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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 21 août 2021

20 – Retour à Paris (3)

La transaction
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Notre bonhomme change de sujet : « Une dernière question avant de parler de gros sous. »
Oui ?
« Vous avez récemment reçu une délégation diplomatique sino-coréenne en Normandie et, dit-on, Kim Yo-Jong, la sœur du dictateur Nord-Coréen en Ardèche… »
Là, c’est moi qui m’insurge : « Mais c’est invraisemblable ça ! Vous espionnez tout le monde ! » que je me fais rabrouer par Paul : je venais d’accorder du crédit à l’assertion du « rat de bibliothèque » qui empêchait Paul de manœuvrer jusqu’à nier ces faits-là.
« Vous, vous buvez votre verre et vous prenez des notes ! »
Gros moment de solitude.
Avant que « Chamallow » ne reprenne le fil de sa question.
« Qu’en est-il ? »
Paul réfléchit un cours instant avant de répondre.
 
« J’ai plusieurs réponses possibles.
D’abord nier.
Les chinois étaient en visite gastronomique et les coréennes étaient du Sud.
Mais je ne serai pas crédible très longtemps.
Si c’est pourtant partiellement vrai pour le premier élément de réponse, c’est faux pour le second.
Alors je vais vous dire. »
Dites !
« Le problème, c’est que vous n’allez probablement pas me croire tellement c’est invraisemblable. Mais bon, c’est comme ça. »
Astucieux : il désamorce ainsi les critiques au discours mensonger qu’il va leur servir.
Un régal : il répare ma bourde sans avoir l’air d’y toucher !
« Pour les diplomates, ils voulaient tout simplement tenter de me donner des gages de « paix des braves » avec les Coréens et m’ont proposé de récupérer mon prototype « 002 » qui encombre chez eux. »
Comment ça ?
 
« Vous qui savez tout, vous êtes forcément au courant que j’ai laissé le Nivelle 002 à Chengdu.
Et que j’ai profité de ce voyage dans l’empire du Milieu pour aller corriger « Kim-You-Two » jusque dans son palais[1].
Et croyez-moi, il en a gardé un très mauvais souvenir !
Le problème de mes chinois, c’est qu’ils ne savent pas quoi faire du prototype et ils m’ont donc proposé que je le leur rachète pour l’enlever. »
Ok. « Et vous avez accepté ? »
Oui. « J’irai en Chine pour voir s’il est récupérable, s’il est en état de voler et le mettrai à l’abri aux Chagos. »
Sans ça, ils le démantèleront et il sera réduit à l’état de ferraille.
Très bien : « On dit que ses revêtements sont ultra-secrets… »
Plaisanterie : « Seulement des techniques de céramique, inventées par les chinois antiques et améliorées par la NASA.
J’ai juste repris des recettes existantes et dont on se servait en Ardèche pour « chemiser » les parties chaudes de nos corps de missiles pour l’armée française. »
Et le chargé d’affaire Coréen ?
« Eh bien il était en charge de me faire savoir que la miss Kim Yoyong aimerait bien me rencontrer.
Ce qu’elle a fait en Ardèche. »
Et pour faire quoi ?
 
« Je vous ai prévenu que vous n’alliez pas me croire !
Figurez-vous qu’elle a entendu parler du « six coups de la rive gauche »[2] »
C’est quoi ça ?
Rachel en pouffe d’aise…
« Vous voyez, vous ne connaissez pas tout de mon dossier ! »
L’autre ne sait plus où se mettre en mirant sa collaboratrice qui parait être « aux anges », à rigoler, des lumières dans les yeux !
« Bé, moyennant une petite prestation en nature, elle se fait fort que les services de son frère m’oublient définitivement.
Après tout, elle est la patronne du ministère de la désinformation, de la propagande et de l’agitation ! »
Mais c’est n’importe quoi, ça s’esclaffe « Chamallow ».
« Et le virement de 5 millions sur vos comptes… »
« C’est un acompte » a le culot de lui répondre du tac-au-tac mon patron !
« Je dois me rendre en Chine pour la rencontrer, « assurer » et toucher le solde !
Que justement je dois aussi m’occuper du Nivelle laissé sur place. »
Rachel et moi ne pouvons retenir un éclat de rire communicatif !
C’est le colonel du Mossad, d’abord complètement désorienté, qui reprend ses esprits le premier.
« C’est un piège ! Ils veulent vous piéger ! Et avec le plus vieux piège du monde : le sexe ! »
« Ah bé elle est mignonne la gamine, tout de même ! »
Là, c’est moi qui ne ris même plus du tout, mais je n’en laisse rien paraître.
Parce que je lui aurais bien balancé le « et Florence » qu’il aura rappelé en présence de Nathalie, il n’y a pas une heure de ça !
 
