Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 7 août 2021

6 – L’aménagement des Chagos

Le travail de Florence
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
De début mars à la mi-mai, si Paul de Bréveuil aura observé une confinement « strict » en Normandie avec la mère de ses gamins et leurs gamins, ce n’est pas seulement pour partager une vie de famille « normale » loin de Paris : il la faisait aussi bosser !
Et que comment…
Quand on dit « confinement strict » avec lui, ce n’est pas qu’il soit « enfermé ».
D’abord il est à la campagne dans sa maison, qui fut celle de son grand-père et que Florence aura transformé en hôtel confortable pour touristes de passage. Même si cette année-là, il n’y a plus de touriste, notamment anglais qui aiment à retrouver leur « bocage » d’origine ailleurs que chez eux, à proximité relative de la « Suisse Normande ».
Car c’est finalement ce qui y ressemble le mieux pour ce qu’ils connaissent de leur « paradis » en terre de « barbares », c’est-à-dire hors d’Angleterre.
Par ailleurs, Paul y aura également installé son « bunker », de l’autre côté de la colline, d’où il gère ses affaires et le logiciel BBR en communauté avec Huyck-le-batave, installé, lui, entre Amsterdam et Reykjavik, puisque « le siège » de Kremlin-Bicêtre est alors en sous-activité pour cause de crise sanitaire.
Et que la data-base prévue aux Chagos n’est pas encore installée.
Justement, les chantiers des Chagos sont fermés : une présence symbolique n’y est même pas nécessaire, même si elle a été maintenue.
Non, l’important, ce sont les plans de Florence et de sa petite équipe : deux dessinateurs de la région, une styliste et un ingénieur béton de Caen.
Plans que j’ai pu examiner à l’occasion du déconfinement, dans les premiers jours de celui-ci.
 
Pendant que les discussions se prolongent entre Isabelle et Paul, Florence m’entraîne avec Aurélie dans son antre sous-terrain.
J’ai ainsi l’occasion de les découvrir les sous-sols de la résidence-hôtel « Les collines de Cabourg » et nous serons rejoints un peu plus tard par Paul et son ancienne patronne.
La maison originelle est une belle bâtisse normande de deux étages à laquelle ont été rajoutées deux ailes qui forment un U à l’arrière. On ne les voit pas tout de suite en arrivant parce qu’elles ont deux niveaux : RdC et R + 1 où se retrouvent une dizaine de chambres d’hôte par niveau, celles du rez-de-chaussée ouvrant directement sur la piscine centrale.
Et l’ensemble entoure une jolie terrasse, ouverte vers la colline, avec donc en son centre une piscine d’environ 20 mètres sur 8.
Au rez-de-chaussée, de l’autre côté de la bâtisse principale, un peu surélevé en façade et son perron, l’entrée ouvre sur un vestibule et un double escalier qui accède au premier étage et une première bordée de vastes chambres à double fenêtre, devant et autant derrière, puis au second d’autres chambres plus petites et enfin, sous les combles les chambres du personnel partiellement déserts.
Celles-là servent également à dépanner en cas d’hôtel complet, parce que toutes ne sont pas équipées comme par ailleurs, de salle de bain et autres commodités.
Au rez-de-chaussée, à droite en entrant, la vaste salle de réception, bar, salle de restaurant avec au fond l’accès aux cuisines.
À gauche une succession de salles qui servent de salon, fumoir, salle de billard, piano, bar et l’immense écran plat d’une télévision trônant au fond entre deux portes-fenêtres latérales.
Ce qu’on ne sait pas tout de suite, c’est que sous l’ancienne bâtisse, il y a un sous-sol dans lequel est logé la chaufferie, le cellier, une lingerie, la grande cuisine, le garde-manger avec sa batterie de frigos, la chambre froide et divers équipements.
Et sous les ailes, sur plus d’une vingtaine de mètres, des salles de travail et salons.
C’est là que Florence a installé son « atelier » quand elle n’est pas sur Paris, équipé de puits de lumière naturelle.
 
