La bonne de Jean-Marc

Madame Germaine appelle sa bonne.
 
C’était du temps où ils étaient châtelains.
Depuis « la crise », les choses auront changé.
« – Je vous licencie !
– Mais pourquoi, madame ?
– Parce que vous êtes enceinte.
– Peut-être ! Mais vous aussi, madame.
– Effectivement. Mais moi je suis enceinte de monsieur ».
La bonne répond alors avec une franchise déconcertante :
« Mais moi aussi, je suis enceinte de monsieur. »
 
Un couple après 45 ans de mariage.
Madame dit :
« Au début de notre mariage, tu me caressais souvent le menton. »
Jean-Marc, sans quitter des yeux son journal répond :
« Oui, mais en ce temps-là, tu n’en avais qu’un. »
 
Une dame se présente au bureau de son assureur.
« – Mon mari est mort. Je viens toucher le capital-décès !
– Mais Madame, votre mari ne s’était assuré que contre l’incendie !
– Justement, c’est pour cela que je l’ai fait incinérer. »
 
Un propriétaire de bar (enfin) déconfiné envoi un courriel à un impresario :
« J’ai besoin de deux comiques et d’une chanteuse ».
Réponse
« D’accord pour les deux comiques. Pour la chanteuse, il y a pénurie. »
Retour de courriel :
« Parfait, parfait, j’accepte Pénurie. »
 
Dans un autre bar (déconfiné) tenu par des femmes.
Jean-Marc entre et s’assoit à une table.
Il commande un café et remarque des marques tracées au stylo sur la table.
La première se trouve à 3 cm du bord.
La seconde à 5 et la dernière à 6 cm.
Il demande aux femmes l’origine de ces marques.
« – Ça ? Ce sont des Noirs qui s’amusaient à comparer et mesurer leur pénis hier soir.
– Pouf, paf, Pouf ! Elles étaient minuscules. Je peux essayer.
– Pas de problème ! »
Jean-Marc sort sa biscouette et la pose sur la table.
Et elle arrive plus loin que les autres.
« – Pas mal hein ?
– Bof, hier soir, ils étaient de l’autre côté de la table pour se la mesurer. »
(Dans l’originale, car c’est une « revenue », c’était dans un bar gay…)
 
Jean-Marc et Jean-Paul, en plein confinement actif, assis sur leurs balcons respectifs, chacun devant une chope de bière se raconte la vie :
« – Tu sais quoi ?
– Non, pas encore.
– Eh bien ayant lu qu’un nouveau Grand Prix littéraire vient récompenser une œuvre d’imagination, le comptable d’une grande entreprise vient de faire parvenir au jury, par courrier recommandé, le double de sa déclaration de revenu… »
 
Et ils continuent :
« Je crois que jamais je ne pourrai comprendre comment un policier peut, alors que j’ai mon attestation en règle, que j’ai pu rouler à 140 à l’heure alors que je ne roulais que depuis vingt minutes ! »
 
Les mêmes, devant une nouvelle bière :
« – Qui a inventé les rayons X ?
– Personne ne le sait car son inventeur a voulu rester anonyme… »
 
« – Sais-tu ce qu’a dit, un jour en consultant sa montre, un psychanalyste à son patient qui est arrivé avec trois minutes de retard.
– Non. Et alors ?
– Il a dit : ‘‘Enfin ! Vous voilà ! Il était temps : J’allais commencer sans vous’’… »
 
Question de comble :
Le comble de l’honnêteté ?
« Il a été surveillant dans un bain public sans jamais en prendre un seul. »
 
« En Finlande, il fait tellement froid en janvier que les exhibitionnistes sont obligés de se décrire. »
 
C’est l’histoire d’une belle fille, avec toutes les belles rondeurs qu’il faut aux bons endroits.
Elle va se confesser et le curé ne peut s’empêcher de regarder ses formes et il en est tout émoustillé, il transpire, devient tout rouge et regrette profondément de ne pas avoir fait un autre métier.
Une fois la confession terminée, il est pris de remords, va devant la croix et commence à prier :
« Mon Seigneur, pardonnez-moi, j’ai eu des mauvaises pensées.
Mais franchement, regardez cette fille avec ses longs cheveux.
Regardez ses formes généreuses, vous n’auriez pas envie de vous blottir sur sa poitrine ?
De découvrir ses formes avec des caresses ?
De sentir ses lèvres sur votre peau ? »
À ce moment la statue se met à s’agiter et dit :
« Mais détaches-moi ! Mais détaches-moi ! »
(Je crois que je ne vous lavais pas encore faite, celle-là…)
 
Jean-Marc drague :
« – Mais où ai-je déjà vu votre visage auparavant ?
– Sur mes épaules… »
 
Le plus jeune fils d’un député demande à son père :
« – Qu’est-ce que c’est, un traître ?
– Eh bien, par exemple, c’est Gérald Dard-à-la-main qui quitte le parti les Républicains pour passer chez les marcheurs de Macron.
– Et si c’est un socialiste qui passe chez les Républicains ?
– Ah non, ça, c’est un converti. »
 
Jean-Paul et Jean-Marc, sur leurs balcons, regardant passer les passants confinés :
« – T’as vu ça ? Incroyable !
Ce qu’elle est laide, celle-là.
Elle est grosse.
Et en plus elle dépense sans compter.
Mais où est-ce qu’elle trouve son argent ?
– C’est son amant.
– Son amant ? Son amant ? Non mais regarde là comme il faut !
– Exact, mais son amant est un aveugle. »
 
