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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 12 août 2021

11 – Étape aux Chagos (2)

La bataille « philosophique ».
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Et si je refuse… Ne serait-ce que pour ne pas siéger avec Jeff ou Elon ? »
Paul a son sourire carnassier.
« Je serai obligé de réinventer l’eau chaude. C’est juste une perte de temps. »
Et d’argent complète Bill.
« L’argent n’a pas d’importance. La preuve, ces jouets-là ne rapporteront pas un kopek de dividende. Tous les excédents devront être réinvestis pour financer un ascenseur spatial. »
Surprise : « Mais c’est impossible », la ramène l’ex-général.
« Oui, aujourd’hui… On m’avait appris à l’école que récupérer une fusée après lancement était également mathématiquement impossible.
Du coup la Nasa ne récupère que sa navette, Ariane-espace ne récupère rien du tout, mais Musk récupère presque tout…
Curieux tout de même… »
Un ascenseur spatial… « C’est ambitieux ! »
« On ne le verra pas fonctionner de notre vivant. Mais c’est assez simple à imaginer… »
Le sous-sol est-il assez solide pour supporter pareille masse, s’inquiète l’ex-général ?
« Pas besoin de le planter : il reste en orbite ! »
Et le voilà qui réexplique son projet ultime, qu’il ne verra donc pas aboutir, tel qu’il l’avait déjà exposé au Président Makarond dans le cockpit de l’A 320[1].
Ça dure un moment avant d’épuiser le sujet.
« Vous comprenez, mon général, que je ne vois pas trop l’intérêt de parsemer les orbites d’épaves diverses, parce que notre « tour » devra jouer au cerceau et faire la danse du ventre en permanence pour éviter les plus gros débris… »
L’humour de Paul n’a pas l’air d’être apprécié par le type aux cheveux tondus…
 
Et puis on passe au salon devant le buffet qui aura été dressé en entre-temps.
« Mon Dieu ! Du vin californien ! » s’esclame Adriana qui se remet tout d’un coup à vivre.
Ce qui a le don de faire rappliquer le rugbyman qui en soulève ses Rays-ban l’espace d’un instant pour mieux mirer l’étiquette…
Je n’ai même pas pu vérifier la couleur de ses prunelles.
« Et du bon ! »
Tu parles : à côté il y a un coteau de Layon pour accompagner le bloc de foie gras et plus loin un vrai coteau du Médoc pour arroser les « burgers » dont raffole Gates, mais qu’il trouve « un peu ferme », à savoir une peu trop cuit. Forcément, c’est de la viande fraîche à peine décongelée arrivée en demi-carcasse directement de Rungis, suppose-je.
Et par sécurité, il faut bien la cuire pour tuer les bactéries.
Confirmation par la bande quand Paul me propose une assiette de carpaccio de coquille Saint-Jacques.
« Elles ont été pêchées hier matin… à Rungis… »
C’est joliment présenté et c’est fameux, mais avec un Gewurztraminer, pas arrosé de médoc.
Même si celui-là reste également fameux quand même.
« Pourquoi ne pas s’être installé à Kourou ? Après tout, tu es français et la Guyane est également posée sur l’équateur… »
 
Il y a plusieurs raisons : « D’abord, on voit que vous ne connaissez pas la France et sa puissante administration capable de faire fondre n’importe quel iceberg d’impatience.
À Kourou, je n’aurai rien pu faire. Ici, on est chez les anglais, sous parapluie américain. C’est plus facile.
Ensuite, c’est ici que s’était posée la Fondation Milton.
J’ai juste récupéré le bail auprès des Mountbatten.
Parce qu’on aurait pu aussi s’installer en Indonésie, un lieu qui va être récupéré par Musk après que les russes aient eu des envies de s’y installer. »
La discussion s’ouvre alors sur l’historique du lieu et justement la fondation Milton[2].
« Je sais que vous financiez partiellement cette fondation via l’une des vôtre. Elle visait à éliminer la prolifération des nouveau-nés. »
Sujet devenu sensible… au moins assez pour tendre l’échine devenue plus rigide.
Gates et quelques autres semblent avoir perdu leur mise pour un résultat quasi-nul.
« Non, pas nul ! Le professeur Phîu qui animait le labo P4 situé en sous-sol aura été recyclé à Wuhan.
Et comme par hasard, le Sras-Cov-19 aura fuité du labo P4 des chinois. »
Ce n’est pas établi… Tant qu’il n’y a pas d’enquête approfondie.
« Les historiens l’établiront. Mais on ne saura pas si Phîu l’aura fait exprès, sur ordre ou non et donné par qui, ou si c’est seulement un accident.
Mais il n’y a pas de hasard… »
 
