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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 29 août 2021

28 – Les Hytrutes (3)

Interférences du mois de décembre 2020
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Donc, revenons à notre sujet, s’il vous plait. Pour vous Escoffier aurait heurté un Ofni, qui ne serait d’autres qu’une sonde Hytrute sortie du continent antarctique voisin ? »
Ce n’est qu’une hypothèse…
« Ah bon ? Et qu’elles sont les autres ? »
Il va y avoir des manœuvres navales militaires conjointes au Nord de l’océan Indien mi-décembre.
« Les premières conjointes entre l’Iran, la Russie et la Chine. »
Ah oui, c’est vrai : je suis déjà au courant.
« Ce qui mobilise quelques navires de guerre dont certains vont d’ailleurs faire un détour autour des Chagos.
C’est objectivement juste pour tester les réactions des flottes américaines et occidentales qui patrouillent dans les parages. Mais ils ont un agenda caché.
Les Chagos, c’est la home-fleet et les américains de Diego-Garcia.
Car ils vont aussi tenter de récupérer leur sous-marin piqué à Fuerteventura[1] ou le détruire »
On ne va pas les laisser faire, tout de même !
 
« Vous allez voir, puisque vous êtes sur place justement pour ça.
Donc soit Escoffier s’est pris un sous-marin nucléaire russe qui rejoint sa zone de patrouille à l’embouchure du détroit d’Ormuz depuis la mer du Nord et qui faisait un « point » au GPS en immersion périscopique.
Par malchance, la mer étant creusée, il aura tamponné le kiosque ou les mâts de périscopes alors semi-émergés, c’est ce qui aura détruit son voilier. C’est une première hypothèse ».
Les marins russes auraient pu au moins s’arrêter et lui porter assistance !
Des dégueulasses : ça fait du bruit un télescopage…
« Ça aurait été surtout révéler leur position alors que manifestement ils naviguaient de concert avec la petite flottille de voiliers, très au large de la route la plus courte, probablement pour se camoufler dans les ondes sonores des foils et passer ainsi inaperçus aux « oreilles » des bouées sonores de l’US Navy immergées dans ce coin de l’Atlantique. »
Peut-être : nous n’en saurons jamais rien.
« Mais on peut en faire autant avec un banc de baleine : ça fait plein de bruit un cétacé ! »
 
« Soit, seconde hypothèse, il s’agit d’une « sonde » sous-marine des Hytrutes qui se promenait par là pour « renifler » un peu ces « bruits » bizarres et inhabituels de ce trafic-là dans les parages, au moins celui des voiliers qui passaient au large de leurs côtes. »
Mais pourquoi faire ?
« Eh bien vous allez voir.
Parce que nous, nous allons affronter la tempête tropicale Alicia qui fonce vers nous et va drôlement se creuser sur nos têtes au moment même où les russes vont tenter de nous assaillir.
Et nous allons voir des phénomènes électromagnétiques totalement inhabituels ce jour-là. »
S’il le dit…
Comment sait-on tout ça ?
 
« Pour l’heure, nous ne sommes pas censés savoir.
Sauf que le « futur » va envoyer une sonde pour… sonder et confirmer.
Celle-là, on va l’entre-apercevoir. Une sorte de « feu-follet » comme il y en eu en Jordanie quand nous sommes allés à Petra[2].
Et pour les Hytrutes, ce sera à nous de confirmer le passage d’une autre sonde, un autre type de sonde, mi-avion, mi-submersible. Et c’est vous qui la verrez le mieux : vous en dites qu’il s’agit d’un triangle noir, sans aucune source de lumière.
Ce qui correspond bien à d’autres observations d’Ovni rapportées par ailleurs. »
J’avais déjà repéré que le « Capitaine Haddock » en faisait mention[3]. Mais le sien, qu’il décrit dans ses correspondances et conférences, correspond encore à autre chose : une forme lenticulaire au teint métallique, vue au-dessus de Paris et des nuages, lors d’un vol cargo « Nice-London » sur A 320…
D’ailleurs un engin bien réel repéré par les radars militaires de Taverny, à l’époque…
« Mais n’est-ce pas trop dangereux de laisser vaquer sans contrôle des aliènes sur notre planète ? Ils pourraient avoir des intentions malveillantes ! »
 
« Chère Alexis, soyons un peu sérieux. Notre galaxie a un rayon de 52.850 années-lumière. Un rayon. Le diamètre, c’est le double.
Ce qui veut dire qu’une civilisation qui partirait du centre de celle-ci, mettrait 52.000 ans à envoyer des sondes jusque chez nous si elles allaient aussi vite qu’un photon ou une onde. Qu’un signal renvoyé par ces sondes mettrait le même temps pour être reçu et qu’une mission d’invasion pourrait prendre exactement le même délai.
Soit au total 156.000 ans… Le double s’ils viennent du côté opposé !
Et encore en se déplaçant à la vitesse de la lumière, ce qui est loin d’être acquis pour des vaisseaux… Les ondes, les photons, encore… »
Mais, mais, les Hytrutes pourraient être logés beaucoup plus proche de notre Soleil.
« Justement, si nous ne voyons que leurs robots, c’est ce qui laisse penser que cette civilisation vient du centre de notre galaxie.
Sans ça, la Terre aurait déjà été transformée pour les accueillir et probablement nous ne serions pas là pour en discuter.
Détruits par « plus avancé » que nous. »
C’est une hypothèse comme une autre et j’avoue ne pas bien comprendre, finalement.
« Les machines planquées sous la calotte glaciaire antarctique attendent toujours et encore l’ordre ou l’instruction d’intervenir.
Qui ne viendra jamais d’ailleurs… Mais ça, elles ne peuvent pas l’anticiper.
Et puis soyez rassurée : notre futur veille sur le bon déroulé de sa propre Histoire.
Dont nous faisons partie… »
Et Paul m’explique qu’il y a des « veilleurs », des sondes, postées en vigie tout autour de notre soleil qui suivent sa trajectoire dans le cosmos et repèreraient toute intrusion suspecte.
 
« Et ce n’est pas qu’une hypothèse puisque nous savons que des civilisations évoluées existent bien, jusqu’à faire orbiter il y a encore quelques mois de ça leurs épaves autour de notre étoile.
Pour autant, l’espèce humaine poursuit son avancement… »
Comment ça, des épaves ?
« C’est le cas d’Oumuamua, le petit corps interstellaire repéré le 19 octobre 2017 par le télescope installé sur l’Observatoire du Haleakalā, à Hawaï, alors qu’il se trouvait à 0,2 unité astronomique, 30 millions de kilomètres de la Terre seulement. C’est le premier objet identifié comme provenant de l’extérieur du Système solaire.
On a d’abord cru qu’il s’agissait d’une comète et il a été reclassé parmi les astéroïdes une semaine plus tard. »
C’était le 6 novembre 2017 : il est ce jour-là formellement catégorisé dans la classe des objets interstellaires. Il sera suivi d’un autre objet, mais celui-là dégaze à l’approche du soleil : là, il s’agit bien d’une comète.
Pour Oumuamua, fin juin 2018, l’analyse fine de sa trajectoire indique que son mouvement est influencé par autre chose que les forces gravitationnelles, peut-être des phénomènes de dégazage non détectés, ce qui le classe, au moins temporairement comme une comète.
« C’est en fait une épave, un morceau d’épave d’un vaisseau de quelques civilisations lointaines. Les dégazages supposés correspondent à une fuite des réservoirs. »
Ah ?
 
Lors de sa découverte, il voyageait à 25,5 kilomètres par seconde par rapport au Soleil le 9 septembre 2017. Puis, à mesure qu’il se rapprochait du Soleil, dont la gravité a modifié sa trajectoire tout en l’accélérant, il a progressivement accéléré pour atteindre 87,3 kilomètres par seconde au plus près du Soleil. Il était alors à soixante fois la distance Terre-Lune. Il a ensuite continué son voyage vers la constellation de Pégase.
La lumière qu’il réfléchissait a été multipliée par dix toutes les 7 heures 30, ce qui suggère qu’il avait un mouvement tournant et une longueur dix fois supérieure à sa largeur.
Sa forme est bien plus allongée que tous les objets stellaires connus autour de nos planètes.
En lui attribuant un albédo de 0,04 on obtient une longueur d’environ 800 m.
« Les vaisseaux de la future Légion spatiale font jusqu’à 2.500 mètres, mais pas tous, pour un diamètre à peu près équivalent » me précise Paul.
Mais ça, c’est le futur…
« Oui. Oumuamua est vraiment un objet aliène. »
 
En 2018, Wesley C. Fraser et ses collègues pointent cependant que les études de la rotation d’Oumuamua montrent des valeurs différentes, variant entre 6,9 et 8,3 heures.
Leur interprétation des variations photométriques de l’astéroïde conclut que sa rotation est chaotique.
Ils considèrent d’ailleurs que ce type de rotation a été induit par un choc violent avec un autre astéroïde qui l’aurait éjecté de son système stellaire.
« Mais ça peut tout aussi bien être à l’occasion de la neutralisation de l’engin ou d’un accident mécanique… »
La modélisation de la rotation chaotique qu’ils ont réalisée indique que celle-ci devrait se poursuivre pendant des milliards à des centaines de milliards d’années avant que les contraintes internes ne stabilisent sa période de rotation.
Cet objet-là est en plus rouge foncé, couleur probablement due à des millions d’années de bombardement par les rayons cosmiques alors qu’il traversait l’espace interstellaire.
« Mais c’est seulement une hypothèse… Il peut provenir d’un endroit beaucoup plus proche de nous qui aura été « oublié » par la suite…
Juste pour qu’on le voit. »
Paul et ses hypothèses…
 
« Mais dites-moi, mon cher Paul. Si j’ai bien compris, votre Légion spatiale appartient à notre futur. Comment se fait-il que l’épave de notre futur viennent jusqu’à nous, dans notre présent actuel en venant de notre passé.
Ça ne vous paraît pas curieux, à vous ? »
J’allais dire, « vous, le matheux » qui jongle avec la flèche du temps.
Mais je me suis retenue.
« Non pas du tout. D’abord je n’ai pas dit qu’il appartient à la Légion spatiale, je faisais juste une comparaison, mais probablement bien plus à l’équivalent d’une autre civilisation aliène. À moins que ça ne soit qu’un vaisseau cargo ou seulement une vedette de loisir : on ne sait pas.
C’est bien un objet de notre passé et je n’ai pas l’information de sa provenance ni dans l’espace ni dans le temps.
J’aurai dû m’informer quand je le pouvais encore pour satisfaire votre curiosité : excusez-moi de ne pas y avoir pensé. »
Ce n’est pas une explication valable du paradoxe que je viens de soulever sans le faire exprès, par hasard ?
« Vous savez, si les « nec-plus-ultra » se promènent sur la flèche du temps à leur guise de leur présent vers leur passé et retour vers leur présent, rien ne les empêche de faire voyager quiconque de notre présent vers notre passé, ou de notre futur vers notre passé, je l’admets.
J’ai même fait une mission de leur passé vers un passé moins lointain mais qui était de l’avenir pour moi[4].
Souvenez-vous, puisque vous allez le réécrire pour le mettre sous presse tôt ou tard. »
Je ne l’ai pas encore fait à ce moment-là, mais je sais tout de même de quoi ça cause.
 
« Donc rien ne les empêche de jouer de la sorte avec leurs ancêtres de la Légion spatiale également ? ».
Pourquoi voulais-je que Oumuamua soit forcément un témoin des progrès de l’espèce humaine ?
« Là, il faudrait alors que ce soit une mission suicide et probablement une « punition » pour quelques rebelles ou dissidents, je ne peux pas savoir… et ça me paraît improbable.
Soit, ce qui est plus logique, ce sont d’autres « aliènes » plutôt hostiles qui se seront fait péter le caisson à l’occasion d’une bataille où les homo-sapiens et leurs successeurs n’auront même pas participé pour ne pas exister encore…
Mais je suis certain que c’est déjà arrivé.  Et que ça arrivera encore.
Bref, pas de danger avec cette épave-là.
La preuve, les « vigies » l’ont laissé passer ! »
Ce gars-là aura toujours le dernier mot.
 
« Bon, et cette « bataille des Chagos », elle arrive quand ? »
Mais il me l’a dit : tout de suite… et durant les prochains « trois-quatre jours »
 
[1] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Dans le sillage de Charlotte… », aux éditions I3
[2] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Alex cherche Charlotte… », aux éditions I3
[3] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Mains invisible – tome II », aux éditions I3
[4] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Ultime récit », à paraître aux éditions I3



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