Un joueur de golf est en pleine déprime.
« – Qu’est-ce qui se passe ?
– J’ai perdu ma balle.
– Et alors ?
– Elle était toute neuve. Depuis trois mois que je m’entraîne, tous les matins, je ne l’avais pas frappée plus de trois fois… »
 
Madame demande à Jean-Marc :
« – Tu pourrais réparer le robinet, il coule sans cesse ?
– Mais voyons je ne suis pas un plombier, je suis un ingénieur moi. »
Quelques jours plus tard, elle lui demande de réparer la prise électrique.
« – Tu le sais bien que je ne suis pas un électricien.
– Il y a aussi, ma voiture qui a un problème, as-tu le temps d’y regarder ?
– Mais non, je ne peux pas, je vais au club avec Jean-Paul et les copains et je ne suis pas mécanicien moi, je suis un ingénieur. »
Le soir, lorsque Jean-Marc entre à la maison, tout est réparé !
« – Tu as appelé quelqu’un ?
– Pas du tout, j’ai fait connaissance avec un gentil voisin et il m’a offert ses services.
– Et puis, combien il t’a demandé ?
– Eh bien, il m’a donné deux choix : Soit que je lui fasse un beau gâteau ou que je fasse l’amour avec lui.
– Et alors, quel gâteau lui as-tu fait ?
– Mais voyons chéri, je ne suis pas une pâtissière, moi… »
(Oui, c’était aussi une « revenue » !)
 
Jean-Marc et Jean-Paul, devant une énième bière :
« – Le beau temps est fini…
– Comment ça ?
– Les politiciens ont recommencé à être omniprésents à la télé. »
 
Les mêmes philosophent, chacun sur son balcon, confinés :
« – Tu sais, l’amour, c’est finalement un calcul compliqué…
– Ah oui ? Comment ça ?
– Un homme cherche toujours à MULTIPLIER les occasions pour s’étendre en ENTIER sur le corps (lire QUART) de sa tendre MOITIÉE à condition qu’elle ne cherche pas à s’y SOUSTRAIRE.
Quelques fois, ça donne des RESULTATS PLUS ou MOINS intéressants à condition que le couple ne se DIVISE pas.
– Ah oui… »
 
Et ils continuent :
« – Moi, je suis en faveur du mariage des prêtres.
– Et pourquoi ça ?
– Sinon, comment les curés auraient-ils des enfants de chœur ? »
 
En apprenant que ses parents avaient rapporté les cendres de papi à la maison, le petit de Jean-Marc s’étonne :
« Comme ça papi est mort dans un incendie ? »
 
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Jean-Marc et Jean-Paul :
« – Au fait, sais-tu qu’un peu d’amour pour une personne proche de toi, vaut mieux que beaucoup d’amour pour le monde entier ?
– Peut-être, mais sais-tu qu’elle est la différence entre le bridge et faire l’amour ?
– Au bridge si tu n’as pas une bonne main tu peux avoir une bonne partenaire.
– Exact et en amour si t’as pas une bonne partenaire, c’est mieux d’avoir une bonne main. »
 
Une jeune femme mariée depuis deux mois arrive en pleurs chez sa mère :
« – Ma pauvre chérie, mais que t’est-il arrivé ?
– C’est affreux, maman ! Mon mari m’a battu !
– Comment ça ? Mais je croyais ton mari en voyage d’affaires pour trois jours encore !
– Moi aussi ! »
 
Deux clochards se rencontrent :
« – Punaise, t’as bien une belle montre ? Où t’as volé ça ?
– Minute ! Minute ! Je ne l’ai pas volée. Je l’ai achetée.
Ben, ce n’est pas une vraie Cartier, mais je l’ai payée 50 €.
– Ah oui, et où tu as trouvé les 50 € ?
– Ah ça, je les ai volés à un touriste pendant qu’il avait le nez dans son guide ! »
 
Germaine et sa meilleure copine, en promenade de « 3 heures » autorisée :
« – Pourquoi tous les hommes ont-ils la conscience tranquille ?
– Bé parce qu’ils ne l’ont jamais utilisée, pardi ! »
 
Les deux mêmes :
« – Pourquoi la majorité des femmes conduisent-elle si mal ?
– Parce que la majorité des moniteurs sont des hommes… »
 
Un peu plus tard, au jeu des devinettes :
« – Quel est le point commun entre les nuages et les hommes ?
– Quand ils s’en vont, on peut espérer une belle journée. »
 
Et, incollables, elles poursuivent :
« – Quel est le point commun entre les hommes qui fréquentent les bars pour célibataires ?
– Ils sont tous mariés. »
 
Enfin :
« – Quelle est la différence entre un homme, une cravate et une ceinture ?
– La ceinture serre la taille, la cravate serre le cou, l’homme ne sert à rien. »
 
Solutions des contrepèteries de la semaine dernière :
 
« Jean-Marc a placé sa belle paire entre les seins… »
« Jean-Paul picolait chez le brasseur. »
« Jean-Gab l’artiste, dans son cul a comme un ramoneur. »
 
Celles proposées cette semaine à votre sagacité :
 
« L’archéologue a fait céder la stalle de Vénus. »
« Ah le cri d’une population !… »
« L’assaut promis a stoppé net le doute. »
 
Bon week-end à toutes et à tous !
 
I³
 
PS : N’oubliez pas mon « gardien » et « sa bibliothèque »