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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 2 août 2021

1 – Une année hors norme

2020, probablement extraordinaire.
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Non pas seulement en raison de la crise sanitaire autour du virus « SARS-CoV-2 », dit aussi « Covid-19 », probablement issu de la combinaison de deux coronavirus qui ont infecté le même animal autour du marché de Wuhan en Chine.
« Pas du tout ! », m’aura corrigée « Charlotte », l’alias de mon sujet de biographie, Paul de Bréveuil.
« Je vais vous expliquer, mais avant continuez donc votre récit : il m’intéresse. »
Une année « pas comme les autres » qui, avec le recul paraît bien extraordinaire : pour tout « colis de Noël », nous avons reçu, à la CISA, en plus des traditionnelles « bouteilles en surplus » d’alcool fin, les invendus de « Prestige spirits », des boîtes de chocolat et quelques délicatesses d’épicerie fine, également un flacon de gel hydroalcoolique et une boîte de masques médicaux !
Ô surprise…
Quand nous avons demandé à Loïc – celui qui organise la fiesta de fin d’année – ou à Gustave (le patron du site) le pourquoi de ces « présents » inattendus, ils n’ont su que nous répondre que c’était une instruction expresse du « big boss »…
Traduisez, « l’actionnaire », Paul de Bréveuil.
 
Extraordinaire également en ce qui me concerne, d’abord parce que, pour la première fois de ma vie, j’ai passé un Noël sans ma grand-mère. C’était dans l’ordre de choses et prévu probablement depuis toujours, mais tout de même, ça fait quelque chose.
Être totalement orpheline, sans lien de parenté avec quiconque, hors quelques vagues cousins oubliés depuis longtemps, il faudra que je m’habitue à cet état-là, dès à présent.
Vraisemblablement, parce qu’à la longue, on s’y fait.
Ensuite parce que je n’ai d’abord pas fait grand-chose, coincée que j’ai été de voir mon travail « recalé » par « Flibustier » et « I3 » sur le volume « Laudato sì… ».
Le manuscrit original fait plus de 770 pages, bien trop « lourd » pour une édition en un seul volume. On ne fait pas dans le Balzac non plus !
Sur les conseils de « Charlotte », je l’ai donc scindé en deux : l’épisode lui-même des aventures de mon « Charlotte » et une annexe regroupant tous les chapitres ayant trait à la guerre Irako-koweïtienne de 91.
Ça n’a pas du tout plu à « I3 » qui, si j’ai bien compris, aurait écrit ce volume rien que pour retracer – et leur rendre hommage – le parcours des hommes de la division « Daguet » engagée avec les troupes de la coalition du moment !
Mais en mêlant géostratégie, histoire authentique et « fiction » (même si ça n’en est pas vraiment une), ça fait comme une grosse verrue incohérente.
Dieu sait combien de fois j’ai dû plaider pour ma réécriture personnelle en respectant le déroulé.
 
À l’heure où je rédige ces lignes, il n’y a pas encore « consensus », tel que je suis passée à autre chose et soumet au fil des jours mes feuillets sur les épisodes suivants, « Ultime récit » et « Ultime récit-suite » en plus d’une reprise de « Aux plaisirs du Palais » : une fiction racontant sous forme de pièce de théâtre la passation des pouvoirs entre les derniers Présidents : iconoclaste…
Paul m’a dit qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter : « Flibustier » arrivera de toute façon, tôt ou tard, à faire entendre raison à « I-cube ».
Admettons. Il n’empêche, ça traine en longueur.
De toute façon, j’ai été « hors service » durant presque tout le premier trimestre de l’année 2020 pour cause de mon « furoncle » dentaire après m’être cassée une dent avec un noyau de cerise.
Je m’étais pourtant promise de faire très attention pour en avoir été avertie au préalable.
Et pourtant…
 
Ça fait un mal de chien, un abcès dentaire ! Ça vous empêche de dormir, et quand vous y parvenez, ça vous réveille en plein nuit en vous vrillant la mâchoire jusqu’au cervelet et ça vous poursuit tout au long de la journée.
En plus, quand je décide de me faire soigner par un dentiste diplômé, j’ai un rendez-vous aux calendes grecques et je m’abîme la gencive à coup de cachet d’acide acétylsalicylique, la seule chose qui calme un peu la douleur, en plus de risquer l’overdose de paracétamol, directement posés sur le chicot : c’est de l’acide et si ça soulage, ça attaque par lambeaux la peau et la chair de la gencive pas bien épaisse !
Et quand enfin je parviens à rencontrer « l’homme de l’art », autrement dit l’arracheur de dents, on se prend en pleines gencives (c’est le cas de le dire en ce qui me concerne…) le premier confinement.
RDV suivant repoussé sine die, je reste avec un pansement dans la bouche qui se dégrade au fil du temps.
Paul me fera remarquer à cette occasion que c’est la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’une autorité politique « confine » une population « bien-portante ».
D’habitude, on met plutôt en quarantaine la seule population malade…
Voire, dans le pire des cas, celle « à risque ».
 
