La bataille du futur.
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction,
une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de
son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions,
des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et
autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement,
totalement et parfaitement fortuite !
« Justement, je
serais vous, Bill, personnellement je financerai des recherches autour des
glandes nasales de l’immunité.
Après tout, c’est par les
naseaux qu’on se contamine d’un virus aérobique et c’est par la bouche qu’on
contamine son entourage par le même.
Et il me semble que personne n’étudie sérieusement les mécanismes de ce premier barrage immunitaire.
Songez que parmi les malades, il n’y a que 4 % de fumeurs. Ça devrait interpeler pour encore 26 % de fumeurs. »
Pas idiot, en dit Gates.
« On se contamine également par les mains portées au visage si on n’a pas une hygiène irréprochable… »
L’hygiène, le plus grand progrès médical de l’humanité…
« Mais revenons à
nos objectifs.
Pour lutter contre les
changements climatiques, moi je vois les réacteurs nucléaires de nouvelle
génération, de ceux qui vous intéressent.
Sortir de la planète, c’est une bonne idée, mais pour la fin siècle actuel : nous ne sommes pas vraiment concernés, dans notre génération.
Tout en sachant qu’il y aura plusieurs des technologies fabriquées par la cinquantaine de start-up dans lesquelles j’ai investi directement ou via mon fonds Breakthrough Energy Ventures, une structure que j’ai créée en 2016 avec 28 autres milliardaires.
Mais pas vous. »
Paul n’était pas encore
milliardaire, à ce moment-là.
« Je me propose de devenir le premier client de TerraPower »
« Oh, il y a eu des problèmes ! Notre idée, c’est de refroidir le réacteur avec du sodium liquide plutôt que de l’eau, de créer de nouveaux mécanismes de sûreté qui ne reposent pas autant sur les opérateurs humains, l’une des principales causes d’accident nucléaire que ce soit à Three Mile Islande ou à Tchernobyl.
Pensez donc que le même
tsunami au Japon aura mis KO la centrale de Fukushima, mais pas celle d’Onagawa
à 60 km de là, où les opérateurs ont parfaitement réagi en mettant leurs
installations à l’arrêt préventivement, même si la configuration côtière n’est
pas la même. Tout autant, on cherche également à réduire les déchets nucléaires
de deux tiers.
Notre réacteur est aussi plus petit et à basse pression, donc il peut être produit en masse car les composants sont plus légers ».
Après un retard important
dû à l’arrêt d’un partenariat avec la Chine exigé par l’administration
Mac-Trempe, « la société a été rapatriée dans la région de Seattle et
va recevoir une bourse fédérale de 80 millions de dollars sur les sept
prochaines années, pour développer un prototype aux États-Unis.
Vous devriez venir voir
ça sur place ».
Mac-Trempe ne sera plus
un problème l’année prochaine et Paul aura un visa…
« Mac-Trempe ? Je n’en suis pas certain… Nous verrons bien. »
7 ans, c’est impeccable pour Paul qui se donne 10 ans pour faire les premières mises en orbite avec son tunnel…
« Ce qui laisse le temps à la concurrence pour capter tous les marchés satellitaires de la décennies…
Après, ils deviendront
obsolètes !
En revanche, si c’est possible, j’aimerai bien accéder aux pré-études relatives au réacteur à accélérateur de particules. »
Très dangereux,
non ?
« Pas si on protège efficacement les personnels. Et c’est relativement simple puisqu’on le fait bien dans les accélérateurs géants qui cassent la matière de par le monde pour la recherche fondamentale en physique.
Moi, j’en veux un tout
petit, pas plus de 20 pieds, juste pour chauffer un peu de thorium. »
Un micro-onde ne
serait-il pas suffisant ?
« Si, mais c’est plus rapide avec des protons accélérés.
Et puis le
refroidissement par sodium liquide sera retenu : on a des ingénieurs
atomistes qui savent faire ça en France… avec feu le prototype Super-Phoenix. »
Mais Gates, sans dire ni
oui ni non, parle d’autre chose : effectivement, au lieu de faire mourir
les gens au profit d’une élite qui se voit au moins bicentenaire, d’après lui
il y a plein de solutions qui vont émerger pour réduire le changement
climatique, qui est un vrai défi.
