Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 6 août 2021

5 – La suite

Conséquences
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Résultat, en quelques mois, l’humanité va être confrontée à une pandémie posant des défis médicaux, éthiques et économiques, voire religieux et philosophiques vitaux, souvent de manière dramatique.
L’urgence de santé publique déclarée par un nombre croissant d’États et les retours d’expérience de crises sanitaires précédentes, n’empêcheront pas que les systèmes de santé seront souvent débordés.
Comment affronter solidairement, du niveau local, au niveau international, cette crise, comment répartir éthiquement les biens et services de santé sans oublier les personnes et populations vulnérables ou marginalisées, séparées de leur famille et de leur communauté ?
Comment équilibrer éthiquement et légalement la santé publique avec les libertés civiles ? »
 
De ce que j’en ai vu par la suite, et grâce aux éclairages de « Charlotte », deux stratégies fondamentales de traitement de cette contagion étaient possibles.
« L’atténuation », qui cherche plus à ralentir l’épidémie qu’à l’arrêter, pour réduire la pression sur les services de soins intensifs, tout en protégeant les personnes les plus gravement exposées.
C’est possible en combinant de manière optimale l’isolement à domicile des cas suspects, la mise en quarantaine à domicile des personnes vivant dans le même ménage que les cas suspects et l’éloignement social des personnes âgées et des personnes les plus à risque de maladie grave. On pourrait, selon la modélisation de Fergusson (de la mi-mars 2020) au Royaume-Uni et aux États-Unis réduire de 2/3 le nombre des malades et de moitié le nombre ses décès.
Mais on ne saura jamais…
Parce que même dans ce cas, l’épidémie résiduelle ferait néanmoins des centaines de milliers de morts et submergerait plusieurs fois les systèmes de santé et les unités de soins intensifs en particulier.
Et la suppression de la pandémie, option politique privilégiée pour les pays capables d’y parvenir, pose également des défis majeurs. Les retours d’expérience chinois et sud-coréens montreront que l’épidémie peut être contenue mais reste à voir si elle est possible à long terme et si les coûts sociaux et économiques des interventions adoptées peuvent être réduits ou non.
Il s’agit alors d’inverser aussi tôt que possible la croissance épidémique, en diminuant le nombre de cas et la contagion interhumaine jusqu’à la diffusion d’un vaccin, le Graal attendu qui n’arrivera qu’en début d’année suivante.
Il faut alors maintenir cette situation indéfiniment, comme pour le SRAS, le MERS ou Ébola, car le SARS-CoC-2, comme pour les virus grippaux persistera probablement encore longtemps dans le monde animal.
Au Royaume-Uni et aux États-Unis, la suppression nécessitera au moins de judicieusement combiner la distanciation physique dans toute la population, l’isolement des malades à domicile ou à l’hôpital et la quarantaine pour les proches et/ou membres de la famille, avec de possibles fermetures d’écoles et d’universités, en sachant que ces fermetures peuvent avoir des impacts négatifs sur les systèmes de santé, via l’augmentation de l’absentéisme entrainée par les besoins de garde d’enfant.
Cet effort, ou une stratégie aussi efficace de réduction de la contagion, devra en outre être maintenu jusqu’à ce qu’un vaccin soit disponible et largement administré, sinon la contagion rebondira de toute façon rapidement.
Certains modélisateurs estiment que brièvement assouplir certaines mesures de distanciation serait possibles mais à condition de rapidement les réintroduire si le nombre de cas remonte.
 
En France, nous ne serons pas épargnés par le « flou artistique » dans lequel les autorités plongent le pays : d’abord, on n’a rien à craindre tant qu’on se lave les mains et qu’on reste à 1,50 mètre les uns des autres…
C’est ce qu’en disent des « conseils de défense » successifs rassemblant de célèbres inconnus pontifiants.
Si les chinois construisent des hôpitaux en deux trois mouvements, chez nous on ne sait même pas qu’on manque de masques, de respirateurs, de chambres de réanimation jusqu’à en applaudir dans le vide les « soignants » en première ligne tous les soirs à 20 heures.
On a même droit à une « porte-parole » des gouvernants qui vous assure que les masques sont inutiles et que de toute façon on est trop con pour savoir les mettre correctement !
Elle est magnifique, celle-là…
 
Personne n’imagine applaudir les « secondes lignes » qui se tapent tout le boulot à l’occasion du premier confinement : vider les ordures ménagères, assurer le remplissage des rayons des supermarchés et des pompes à essence au surlendemain du « grand brassage » que représente le premier tour des élections municipales. Maintenu coûte que coûte…
Les gens votent et puis partent « en vacances » dans leur résidence secondaire pour 15 jours…
15 jours qui deviendront 55 jours d’affilée, de prorogation en prorogation.
Pendant ce temps-là, les députés et les sénateurs ont tout juste le temps de voter une loi « d’état d’urgence sanitaire » qui sera elle-même reconduite à plusieurs reprises et même au-delà de l’année suivante.
 