« Non, soyons sérieux, Paul. Vous n’allez pas me faire croire que vous avez besoin d’argent au point de faire « gigolo » alors que vous en dépensez des tombereaux de fric à faire des trous au milieu de l’océan Indien… »
« Je vous avais prévenu que vous ne me croiriez pas ! »
Il veut une réponse sérieuse.
« Vous avez raison : je n’irai pas jusqu’en Corée du Nord.
On va se croiser en Chine sur un aéroport de dégagement à bord d’un de mes avions.
Je vous autorise même à me filocher jusque-là si ça vous amuse et que vous avez du shekel en trop à dépenser. ».
« C’est Rachel qui vous accompagnera ! »
Non !
« Déjà, la présence d’Alexis va la perturber, même si elle l’a déjà croisée. Mais alors une étrangère dont tout le monde suppose qu’elle a déjà gouté à la marchandise, ça va poser un problème.
Je préfère que vos agents restent sur le tarmac pendant qu’on décharge le fret transporté à cette occasion. »
D’abord je sais très exactement ce qu’il va livrer, ensuite je ne crois pas une seule seconde à cette histoire de jambes en l’air : j’y étais et il n’en a jamais été question.
Elle veut juste des cyborgs à l’effigie de son frère aîné.
Et c’est quoi, ce « fret » à débarquer ?
« Des pièces de rechange probablement indispensable pour le Nivelle, justement… »
Trois fois rien…
 
« Bon, bon. On verra ça.
Pour ce qui est de mes patrouilleurs, vous allez en faire quoi ? »
Mais il l’a déjà dit !
« Assurer le dernier rideau de défense des Chagos. »
Un peu d’artillerie, quelques missiles, rien que pour les faire pleurer ?
« Mais non ! Je vous ai dit que je ne veux faire pleurer personne et que le coup de feu a déjà était fait.
Dans l’eau, rassurez-vous.
Mais ça aura été assez dissuasif pour le moment.
Et après ce sera du ressort de nos alliés communs de Washington et de Londres. »
Mais alors, si la flotte US est présente, pas besoin de matériel supplémentaire…
« Si justement. Ça va se passer en décembre prochain.
Je vous explique : vous êtes sans doute déjà au courant qu’il y aura au large des côtes iraniennes des manœuvres conjointes irano-sino-russes.
Juste une démonstration de ce que peut faire une diplomatie « active » pour ne pas dire « offensive ».
Mais à cette occasion, les russes vont mobiliser un sous-marin nucléaire et une frégate de support et de débarquement, style Mistral mais en plus petit, qui vont faire un crochet par les Chagos.
Et c’est justement ce jour-là que les flottes alliées vont devoir s’écarter pour affronter une tempête tropicale qui va débouler sur mon petit lagon.
Alors, j’aurai besoin de prendre la mer avec un rafiot qui tient la mer et de leur montrer le bout d’un canon d’assez près. »
Il lui faut un équipage ?
« Pas nécessairement. Juste d’une équipe d’instructeurs pour la prise en main. Après on convoiera ça tranquillement d’Eilat jusqu’aux Chagos.
Maintenant, si vous avez des avions surnuméraires, j’aimerai bien, mais juste pour mon plaisir personnel, disposer d’un F-14 en état de marche. »
Est-il sérieux ?
« Démilitarisé, naturellement… »
C’est cher.
« Avec tout ce que la coréenne va me faire gagner… ce n’est pas bien grave ! »
 
La discussion s’éternise ensuite un peu pour constater que tout le monde est d’accord sur l’essentiel et les détails du transfert d’une vieille « Vedette de Cherbourg » déclassée.
Rachel en profite tout de même pour se faire plus chatte que de nature, mais elle se sait déjà écartée de la suite des opérations.
 