« Je sais qu’une partie de nos élites cherchent à changer le genre humain ! Forcément, des gens, dans un siècle, il y en aura sans doute beaucoup moins qu’aujourd’hui. »
Ah oui ? Mesdames ne pourront plus se reproduire comme avant ?
« Exactement !
Regardez donc ce qui se passe autour de vous, Paul. On en vient déjà à considérer que les humains sont une plaie pour la planète, que la surpopulation est la cause principale des problèmes du monde. »
Et pour ce que j’en comprends, il rajoute que ce serait « « grand-crime » contre l’Humanité de ne pas lutter contre ce fléau sur la terre et de ne rien faire pour limiter l’explosion démographique ».
C’est mathématique : « Plus il y a de bouches à nourrir, plus nous devrons faire face à davantage de pauvreté, de guerres et de souffrance dans le futur sur une planète en désolation et polluée, devenue invivable et stérile. »
Et il ne semble pas être le seul à être convaincu de la sorte : mais ça m’étonne. Je ne le voyais pas comme ça, avec cette pointe d’eugénisme sous-jacent !
Car ils sont de plus en plus nombreux à penser ce genre de chose dans les « hautes sphères ».
J’ai, ultérieurement, fait une recherche « internet » (« mes sources »), en revenant à Paris pour préparer ce volume. Et je peux citer le dire d’un conseiller scientifique d’Obama : « Un programme de stérilisation des femmes après leur deuxième ou troisième enfant, même si cela s’avère plus difficile que l’opération de vasectomie, pourrait être plus facile à mettre en œuvre que d’essayer de stériliser les hommes.
Le développement d’une capsule de stérilisation à long terme pouvant être implantée sous la peau et être retirée lorsque la grossesse est désirée ouvre des possibilités supplémentaires pour le contrôle coercitif de la fertilité.
La capsule pourrait être implantée à la puberté et être amovible, avec une permission officielle, pour un nombre limité de naissances »…
Comme si la pilule ne suffisait pas.
Et mon vis-à-vis de se dire prêt à investir encore plus dans des laboratoires pharmaceutiques… et la bioélectronique.
 
« Je serais vous Bill, j’investirai dans des labos à vaccin : on en a besoin en ce moment ! »
Mais c’est ce qu’il fait. Il finance même une grosse partie du budget de l’OMS pour le projet COVAX afin que les pays pauvres aient accès au futur vaccin contre la Covid-19.
« Il va arriver. D’un nouveau type. À ARN messager, mais bon, si c’est bien une rupture technologique, ce sera pour l’heure sans garantie ni recours. »
Très bien.
« N’est-ce pas un peu contradictoire de préserver les populations fragiles tout en prétendant vouloir sauver la planète et l’humanité en en réduisant l’empreinte et donc le nombre ? »
Non justement !
« On ne peut pas non plus laisser crever les enfants qui sont déjà nés. Ce sont des créatures du vivant comme tous les autres.
Il faut simplement envisager qu’il n’y ait pas d’explosion démographique… »
Sauf que la plupart des États ont des comportements criminels.
Comment ça ?
« Les dictatures éliminent leurs opposants politiques et même les USA balancent des bombes sur des cibles choisies en territoire irakien ou iranien… »
C’est de la géopolitique…
Ce sont aussi des crimes !
« Par ailleurs, c’est le prétexte pour les plus radicaux de tenter de vous décribiliser en prétendant que vous « complotez ». Méfiez-vous. »
Ça relève des idéologies nazies, « des mythes de la « race pure », du suprématisme, de la vie éternelle, des guérisons sempiternelles : je n’y crois pas du tout ! »
Vous avez raison lui confirme Paul.
« Pour l’heure, c’est juste un business-plan qui fait rêver quelques « super-riches » qui sont prêts à claquer une partie de leur fortune pour des chimères.
Les gars de Google sont d’ailleurs en avance sur le sujet.
Ce qui est inquiétant, c’est qu’on souhaiterait que je m’abstienne à livrer des vaccins aux enfants de plusieurs continents.
Ce sont les mêmes qui redoutent les effets de la surpopulation. »
 
