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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 20 décembre 2020

Il est où le bonheur ?

La science répond enfin à Christophe Maé !
 
Car le bonheur c’est aussi une notion hautement subjective faite d’un tissu de petits plaisirs, d’accomplissement personnel, d’hérédité et d’un tas de critères matériels.
Même si on estime en général que 50 % du bonheur provient de la génétique, il est quand même largement influençable, comme le montrent les études scientifiques.
 
Quatre « Gauloisiens-jupitériens » sur cinq se déclarent heureux, selon l’index mondial du bonheur réalisé par l’institut Ipsos en août 2019.
La première source de bonheur citée (52 %) est une bonne santé, puis les enfants (48 %) et l’argent (45 %) !
Des critères objectifs sur lesquels on ne penserait pas forcément ne pas pouvoir agir.
La santé, ça dépend de ce que vous ingérez, les mômes, ce sont plutôt des boulets à trainer tant que ça reste au nid, l’argent… ça ne fait pas le bonheur, chacun sait cela !
En revanche, il est possible d’introduire dans son quotidien des petits changements susceptibles de faire de grosses différences.
 
Faire du sport, à peine 10 minutes par jour, suffisent à accroître notre bonheur, selon une méta-étude de 2018 de l’université du Michigan qui a passé en revue 23 publications sur le sujet.
Les personnes pratiquant 1 h 40 d’exercice par semaine augmentent de 20 % leur probabilité d’être heureux, et ce pourcentage augmente jusqu’à 52 % pour trois heures de sport par semaine, soit 25 minutes par jour.
Ceux-là on du temps à consacrer à physiquement se fatiguer après une journée de labeur…
 
Parmi les explications avancées figurent la sensation de bien-être procurée par l’activité (libération d’endorphine et de sérotonine), une meilleure estime de soi ou encore le rôle social du sport.
L’effet est cependant étroitement lié à la régularité, donc ne réservez pas les cours de natation ou la promenade à vélo aux seules vacances !
Je peux même vous dire qu’en ce qui me concerne, le seul sport que je pratique régulièrement, c’est le « sport en chambre à coucher » : Pas la peine de faire vieillir prématurément mon palpitant à suer à grosses gouttes sous les effets d’efforts vains et bien inutiles…
 
Partager ses repas : Oui en ce qui me concerne !
Un de mes aïeux disait même qu’un poulet, ça se mange à deux : Le poulet et moi !
Mais j’avoue que manger ses repas ensemble est un des secrets du bonheur à deux, ce qui est confirmé par une étude britannique de l’université de Lincoln.
Quelque 67 % des couples qui partagent leur repas se déclarent ainsi très heureux (en attribuant une note de 7 sur 7 à leur relation), contre 58 % des couples qui mangent séparément, ces kons.
On peut toutefois supposer que c’est surtout l’inverse qui est vrai : Si ça ne va pas fort dans votre ménage, vous aurez moins envie de partager le dîner.
Car une autre étude, de l’université d’Oxford confirme cependant que manger seul réduit de 7,9 points le score de bonheur (sur une échelle de 100) toutes choses égales par ailleurs.
La plupart des personnes qui mangent seules sont retraitées, sans emploi ou au contraire travaillent plus de 60 heures par semaine.
Ce qui a longtemps été mon cas, mais je ne mange pas en Suisse pour autant…
 
Être généreux : Cela peut paraître contre-intuitif, mais donner de l’argent rend plus heureux que d’en recevoir !
Pour une étude publiée en 2017 dans la revue Nature communications, les chercheurs ont demandé à 50 personnes de dépenser 100 dollars soit pour eux-mêmes soit pour un proche. Ils ont ensuite passé ces mêmes personnes à l’IRM et constaté que celles ayant donné leur argent voyaient la zone de leur cerveau associée au bonheur suractivée par rapport au groupe ayant gardé l’argent pour eux-mêmes, et ils affirmaient aussi être plus heureux.
« La prochaine fois que vous voulez acheter quelque chose pour vous remonter le moral, essayez de penser à l’inverse », conseille l’un des auteurs.
Surtout en cette période de festivités de fin d’année…
Une autre étude de 2006 a d’ailleurs montré que plus les gens sont matérialistes, moins ils sont heureux.
Mais personne ne dit que l’on vit heureux sans un radis à se mettre entre les dents…
 
Prendre un bain de nature, en se plongeant dans la verdure, suffirait pour être plus heureux.
Notez que les « écololos » se posent la question depuis de nombreuses années et les scientifiques tentent d’y répondre.
Une étude publiée dans JAMA, en 2018, montre par exemple que verdir un quartier réduit de 41,5 % les sentiments dépressifs chez les résidents…
Probablement que c’est mieux de faire pisser son chien le long d’un arbre que sur un réverbère !
 
En 2019, des chercheurs de l’université du Vermont ont étudié de leur côté des centaines de « twists » postés depuis 160 parcs de San Francisco. Résultat : « Dans tous les tweets, les gens sont plus heureux dans les parcs », rapporte un des coauteurs de l’étude.
Il n’avait rien d’autre à foutre que d’espionner les promeneurs ?
Une autre étude publiée dans Frontiers in Psychology a même mesuré qu’une « expérience de nature » produisait une baisse de deux biomarqueurs du stress (cortisol et alpha-amylase).
 
Mais la recherche va plus loin : En 2012, une étude venait tordre le cou à quelques idées reçues. À la grande surprise des auteurs, elle révélait que plus les hommes participent aux tâches domestiques et plus ils vivent heureux !
(Plus longtemps, on ne sait pas…).
Malgré les luttes féministes et les mouvements de libération de la femme entamés depuis une cinquantaine d’années, leurs mâles occupent toujours les plus hautes fonctions dans la société, ont encore un salaire plus important pour des fonctions équivalentes et passent moins de temps à accomplir les tâches ménagères, par la force des choses.
Pourtant, voilà un argument qui pourrait pousser ces messieurs à changer : La science prouve à coup de statistiques que participer aux activités domestiques les rendait plus heureux !
Et on ne pourra pas accuser les chercheurs d’avoir orienté leurs résultats puisqu’eux-mêmes ne s’attendaient pas à pareil constat…
C’était probablement des « chercheuses », non ?
 
La tradition de la bonne mère au foyer et de l’homme besognant pour nourrir sa famille est toujours bien prégnante, même inconsciemment. Les chiffres parlent d’eux-mêmes au Royaume-Uni, où 40 % des femmes travaillent à temps partiel contre 10 % des hommes.
Il a fallu du temps pour accorder des droits similaires aux hommes et aux femmes. En « Gauloisie-paritaire », il faudra attendre 1945 pour voir la gent féminine faire entendre sa voix lors d’une élection.
« Lynne-sait » dévoile par ailleurs dans son Emploi du temps 2009-2010 que les hommes contribuent aux tâches ménagères à hauteur de 2 h 24 par jour, chiffre stable depuis 10 ans, tandis que les femmes y consacrent quotidiennement 3 h 52, un chiffre pourtant en légère baisse.
Or, la gent féminine a peut-être l’occasion de se réjouir : Comme l’explique la prestigieuse University of Cambridge, l’ouvrage susnommé s’intéresse au bien-être des hommes en comparaison du temps passé à collaborer aux activités domestiques, telles que faire la cuisine, la vaisselle, les courses, faire le ménage ou encore la maintenance domestique.
 
Contrairement à ce qui était attendu, les hommes de « Teutonnie », de « Seeland » (Danemark), de « Gauloisie », de chez les « Rosbeef », des « Vikings », « Bataves » et de Scandinavie se déclarent plus à l’aise et moins stressés lorsqu’ils participent aux tâches ménagères. Ils sont donc plus heureux…
Moâ, je m’en fous : J’ai des machines qui font ça !
Et je peine à faire les courses avec mon chariot quand il s’agit de ramener de la lessive, de la flotte, des kilos de bidoche, des tonnes de conserves, des boutanches de pinard et autres joyeusetés éphémères : Je n’ai pas encore fait la balance « avantages/inconvénients » à faire le pied de grue pour qu’on me livre…
 
Est-ce que la clé de ce bonheur c’est tremper la serpillère dans un seau mouillé à l’eau de javel ?
Ou seulement l’odeur alléchante d’un repas qu’on a pris le temps de préparer ?
Selon les scientifiques, une évolution des mœurs s’insinue peu à peu dans l’esprit des gens et les hommes commencent à culpabiliser de regarder leur compagne faire le plus gros du travail.
Ce qui n’est pas mon cas : Quand je m’occupe de faire la tambouille, je me fais engueuler parce que j’en mets partout.
Et quand je décrasse, on repasse derrière moâ en rouspétant sévère…
 
Mais il paraît que nos dames osent davantage réclamer un traitement équitable, là encore du fait de changements de considération dans la société, et les hommes besogneux ne subissent pas les foudres d’une épouse en colère.
Ce qui est vrai, c’est que moins de disputes, plus de calme, chacun peut vivre tranquillement et c’est plus reposant.
Des tâches partagées pour un bonheur partagé… Ou comment être heureux en ménage !
 
Globalement, cet ouvrage tend à montrer l’impact des discours culturels et sociétaux dans la mise en place d’un traitement égalitaire (paritaire) entre hommes et femmes. Ainsi, dans les pays scandinaves, qui clament depuis de longues années l’absence de différence entre les unes et les autres, le fossé se réduit peu à peu.
De générations en générations, ces siècles de stéréotypes finiront peut-être par être balayés. Mais qui sera derrière le balai : Un homme ou une femme ?
Mon robot aspirateur téléguidé par satellite et « Gogol-Maps », tiens donc !
 
Il n’empêche – révélation – que nos dames auraient droit à un gène du bonheur qui produit presque l’effet inverse chez l’homme.
Cet allèle particulier procure du bien-être quand il est présent en un exemplaire, et encore plus lorsqu’il est en deux copies !
Ce qui fait que les hommes et les femmes pourraient ne pas demeurer libres et égaux en bonheur.
En effet si cet état de plénitude a une forte composante génétique, la gent féminine jouirait d’un avantage sur son homologue masculine. Un allèle particulier du gène Maoa (monoamine oxydase A) procurerait du bien-être chez la femme alors qu’il favoriserait l’agressivité chez l’homme.
Curieux, non ?
 
Voilà que la génétique s’immisce vraiment partout et joue parfois en faveur de nos dames.
Ainsi, des études menées auprès de jumeaux indiquent qu’elle explique entre 35 et 50 % des variations de bonheur entre les individus.
La joie de vivre est donc en partie dans l’ADN.
Si d’une part cela justifie le fait que tout le monde n’a pas la même conception du plaisir, l’aptitude au bonheur est également dépendante du sexe.
En effet, de précédents travaux tendent à montrer que les femmes se déclarent plus heureuses que les hommes, même si elles sont davantage victimes de troubles de l’humeur et de l’anxiété (Vous savez… La Lune !).
 
Pourquoi ? C’est la question à laquelle a tenté de répondre une équipe de chercheurs de l’University of South Florida en évaluant l’effet de différentes versions de ce gène particulier, nommé Maoa, sur le bien-être des hommes et des femmes.
Et cet heureux effet ne se constate pas chez les individus masculins. Au contraire, cet allèle avait déjà été surnommé par quelques scientifiques le « gène du guerrier » du fait de l’agressivité qu’il engendre.
Il est également associé à l’alcoolisme et au comportement antisocial.
Même séquence ADN, mais effets presque opposés !
 
Dans ce travail publié dans Progress in Neuro-Psychopharmacology & Biological Psychiatry, les auteurs relatent leur protocole : Une analyse génétique de la version de Maoa de 345 volontaires (193 femmes et 152 hommes) était mise en parallèle à un questionnaire dans lequel les cobayes devaient déclarer leur niveau de bonheur.
De façon surprenante, l’allèle qui conduit à une expression moindre de l’enzyme était associé au bonheur chez les femmes. Celles possédant une seule version disaient être plus heureuses que celles qui en étaient dépourvues.
Mais ces premières étaient dépassées dans l’intensité du bien-être par les femmes homozygotes, c’est-à-dire dotées de deux de ces allèles.
 
Et alors, où résiderait l’efficacité de Maoa ?
Ce gène code pour une enzyme qui découpe des neurotransmetteurs importants, comme la sérotonine et la dopamine. Or ces molécules contribuent au bonheur et sont même à la base de certains antidépresseurs.
Cet allèle correspond à la forme la moins active, celle qui préserve davantage ces neurotransmetteurs de la famille des monoamines, leur permettant d’augmenter leur efficacité et d’améliorer le bien-être.
Reste à résoudre la question de la spécificité de genre : Pourquoi les hommes n’en bénéficient pas ?
Les auteurs suggèrent que les hauts niveaux de testostérone annihilent cet effet.
Mais cela reste à prouver.
 
Donc, si le bien-être moral dépend évidemment du contexte, la génétique y contribue également. Cependant, ce domaine de recherche étant récent, les scientifiques creusent encore la question afin de combler les nombreuses lacunes auxquelles ils doivent faire face.
Ils supposent par exemple que le bonheur ne dépend pas d’un gène ni d’un groupe de gènes, mais plutôt de l’interaction entre plusieurs de ces groupes, rendant les situations encore plus complexes qu’elles ne le sont déjà.
Cependant, tout ne tient quand même pas dans les gènes. Et les hommes aussi ont leur façon d’être heureux.
Ce n’est pas un collectif féministe qui le dit mais bel et bien une étude scientifique : Ils éprouvent davantage de bien-être lorsqu’ils font le ménage…
(On y revient…)
 
Je ne prétends pas que la science est restée aveugle sur les causes réelles ou hypothétiques, voire génétiques ou sexuelles du bonheur, mais j’ai comme l’impression que les chercheurs se plantent sur les causes réelles du sentiment de bonheur des unes et des autres.
Pour les hommes, du rhum et du sexe suffisent, c’est bien connu.
Pour nos dames, elles se contentent de peu : Juste un esclave, taillable et corvéable à merci, là, sous la main !
Si en plus il sait aussi s’occuper à bon escient de leurs parties charnues, c’est parfait !
 
Bonne fin de week-end déconfiné à toutes et tous !
 
I3

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