Y trône plusieurs maquettes des navires de la compagnie que Paul aura racheté aux anglais[1] et qu’elle se charge de réaménager luxueusement. On en reparlera ultérieurement[2].
Et puis surtout plusieurs de l’atoll des îles Chagos.
La plus petite embrasse l’ensemble des terres émergées qui forment un ovale irrégulier ouvert au Sud-Ouest par une passe sur la mer libre et une autre au Nord mais qui est non navigable.
La langue de terre émergée la plus large se situe à l’Est, face aux vents dominants et c’est là qu’est posée la maquette d’une petite ville qui se tient à proximité de l’unique piste de l’aéroport, qui elle se prolonge dans le lagon, le port et ses quais et pontons ainsi que quelques hangars.
Au même niveau, se situe vers la pleine mer un futur autre port « en eau profonde » qui s’ouvre sur une série de docks reliés à l’ensemble par une route transverse qui longe l’oléoduc puisque les réservoirs de carburant, dans l’attente des « microcentrales » au thorium, sont posés dans le lagon.
Tout comme ce qui ressemble à des éléments de centrales électriques provisoire.
L’intérêt de cette maquette est d’être surélevée pour montrer les sous-sols de l’atoll.
Et fait apparaître le fameux « tunnel d’accélération » des ogives que Paul compte mettre en orbite.
Lui est parfaitement circulaire et dépasse, côté Ouest, la ligne des côtes de plages vers le large pour passer sous l’eau du lagon au Nord et au Sud. En revanche, on distingue nettement les deux « tunnels de lancement » qui divergent en s’enfonçant assez profondément sous le lagon pour ressortir l’un vers l’Est aux deux-tiers du lagon, l’autre vers le Nord.
L’un et l’autre font pratiquement un tour complet, mais sont « tordus » pour garder toujours la même « courbure » : c’est l’axe qui s’affaisse. D’horizontale, il se couche jusqu’à 45 ° !
Astucieux d’autant que les « aiguillages » sont à peine visibles sur plus de 30 kilomètres de circonférence.
 
L’autre maquette représente à une échelle plus grande une vraie ville de 3.500 habitants qui s’étale du Nord au Sud sur la partie orientale du lagon !
La plus grande partie est située au Nord de l’aérodrome et du port du lagon et s’étend sur plusieurs dizaines de kilomètres jusqu’à la partie la plus étroite de l’atoll.
Après les centrales et locaux techniques.
Un vrai bourg avec son agora, ses centres commerciaux et une centaine de maisons d’un seul étage, pas plus, de chaque côté de la rue principale et autant de chaque côté du centre, desservies par cette rue principale assez large qui suit la médiane des côtes en arc de cercle et des rues perpendiculaires tous les trois pâtés de maison qui rejoignent des routes de service vers la mer et les plages.
« C’est pour rester plus bas que les arbres : ça protège des vents du large. »
Chaque maison a son jardinet, devant, derrière et sur les côtés, arboré. Elles se font face en quinconce.
Et comment met-on 3.500 personnes dans si peu de maison ?
« C’est simple. Toutes les maisons en sont deux, côte-à-côte, dos à dos pour faire l’économie de deux murs porteurs, puisqu’elles sont adossées sur le même. Comme les cottages anglais. Sauf que c’est en style « tropical ». Et chaque occupant dispose de deux niveaux : les communs au rez-de-chaussée et deux ou trois chambres à l’étage entourant les salles d’eau. »
Ce qui fait 4 personnes par maison, voire plus.
Un village de 400 cottages, pour 800 logements, ça fait entre 1.600 à 2.400 personnes. Où sont les autres ?
« En hypercentre, dans les hôtels et la cité ouvrière. »
Je n’avais pas vu : effectivement, dissimulés sous des arbres plus nombreux et autour de la future Agora, les bâtiments font deux étages (R + 2).
Au rez-de-chaussée, des commerces et il y a de tout, y compris un hypermarché de 2.300 m², un centre médical avec une dizaine de lits prévus, un centre scolaire, de la crèche au collège, un centre sportif avec ses tennis, des boutiques diverses dont deux boulangeries, autant de boucheries, charcuteries, marchands de primeurs, des bars-brasseries, restaurants, un fleuriste (qui vendra surtout des cactus et des arbustes en pot), deux libraires-presse, un marchand de tabac, un bureau de poste, un guichet de banque et une grande salle polyvalente dominée par un belvédère octogonal, le seul « R + 3 » de l’ensemble.
Ainsi que des bâtiments de bureaux tout autour.
C’est plus compact, et on sent que l’architecte s’est fait plaisir : il y a une trentaine de bâtiments, certains sont en long, d’autres en carré, quelques-uns en couronne polyconique, d’autres encore sont ronds et le tout est encore harmonieux pour occuper la partie la plus large après la zone de l’aéroport.
« Chacun reçoit entre 20 et 40 logements sur deux niveaux. Ce n’est pas encore une ville grande-hauteur, mais c’est pas mal.
Et puis au Sud est prévus deux hôtels à bungalows posés le long des plages, chacun d’une centaine de lits.
Pour les invités VIP » me fait-elle avec un clin d’œil.
Et la maison encore existante ? Et les hangars du Sud ?
 