« Sais-tu qu’en janvier 2019, Breakthrough Energy Ventures a mené un tour de table de 20 millions de dollars dans Boston Metal, une entreprise née au MIT qui cherche à réduire le dioxyde de carbone issu de la fabrication d’acier, responsable de 7 % du total des émissions dans le monde ?
L’entreprise espère
commercialiser dès 2025 sa technologie fondée sur l’électrolyse plutôt que la
fonte à très haute température du minerai de fer, un processus dégageant du CO2.
Même les géants miniers BHP Group et Vale ont investi dans la société au début de l’année, faisant grimper ses financements à 100 millions de dollars. »
Mais pas seulement :
« J’entends aujourd’hui me reporter sur les substituts végétaux d’Impossible
Foods et Beyond Meat, deux entreprises dans lesquelles j’ai investi, après
avoir constaté les échecs des scientifiques à trouver un moyen de réduire la
production de méthane des vaches. »
Et il continue,
intarissable sur ses propres mérites : face aux limites des batteries
lithium-ion – limitée à 4 heures, leur durée de vie à 5 ans, matériaux rares
donc coûteux –, il dit avoir a investi dans d’autres solutions de stockage de
l’énergie, essentielles pour parer à l’intermittence des énergies
renouvelables. Parmi elles, Malta, une « spin-off » de
« X », la division d’Alphabet (Google) dédiée aux « moonshots ».
La start-up, dans laquelle Breakthrough Energy a mené un tour de 26 millions de dollars en décembre 2018, a conçu un système où l’énergie issues des fermes solaires ou éoliennes est transformée en courants chauds et froids.
La chaleur est alors conservée dans des sels fondus et le froid dans un liquide à basse température. « Quand le réseau a besoin d’électricité, les deux sont recombinés pour propulser une turbine. »
La société du Massachussetts, qui vient de lever 50 millions de dollars supplémentaires fin février et prévoit d’ouvrir sa première installation en 2024.
Mais pas seulement : « Seule société du portfolio de Breakthrough Energy Ventures à s’être introduite en Bourse, QuantumScape a vu sa capitalisation brièvement dépasser celle de Ford en décembre. »
Elle a été créée en 2010 à San José (Californie), et « mise sur des batteries « solides » à la chimie différente des batteries lithium-ion traditionnelles, qui utilisent des électrolytes liquides. Une technologie sur laquelle travaillent des chercheurs depuis quatre décennies, mais qui n’avait pas abouti jusqu’ici. »
Ses dirigeants ont récemment publié une étude montrant que les batteries de QuantumScape sont chargées à 80 % en 15 minutes contre 40 minutes pour la majorité des batteries lithium-ion.
« Elles offrent aussi une durée de vie plus longue et diminuent le risque d’incendie. Volkswagen, a investi plus de 300 millions de dollars dans la start-up, devenant son plus gros actionnaire, et compte intégrer ces batteries dans certaines gammes de véhicules dès 2025. »
Paul lui fait noter – par « assistante » interposée – de se documenter sur l’expérience « Myrte » menée par le CEA et l’Université de Corte, à proximité d’Ajaccio en Corse : « La centrale solaire stocke son courant excédentaire sous forme d’hydrogène pour alimenter une pile à combustible aux heures creuses… »
Et puis il y a aussi, les
« Biosciences » où il investit dans une alternative synthétique à
l’huile de palme. « Je ne crois pas à la reforestation mais j’estime
essentiel de se mobiliser contre la déforestation.
J’ai donc décidé de
m’attaquer à la production d’huile de palme, responsable de l’abattage de
nombreuses forêts tropicales en Indonésie et en Malaisie.
En mars 2020, Breakthrough Enery Ventures a mené un tour de table de 20 millions de dollars dans « C16 Biosciences », une start-up développant une alternative synthétique à cette huile utilisée aussi bien dans les barres de céréales que dans les shampoings et les dentifrices. »
L’entreprise new-yorkaise
fondée en 2017 s’appuie sur la fermentation de déchets alimentaires ou issus de
biocarburants par des levures composées de microbes génétiquement modifiés.
La société, qui ne peut produire que 10 kilos d’huile par semaine pour le moment, devra réussir à être compétitive au niveau des prix pour concurrencer l’huile de palme naturelle, qui est très bon marché.
Enfin, il nous parle de
son « Climeworks », un ventilateur capturant le carbone.
« Cette entreprise suisse créée en 2009 déploie des ventilateurs équipés de filtres piégeant le CO2 de l’air ambiant.
Après un premier site
près de Zurich, où elle pompe 1.000 tonnes de CO2 par an.
Elle en a lancé un deuxième en Islande, où elle s’est associée à CarbFix.
Cette division de l’énergéticien Reykjavik Energy mélange le CO2 à l’eau et injecte la mixture sous terre où elle se transforme en pierre en deux ans ! »
La société, qui a levé
110 millions de dollars supplémentaires l’année dernière, a reçu un autre
chèque de Microsoft en janvier, qui s’est engagé à payer pour le retrait de
1.400 tonnes de CO2.
Ses tarifs restent cependant très élevés – près de 800 dollars la tonne retirée – car le processus est gourmand en énergie, la concentration de CO2 dans l’air étant très faible (0,04 %).
Et de préciser qu’il a aussi investi dans Carbon Engineering, son concurrent canadien.
« Le réchauffement climatique reste une préoccupation majeure qui devrait mobiliser toutes les énergies, au lieu de tirer des plans sur le futur génétique de l’humanité. »
Il n’empêche, la ramène Paul, « l’arrivée de vaccin et médicaments OGM, notamment les vaccins à ARN-messager modifié, c’est une innovation majeure. »
« Non, il faut
d’abord parvenir au zéro carbone alors que les émissions de gaz à effet de
serre de la planète sont de l’ordre de 51 milliards de tonnes par an.
Parmi les leçons observables à l’occasion des confinements planétaires que nous venons de connaître, l’idée s’effondre selon laquelle le fait de moins voyager en avion ou en voiture pourrait suffire : nous avons besoin d’une innovation massive permettant aux individus de continuer de prendre l’avion, de conduire leur véhicule, et de participer à l’économie moderne, sans pour autant générer d’émissions.
C’est là un défi plus difficile encore que le développement et la distribution de vaccins contre la Covid-19.
Cette même forme de coopération étroite entre les gouvernements sera nécessaire à tous les niveaux, ainsi qu’avec le secteur privé.
Par ailleurs, de la même manière que nous avons tous un rôle à jouer en respectant le port du masque et la distanciation, les individus doivent chacun jouer un rôle dans la réduction des émissions.
Chacun peut défendre les politiques d’accélération de la transition vers le zéro-émission, et réduire la prime verte en achetant des produits à empreinte carbone faible voire nulle, de type véhicules électriques ou de la viande végétale.
Cela permettra aussi d’attirer davantage de concurrence dans ces domaines, et en fin de compte de réduire le prix des produits écologiques.
Par ailleurs, j’ai personnellement constaté combien les investissements en R&D pouvaient changer le monde.
Les recherches soutenues par le gouvernement des États-Unis et par les entreprises américaines ont rendu possibles les microprocesseurs et internet, qui ont libéré une quantité phénoménale d’énergie entrepreneuriale autour de la création de l’industrie des ordinateurs personnels.
De même, les efforts fournis par le gouvernement américain autour du séquençage du génome humain ont conduit à des avancées majeures dans le traitement des cancers et autres maladies mortelles. »
Un vrai plaidoyer.
« En ce qui
concerne le zéro émission, j’observe moi-même de formidables avancées.
Breakthrough Energy Ventures a investi dans plus d’une vingtaine d’entreprises
qui travaillent sur des procédés à empreinte carbone faible voire nulle, pour
la fabrication de ciment et d’acier, la production et le stockage d’importants
volumes d’électricité verte, l’horticulture et l’élevage, le transport des
personnes et des marchandises à travers le monde, ou encore le chauffage et la
climatisation des immeubles.
Beaucoup de ces idées ne
verront pas le jour. Mais celles qui y parviennent pourraient bien changer le
monde.
L’innovation n’est pas qu’une question de conception de nouveaux appareils, mais également d’élaboration de nouvelles politiques permettant de présenter et de déployer ces inventions sur le marché le plus rapidement possible.
Il nous faut désormais
axer le quotient intellectuel politique et technologique mondial sur
l’élimination des émissions.
Les dirigeants politiques doivent réfléchir avec créativité aux meilleurs moyens d’encourager l’innovation en matière d’énergies propres, d’équilibrer les règles du jeu, et d’accélérer la transition énergétique.
De plus, les pays à revenu faible et à revenu intermédiaire consommeront davantage d’énergie au cours des prochaines décennies, à mesure qu’ils s’extrairont de la pauvreté. Nous aspirons tous à des énergies propres, mais ces pays ne les adopteront que si elles sont aussi peu coûteuses que les combustibles fossiles aujourd’hui.
J’estime que les individus du monde riche peuvent et doivent réduire une partie de leurs émissions. »
Un missionnaire en
mission d’évangélisation…
Et il me semble que personne n’étudie sérieusement les mécanismes de ce premier barrage immunitaire.
Songez que parmi les malades, il n’y a que 4 % de fumeurs. Ça devrait interpeler pour encore 26 % de fumeurs. »
« On se contamine également par les mains portées au visage si on n’a pas une hygiène irréprochable… »
L’hygiène, le plus grand progrès médical de l’humanité…
Sortir de la planète, c’est une bonne idée, mais pour la fin siècle actuel : nous ne sommes pas vraiment concernés, dans notre génération.
Tout en sachant qu’il y aura plusieurs des technologies fabriquées par la cinquantaine de start-up dans lesquelles j’ai investi directement ou via mon fonds Breakthrough Energy Ventures, une structure que j’ai créée en 2016 avec 28 autres milliardaires.
Mais pas vous. »
« Je me propose de devenir le premier client de TerraPower »
« Oh, il y a eu des problèmes ! Notre idée, c’est de refroidir le réacteur avec du sodium liquide plutôt que de l’eau, de créer de nouveaux mécanismes de sûreté qui ne reposent pas autant sur les opérateurs humains, l’une des principales causes d’accident nucléaire que ce soit à Three Mile Islande ou à Tchernobyl.
Notre réacteur est aussi plus petit et à basse pression, donc il peut être produit en masse car les composants sont plus légers ».
« Mac-Trempe ? Je n’en suis pas certain… Nous verrons bien. »
7 ans, c’est impeccable pour Paul qui se donne 10 ans pour faire les premières mises en orbite avec son tunnel…
« Ce qui laisse le temps à la concurrence pour capter tous les marchés satellitaires de la décennies…
En revanche, si c’est possible, j’aimerai bien accéder aux pré-études relatives au réacteur à accélérateur de particules. »
« Pas si on protège efficacement les personnels. Et c’est relativement simple puisqu’on le fait bien dans les accélérateurs géants qui cassent la matière de par le monde pour la recherche fondamentale en physique.
« Si, mais c’est plus rapide avec des protons accélérés.
« Sais-tu qu’en janvier 2019, Breakthrough Energy Ventures a mené un tour de table de 20 millions de dollars dans Boston Metal, une entreprise née au MIT qui cherche à réduire le dioxyde de carbone issu de la fabrication d’acier, responsable de 7 % du total des émissions dans le monde ?
Même les géants miniers BHP Group et Vale ont investi dans la société au début de l’année, faisant grimper ses financements à 100 millions de dollars. »
La start-up, dans laquelle Breakthrough Energy a mené un tour de 26 millions de dollars en décembre 2018, a conçu un système où l’énergie issues des fermes solaires ou éoliennes est transformée en courants chauds et froids.
La chaleur est alors conservée dans des sels fondus et le froid dans un liquide à basse température. « Quand le réseau a besoin d’électricité, les deux sont recombinés pour propulser une turbine. »
La société du Massachussetts, qui vient de lever 50 millions de dollars supplémentaires fin février et prévoit d’ouvrir sa première installation en 2024.
Mais pas seulement : « Seule société du portfolio de Breakthrough Energy Ventures à s’être introduite en Bourse, QuantumScape a vu sa capitalisation brièvement dépasser celle de Ford en décembre. »
Elle a été créée en 2010 à San José (Californie), et « mise sur des batteries « solides » à la chimie différente des batteries lithium-ion traditionnelles, qui utilisent des électrolytes liquides. Une technologie sur laquelle travaillent des chercheurs depuis quatre décennies, mais qui n’avait pas abouti jusqu’ici. »
Ses dirigeants ont récemment publié une étude montrant que les batteries de QuantumScape sont chargées à 80 % en 15 minutes contre 40 minutes pour la majorité des batteries lithium-ion.
« Elles offrent aussi une durée de vie plus longue et diminuent le risque d’incendie. Volkswagen, a investi plus de 300 millions de dollars dans la start-up, devenant son plus gros actionnaire, et compte intégrer ces batteries dans certaines gammes de véhicules dès 2025. »
Paul lui fait noter – par « assistante » interposée – de se documenter sur l’expérience « Myrte » menée par le CEA et l’Université de Corte, à proximité d’Ajaccio en Corse : « La centrale solaire stocke son courant excédentaire sous forme d’hydrogène pour alimenter une pile à combustible aux heures creuses… »
En mars 2020, Breakthrough Enery Ventures a mené un tour de table de 20 millions de dollars dans « C16 Biosciences », une start-up développant une alternative synthétique à cette huile utilisée aussi bien dans les barres de céréales que dans les shampoings et les dentifrices. »
La société, qui ne peut produire que 10 kilos d’huile par semaine pour le moment, devra réussir à être compétitive au niveau des prix pour concurrencer l’huile de palme naturelle, qui est très bon marché.
« Cette entreprise suisse créée en 2009 déploie des ventilateurs équipés de filtres piégeant le CO2 de l’air ambiant.
Elle en a lancé un deuxième en Islande, où elle s’est associée à CarbFix.
Cette division de l’énergéticien Reykjavik Energy mélange le CO2 à l’eau et injecte la mixture sous terre où elle se transforme en pierre en deux ans ! »
Ses tarifs restent cependant très élevés – près de 800 dollars la tonne retirée – car le processus est gourmand en énergie, la concentration de CO2 dans l’air étant très faible (0,04 %).
Et de préciser qu’il a aussi investi dans Carbon Engineering, son concurrent canadien.
« Le réchauffement climatique reste une préoccupation majeure qui devrait mobiliser toutes les énergies, au lieu de tirer des plans sur le futur génétique de l’humanité. »
Il n’empêche, la ramène Paul, « l’arrivée de vaccin et médicaments OGM, notamment les vaccins à ARN-messager modifié, c’est une innovation majeure. »
Parmi les leçons observables à l’occasion des confinements planétaires que nous venons de connaître, l’idée s’effondre selon laquelle le fait de moins voyager en avion ou en voiture pourrait suffire : nous avons besoin d’une innovation massive permettant aux individus de continuer de prendre l’avion, de conduire leur véhicule, et de participer à l’économie moderne, sans pour autant générer d’émissions.
C’est là un défi plus difficile encore que le développement et la distribution de vaccins contre la Covid-19.
Cette même forme de coopération étroite entre les gouvernements sera nécessaire à tous les niveaux, ainsi qu’avec le secteur privé.
Par ailleurs, de la même manière que nous avons tous un rôle à jouer en respectant le port du masque et la distanciation, les individus doivent chacun jouer un rôle dans la réduction des émissions.
Chacun peut défendre les politiques d’accélération de la transition vers le zéro-émission, et réduire la prime verte en achetant des produits à empreinte carbone faible voire nulle, de type véhicules électriques ou de la viande végétale.
Cela permettra aussi d’attirer davantage de concurrence dans ces domaines, et en fin de compte de réduire le prix des produits écologiques.
Par ailleurs, j’ai personnellement constaté combien les investissements en R&D pouvaient changer le monde.
Les recherches soutenues par le gouvernement des États-Unis et par les entreprises américaines ont rendu possibles les microprocesseurs et internet, qui ont libéré une quantité phénoménale d’énergie entrepreneuriale autour de la création de l’industrie des ordinateurs personnels.
De même, les efforts fournis par le gouvernement américain autour du séquençage du génome humain ont conduit à des avancées majeures dans le traitement des cancers et autres maladies mortelles. »
L’innovation n’est pas qu’une question de conception de nouveaux appareils, mais également d’élaboration de nouvelles politiques permettant de présenter et de déployer ces inventions sur le marché le plus rapidement possible.
Les dirigeants politiques doivent réfléchir avec créativité aux meilleurs moyens d’encourager l’innovation en matière d’énergies propres, d’équilibrer les règles du jeu, et d’accélérer la transition énergétique.
De plus, les pays à revenu faible et à revenu intermédiaire consommeront davantage d’énergie au cours des prochaines décennies, à mesure qu’ils s’extrairont de la pauvreté. Nous aspirons tous à des énergies propres, mais ces pays ne les adopteront que si elles sont aussi peu coûteuses que les combustibles fossiles aujourd’hui.
J’estime que les individus du monde riche peuvent et doivent réduire une partie de leurs émissions. »
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