Et on se sépare enfin.
« Pfff : il aura été pénible de colon Yosef. Mais c’est fait. »
Et que penser de la Rachel : je ne l’apprécie décidément pas.
« Elle aura pourtant été très utile à mes projets, aux Chagos ! »
Compte-t-il vraiment m’emmener en Chine ?
« Oui, si vous le voulez bien, naturellement.
Mais avant il faut que l’équipe de Gérald rentre de Pyongyang, qu’on ait les fichiers des numérisations, qu’on fabrique leurs cyborgs, qu’on ait les autorisations de transit pour la Chine et que le nouveau réacteur soit monté sur le Nivelle 002.
Ça va demander un peu de temps.
Supporterez-vous 2 fois 22 heures de vol ? »
Tant que ça ?
« Bé autant à l’aller qu’au retour. Il y a tout de même 8.200 kilomètres à faire en direct. Mais on fera une escale à Nicosie et une autre à New-Delhi…
Notre A 320 ne peut parcourir que 6.000 km… Alors on fait un détour… »
S’il le faut… ce sera volontiers.
« Mais une question : vous comptez vraiment sauter la coréenne ? »
Je verrais bien qu’il m’est répondu.
« Je vous quitte Alex. Je retourne dans ma Normandie préparer nos vacances, puisque j’ai déjà fait un tour soutenir les troupes au Kremlin-Bicêtre ce matin.
Vous, si vous en avez envie, vous pouvez rester ici pour la nuit et tenter de découvrir où se trouvent le sel et la lessive.
Miss Nathalie a la clé, vous pourrez partir en claquant juste la porte, elle verrouillera. »
 
Le sel et la lessive ! Je te lui en foutrai, moi, tiens !
Finalement je pars derrière lui non sans avoir débarrassé et lavé les verres.
Sans croiser la voisine aux yeux-myosotis.
J’ai des chats à nourrir et il faut que je me documente un peu sur cette guerre annoncée.
En fait, à ce moment-là, il n’y a rien.
Mais au mois d’août la presse en sera pleine : Paul a vraiment un don, un « talent ».
Celui de retenir beaucoup de choses…
Et puis moi aussi, j’ai envie de partir en vacances.
La période de confinement aura laissé des traces sur le moral.
Seulement voilà, les destinations « libres » ne sont pas si nombreuses que ça car nombre d’entre-elles sont déjà « fermées » d’autorité.
La Grèce cet été ? Pourquoi pas : ils font comme les Corses. Un coup je te veux comme touriste, un coup je t’enferme en quarantaine !
Justement, pourquoi pas la Corse ?
Je ne connais pas encore, il y a des « traces » à chercher pour un biographe qui doit s’atteler à préparer le volume « Le feu »[3], entre autres. Et puis c’est encore en France, donc avec prise en charge médicale « normée » et suivie par l’assurance-maladie.
Et pour un rapatriement éventuel en urgence, ça devrait rester assez simple.
D’autant que les lignes aériennes sont ouvertes, les hôtels également, qu’il doit rester quelques voitures à louer et que tout ça reste dans mes moyens financiers.
Alors va pour la grande bleue et ses surprises époustouflantes pour mes « vacances Covid » !
[1] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Mains invisibles – Tome II », aux éditions I3
[2] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Les 400 coups d’un Capitaine de frégate », à paraître aux éditions I3
[3] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Le feu », à paraître aux éditions I3



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