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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 16 décembre 2020

Quelques-uns l’auront noté

Les riches réveillonneront, mais pas les pôvres !
 
2020 est vraiment une année exceptionnelle, hors normes, même !
Pensez-donc, on fêtera Noël (au moins en « Gauloisie-laïque ») autour d’une dinde aux marrons ou d’un chapon décontaminé.
Pour moâ, ce sera boudin-blanc…
Le sapin est prohibé à Bordeaux : Pas de montagne de cadeaux à son pied pour les « nichées » émerveillées par la « magie de Noël ».
Pas non plus de « messe de minuit » pour les fidèles…
Pas de descente aux flambeaux sur les pistes des stations de ski non plus (puisque les remontées mécaniques sont cadenassées…)
Notre actuel « Sinistre de la bonne santé » nous avait prévenu : « Quoi qu’il en soit, ce sera un Noël un peu spécial (…) ».
Moâ, je m’en contre-cogne le coquillard (et les roubignoles dans le même geste) si on ne doit être que 6 à tables (hors les gamins) eh bien reste un gamin celui qui ne s’est pas encore reproduit !
Après, et seulement après, ça devient forcément un adulte… « complet » (ne suivez pas mon regard vers « Jupiter » qui ne sait pas ce que c’est…)
 
Finalement, je n’ai que ça autour de moâ, de ces « jeunes adultes » qui profitent du télétravail pour jouer à leur « game-boy » de jeunesse ou encore à « Virtual skipper » toute la journée.
Les autres, tous ceux de ma génération, ma foi, ou je les ai perdus de vue, ou la vie nous aura séparé, ou ils sont trop loin même si on se téléphone encore, quand ils sont encore vivants : Parce que la « grand faucheuse » aura fait son ouvrage et que ce n’est pas terminé…
Donc pas de problème, je peux mettre les rallonges.
Et puis on a prévu de sortir les lits de camps : On va pouvoir picoler !
Oui mais pour la Saint-Sylvestre ?
 
Eh bien cette année, pas d’enterrement de première pour cette funeste année qui s’achèvera enfin.
Ni de feux de joie de voitures brûlées pour fêter dignement l’année nouvelle comme il convient !
Pas d’émeute dans les quartiers, pas de pompier caillassé, pas de CRS aux urgence, couvre-feu oblige.
Et pas de rebeu des quartiers Nord de Marseille à Ajacciu.
Dommage, ça m’amusait beaucoup, notamment le 31 décembre 1999 où j’ai vu la Tour Eiffel prendre son envol pour le nouveau millénaire : Véritablement féérique !
Non cette année, si Noël sera « sage », le Nouvel An sera une fête exclusivement dédiée aux riches !
Bé oui : Une évidence.
 
Pour preuve (et ce n’est pas un propos « complotiste »), les annonces du gouvernement faites lors de la conférence de presse du 10 décembre 2020 qui visaient à expliquer les nouvelles mesures sanitaires prises à partir d’hier.
Le réveillon du Nouvel An n’est pas annulé… il a juste été réservé à certaines personnes.
Une seule restriction pour le 31 décembre 2020 : Le couvre-feu !
 
Par rapport à ce qu’espérait le gouvernement lors des annonces de « Jupiter » du 24 novembre 2020, la situation sanitaire a moins bien évolué.
Ce qui était probable avec un « faux » confinement.
Désormais, il est acquis que la barre des 5.000 nouveaux cas de « Conard-virus » par jour ne sera pas atteinte avant quelques temps.
D’autant que désormais on multiplie sciemment les « dépistages de masse ».
Qui vont révéler de nombreux cas de contaminations asymptomatiques ignorées jusque-là.
D’ailleurs, pour faire « bonne mesure », ils ont cassé le thermomètre en changeant – à la marge – les méthodes de calculs.
Le déconfinement a donc bien eu lieu hier, avec quelques changements, dont l’absence de « permission dérogatoire » à s’auto-infliger…
 
Et l’un d’entre eux concerne le 31 décembre 2020 : Alors que « Jupiter » avait annoncé qu’il n’y aurait plus de restrictions, son « Premier-sinistre », « Jean Casse-tête » accompagné des « sinistres de l’Intérieur » (& des cultes) « Gégé-Dard-à-la-main » et de celui de « la bonne santé », « Olive-Verre-à-dents », ont annoncé que le réveillon du Nouvel An sera soumis à un couvre-feu.
Le même couvre-feu que les autres jours du mois de décembre 2020, sauf le 24 au soir et sauf qu’il est désormais de 20 heures à 6 heures du mat’.
C’est kon, mais 21 heures, j’avais le temps de dîner tranquillement et d’aller fumer une pipe en extérieur avant d’aller me brosser les dents.
Là, soit je serai obligé d’avancer mon repas de fin de journée, soit d’enfumer ma « Nichée », soit de prendre le risque de me faire alpaguer par la flicaille du pays en patrouille déconfinée (que j’en ai prévu des « stratégies d’évitement » déjà prétestées).
 
Inutile de vous dire que le gouvernement espère ainsi éviter les rassemblements, notamment dans la rue, le 31 décembre donnant généralement lieu à des festivités spontanées dans l’espace public, mais également réduire le nombre de dîners du réveillon.
De toute façon, les restaurants, les salles festives et autres lieux de perdition, sont fermées… (à la demande des salafistes ? Les kons, ils ne peuvent même plus terroriser les touristes avec leurs pétards : Il n’y a plus de touriste !)
Le couvre-feu qui courra de 20 heures le 31 décembre 2020 à 6 heures du matin le 1er janvier 2021, a priori, empêche « les dîners en ville ».
Du moins, pour une partie de la population.
 
Mais, mais, il n’est pas interdit d’aller chez les uns et les autres, seulement de sortir dans la rue.
Un couvre-feu, par définition, c’est l’interdiction de se trouver dans la rue… pas de se trouver dans un espace privé (qui ne seront pas contrôlés… sans l’avis d’un juge de permanence : Le puni du réveillon, continuité du Service publique obligeant !).
Ainsi, rien n’interdit aux « Gauloisiens-confinés » de se retrouver (théoriquement dans la limite de 6 adultes) : Il suffit qu’ils arrivent à leur destination avant 20 heures et qu’ils n’en repartent pas avant 6 heures le lendemain !
Logique.
Pour une fête censée culminer à minuit, et donc se terminer vers 3 ou 4 heures du matin, le couvre-feu n’a pas vraiment d’impact.
Seulement si vous ne sortez pas…
 
D’autant plus que durant toute la journée du 31 décembre 2020, aucune autre restriction n’est prévue : Il est possible de se déplacer, y compris entre les régions.
Certes, le 31 décembre 2020 tombant un jeudi, nombre d’entre vous seront en train de travailler, mais cela ne les empêche pas de sauter dans la voiture à 17 heures pour faire 3 heures de route pour faire la fête entre amis ou en famille.
Voire de prolonger jusqu’au dimanche suivant…
 
Seulement voilà, il faudra héberger les invités, donc avoir de la place, donc être riche ! Pas question de se retrouver à 6 adultes (plus les gamins) dans 50 m², toute la soirée, toute la nuit et jusqu’à ce qu’il y en ait un qui se lève acheter les croissants et fasse couler le café matinal.
Le seul paramètre qui change par rapport à un réveillon normal est donc la nécessité, pour les invités, de rester sur place jusqu’à 6 heures du matin. Et ce qui change pour les hôtes qui invitent est donc le fait de pouvoir héberger tout le monde, tant bien que mal, jusqu’à 6 heures du matin en jouant au Monopoly ou aux cartes !
Après, vous pouvez jeter sur les routes vos invités…
Ils auront décuité.
 
Pour les ménages défavorisés, celles et ceux qui vivent dans un espace réduit avec peut-être deux chambres pour cinq personnes, il est évident qu’héberger des amis devient compliqué.
On peut imaginer en faire dormir un sur le canapé, un par terre, un autre dans la baignoire, un troisième sur le palier, mais pas beaucoup plus.
 
En revanche, pour les ménages « riches », c’est une autre histoire : Ils ont peut-être une ou deux chambres d’amis, un grand salon voire même une terrasse chauffante ou mieux encore une résidence secondaire.
Sans compter les « ultra-riches » avec leurs hôtels particuliers, châteaux et manoirs aux multiples chambres disponibles.
Les parents et les gamins peuvent se dispatcher dans les diverses propriétés et inviter chacun leurs amis. Tant que tout le monde arrive avant 20 heures et repart après 6 heures, c’est autorisé, peu importe les contaminations croisées qui déclencheront probablement une « troisième vague » autour du 15 janvier suivant.
Le réveillon 2020 sera donc une fête de riches…
 
Avouez que c’est une avancée sociologique assez inattendue. Jusque-là, dans la foulée de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » à une époque où il changeait d’appartement comme de femme (je veux dire au même rythme), on était « riche » à 4.000 €/mois.
(Je n’ai jamais su si c’était « brut » ou « net », mais il parlait de revenus qui reviennent tous les mois, probablement un salaire, une pension ou une rente).
À ce rythme-là, je n’ai jamais été « riche » ou alors par accident (et pas longtemps).
Même si déjà, j’étais classé parmi le décile des plus hauts patrimoines du pays à plusieurs reprises.
Le centile le mieux pourvu, jamais.
Pas « ultra-riche » quoi…
Mais chacun sait la différence entre « flux » et stock », pas la peine d’insister.
En fait, on ne se sent « riche » que quand on peut faire face à une dépense imprévue (liquidité disponible).
Ce qui a toujours été assez rare en ce qui me concerne (mais c’est déjà arrivé).
 
Pôvre, bien sûr que ça m’est arrivé et à plusieurs reprises. Des années noires, sans espoir, tel qu’on se demande vraiment ce qu’on fout sur cette planète avec rien en poche, les banquiers qui vous font la guerre, à devoir « ruser » avec les huissiers envoyés à vos trousses par vos créanciers furieux.
Je m’en rappelle très bien : On regard une rame de métro entrer à pleine vitesse dans une station et on se dit que c’est peut-être mieux que la suite désastreuse à devoir assumer.
Dans mon inconscient, je reste toujours persuadé que je finirai sur un trottoir quelconque avec juste une couverture pleine de puces pour toute fortune…
Bref, pour avoir été régulièrement et largement en-dessous du « seuil de pôvreté », voire même dans le dernier millile avec zéro de « revenus qui reviennent », j’ai quand même assumé les repas du soir (et des week-ends) de « ma Nichée » sans broncher.
Et même leurs vacances (où je comptais les sous pour les « glaces à l’eau » quand le DAB local reste insensiblement muet).
Mais c’était à chaque fois un « coup de pot ».
Désespérant jusqu’à la honte…
C’est que ça vous maintient en vie, les « gnomes du foyer » qui n’ont pas demandé à venir sur Terre pour partager vos galères…
 
Maintenant, grâce au « Conard-virus », nous avons un nouveau critère : Est riche, par opposition au pôvre, celui qui peut réveillonner avec quelques autres bipèdes de ses connaissances !
Au moins une fois dans l’année, à date fixe.
Voilà un vaste progrès pour l’humanité, n’est-ce pas ?

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