« Ils restent. On va d’ailleurs agrandir la maison de maître. Et plus au Sud, là où se trouve les ateliers techniques et l’écurie, on fera un village ouvrier autour du chantier du tunnel. »
Ce n’est pas un peu idiot de mettre si loin « la ville » du chantier et du port ?
« C’est un peu étroit. Le port est là parce que l’aéroport n’est jamais que l’extension de celui qui existait auparavant.
La maison de maître également.
Il a fallu penser à aménager le reste avec « Chagos-city » au Nord de l’aéroport, près des installations techniques qui accueilleront les futures centrales nucléaires : c’est qu’il faut produire de l’eau et du froid pour les produits comestibles.
Sais-tu combien 3.500 personnes consomment d’eau ? »
Comment saurai-je ? On ne boit qu’un litre et demi par jour…
« Il faut compter avec la chasse d’eau, 10 litres à chaque fois que tu la tires, c’est-à-dire plusieurs fois par jour. 60 litres pour un lave-linge, 40 pour un lave-vaisselle, 15 à 20 litres pour une douche. »
Et un demi-litre pour les glaçons…
Ah les glaçons : Paul et ses réflexions !
« Ça fait 175 mètres-cube par jour pour une ville de 3.500 habitants. Le quintuple quand il faudra bétonner les voussoirs du tunnel.
Bon, on en dessale une partie, on récupère et assainit la plupart, sauf que si elle est potable à la sortie de la station d’épuration (située sur la partie occidentale du lagon), elle a un goût.
Et chaque jour il faut préparer 7.000 repas et 3.500 petits-déjeuners.
Ce qui fait environ 5 à 6 tonnes d’aliments par jour !
Et pratiquement autant de déchets à collecter, éliminer et à incinérer.
Heureusement, Mylène et Paul se sont mis d’accord. »
Ah ? Et sur quoi ?
 
Paul m’expliquera qu’il a passé un « deal » avec sa vieille copine : à elle de fournir 50.000 portions individuelles par semaine de plats cuisinés, mises sous vide ou congelées.
Il suffirait de les remettre en température ou de les cuisiner sur place.
Et pour ça, elle est priée d’organiser une usine de préparation qui devra traiter plus de 200 tonnes de matière première par mois.
« Elle achète et fabrique dans une ancienne usine de catering. Avec la crise, il y aura des locaux à reprendre du côté de Roissy-en-France avec les machines et le personnel qu’il faut.
L’inconvénient, c’est que c’est un peu loin de Rungis, mais l’avantage c’est que c’est à deux pas de l’aéroport de fret.
On prévoit 30 tonnes de fret tous les jours par voie aérienne. Livraison J + 2 en température dirigée. »
Mais ça va coûter une blinde, m’exclame-je !
Et la signature carbone ?
Et les stocks-tampons de sécurité, pour au cas où les atterrissages sont impossibles ?
« Ne vous en faites pas, Alexis : d’abord, ce n’est pas pour tout de suite, on ne sera que quelques centaines avant le début de la construction de « Chagos-city ».
Ensuite comme ça se conserve un peu de temps – entre 15 jours et plusieurs mois – le sous-vide se fera par la voie des airs et le surgelé finira par la voie maritime.
Et puis c’est moi qui paye. »
Mais tout de même…
 
