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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 1 décembre 2020

Je suis perdu !

« Marches des libertés » et faux-nez…
 
On vit une époque vraiment extraordinaire. Cette satanée « loi sécurité globale », on en a déjà parlé, me fait perdre ma bonne humeur proverbiale.
Et encore, vous n’avez pas tout vu à son sujet : On te vous cause de son article 24, mais on oublie de te raconter que les gendarmes, flics et militaires pourraient désormais faire usage de leurs armes « à domicile » et des lieux où ils se promènent, hors toute intervention de service…
Ça va devenir le Far-West plus vite que prévu jusque-là !
D’autant qu’elle va être complétée par la loi sur le « séparatisme », avec son flot de délits nouveaux qui devront s’articuler avec la vague précédente.
On a le sentiment que « le pouvoir » est aux abois : Il pond dans tous les coins et dans tous les sens, à la va-vite, n’importe comment, n’importe quoi, n’importe quand, sans recul, dans l’urgence de la situation.
Il paraît que l’urgence n’est que sanitaire et pourtant il y a des cohortes de flics et de manifestants qui s’affrontent sur les boulevards, d’après ce qu’on nous raconte.
Ont-ils leur 8 m², imposés aux commerces, dans leurs cars les CRS ?
Mais ce n’est pas vraiment la question…
 
Je suis perdu, parce que les « black-blocs » ont refait leur apparition à « Paris-sur-la-plage ».
Résultat, soixantaine-deux policiers et gendarmes ont été blessés et 81 personnes ont été interpellées samedi lors des manifestations contre ce texte selon un bilan provisoire du ministère de « l’Intérieur-&-des-cultes »
39 en province et 23 à « Paris-sur-la-Seine ».
Et le bilan des blessés, côté manifestants, est toujours en cours.
Où vis-je ?
Plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des policiers tabassés par des manifestants.
Deux manifestants, qui ont fait un signalement auprès de l’Inspection générale de la police (IGPN), ont été blessés en province, selon la police.
Dans la Kapitale, un photographe syrien indépendant qui couvrait la manifestation a été blessé au visage.
Même que le secrétaire général de RSF a dénoncé samedi soir sur Twister des violences policières « inacceptables » contre ce collaborateur de Polka Magazine et de l’AFP.
Il en oublie tous les autres, n’est-ce pas…
 
Au total, ces manifestations ont rassemblé, selon l'Intérieur, 133.000 personnes dont 46.000 à « Paris-sur-la-plage », les organisateurs annonçant pour leur part 500.000 participants dont 200.000 dans la Kapitale.
Ils étaient probablement autour de deux fois moins…
Cette bataille de chiffre est toujours autant absurde. Personne ne nous dit combien il y avait de compagnies de CRS et gendarmes armés, carapaçonnés, bloquant tous les abords du cortège, combien de grenades ont été tirées et de coups de matraque ont été distribués…
Ma « Nichée » rentrant de faire des courses (leur « black-saturday ») a été prise dans un nuage de gaz lacrymogène en rentrant chez elle – pourtant situé assez loin des cortèges et affrontements – pendant qu’un « autre bout » prenait des photos des scènes de violence en sur les bords du cortège.
Et de me raconter qu’un « black-bloc » se promenait avec une hache sur l’épaule, ayant passé tous les contrôles sans encombre, et s’attaquait à la devanture d’une agence de la Matmut (une compagnie d’assurance mutualiste).
Ce qui l’aura choquée, c’est qu’elle a été prise à partie par une « Gilet-jaune » qui lui reprochait de vouloir envoyer en prison le casseur.
« Il s’attaque au capitalisme ! » euh donc… tout est permis ?
« Débile profond ! C’est pas une entreprise capitaliste : Elle appartient à ses adhérents, au peuple, à ses clients ! »
Bien vu…
Et c’est le cas des banques coopératives, populaires et mutuelles !
 
Plus loin des voitures qui brûlent, d’autres façades vandalisées. Cette « marche pour les libertés » n’aura pas échappé à ces images dont se régalent la « presse-aux-ordres ».
Avec les inévitables récupérations politiques qui déboulent en second rideau : C’est « Marinella-tchi-tchi » qui s’empare aussi du sujet, moins pour dénoncer la confiscation du rassemblement que pour accuser le « sinistre de l’Intérieur-&-des-cultes » de laisser faire ces individus.
« Vous devez aux Français des explications sur l’impunité des ‘Black-blocs’, qui se baladent armés de pioches et de cocktails Molotov dans les manifestations. Ils devraient se voir appliquer la législation sur les ligues. Qu’est-ce qui justifie cette complaisance insupportable ? »
D’autant que pour la plupart, ils sont connus des renseignements de sécurité et même de la Justice…
D’un autre côté, elle fait peut-être des lois en qualité de députée, mais elle ne connaît pas son droit : Évoquant la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées ne pourrait de toute façon pas s’appliquer dans ce cas-là.
Ou alors il faut être autiste…
Et pour cause, le « Black bloc » est une méthode, un mode d’action, et ne désigne aucunement une entité constituée à l’image de groupuscules qui ont été dissous par le passé.
« Il n’y a pas un seul black bloc, mais des black-blocs, qui se forment à un instant T dans des manifestations puis qui se dissolvent avec elles », expliquait-on encore sur « France-Intox ».
Et côté « politique », les sensibilités sont diverses : anarchistes, autonomes, marxistes révolutionnaires, écologistes radicaux, etc.…
 
La littérature sécuritaire ne dit pas autre chose. Une note du Centre de Recherche de l’École des Officiers de la Gendarmerie Nationale datée de juillet 2016 décrivait un fonctionnement volatil très difficile à identifier en amont d’un rassemblement : « Ils sont composés d’une agrégation de groupes affinitaires de quelques personnes, qui ne sont pas les mêmes d’une manifestation à l’autre. De fait, un Black bloc est organisé de manière horizontale : il n’y a ni hiérarchie, ni chef. Ce fonctionnement en réseau permet aux groupes affinitaires une très grande autonomie de mouvement et une réactivité qui n’existe pas chez les manifestants classiques », note le document.
Et de détailler le mode opératoire en manifestation : « Les techniques des Black blocs dépendent de leur but (attaquer ou défendre) et de leur cible (forces de l’ordre ou biens matériels). Dès la formation d’un Black bloc, les participants utilisent la méthode dite du ‘‘coucou’’. Tel l’oiseau qui pond dans les nids des autres, ils s’infiltrent dans le cortège et apparaissent au cœur de la manifestation sans que celle-ci n’ait été prévenue de l’existence du Black bloc à l’avance. Ce regroupement rapide et inopiné constitue souvent une surprise ».
 
Raison pour laquelle, toujours selon cette note, « l’interpellation d’un individu est rendue difficile voire impossible ». Une fois dans la manifestation, ces individus vont s’en prendre au mobilier urbain, soit de façon symbolique (comme lorsqu’un restaurant McDonald’s avait été pris pour cible le 1er mai 2018), soit pour attirer les forces de l’ordre et créer le désordre au sein même du cortège.
Résultat, des images de chaos qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux.
Ce qui, dans le cas de la manifestation de samedi, permet aux défenseurs de la loi « sécurité globale » de réduire la mobilisation à ces faits de violence.
À l’image du député « LREM-même-pas-en-rêve » qui, en partageant une vidéo montrant le Black bloc saccager du mobilier urbain, accompagne sa publication de ce commentaire : « Une conception de la liberté particulière tout de même ». Pourtant, aucun spécialiste de ces questions ne pourrait affirmer que ces individus étaient bien là pour participer à la marche des libertés.
Même pas les membres du bloc.
 
« Tu parles Infree ! Tu devrais sortir plus souvent et tu verrais qu’on les voit venir de loin : Ce sont les seuls à être casqués, habillés de noir avec des pioches, des battes de base-ball, des foulards jusque-là ! On ne leur voit même pas les yeux !
Tu les repères à mille lieux et tu les évites.
Comment font-ils pour « s’infiltrer » dans un cortège débonnaire sans se faire repérer ? »
Justement, justement…
« Tu ne t’es jamais demandé pour quelles raisons le pouvoir laisse montrer qu’il est débordé sur le terrain ? »
C’est plutôt contre-productif, non ?
« Tu vas me dire que ce sont des flics qui les laisse faire parce que ce sont des flics qui font pour susciter le rejet des populations ?
Je connais : C’est une thèse « complotiste » ! »
Boum : Le mot est lâché et stoppe définitivement toute discussion, toute réflexion, toute critique intelligente !
Ah elle est belle la « démocratie »…
 
On en est là : Personne n’imagine désormais une « manif’ » sans casseur.
Alors si le « casseur » se défoule de toutes ses rancœurs et désespérances en « cassant » n’importe quoi ou en tabassant un flic à terre, c’est « l’idiot utile » de Lénine : Il est là pour permettre, pour des raisons de sécurité (des manifestants pacifiques et autres populations) les violences policières.
Un mek casse une vitrine, pille un magasin, brûle une voiture à quelques encablures d’un cordon de CRS et ceux-là laissent faire.
Il attendent même un bon quart-d’heure pour laisser passer le camion des pompiers qui aura répliqué en urgence toutes sirènes hurlantes : Question de sécurité peut-être ?
Et puis ils déblayent le terrain, le réoccupent, sans même commettre la moindre faute « préjudiciable » à la corporation : Les sous-offs’ tiennent leurs troupes et attendent les ordres !
Tout cela est réglé comme sur papier à musique…
Je ne sais pas, moâ, mais je vois un homme à terre se faire tabasser, un konnard qui fout le feu à une voiture ou qui casse une boutique, je fonce dans le tas…
Pas eux : Ils prennent des photos et des vidéos les « défenseurs des libertés » !
Je suis perdu : On marche sur la tête !
 
Cette République perd son âme, son civisme, ses principes, ses valeurs pour faire des photos et des vidéos !
C’est invraisemblable et pourtant…
 
Ça sert qui au juste, ce genre de comportement « complice » ?
Eh bien « l’État-nounou », ce « dernier recours », et au passage le pouvoir en place (quel qu’il soit).
« L’honnête-citoyen » se révolte devant autant de violence gratuite, c’est la « gratuité » qui choque le plus les « bonnes âmes » (car brûler une voiture ne changera absolument rien à la condition humaine et à son immense détresse) et poussera à encore plus de « réaction » de la part des pouvoirs publics !
Le cercle infernal « action-réaction »…
Et c’est justement ce qu’on retrouve dans les lois « liberticides » qui se succèdent au Parlement !
 
Un coup les « forces de l’ordre » n’en font pas assez, un coup, elles en font trop. Alors on pond un texte qui encadre le « trop » et quand ça déborde des limites et qu’on ne peut pas « couvrir », on traine individuellement les « agents » devant les tribunaux, dans un an ou deux.
Ici ce mek qui sodomise avec sa matraque un homme à terre et menotté, là quatre types qui bastonnent chez lui un « négro » qui n’avait pas son masque.
Personne n’a pensé à lui demander sa « permission de sortie », on le passe à tabac direct sous l’œil d’une caméra de surveillance…
Et quand ce n’est « pas assez », on applaudit ou conspue le sinistre et son préfet incapables de maintenir l’ordre public…
 
Oui, mais on va où au juste ?
« On n’y va pas, on y est ! »
En « démocrature » soi-disant douce, vers une « dictature-forte ».
C’est exactement le plan des « anars’ » : Action-réaction-contre-révolution !
Il n’y aura pas de révolution ni de contre-révolution, tout le monde le sait sauf les « débiles » qui confondent une mutuelle avec une entreprise du « Daβ-Gross-Kapital ».
Ces derniers se frottent les mains : Qui aura assuré les locaux de la Matmut saccagé ?
Assuré, encore… Mais réassuré, c’est forcément Scor ou une Lloyd’s londonienne !
 
Alors oui, je serai dictateur, bé j’encouragerai bien quelques « bienfaiteurs » recruté ici ou là à aller « casser », juste pour faire peur au bourgeois qui s’étonne pour ses Libertés qui partent en quenouille.
Et en plus, je distribuerai des médailles (et pensions : Ce n’est pas moâ qui paye, mais le peuple racketté) non seulement à ceux-là, mais également à tous ceux qui me maintiennent au pouvoir de leur voler leur propre dignité !
Tout ça pour des photos et vidéos…
 
Mais je ne suis pas de la « graine de dictateur » et j’évite comme la peste les « manifs’ » : Je sais tellement à quoi ça sert finalement depuis que j’en vois passer…
C’est vous dire si je suis « perdu »… pour la Nation et ma Patrie !

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