On ne le savait pas, mais on manquait de tout, y compris de test, de masque, de gel hydroalcoolique et même de papier hygiénique…
À un moment, j’ai même dû piocher dans « la réserve stratégique » de mes boîtes conserves pour nourrir « Aurélie-la-géante » et mes boîtes de ravioli et cannelloni pour nourrir mes chats.
Malade, j’ai assez mal vécu cette période-là et Aurélie aura refusé de prendre la voiture pour dépanner…
Probablement qu’elle ne sait pas conduire.
De toute façon, avec « mon chicot », j’avais du mal à me nourrir normalement : une excellente base de régime alimentaire pour qui veut perdre du poids.
Et puis tout d’un coup, on devait porter des masques dans les lieux clos, plus tard en permanence : les chinois nous refourguaient leurs productions parce que ces « malins-messieurs » des ministères avaient laissé mourir la dernière usine de masques médicaux tricolores, faute de commandes pourtant « planifiées » et budgétées…
 
Un « Grenelle » plus tard, s’il pleuvait des millions sur les hôpitaux, ils ont été incapables de prévenir la seconde vague du retour d’été et en auront même profité pour supprimer des lits.
Débouchant sur le second confinement au mois d’octobre 2020.
Mais celui-là aura été plus « soft » comme je viens de le dire : on pouvait sortir et même travailler en « présentiel » par petits-groupes.
Tu parles d’une organisation dans les usines des uns ou les entrepôts d’Amazon…
Pour finir l’année en couvre-feu – hors le soir du réveillon de Noël – qui aura ensuite été rallongé au moment de l’arrivée des premiers vaccins réservés à « nos seniors » avant que d’être étendu à tous les « volontaires », le tout privé de vacances de Noël au ski : non pas que les stations étaient fermées – elles étaient ouvertes mais vides de leurs touristes partis plutôt vers le Tyrol, la Suisse ou les alpes italiennes – mais les remontées mécaniques seront restées longtemps « fermées ».
À part de disposer d’une chenillette, l’intérêt était donc limité pour les descendeurs et autres slalomeurs.
Mais là encore, c’est déjà une autre histoire.
Ce qui est important de savoir n’est pas là.
 
En mai, je déboule en Normandie au « Collines de Cabourg », l’hôtel résidence de Paul de Bréveuil.
Il y aura séjourné depuis la mi-mars avec Florence, la mère de d’Annabelle, adorable et espiègle petite gamine qui va sur 7 ans et de Louis, qui reste trognon avec ses bientôt 6 ans au compteur.
Ça se transforme vite à ces âges-là…
L’hôtel est vide, sans activité, le personnel encore en « chômage partiel » payé par l’État, et c’est Mylène qui mitonne des petits-plats, sa propre auberge-restaurant, « Château-sur-Cher », étant également fermée.
De toute façon, les réservations sont au point-mort pour les deux établissements.
Ce sera pour moi l’occasion de « parfaire » mes connaissances sur la vie de « mon sujet » du temps du « Newvox[1] », son adolescence.
Et je suis accompagnée d’Aurélie, pour soigner son spleen.
Pas toujours très gaie, l’ambiance.
 
« Je vous ai fait venir parce que nous allons recevoir une visite illustre… »
Ah ? Laquelle ?
Je ne saurai pas tout de suite.
« Et puis après je vous emmène faire un tour aux Chagos. »
Ah, tout de même !
Il me raconte qu’en février, il aura mis à l’arrêt le chantier de ses « petits-trous » chagossiens.
« Pourquoi donc ? Vous ne risquiez pas vraiment d’être contaminé au large de tout. »
Non, mais il valait mieux ne pas tenter le diable…
« L’épidémie est mondiale. Mais surtout mes chefs et responsables de chantier sont français pour la plupart et je ne me voyais pas les retenir loin de leurs familles en plein confinement.
Du coup on a renvoyé tous nos ouvriers pakistanais et il est resté juste une équipe de veille sur place. »
Et ça redémarrera quand ?
« On va manquer de matériaux cet été. C’était prévu, du coup ça ne reprendra qu’au mois de septembre. »
 
