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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 4 août 2021

3 – Panorama

Précisions de Paul
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Rappelons-nous l’extraordinaire de la situation : fin mars 2020, plus de 200 pays plongeaient dans la pandémie, la Chine et quelques autres pays semblaient commencer à en sortir. Après le pic épidémique, les foyers de la Covid-19 en Chine n’ont plus dépassé les capacités de soins de santé, prouvant à rebours l’efficacité des mesures prises.
En France, selon une évaluation de l’Institut Pasteur prépubliée le 21 avril, environ 5,7 % des Français (3,7 millions de personnes) auront été infectés au 11 mai, date de la fin du premier confinement commencé après le premier tour des élections municipales.
Des modélisations cherchent à calculer comment mieux atténuer voire stopper l’épidémie.
On a par exemple montré que les restrictions des voyages aériens ont eu un effet marqué à l’échelle mondiale, mais ont été trop tardives en Chine où elles n’ont pu retarder l’extension de l’épidémie que de 3 à 5 jours.
 
Les données chinoises les plus complètes indiquent par ailleurs que 81 % des patients n’ont que de légers symptômes et qu’on peut les traiter à domicile pour ne pas surcharger les hôpitaux.
Presque la moitié des malades conduits à l’hôpital n’avaient pas de fièvre, et 11 à 15 % des cas bénins n’en ont pas eu durant toute leur hospitalisation. Plus d’un tiers n’avaient pas de toux et près de 80 % pas de dyspnée, ce qui rend difficile le respect du régime de maintien à domicile…
On aura remarqué qu’on a d’abord pensé que la période d’incubation était au maximum de 14 jours (chiffre retenu par l’OMS) mais les données scientifiques plus fines ont ensuite montré que 1 % des patients pouvait développer les symptômes après 14 jours de surveillance active ou de quarantaine, peut-être parfois jusqu’à 24 jours.
De même a-t-on en janvier-février sous-estimé la durée maximale d’excrétion de virions : selon les données chinoises, les survivants hospitalisés excrétaient le virus sur une durée médiane de 20 jours ; 90 % n’en crache plus après 10 jours, mais les 10 % plus sévèrement touchés en excrétaient jusqu’à 25 jours !
 
Si la rentrée de septembre était relativement sereine, sauf dans les écoles et collèges très inquiets par les mesures décidées par le ministère jugées insuffisantes, on aura eu droit à une seconde période de confinement heureusement beaucoup plus légère.
On devait « télétravailler », mais on pouvait se déplacer, d’abord jusqu’à 20 kilomètres autour de son lieu de résidence – avec attestation dérogatoire auto-délivrée – et non pas 100 km. Puis sans attestation mais moyennant un couvre-feu de 21 heures à 6 heures du matin !
Puis plus tard, après les fêtes de fin d’année, à compter de 18 heures…
Commode…
Si encore il avait été de 19 heures à 7 heures du matin, mais même pas !
En hiver, à ces heures-là il fait nuit, d’autant qu’on est repassé à l’heure d’hiver entre-temps et qu’on s’approche alors des journées les plus courtes de l’année.
Exception aura été faite pour le réveillon de Noël qui n’aura pas engendré une flambée des contaminations : normal, on ne pouvait être que 6 autour d’une même table – sans compter les gamins – chez soi parce que les restaurants ont été interdits d’ouverture durant plusieurs mois, mais pas pour le réveillon de la Saint-Sylvestre, vécu cloîtré.
 
Sauf que si cette seconde vague aura eu un impact limité sur les urgences hospitalières, en tout cas « contrôlée », le virus aura alors muté en Afrique du Sud, en Angleterre, au Danemark où il prospère dans les élevages de visons, et encore ailleurs, Brésil, Californie un peu plus tard…
Mais là, c’est déjà une autre histoire à vous raconter ultérieurement.
Paul m’en avait dit qu’elle était irrésistible : « Un virus, ça mute pour sa survie ! En permanence. On n’y peut rien. »
Et quand je lui ai demandé des précisions, au moins sur le premier, il a cherché à m’expliquer son origine.
« En fait, il s’agit d’une chimère. »
Et c’est quoi, une « chimère » ?
« Une chose qui n’existe pas à l’état naturel. Tout le monde pense normal qu’un virus du pangolin ou de la chauve-souris puisse passer la barrière des espèces dès lors qu’il mute assez.
Et c’est vrai.
Sauf que là, renseignez-vous, le « patient zéro » ne fréquentait pas le marché aux bestiaux de Wuhan. Il n’a pas pu non plus se contaminer en bafrant de la viande frelatée.
Le virus était déjà aérobique et il s’est probablement échappé du labo « P4 » de la ville. »
Comment sait-il tout ça ?
Il n’est pas biologiste, à ce que sache…
 
« À polytechnique, on ne se contente pas de former des ingénieurs-militaires : on touche à tout. Tout ce qui est « à la pointe ». Et même du reste aussi…
Je vais vous dire… »
Il était temps !
« Dans le génome du virus de la Covid, première souche, on va identifier des brins complets d’ARN, de vraies phrases, propres au rétrovirus du SIDA. »
Et alors ?
« Ce qui veut dire qu’il s’agit d’une manipulation génétique, faite probablement pour rechercher un vaccin contre le SIDA. »
Ce qui n’explique pas comment il a été jusqu’à contaminer un citoyen de Wuhan…
« Effectivement. Il s’est échappé, mais pas seulement en Chine. On ne le saura jamais, mais les premières contaminations auront eu lieu en Corée du Nord à peu près au même moment qu’en Europe. Une étude de l’INSERM attestera de sa présence, à bas-bruit parce qu’on ne le cherchait pas encore, en France dès le mois d’octobre.
Idem en Italie et en Suisse.
Et les vaccins à suivre seront aussi des manipulations génétiques : c’est un immense progrès dans la lutte des maladies émergentes !
Hélas, ils ne seront pas tous efficaces contre les mutations ultérieures et de toute façon ne protègent pas plus de quelques mois.
De quoi en faire perdre leur latin – et leur grec – à quelques chercheurs.
D’autant que certaines doses seront suspectées de tuer les vaccinés. »
 
Comment ça ?
« Quelques vaccins étant eux-mêmes des « chimères » de l’ingénierie biologique, clairement, on joue avec le feu.
Certaines personnes parmi les plus âgées et les plus fragiles feront des réactions, probablement allergiques, qui les tueront, même si on ne le dira pas, sauf pour des raisons commerciales quand il s’agira de dézinguer le vaccin concurrent.
Les labos vont donc ralentir leurs productions pour tenter d’améliorer leurs produits et l’adapter aux mutants en quelques semaines. Et afin d’étouffer un scandale dans lequel tout le monde est mouillé pour cause de précipitation, on dira que la chaîne de production et la logistique doivent s’adapter à la demande.
D’où des retards… »
Mais pourquoi tout le monde se précipite ?
 
« Charmante Alexis, c’est bien compréhensible. Pour contrôler la première vague, les gestes barrières ne suffisant pas, on sera obligé de confiner les gens, interdits de sortir de chez eux hors le strict nécessaire, pour éviter les brassages.
Bien. Ça fonctionne parce que les grands rassemblements, les concerts, les spectacles sont interdits. Même les messes sont limitées ainsi que l’ouverture des grands magasins, avec des « jauges » et ensuite des fermetures administratives.
Mais ça plombe totalement l’activité laborieuse des pays : le télétravail, ça ne peut avoir qu’un temps. Et c’est une catastrophe pour l’économie et pour les gamins qui ne sont même pas à l’école ou à préparer leurs concours et examens.
Aussi à l’occasion d’une deuxième vague, on ne sera pas aussi strict et on mise tout sur les vaccins.
Or, dès qu’on annonce ces vaccins, tout le monde en veut pour ne pas devoir reconfiner sévèrement pour faire face à la troisième vague, celle des mutations.
Ça évite aussi d’avoir à arrêter la machine industrielle et de foutre en l’air la plupart des activités touristiques et ludiques, qui vont tout de même s’arrêter pour ces dernières, toutes celles qui « brassent du monde » plus longtemps que nécessaire : c’est que les recettes fiscales s’en ressentent lourdement alors que les dépenses « sociales » et de soutien économique s’envolent… »
Vu comme ça… je comprends mieux.
 
Il n’empêche, ça ne me saute pas aux oreilles tout de suite, mais en deux phrases, Paul m’aura asséné quelques incongruités sans que je ne réagisse immédiatement…
C’est quoi ces « chimères » ?
« Repensez aux caractéristiques de ce virus-là. Cherchez dans vos sources habituelles… »
Mes « sources habituelles », il en a de bien bonnes !
Mais comme je vais un peu mieux à ce moment-là, je surfe sur internet avec vigueur.
Pour découvrir que la séquence génétique de ce coronavirus est similaire à 80 % à celle du SRAS.
Son génome est « stable » et constitué d’un ARN simple-brin à polarité positive de 29.903 nucléotides, séquencé pour la première fois le 5 janvier par une équipe de l’Université Fudan de Shanghai, en Chine.
 
Dans l’air, sa survie a été mesuré comme durant de 24 à 72 heures.
Les matières plastiques favoriseraient la prolongation de sa durée de vie. Sous une température inférieure à 20° C, il persiste plus longtemps. Au-dessus de 30 °C, sa durée de vie diminue fortement.
Mais à la différence du SRAS, pour lequel les malades allaient à l’hôpital puis devenaient contagieux 3 à 4 jours après l’apparition des signes cliniques, ce qui facilitait le contrôle de la pandémie, le SARS-CoV-2 se duplique et peut être excrété avant même les premiers symptômes. L’horreur inattendue…
La Chine aura annoncé le 26 janvier 2020 que des porteurs asymptomatiques peuvent le transmettre, qu’il a une courte période d’incubation d’environ 5 jours et qu’il est transmissible avant les premiers symptômes.
Les contaminations semblent cependant presque toutes issues de contacts avec des sujets présentant déjà des manifestations de la maladie.
Si 80 % des cas sont bénins ou ne nécessitent pas d’hospitalisation, on ignore toujours le nombre exact de malades asymptomatiques dans une population.
De plus, des personnes infectées n’ont pas transmis le virus, alors que d’autres l’ont largement excrété et transmis : les « super-contaminateurs » !
 
J’apprends comme ça que tous les coronavirus ciblent surtout les voies respiratoires, mais sont fréquemment retrouvés dans le sang et dans le plasma ou le sérum des malades. Ceci implique un risque de transmission via la transfusion de produits sanguins.
En février, des scientifiques chinois rappellent que, comme les cas asymptomatiques de la Covid-19 sont nombreux, des mesures de sécurité transfusionnelle adaptées (choix des donneurs, méthodes de détection et d’inactivation des virus) sont impératives, notamment en zones endémiques.
Naturellement, « mes sources » confirment que tous les virus peuvent muter.
Avec un mécanisme assez simple : après avoir infecté nos cellules, ceux-ci se multiplient en réalisant des copies d’eux-mêmes.
Or, ce processus n’est pas parfait et les copies peuvent comporter des « erreurs » : les mutations.
Le matériel génétique des copies virales diffère alors du matériel génétique du virus de départ.
 
Si ces mutations peuvent n’avoir aucune conséquence, elles peuvent dans certains cas avoir un impact.
Par exemple sur la transmissibilité ou sur la virulence du virus.
Et ces mutations expliquent aussi le passage d’un virus d’une espèce à une autre : elles jouent un rôle dans l’adaptation du virus au nouvel hôte.
En comparaison avec les virus à ADN, les virus à ARN, comme le virus de la grippe ou le VIH, ont tendance à muter plus rapidement et plus fréquemment.
Les coronavirus, qui sont également des virus à ARN, sont néanmoins plutôt stables car ils produisent une enzyme correctrice d’erreurs, appelée « exo-ribonucléase ».
Ainsi le SARS-CoV-2 muterait environ deux fois moins rapidement que les virus grippaux.
S’il y a bien une correspondance entre Sars-CoV-2 et VIH dans le mode de réplication, il faut aller chercher le Pr Montagnier, découvreur de ce dernier et prix Nobel de médecine 2008, pour signaler une correspondance dans la chaîne de nucléotides.
Mais les médias et ses confères le font depuis passer pour gâteux…



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