En France, ce n’est pas compliqué : plus des trois-quarts de « mourants de la Covid » ont à ce moment-là plus de 65 ans et souffrent de comorbidités, diabètes, hypertension, cancer, etc.
Plus de 60 % sont âgés de 75 ans et plus…
Ils sont en général emportés par une tempête inflammatoire massive. Le choc « cytokinique » qui les étouffe, les empêche de respirer tel qu’il faut les entuber.
Et la plupart sont déjà cantonnés à l’isolement dans les Ehpads qui forment de vrais « clusters » grandeur nature : il n’était pas très compliqué de leur fournir des masques et de les isoler encore mieux…
Mais non, en les regroupant, on les rend malades plus facilement et on détruisait encore des masques par dizaine de millions au mois de mars parce que leur date de péremption était dépassée !
Chez Ubu, on n’aurait pas fait mieux.
 
Et puis, à ma grande satisfaction, le volume « Dans le sillage de Charlotte » finit par sortir. On est confiné, librairies fermées, mais curieusement on peut se faire livrer ses commandes depuis chez Amazon.
« Mes » chapitres sont finalement mis en ligne l’été suivant, mais je n’aurai pas l’occasion de les lire.
Car entre-temps, nous sommes sortis du confinement : 55 jours de galère à faire « des tours » dans mon jardin et à s’auto-délivrer des « permis de sortie » d’une heure pour aller faire des courses à l’Intermarché de mon patelin et encore, sans masque mais avec des litres de savon et de gel hydroalcoolique dans tous les recoins de « my sweet home » et de la voiture.
C’est la première fois que je me transforme en garde-chiourme sous ma propre « haute autorité », passant le reste de mes journées en « garde-à-vue » chez moi !
En résidence-surveillée de loin en loin par les pandores de la République qui eux « patrouillent » en toute liberté.
Quelle époque : ma grand-mère n’y aurait pas survécu !
 
Je suis toutefois autorisée à quelques « vagabondages » hyperboliques. Mais promener ses chats hors de son jardin n’est pas un motif « valable » : je ne les course même plus, ils reviennent tout seuls quand ils ont faim ou sont fatigués…
Après avoir enterré Charlotte, la vraie, celle dont le nez bougeait quand elle parlait, le contrôleur général retraité Scorff, la mère d’Isabelle Nivelle – une véritable hécatombe qui n’a rien à voir avec la pandémie en cours – je dois monter sur Paris à plusieurs reprises pour « soutenir » Aurélie-la-géante qui ne se remet pas du décès de « sa » Charlotte à elle et tenter, vaille que vaille, de lui remettre le pied à l’étrier.
Sans grand succès, notamment à cause de la mesure de confinement général imposée par le Président Makarond et son gouvernement.
Il avait pourtant été averti des difficultés à venir par Paul lui-même, je peux en attester pour en avoir été témoin, peut-être assez maladroitement, mais il n’en a jamais tenu compte : c’était pourtant assez simple de faire des stocks de masques chirurgicaux avant tout le monde…
Paul a raison : des autistes !
Et moi je finis par accueillir Aurélie « la géante » et son double-mètre de haut pour faire la conversation à mes chats.
Qui gambadent en toute liberté à chasser les mulots et se frotter à Nestor, le hérisson sauvage qui s’aventure de temps à autre entre mes haies de bordure.
 
Aurélie, à ce moment-là, c’est un véritable boulet. Elle ne glande rien de la journée, reste avachie sur le canapé qu’elle squatte dans sa totalité dès qu’elle s’allonge, les pieds ballants sur les accoudoirs et joue en permanence avec la télécommande de la télévision, ou son téléphone portable.
Je ne sais pas combien de séries elle a pu regarder durant cet épisode-là, au moins jusqu’à ce qu’on finisse par arracher mon chicot infecté à la Ferté-Alais.
Et puis, elle a fini par se faire un peu de cuisine : moi, je ne préparais que des potages avec parfois un peu de viande hachée et des purées allongées de lait.
C’est tout ce que je pouvais avaler à ce moment-là…
En revanche, c’est une grande bavarde quand elle sort de sa léthargie, heureusement pas très souvent, faut-il rajouter. J’aurai ainsi pu en apprendre beaucoup de détails sur les origines de ces amitiés particulières avec « sa Charlotte » et avec Paul de Bréveuil[1].
Impeccable pour une biographe…
Et puis nous aurons suivis ensemble quelques « miettes » d’enquête arrivées à la « Charlotte Investigation Agency » entre temps.
J’y reviendrai peut-être, peut-être seulement puisque ça n’a aucun intérêt.
 
Nous aurons surtout eu quelques vrais malades.
Caroline Morthe-de-l’Argentière, l’épouse de mon « N + 1 » (je ne rends compte qu’à mon « N + 2 », Paul de Bréveuil) se chope la Covid-19 isolée dans sa campagne du Gers.
Comment a-t-elle fait, personne ne saura…
Elle en périra et aura eu le temps d’infecter son mari qui ne trouve rien de mieux que de disperser ses microbes, miasmes et virus au siège de la CISA au Kremlin-Bicêtre à en faire tomber malade pratiquement toutes les équipes les unes après les autres qui se contaminent mutuellement, malgré les précautions d’usage.
Globalement, ça se traduit par une grosse grippe : fièvre, toux, mal de gorge, perte de l’odorat et du goût, céphalées parfois terribles, grosse fatigue et ça se soigne dans la plupart des cas avec des doses de cheval de Doliprane pour faire tomber la fièvre.
Ça tombait bien, j’étais déjà quasiment sous perfusion de paracétamol pour cause de chicot pas soigné : je n’ai donc rien senti !
Mais ça met KO pour la semaine et on apprécie son lit encore une huitaine de plus.
Et puis ça passe. Il suffit juste de rester isolé une quinzaine pour ne pas contaminer plus fragile que soi et de tousser à s’arracher la gorge et les bronches.
En revanche, pour les cas les plus graves, ça peut se traduire par des difficultés à respirer, une sensation d’oppression sur les poumons : il faut alors faire le 15, le 18 ou le 112 pour avoir une assistance respiratoire, une bouteille d’oxygène, un respirateur et ne pas en abuser.
C’était juste avant la décision de confinement généralisé.
 
Et Gustave est expédié à l’hôpital voisin où il aura fait un long séjour en réanimation et soins intensifs… pour finir sa convalescence chez lui à soigner aussi son chagrin.
Pas de chance pour notre doyen, d’autant qu’il en gardera des séquelles.
Il n’est pas non plus tout jeune…
Mais celles-là se noient dans les autres : il deviendra juste « plus lent » à la percussion.
Paul devait savoir ces détails, puisqu’il l’avait prévenu qu’il n’assisterait pas à la rencontre prévue aux Chagos avec Bill Gates et à l’arrivée d’un chalutier russe…
Je vais y revenir.
 
Résultat, à la CISA, d’abord, les deux groupes « de filature & protection » de la « sphère de sécurité » tombent malades et de toute façon sont à l’isolement, les uns avec une fièvre carabinée, les autres en simple confinement avec quelques épisodes de toux. Et puis, de toute façon, les clients à risque ne viennent même plus sur le territoire…
Même Dimitri est mis KO.
Et si j’ai bien compris, c’est « mon Charlotte » et Nathalie, probablement aidé de « Huyck-le-batave » depuis son antre islandais, qui télépilotent le logiciel qui lui persiste à « butiner » le big-data et tente de pister les cas-contacts.
Apparemment, ça fonctionne assez bien, mais « ex-post » et la collaboration avec l’assurance-maladie et les caisses afférentes ne fonctionne pas du tout : un coup pour rien !
C’est d’ailleurs assez extraordinaire : le logiciel « BBR 2.0 » est capable de « tracer » n’importe qui sur la planète et surtout dans l’UE et l’hémisphère Nord. Les toubibs de ville (et hospitaliers) sont rémunérés pour signaler toutes les suspicions de la Covid chez leurs patients à l’occasion de leurs consultations (il y en a même qui se font d’ailleurs des couilles en or en « télé-diagnostiquant » à travers tout le pays sans même sortir de chez eux en prescrivant seulement des tests à tour de bras), mais la CNAM n’arrive pas à suivre…
« Tracer » qu’ils disaient : tu parles !
Le pays est finalement une vraie passoire à ce moment-là…
Ses agents préfèrent se fier à l’application « stop-covid » téléchargeable qui sera un bide de première et certainement pas aux prodigieuses performances de « BBR 2.0 » !
Ahurissant.
 
« Ce n’est pas grave, sauf que Dimitri va nous quitter, désespéré de ne pas recevoir la reconnaissance de son travail évalué au niveau de ses performances atteintes. »
Ah…
« Et il va où ? »
À la concurrence étatique.
« C’est normal, vu le niveau qu’il a atteint avec nous, il n’aura aucun mal à se recaser dans une administration de flicage, d’autant que les autorités recruteront jusqu’à dix-huit cents ingénieurs de son niveau. Il n’a même pas à passer un concours d’entrée avec ses diplômes et ce n’est jamais que ce qu’il aura ambitionné depuis toujours. Il finira même colonel d’une division entière de cybersécurité.
Sa dame va pouvoir enfin lui faire un gosse plus facilement… »
Paul et ses remarques imbéciles.
Donc ma nouvelle « N + 1 », c’est provisoirement « Nathalie-la-rouquine » qui devient la cheffe à la place de son père convalescent et qui me colle une intermédiaire hiérarchique en la personne de la secrétaire générale qui se colle en télétravail et ne comprend pas très bien à quoi je sers dans l’organisation ainsi provisoirement remaniée de la « boîte ».
« Pas grave, Alex ! Vous ne rendez compte qu’à moi, en direct, et à personne d’autre. »
[1] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Le feu », à paraître aux éditions I3





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