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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 27 mars 2023

On se détend : Parlons de la synthèse du Giec !

La sixième synthèse…
 
… Un gros pavé (10.000 pages) qui remplace celui de 2014. C’était lundi dernier, le 20 mars, qui constatait les impacts de pire en pire du « dérèglement climatique », mais qui annonce aussi des solutions existantes.
Près de neuf ans après leur dernière synthèse, les « experts climats » (des « sachants-hyper-pointus » non-élus par leurs pairs…) de l’ONU réunis en « Helvétie-failliteuse » livraient leur « dernier consensus scientifique » sur le réchauffement climatique et sur les réponses urgentes de l’humanité à ce « défi existentiel ».
Détendez-vous, vous dis-je… il y a urgence !
En neuf ans, la communauté scientifique a donc pu établir que le réchauffement climatique causé par l’activité humaine se produisait plus vite et plus fort que prévu !
Même plus la peine de chercher à convaincre : Ça leur fait des vacances !
Et ça leur permet de mettre en évidence le risque d’atteindre des « points de bascule », synonyme d’impacts irréversibles majeurs, voire d’emballement.
Détendez-vous… Ils en sont là en moins d’une décennie !
 
Il aura fallu une semaine de réunions acharnées à Interlaken pour que les représentants des États membres du Giec approuvent dimanche le « résumé pour les décideurs », une trentaine de pages synthétisant l’état de la science et le panorama des solutions possibles, sous une forme un peu intelligible par tous.
Ce document, hautement politique, a dû être approuvé ligne par ligne par les délégués des pays représentés sur l’ensemble des 195 États membres. « Nous nous approchons du point de non-retour, du dépassement du seuil de réchauffement maximum de 1,5 degré », a rappelé le chef de l’ONU Antonio Guterres dans un message vidéo à l’ouverture de la session, le 13 mars.
Bon, alors, il est où le suspens si les conclusions de la fin sont déjà connues à l’ouverture ?
 
C’est que « les dirigeants ont besoin d’une orientation scientifique solide, franche et détaillée pour prendre les bonnes décisions (…) et accélérer la sortie des énergies fossiles et la réduction des émissions », aura ajouté le patron de l’ONU, tellement ils sont nuls, n’est-ce pas, à ne pas vouloir comprendre.
Ce « résumé pour les décideurs » sera donc un point d’appui majeur pour la société civile qui a en ligne de mire le rendez-vous de la COP28, en décembre à Dubaï chez les « pétroleux du Golfe », où un premier bilan mondial des engagements 2015 des pays pour tenir les objectifs de « Paris-poubelle » est attendu.
Contenir le réchauffement bien en dessous de 2 °C, et si possible à 1,5 °C, par rapport à l’ère préindustrielle, comme le prévoit l’accord de 2015 arraché par « Fafa-l’empoisonneur », semble toujours aussi difficile à atteindre sans une réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre, à commencer par celles liées au pétrole, au gaz et au charbon.
On doit « décarboner » rapidement… et pousser les feux du nucléaire, la filière US de préférence, question de brevets et savoir-faire à rentabiliser.
 
Le monde en est aujourd’hui à près de 1,2 °C de réchauffement, nous dit-on, et la multiplication des événements extrêmes, prédite par les premiers travaux du Giec, se produit déjà sur tous les continents.
En 2022, l’influence du changement climatique sur l’intensité et la récurrence de phénomènes extrêmes a été « démontrée » pour les inondations dévastatrices au Pakistan ou au Nigeria, la canicule exceptionnelle en Argentine et au Chili ou les vagues de chaleur et de sécheresses associées en Europe et aux États-Unis, selon le réseau scientifique World Weather Attribution.
Et cela en plein phénomène El NiÑa qui bascule dans le El Niño probablement cette année (ce qui va changer quelques paramètres) et une activité solaire qui aura été exceptionnelle à plusieurs égards.
Peu importe : Détendez-vous !!!
 
Car en dehors du « résumé pour les décideurs », la synthèse finale comprend également un document technique d’environ 70 pages, constituant le condensé de tous les travaux : Les trois volets principaux publiés en 2021 et 2022 et de trois rapports spéciaux (sur les conséquences d’un réchauffement de + 1,5 °C, sur les océans et la cryosphère, et sur les terres émergées).
On peut en dire que globalement, à + 1,1° C, c’est là où nous en sommes déjà par rapport à la période pré industrielle (1850-1900). Et la part de ce réchauffement attribuable à l’humain est de 97 %.
Je suis content : Il reste 3 % d’incertitude certaine…
À + 1,5° C, c’est se tenir à cet objectif cible pour 2100 et c’était ce qu’avait décidé dans l’euphorie le monde à la COP21.
On y sera dès 2030-2035… « le rythme et l’ampleur des mesures prises jusqu’à présent sont insuffisants ».
C’est peu dire : Détendez-vous, vous dis-je.
À + 3,2° C, c’est là où nous en serons en 2100 si on laisse persister « l’écart » actuel entre les engagements de réduction de CO2 et leur réalisation effective.
Vous êtes prévenus…
Détendez-vous, vous répète-je…
 
Car c’est 3,4 milliards de personnes, un peu moins de la moitié de l’humanité d’aujourd’hui, qui sont déjà touchées par le réchauffement climatique. Globalement, ils n’en sont pas tous morts, mais c’est « de manière disproportionnée, celles qui ont historiquement le moins contribué au réchauffement actuel », autrement dit les pays les plus pauvres, au Sud, que cette partie-là de l’humanité paye le plus lourd tribut : Au cours de la dernière décennie, les décès dus aux inondations, sécheresses et tempêtes ont été multipliés par 15 et se localisent pour les plus nombreux dans les régions très vulnérables.
C’est déjà autant de trop !
 
Pensé comme un « guide de survie de l’humanité », ce rapport acte donc que le réchauffement mondial atteindra + 1,5° C dès 2030-2035, par rapport aux niveaux de la période 1850-1900. Une projection valable dans presque tous les scénarios d’émissions de gaz à effet de serre de l’humanité à court terme, compte tenu de leur accumulation depuis un siècle et demi.
Le groupement de scientifiques de l’ONU insiste ainsi et par ailleurs sur le fait que les huit dernières années qui ont déjà été les plus chaudes que le monde a connues récemment et compteront, paradoxalement, parmi les plus fraîches d’ici une génération, quels que soient les niveaux d’émissions de gaz à effet de serre.
En « Gauloisie-gréviste », les sécheresses, les incendies des Landes, les glaciers immémoriaux qui fondent, les fleuves qui se vident, et les villes qui suffoquent de l’été 2023 pourraient presque passer pour une banale carte postale d’ici quelques décennies…
Détendez-vous, détendez-vous…
 
Le Giec, qui se veut sur ce coup-là, didactique pour « nos sachants » (considérés comme des autistes-trisomiques) propose trois exemples générationnels : Une personne née en 1950, une deuxième née en 1980, et une troisième en 2020.
Les années passant, elles sont amenées à expérimenter des changements de températures plus ou moins violents.
Ainsi, une personne née en 1950 aura connu au cours de sa vie une élévation autour de + 1,1° C par rapport au niveau de la période 1850-1900.
J’en témoigne : Les russes de « Poux-tine » n’ont pas nous faire geler cet hiver en nous coupant le gaz !
En revanche, la personne née en 2020 commencera sa vie avec un réchauffement à + 1,1° C et sera plus susceptible de la terminer sur un scénario entre + 2° C et + 3° C, voire dans le scénario des émissions les plus hautes entre + 3,5° et + 4° C.
Le Giec note d’ailleurs que pour les scénarios d’émission de gaz à effet de serre intermédiaire, hautes et très hautes, les températures continuent d’augmenter après 2100. « En raison de la montée inévitable du niveau des océans, les risques pour les écosystèmes côtiers, les personnes et les infrastructures continueront à augmenter au-delà de 2100 », soulignent-ils aussi.
 
Un « constat » qui souligne la nécessité de mener de front les efforts d’adaptation au changement climatique et ceux de réduction des émissions pour ne pas l’aggraver encore plus.
« Des réductions profondes, rapides et prolongées des émissions (…) conduiraient à un ralentissement visible du réchauffement mondial en environ deux décennies », écrit aussi le groupe de scientifiques pour le compte de l’ONU.
Pourquoi pas ?
Détendez-vous, car ce rapport montre aussi que des solutions existent dès aujourd'hui pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
 
« Une action climatique équitable et efficace portée à l’échelle planétaire réduira non seulement les pertes et les dommages infligés à la nature et aux populations, mais nous apportera aussi d’autres avantages » nous rassure-t-on.
« Ce Rapport de synthèse fait ressortir que des mesures plus ambitieuses s’imposent de toute urgence et que, si nous agissons maintenant, nous pouvons encore garantir un avenir durable et vivable à toute la planète ».
La synthèse s’appesantit d’ailleurs sur l’importance d’« un développement résilient au changement climatique », donc viable sur le long terme.
Sont citées en vrac les énergies « propres », l’électrification et les transports à faible émission de carbone, la protection des écosystèmes, mais aussi le partage des ressources, notamment financières, le nœud de la guerre… « climatique ».
Car ce sont en grande partie les pays les moins responsables historiquement du réchauffement climatique qui en subissent les conséquences les plus graves, nous reprécise-t-on.
 
« L’instauration d’une justice climatique est essentielle, car les populations qui contribuent le moins au changement climatique en subissent des conséquences disproportionnées ».
« Près de la moitié de la population mondiale vit dans des régions extrêmement vulnérables au changement climatique. Au cours de la dernière décennie, les décès dus à des inondations, des sécheresses et des tempêtes ont été 15 fois plus nombreux dans les régions très vulnérables » nous répète-t-on à l’envi.
Et ce document est heureusement orienté vers les solutions pour limiter le réchauffement et les façons de s’y adapter.
Raison pour se détendre…
L’étape d’après, en quelque sorte, n’en déplaise aux climatosceptiques, qui resteront sur le quai, puisque les preuves sont désormais tangibles et vérifiables, estiment-ils, il n’y a plus à en faire la démonstration : Il suffit de compter (et encore, que des additions… niveau CE1) !
 
« La principale différence avec les rapports précédents est que nous proposons un large panel d’options d’adaptation, qui dépendent du contexte dans lequel elles sont appliquées : une solution peut être très utile quelque part, mais contre-productive ailleurs », a renchéri l’Indienne Aditi Mukherji, autrice principale et coordinatrice scientifique du rapport, tout en prévenant que « la technologie seule ne nous mènera pas » à un modèle soutenable.
« Ce rapport montre aussi que la réduction des émissions est plus urgente que ce que les précédents rapports évoquaient : l’action durant cette décennie est cruciale pour s’assurer un futur vivable », a, de son côté, expliqué le chercheur sud-africain Christopher Trisos.
C’est lui qui rajoute que « nous nous intéressons aussi aux bénéfices collatéraux des solutions d’adaptation et de limitation du réchauffement, par exemple la réduction des gaz à effets de serre, qui s’accompagne généralement d’une réduction des émissions de polluants néfastes pour la santé humaine, ou le basculement vers des régimes alimentaires plus sains qui s’accompagne d’une réallocation des terres au bénéfice de la biodiversité ».
Chez moâ, on appelle ça la « mise en jachère »…
Ainsi, dans tous les domaines concernés, de l’énergie à l’approvisionnement en eau, l’alimentation ou encore la santé, les scientifiques ont décortiqué les solutions pour limiter l’ampleur et les conséquences d’un réchauffement devenu inéluctable, dont finalement seule l’ampleur reste inconnue.
Détendez-vous, on vous dit : Une seule inconnue, quelle importance !
 
Pour la production énergétique, par exemple, le développement du solaire et de l’éolien tient la tête des recommandations (on s’en serait douté…), qui préconisent ensuite la réduction des émissions de méthane, un gaz à effet de serre qui reste moins longtemps dans l’atmosphère mais réchauffe 80 fois plus que le CO2 (pour une fois que j’avais raison contre tous…), dans l’exploitation du charbon, du pétrole et du gaz.
Le nucléaire, la bioénergie ou encore la géothermie font aussi partie des solutions.
Ce qui tombe sous le sens, bien sûr, mais depuis l’origine.
Dans la catégorie « eau, terres et nourriture », la réduction de la reconversion des écosystèmes, notamment l’artificialisation des sols (par exemple pour installer des champs de panneaux solaires ?), est la première recommandation, suivie par la séquestration du carbone en agriculture, la restauration d’écosystèmes et la reforestation.
Pourquoi ne pas l’avoir dit dès l’origine ?
En revanche, le Giec préconise la conversion à un régime alimentaire « durable et sain », la réduction du méthane en agriculture et la réduction du gaspillage alimentaire sont aussi listées.
J’adhère, du moment qu’on ne m’oblige pas à manger des insectes même entourés d’herbe…
Je mange les bêtes qui mangent de l’herbe… rien de plus !
 
Des trajectoires d’évolution ont enfin été dessinées pour l’avenir, en fonction de l’ambition des actions de leur délai de mise en œuvre. Mais dans cet « arbre des futurs » possibles, les branches les plus optimistes deviendront inaccessibles très rapidement si le monde poursuit sur sa lancée actuelle plusieurs années.
Toutefois, malgré le rappel des conséquences humaines, sociales, biologiques et financières catastrophiques qui accompagneront ces changements, il n’est pas certain que ce nouveau rapport suffise à motiver les décideurs politiques et privés.
Car évidemment, il s’agit d’abord d’investir de façon colossale des fonds que personne n’a encore à disposition, pour changer nos modèles de production, et qu’ensuite, si ça ne nous mène pas à la faillite collective, il faut compter sur des résistances, que nous avons déjà évoquées la semaine dernière pour les industries « mécaniques ».
(Cf. https://flibustier20260.blogspot.com/2023/03/ils-sont-merveilleux.html).
Un exemple parmi d’autres.
 
Je le répète une fois encore, c’est l’affaire d’une ou deux générations.
Pas celle d’un « claquement de doigts ».
Toute une culture et des formations en adéquation avec ces impératifs de décarbonation sortis du chapeau de 2015 qu’il faut mettre en place, et si ça a déjà commencé, ça n’aura d’effet que dans 15 à 20 ans.
Aussi, à mon sens, il faudrait plutôt se consacrer à prévenir l’agriculture pour la préserver, s’assurer de ses ressources en eau, à se préparer à la montée du niveau des océans : Les « Bataves » savent faire ça sans pollution aucune depuis des siècles, vous signale-je…
(Détendez-vous…)
Quelles leçons en tirons-nous au juste avec nos « autistes-trisomiques » qui fermaient encore il y a peu nos centrales électronucléaires sous l’impulsion mortifère, suicidaire des « écololos » ?
Mais ceux-là détestent l’humanité dont ils font partie : On peut les comprendre, mais on ne peut pas l’accepter… au nom de l’avenir !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » ! 

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