Pour ma part, guidée par ce simple échange, je suis allé plus loin.
C’est comme ça que je découvre que l’un des architectes du projet de santé publique « Obamacare » en dit que « la société serait bien mieux si les gens ne cherchaient pas à vivre au-delà de 75 ans.
Que c’est inefficace de gaspiller des ressources médicales pour des personnes qui ne peuvent pas avoir une bonne qualité de vie. »
Google met au point un logiciel qui mesure tout ça… dans le dos des assurés sociaux américains !
Sir David Attenborough est plus direct : « Nous sommes un fléau sur la Terre. C’est clairement quelque chose que nous allons voir au cours des 50 prochaines années. Ce n’est pas simplement une question de changement climatique ; c’est une question d’espace, de trouver des endroits pour produire de la nourriture pour cette foule immense.
Je ne suis pas le seul à le penser. »
Mais ne peut-on pas imaginer qu’on pourrait nourrir 2 fois plus de personnes si on ne jetait pas la moitié des productions alimentaires tous les ans, 8 fois plus en exploitant toutes les terres agricoles et 24 fois plus en cultivant « hors-sol » sur les océans ?…
Gates, sur un ton aimable précise : « Paul Ehrlich, ancien conseiller scientifique du Président Bush, auteur de « The Population Bomb » est du même avis. Pour lui la solution fondamentale est de réduire l’ampleur des activités humaines, y compris la taille de la population, le maintien de sa capacité à consommer des ressources dans la capacité de charge de la Terre. »
Pour lui, personne n’a le droit d’avoir 12 enfants, ou même trois, à moins que la deuxième grossesse soit des jumeaux.
« Il y a bien plus « radical » que ça ! ».
 
Et de citer également Ted Turner, fondateur de CNN : « Une population mondiale totale comprise entre 250 et 300 millions de personnes, soit une baisse de 95 % par rapport aux niveaux actuels, serait idéal ».
David Rockefeller en dit : « L’impact négatif de la croissance démographique sur l’ensemble de nos écosystèmes planétaires est en train de devenir quelque chose de terriblement évident ».
Roger Martin, un militant écologiste (mais ça pourrait être n’importe lequel) : « Sur une planète finie, la population optimale fournissant une meilleure qualité de vie pour tous, est nettement inférieure au nombre maximal que permet la simple survie.
Plus nous sommes nombreux, moins il y a de ressources pour chacun, moins de gens permet de bénéficier d’une vie meilleure ».
D’autres auraient rajouté qu’ils sont pour « l’avortement, le suicide assisté, qu’on favorise le suicide régulier, des mariages homos et infertiles, l’euthanasie, la pilule et le stérilet … Trop de gens, la planète est trop encombrée et nous devons promouvoir la mort ».
Un professeur à l’Université d’État du Colorado d’avoir pu affirmer que « mettre fin à la croissance de la population humaine est une condition nécessaire, mais non suffisante, pour la prévention du changement catastrophique du climat mondial.
En fait, ce n’est pas suffisant pour ralentir la croissance, mais il est nécessaire de réduire de manière significative la population actuelle pour y arriver ».
 