Il n’y a pas plus simple ?
Pêcher sur place, avoir une ferme, élever des cochons et des poules ?
« Oui pour les œufs à la coque, mais c’est tout autant compliqué et assez peu sécurisé du point de vue sanitaire.
D’autant que sur place, à part l’écurie, on n’a pas trop de place : juste un poulailler pour avoir justement des œufs frais.
Et puis ça va permettre à mes filiales de faire un peu de bénéfices quand je ne serai plus de ce monde.
Ça m’amuse de fournir à boire et à bouffer, vous le savez bien !
(Référence aux alcools forts de « Prestige Spirits » ?)
La seule chose qu’on ne fabriquera pas tout de suite, c’est le vin, mais je ne désespère pas de me payer quelques domaines pour pouvoir distiller.
En revanche, nous montrons sur place une brasserie pour la bière en vrac…
Parce que la plateforme francilienne servira aussi d’autres clients et c’est ma compagnie de transport aérienne et ma compagnie maritime qui sera capable de livrer.
Je vous rappelle qu’il y a aussi une demi-dizaine de navires à faire becqueter sans un seul cuisinier à bord, d’autant qu’ils ne toucheront les ports qu’une ou deux fois tous les deux ans pour les révisions mécaniques…
Que des robots à bord !
Et il faut que ce soit de la « haute qualité ». Or, Mylène est un cordon bleu hors pair.
Il n’y a que la boulangerie, les pâtisseries et les fromages-frais qui seront faits sur place à « Chagos-City » avec de la matière première importée.
L’ultra-frais quoi. »
 
Et à bord des navires de la compagnie maritime ?
« Pareillement. Les robots seront chargés de la mise en température et de vérifier l’assemblage final. Autrement dit seulement la cuisson et la décongélation…
Alors qu’aux Chagos, nous aurons encore quelques petites-mains pour les hôtels et brasseries, les pizzas, tapas et autres kebabs.
Ailleurs, les gens ne feront que comme ils veulent s’ils peuvent s’approvisionner chez l’épicier du coin. »
Drôle d’expression pour l’hypermarché prévu…
 
« Mais tout ne se fera pas en même temps. On va compter jusqu’à 800 personnes qui vont terrasser le tunnel et une centaine pour étaler les remblais sur lesquels on va construire les routes et bâtiments.
Environ 300 personnes seront chargées de l’électrification courant-fort et on aura besoin d’une demie-centaine de spécialistes en informatique et courant faible.
Il faudra compter, plus tard, une centaine de personnes autour de l’assemblage du Nivelle 003, le trafic aérien et l’activité portuaire plus autant autour de l’activité hôtellerie-loisir.
Et une trentaine de personnes pour les services de sécurité.
Ce qui fait déjà 1.480.
Si on compte les fonctions support et les conjoints plus quelques familles complètes, on dépasse les 3.300…
Et tout ça pour 10 ans avant de dégager un peu de place pour la génération suivante des utilisateurs de nos installations. »
C’est le pourquoi de l’école ?
 
« École, jusqu’au collège, et depuis la crèche en passant par école maternelle. Après, le lycée, ils iront soit en métropole soit à La Réunion. »
J’apprends comme ça qu’avec un taux de natalité de 1,1 %/an, en 15 ans, les « jeunes » vont représenter jusqu’à 400 gamins à occuper et élever.
Pourquoi 15 ans ?
« De trois mois à trois ans, ils vont en crèche. Avec une de 40 places, on fera face même aux naissances multiples.
C’est qu’ils sont jeunes, mes gaillards et ils font des gosses.
Ils seront autant de 3 à 6 ans en maternelle : deux classes. Puis il y a 5 ans en école primaire avec 5 niveaux de classe, et 4 ans en collège…
Mais tous ne suivront pas qui seront remplacés par d’autres, par « turn-over » naturel, etc. »
Ce qui les mène effectivement à l’orée des 16 ans au lycée pour un bac autour de 18 ans.
Le compte est bon.
 
J’en reste impressionnée.
Toute une ville pour un budget de l’ordre de 440 millions d’euros.
« Une goutte d’eau par rapport au budget global de la construction des tunnels et sur une seule décennie ! »
Après, la gestion des coûts est transférée à la fondation d’exploitation.
« Il y a 4.000 chagossiens de souche. Environ 3.000 militaires à Diego-Garcia. On rajoute 3.500 personnes résidentes : c’est la couronne britannique qui va être contente avec tous ces nouveaux contribuables dans ce coin perdu de l’océan Indien où il n’y a rien que l’équateur qui m’intéresse ! »
[1] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Alex cherche Charlotte… », aux éditions I3
[2] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Alex en croisière… », à paraître aux éditions I3





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire