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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 3 août 2021

2 – Une reprise dans le désordre

La grande pagaille.
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Une sortie de confinement plus tard, un peu chaotique également pour les équipes de Loïc (la branche de vente de flacons « Prestige spirits » à l’adresse des grandes écoles d’Europe pour la remise des diplômes), une activité qui part en sucette, et Paul qui aura stoppé son chantier des Chagos pour se replier en Normandie en catimini auprès de Florence et de leurs gosses, je refais le point pour me rendre compte qu’il s’est passé plein de choses dans mon dos…
Pas mal pour une « reporter » des faits et gestes au quotidien de son sujet !
 
Toutes les équipes auront été mises en « chômage partiel » et Paul impose à la sortie du printemps de pas faire la saison des fêtes de fin de session pour les équipes de Loïc : il devait savoir qu’avec le second confinement, il aurait été matériellement impossible de faire face.
Y compris pour les fêtes de fin d’année et celle des promotions suivantes.
Probablement c’est ce qu’il explique à Loïc qui est obligé de licencier à la rentrée après les médiocres succès de la saison printemps 2020.
Mais lui il reste pour rebondir en 2021 ou 2022 : il n’a rien d’autre à se mettre sous la main et il a des échéances d’emprunt à assumer, d’autant que sa famille aura grandi, un petit garçon en plus sur la planète…
Les hauts et les bas de la vie, dont ne souffre pas Jean Vecchia : celui-là est résistant à tous les virus, à son âge avancé.
Et il continue à « distiller » en mer de la vinasse sarde pour « prendre de l’avance » et stocke dans une bergerie « clandestine » située dans le Cap Corse…
 
Il n’empêche, si Paul rentre en Normandie où il y passe plusieurs semaines, il est en relation constante avec Londres et le Luxembourg et rencontre peut-être – je ne me le suis pas fait préciser mais l’aura deviné – la sulfureuse Lady Joan, sa « banquière ».
Vu le krach boursier qui aura suivi, j’imagine qu’ils auront fait bombance d’excellentes affaires : c’est plus facile quand on sait ce qui va se passer.
« Effectivement, Alex » me confirmera-t-il plus tard.
« C’était facile à faire en vendant à découvert au prix fort et en se refaisant au comptant aux cours les plus bas au moment de dénouer les contrats à terme. La Miss aura reconstitué plus que tout ce que j’ai dépensé ces derniers mois pour creuser mes petits trous chagossiens… »
Et ils auront remis ça le coup suivant en plus que de spéculer sur les valeurs de la « tech » et quelques coups à suivre sur les cryptomonnaies, les voitures électriques, les « bio » et je ne sais pas quoi encore.
Finalement ce sont les boursicoteurs qui financent sans le savoir ses travaux aux Chagos…
Une « industrie financière » à laquelle je ne comprends pas grand-chose, sauf que je suis confortée dans mon poste car la paye est ainsi assurée…
Et je suppose que la « banquière » aura ensuite doublé ses gains en « pariant » à bon escient sur les valeurs qui auront flambé durant le confinement et encore après.
J’ai ainsi appris qu’ils ont si bien spéculé sur le marché des cryptomonnaies, pour parvenir à plus que doubler « leur pactole » avant la fin de l’année.
J’en pense que, pour ma part, j’ai dû lourdement me tromper dans mon choix de carrière…
 
Les équipes parisiennes étant confinées et en « chômage-partiel » pour être interdites de bosser, on se fait des Zoom, des WhatsApp et des Skype avec les filles, la plupart du temps à l’heure de l’apéritif pour échanger des recettes de cuisine ou de cocktails, dès que j’ai un peu moins mal aux dents.
Une ou deux fois avec les garçons du groupe HLM qui m’assistent à distance dans mes démarches initiées par Gustave pour faire des prélèvements ADN sur la carcasse de mon père putatif.
Sa dépouille aura été enterrée en fosse commune à Thonon-les-Bains et il me faudra encore attendre la bonne volonté d’un juge à la rentrée pour finaliser mon action en « recherche de paternité ».
Dans un autre pays, je n’aurai probablement pas pu…
 
Mon confinement aura été également rythmé par mes WhatsApp avec Paul.
Ma curiosité est portée sur l’avenir immédiat : qu’est-ce qu’il va se passer dans les semaines à venir ?
Lui qui a déjà lu les lignes que je trace, il doit bien savoir…
Ce n’est pas qu’il ne le peut pas, c’est qu’il « doit » le faire, comme d’une nécessité[1] !
 
« Oh, mais c’est facile… »
L’OMS incite d’abord à des mesures de protection essentielles pour prévenir la saturation des services de soins intensifs et renforcer l’hygiène préventive : suppression des contacts physiques, bises et poignées de mains, fin des attroupements et des grandes manifestations, concerts, bars, restaurants et cinémas, ainsi que des déplacements et voyages non indispensables, promotion du lavage des mains dix fois par jour (à s’en abîmer les doigts et le vernis des ongles), mise en application de quarantaines, etc…
Pour freiner la formation de nouveaux foyers de contagion et préserver les capacités d’accueil de leurs hôpitaux, effectivement de nombreux pays décident de mesures de confinement « à la chinoise » et son premier foyer de Wuhan, la fermeture de leurs frontières et l’annulation des manifestations sportives et culturelles.
Même les JO d’été seront reportés !
Une première en temps de paix…
Tout cela en commençant par la Chine, puis l’Italie et enfin à peu près tout le monde sauf aux USA, au Brésil, en Suède…
« Des décisions qui vont hélas avoir des conséquences économiques, sociales et environnementales importantes et feront peser des incertitudes et des craintes sur l’économie mondiale, sur l’éducation, la santé, les droits fondamentaux des populations et l’équilibre mental de tout ce beau monde.
L’avantage, c’est que la grippe saisonnière sera noyée par la déferlante épidémique de ce coronavirus-là. »
 
En fait le « patient zéro » est identifié dès le 1er décembre 2019 dans la province du Hubei, en Chine centrale. Il est âgé de 70 ans environ, sort peu de chez lui, n’a pas fréquenté le marché de Wuhan et il est atteint de la maladie d’Alzheimer.
Le 16 décembre 2019 est repérée la première hospitalisation.
Le 13 janvier 2020, un premier cas est découvert hors de Chine continentale.
Deux navires de croisière, le MS Westerdam et le Diamond Princess, sont aussi touchés.
À partir de janvier 2020, le gouvernement chinois met en œuvre des procédures de confinement et place plusieurs villes puis toute une région en quarantaine, à savoir plusieurs millions de personnes juste avant le nouvel an chinois, fermant de nombreux sites publics et déployant des moyens sanitaires énormes.
Le 21 avril, plus de 2.500.000 cas cumulés sont confirmés dans le monde, dont pas loin de 680.000 personnes guéries et près de 180.000 morts.
On finira fin 2020 avec plus d’1,8 million de décès et des dizaines de millions de de cas…
Et ce n’est pas fini avec l’arrivée de « variants » dudit virus : des mutants !
 
La situation épidémiologique évoluera constamment, mais les données sur le virus et la Covid-19 ont rapidement été partagées par les chercheurs, dès le 5 janvier, et moins d’une semaine après identification du virus. La première prépublication apparaît deux semaines après la déclaration, le 19 janvier.
Et c’est déjà la course au vaccin qui débute partout où c’est possible.
Une course qui aboutira en fin d’année à plusieurs vaccins « génétiquement modifiés », pour un début de campagne de vaccination au début de l’année suivante, hors en Russie qui est le premier pays à mettre au point son vaccin « classique », le « Spoutnik V », dont on ne saura pendant longtemps pas grand-chose sur ses effets et sa capacité de protection.
D’autant que le bilan sera très lourd chez les russes, même si on ne le saura pas avant longtemps.
Puis le chinois.
Les français de Pasteur Sanofi sont hors-course, dépassés par les américains et les britannico-suédois juste au moment où des virus « mutants » font leur apparition en début d’année suivante, en plein second confinement.
Le seul français qui fonctionne est nantais et aura été financé par Londres qui se réserve les premières centaines de millions de doses…
Alors que l’UE qui aura claqué des dizaines de milliards pour acquérir un milliard de doses en vue d’aider les pays pauvres, elle se retrouvera particulièrement mal lotie au tout début de la campagne de vaccination et par la suite avec des suspicions vaines et des problèmes de fabrication et d’approvisionnement.
Cette année-là, on n’aura même pas eu nos « colis de Noël », mais tout cela c’est déjà une autre histoire.
 
L’urgence sanitaire du moment fait que les découvertes et mises à jour médico-scientifiques sont publiées avec une relecture par les pairs plus rapides et moins méticuleuses que d’ordinaire, et parfois en prépublication avant revue par les comités de lecture.
La qualité des données primaires et des sources secondaires doit dès lors être interprétée avec prudence, ce que beaucoup oublieront parmi mes ex-confrères journalistes.
En outre des lacunes de données sont dues au fait que les pays n’ont pas la même approche en termes de dépistage ou de transparence, et ce pour des raisons financières, techniques et/ou de politique.
S’y ajoute la qualité du système de veille sanitaire et de remontée de l’information qui n’est pas non plus égale.
Le dépistage peut viser à être systématique, comme par exemple en Corée du Sud ou en Nouvelle-Zélande, ou être ciblé uniquement sur des porteurs du virus présentant des symptômes, ou encore ne viser que les cas les plus graves, comme en France.
 
Le dépistage, quand il existe, ne se fait pas non plus au même rythme partout. Il a été compliqué par le fait que la pandémie s’est propagée dans l’hémisphère Nord en hiver, au moment où circulent d’autres virus respiratoires, les virus grippaux notamment, qui produisent les mêmes symptômes initiaux, hormis l’hyposmie et l’hypogueusie caractéristiques fréquentes de la Covid-19.
Et puis il y a également les bronchiolites, les rhumes et angines hivernales, même si cette année-là il y en aura nettement moins.
De plus il existe un décalage entre cas confirmés et les cas réels.
Les données sur la létalité n’étaient donc pas fiables de par le faible nombre de personnes testées, rendant les comparaisons entre pays peu significatives.
De même en ce qui concerne le nombre de morts imputés à la maladie dont les critères de recensement ne sont pas homogènes d’un pays à l’autre.
Néanmoins, on peut dire que le taux de mortalité en fin de première pandémie, sera significatif des politiques de santé publique menées dans chaque pays et finalement reste très bas : ce n’est pas la « grippe espagnole », loin de là et heureusement même si on comptera plusieurs millions de morts imputés audit virus !
Là où il n’y a pas une stricte distanciation physique, le dépistage des cas symptomatiques est nécessaire mais il est insuffisant car n’empêche pas la diffusion du virus dans les endroits de vie collective tels les foyers, les prisons, les établissements de santé mentale fermés, les refuges pour sans-abri, les hôpitaux et autres établissements sanitaires.
 
5 % des cas de contamination sont « critiques » (insuffisance respiratoire, choc septique et/ou dysfonction ou mis en échec d’organes multiples), pour un taux global de létalité de 2,3 % des malades.
Et ce taux de létalité aura été beaucoup plus élevé en cas de comorbidités préexistantes.
De la mi-janvier à la mi-mars 2020, des indices ont laissé penser que la Covid-19 pourrait être atténuée quand il ferait plus chaud, dès qu’une hausse de température moyenne pourrait atténuer sa contagiosité.
Une hypothèse qui reste alors à confirmer, car en mars-avril, l’Italie et l’Espagne, les deux régions chaudes de l’UE, ont été particulièrement touchées.
Mais ça nous permettra de reprendre pied en juin et d’envisager des déplacements dès la mi-mai et pour la période estivale !
Et j’en ai profité avant l’arrivée de la seconde vague.
[1] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Ultime récit », aux éditions I3




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