Un professeur de biologie, et non pas de philosophie, de l’Université du Texas affirme de son côté que « je n’ai rien contre les gens. Cependant, je suis convaincu que le monde, y compris toute l’humanité, serait nettement mieux sans beaucoup d’entre nous ».
Voilà qui est bien vrai, si on commence par celui qui le dit…
Pour Margaret Sanger, fondatrice du Planning Familial (OGN associée à l’International Planned Parenthood Federation) « tous nos problèmes sont le résultat d’un excès de reproduction de la classe ouvrière ».
Dans la même veine, encore un autre aurait affirmé que « la chose la plus miséricordieuse qu’une grande famille peut faire pour un de ses enfants, est de le tuer ».
L’université de Melbourne, dans un article publié dans le Journal of Medical Ethics a pu ainsi affirmer que « nous croyons que lorsque des situations similaires à celles justifiant l’avortement se produisent après la naissance, on devrait être autorisé ce que nous appelons « l’avortement post-natal. »
Nous proposons d’appeler l’avortement post-natal, au lieu de l’appeler « infanticide », pour souligner que le statut moral de l’individu tué est comparable à celui d’un fœtus … au lieu de le comparer à un enfant.
Donc dire que le meurtre d’un nouveau-né peut être éthiquement acceptable dans les circonstances telles que celles d’un avortement.
Ces circonstances comprennent les cas où le nouveau-né a le potentiel d’avoir une vie décente, mais que le bien-être de la famille est en danger ».
Notez que les Romains et autres antiques pratiquaient souvent cette … « thérapie ».
 
Pour David Brower, premier directeur exécutif du Sierra Club, aura affirmé que « la grossesse devrait être un crime punissable contre la société, à moins que les parents aient une licence du gouvernement.
Tous les parents potentiels devraient être tenus d’utiliser des contraceptifs chimiques et des antidotes seraient donnés par le gouvernement aux citoyens choisis pour procréer ».
J’aurai noté que Thomas Ferguson, ancien fonctionnaire de l’Office du Département d’État des Affaires de la population a déclaré : « Nous devons réduire les niveaux de la population. (…) ou se résoudre à avoir le genre de problèmes désastreux qu’il y a dans des endroits comme El Salvador, l’Iran ou Beyrouth.
La population est un problème politique. Une fois que la population est hors de contrôle, il faut un gouvernement autoritaire, même le fascisme, pour la réduire … »
Même Mikhaïl Gorbatchev aurait ainsi dit, « nous devons parler plus clairement sur la sexualité, la contraception, l’avortement, les questions de population témoin, à cause de la crise écologique que nous vivons. Si nous pouvons réduire la population de 90 %, il n’y aura pas assez de gens pour causer de graves dommages écologiques ».
Et même feu le commandant Cousteau, de surenchérir également : « Afin de stabiliser la population mondiale, nous devons éliminer 350.000 personnes par jour. C’est une chose horrible à dire, mais il est tout aussi mauvais de ne pas le dire ».
Un écologiste réputé et finlandais aurait affirmé : « Si je pouvais appuyer sur un bouton, je me sacrifierais sans hésitation si cela signifiait que des millions de personnes mourraient ».
 
Une doxa tellement présente chez certaines « élites » que même le prince Phillip, l’époux même de la reine Elizabeth II, qui n’en est plus à une gaffe près a affirmé que « si je pouvais être réincarné, je voudrais revenir comme un virus mortel, afin d’aider à résoudre la surpopulation ».
« C’est seulement une face du problème. Il y a d’autres solutions » modère notre invité. Notamment d’investir dans la recherche technologique qui « inventera » ces solutions à venir.
Justement…
« C’est cela, l’avenir. Posez-vous la question, dans votre métier, sur quoi peut déboucher telle ou telle recherche, tel ou tel manager, telle ou telle entreprise, ou tout autre projet. Dégagez-vous des chiffres, des contextes, des analyses et regardez plus loin ! »
La bonne démarche ?
Et Paul à la lecture de la première épure de mes feuillets m’aura indiqué que les propos que je rapporte ci-avant sont pour l’essentiel sortis de leur contexte.
Qu’ils sont donc dénaturés et qu’il convient de les remettre en perspective.
« Quand on demande son opinion sur ces questions à n’importe qui, il commencera forcément par souligner le problème et ses conséquences prévisibles. Alors il imagine des solutions, même imbéciles, juste pour en avertir qu’elles ne sont pas applicables.
Ça n’a jamais été un axe politique, sauf chez les complotistes et quelques allumés du neurone. »

[1] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Dans le sillage de Charlotte », aux éditions I3

[2] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Ultime récit », à paraître aux éditions I3



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