D’accord, mais la mise au point des cyborgs ?
« C’est fait. J’ai d’ailleurs renvoyé Lady Margaret dans son castel écossais et Miss Rachel dans ses foyers. Mais elle va réapparaître dans mon horizon : ses chefs n’ont pas fini de vouloir m’espionner.
On va d’ailleurs rapatrier la production des cyborgs en France, dans les locaux de la Mère Nivelle qu’elle va racheter avec mon pognon. La crise m’en aura fait gagner des tombereaux grâce aux talents des équipes Lady Joan.
Et ce n’est pas fini avec la suite… » fait-il mystérieusement.
« Je peux bien investir un peu au pays, d’autant que les cyborgs ont vocation à naviguer sur les navires de la compagnie rachetée aux anglais[2] qui restent pour l’heure sur les chantiers navals britanniques à se refaire une santé, hors celui qui nous a aura servi à héberger mes équipes d’ingénieurs… ».
Et celui qui sert, en qualité de ferry, à acheminer les matériels de BTP.
Une remise à niveau très luxueuse pour les premiers, j’aurai l’occasion de le vérifier plus tard[3]
 
Effectivement Isabelle Nivelle aura l’occasion de passer « à l’improviste » dans les jours suivants avec une bonne nouvelle.
Le transfert de propriété des terrains et bâtiments entre les mains d’un promoteur aura capoté : il n’a pas obtenu les permis de construire un centre commercial sur le foncier qui accueille l’usine et ses ateliers.
Veto d’une commission d’urbanisme commercial locale…
Du coup, la vente s’arrête et les « actionnaires » de substitution du consortium des maisons-mères auront jeté l’éponge après avoir, à leur époque, licencier tous ceux qui restaient attachés au site (et à leur maison) et récupérer machines et brevets.
 
« Pas de problème Isabelle. Tu négocies 10 %, tu lâches à 5 % et je te prête les fonds dans une SA à constituer. Promis ! Je te l’avais dit. »
Mais on y met quoi ?
« Je t’avais aussi demandé de garder le contact avec tes ex-salariés. Tu peux leur promettre qu’on va rouvrir le site et reprendre nos fabrications de céramiques et de poudres et explosif où on n’a pas besoin de nos brevets, auxquelles on va rajouter une ligne de production de cyborgs. Mais ça restera plus confidentiel.
On va même faire mieux : je vais recevoir Bill Gates aux Chagos pour qu’il me cède des droits d’exploitation de ses brevets à lui, et les études de TerraPower qui sont bloqués en Chine à cause de la mauvaise humeur de leur Président contre Pékin. »
Et ça va se faire ?
« Bien sûr, du moment que je n’empiète pas sur ses visées à lui avec ça ! »
Ça sait faire quoi, TerraPower, au juste ?
« Des mini-réacteurs au thorium. Lui il vise à décliner partout dans le monde pour fournir de l’énergie électrique là où il y a des carences.
Nos industriels occidentaux visent des « grosses » centrales et moi je vise des micros-réacteurs pour le futur Nivelle 003.
Normal que ça revienne sur le site historique, non ? »
Mais, c’est quoi le thorium ?
 
« C’est l’élément 90 du tableau de Mendeleïev. Un actinide qu’on utilise couramment dans des alliages de magnésium pour les moteurs d’aéronefs par exemple.
On en avait dans les tuyères de certains de nos accélérateurs qu’on montait chez toi autour de nos « poudres ».
L’avantage, c’est qu’il est inerte mais a un énorme potentiel comme combustible nucléaire, avec des risques d’accident et une production de déchets très, très fortement réduits.
Il y a plusieurs pistes en cours de validation : les réacteurs pilotés par accélérateur de particules, ceux que je compte exploiter. Les réacteurs à sel fondu, ceux qui sont le projet de Gates. Et les réacteurs à haute température qui intéressent les grosses usines du génie civil, les pompes à commissions occultes.
C’est l’ingénieur français Edgard Nazare qui aura théorisé autour de tout ça dans les années 1950.
Et puis chez nous, on a laissé tomber pour adopter les filières uranium/plutonium qui ont l’avantage d’avoir des débouchés militaires. »
Souveraineté stratégique de Charles de Gaulle obligeait…
 
Ce n’est pas dangereux ?
« Justement non !
Ici, on ne fera que des expérimentations de laboratoire, un petit modèle expérimental qui servira à dessiner et fabriquer les pièces qui seront montées aux Chagos. »
Est-ce un projet à long terme ?
« Non, pas vraiment. C’est vrai qu’il va nous falloir quelques années pour le dessiner et encore quelques-unes pour faire les machines qui vont tailler les pièces, mais une fois la production lancée, je n’aurai pas besoin de tant d’exemplaires que ça.
Pour prolonger, il faudra trouver d’autres débouchés par la suite.
Ça de tente « ma pédégère » préférée ? »
Du moment qu’on fait revivre la vallée et qu’on donne du turbin aux populations indigènes-locales…
« Et sans même mettre la main dans ton portefeuille… »
L’argument qui semble faire définitivement mouche !
[1] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Les 400 coups d’un Capitaine de frégate », à paraître aux éditions I3
[2] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Alex cherche Charlotte… », aux éditions I3
[3] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « La croisière d’Alexis », à paraître aux éditions I3





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire