, nous promet-on, quand la cérémonie d’ouverture sera plus qu’une promesse, quand la flamme se rapprochera de la kapitale, quand les athlètes auront des fourmis dans les jambes et les « Gauloisiens » des papillons dans l’estomac, « la magie » opérera et gommera les débats et querelles bouffonnes, aberrantes, ubuesques (ou pas) qui depuis des mois font l’actu olympique, en certifient les optimistes.
Vous verrez nous serine-t-on, « Paris sera alors une fête ! »
Et il faudra vraiment en profiter.
Parce que bien heureusement ça passera trop vite…
J’ai lu le bouquin… bin je l’ai trouvé tristounet, et je m’y suis repris à trois fois (les étés sur les plages de Balagne) pour l’achever.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !