Lues, vues, entendues et vécues pour vous !
À ma boulangère, tôt ce matin, au moment d’acheter les croissants de mes « campeurs » :
« – Tiens, vous êtes ouverte à cette heure-ci !
– Ne m’en parlez pas, je préférerai être dans mon lit
!
– Figurez-vous que moi aussi, je préférerai être dans votre lit ! »
(Je crois qu’elle n’a pas pigé…)
(Une « revenue » et enrichie) :
Cette histoire se passe la veille de Noël.
C’est une femme en plein désespoir qui se prépare à sauter en bas d'un pont quand soudain le Père Noël lui demande ce qu’elle fait et elle dit :
« – J'ai perdu mon emploi, quand j’ai voulu m’en aller chez moi on m’avait volé ma voiture et quand je suis rentrée chez moi mon mari m’a appris qu’il me quittait.
C'est trop pour que je puisse supporter, j’aime mieux
en finir avec la vie !
– Moi je ne suis pas quelqu’un de déguisé en Père Noël, je suis le vrai Père Noël et une fois par an je descends sur terre pour exaucer un seul vœu de Noël.
Et cette année ce sera le tien.
Alors rentre chez toi, ton mari t’attendra fou d’amour, ta voiture sera stationnée dans la cour et ton patron t’appelleras pour te dire que tu es réembauchée.
– Oh merci ! Père Noël comment pourrais-je vous remercier ?
– Ben tu sais mon enfant, nous au Paradis on est un peu privés en sexe alors si tu pouvais me faire une pipe ça me ferait bien plaisir. »
La jeune fille hésite un peu mais finit par accepter
en se disant qu’il avait été si bon pour elle.
Quand elle eut fini le Père Noël lui demande quel âge elle a.
« – J'ai 26 ans Père Noël.
– Ha ! 26 ans et tu votes socialiste, je suppose ?
– Oui bien sûr, pourquoi ?
– Parce que tu crois encore au Père Noël, à ton âge… » lui répond Jean-Marc.
« Il faudrait un peu savoir ce que tu veux »,
dit Jean-Marc à sa femme, Germaine.
« Depuis près d'un an, tu me cries après, matin et soir, pour démonter les guirlandes de Noël.
Et, aujourd’hui, où je me décide à le faire, tu viens
me dire que ce n’est plus la peine, parce que Noël, c’est la semaine prochaine ! »
Le 24 décembre. La petite Marie-Chantal, 10 ans, pleurniche devant les cendres fumantes d’une maison.
Un passant qui passe (Jean-Marc) s’inquiète :
« – Que se passe-t-il, pourquoi pleures-tu ?
– Bouaaaaah ! C'est ma maman et mon papa, ils sont
morts quand la maison a brûlé… Bouaaaaaah !
– Eh bien ! Tu sais quoi demander au Père Noël, maintenant… »
La liste de Noël d’une mère de famille !
«
Cher Père Noël,
Je t’écris aujourd’hui pour te faire part de ma liste de Noël de Maman.
Cette année 2020 a été remplie de bonheur, mais aussi d’épreuves pour moi.
En effet, j’ai épongé 38 pipis par terre, mis à cuire 26 douzaines de cupcakes, chanté pendant 3.954 minutes des chansons débiles, changé 245 paires de draps, appris à construire une girafe en Kapla, regardé des dizaines de spectacles de danse contemporaines improvisées de mes enfants dans le salon, supporté 96 fois le générique de « Nabila », et enfin j’ai réussi à rendre propres, (presque) sages et heureux mes petits monstres.
Moi-même, j’ai été très sage, très patiente, j’ai même
proposé d’être parent d’élève (oui, tu as vu à quel point je suis impliquée !)…
Alors, s’il te plait, Papa Noël, je te demande quelques petits cadeaux qui me seraient bien utiles :
Seulement 3 heures de plus par jour !
Que je pourrais utiliser pour dormir, prendre soin de moi, aller au ciné, ou simplement ne rien faire du tout ! (J’ai plein d’autres idées…) :
– La paix
Pas la paix dans le monde (non, c’est MA liste à MOI et je ne suis pas Miss Monde !)…
Je veux juste la paix à la maison !
1/ La paix entre les enfants, qu’ils arrêtent de se chamailler pour le MÊME crayon de couleur bleu ou bien la même place dans le canapé, et
2/ Qu’on me fiche la paix ! La paix pour prendre une douche, faire pipi, me sentir libre à l’intérieur de ma maison sans avoir un petit être dans mon espace vital !
– Une voix que mes enfants entendent
Parce qu’apparemment la mienne est réglée sur une fréquence inaudible pour eux.
J’ai beau dire 24 fois « Mettez vos chaussures les enfants, c’est l’heure d’aller à l’école », cette information n’arrive pas jusque dans leur cerveau !
Je veux donc une voix qui réussisse d’elle-même à se faire comprendre du premier coup.
Et tant que t’y es, j’aimerai pouvoir chanter aussi bien « Libérée Délivrée » qu’Anaïs Delval, comme ça mes enfants arrêteront de dire « Mais tais-toi maman tu ne sais pas le faire ». (Bien sûr que je sais le faire)
(Bien sûr que je n’ai pas de mauvaise foi).
– Une nuit de 10 heures non-stop
Non-stop, c’est-à-dire AUCUNE interruption intempestive (que ce soit de la part des enfants, du chat, du mari…) bref : Une nuit à dormir sur mes deux oreilles, dans un matelas bien moelleux, avec une couette bien chaude, un oreiller doux et qui sent bon.
Et si je peux avoir le petit dej’ au lit, ça ne serait pas de refus.
– Une paire d’oreilles
Des nouvelles oreilles, qui atténuent automatiquement les cris stridents, qui captent les bêtises en mode silence et qui se ferment à la moindre tentative de corruption infantile (« Maman t’es trop belle, je peux avoir un bonbon ? »).
Et des boucles d’oreilles assorties.
– Un clone
Qui pourrait m’assister, et me permettre de me dédoubler en étant à l’heure à l’école tout en étant à l’heure à mes rendez-vous, pour pouvoir faire les courses en moins d’une heure, pour pouvoir enfin finir de plier et ranger tout ce linge propre qui attend depuis des jours, et pour me permettre de souffler un peu !
– Un jean taille 36
Dans lequel je rentre. Oui, tu peux changer l’étiquette. C’est juste psychologique.
Ou alors une lipo-express par internet (ça n’existe pas ?).
– Des abdos
Les miens ont disparus depuis plusieurs mois (années).
Et des biceps (j’ai rien dans les bas, malgré le poids de 16 kilos que je porte quotidiennement, j’ai nommé mon enfant !).
Et tant que j’y suis, un périnée (pas mou), un dos (pas cassé), des hanches (pas déboîtées), une peau douce et un visage sans poches ni cernes.
Bon, ok, change tout, vas-y !
– Et une coupe de champagne bien fraîche.
(Ok… La bouteille !)
(Pour me remettre du fait que tout ce que je te demande est impossible à avoir…)
Bien affectueusement,
Madame Germaine.
PS : Je t’ai préparé des cupcakes vanille cœur de Nutella. Enfin, il en avait 6, mais 2 se sont volatilisés (Miam … Ils sont délicieux, d’ailleurs). Tu n’es pas obligé de tout manger. Non, non, je ne dis pas que tu dois faire un régime, juste que tu peux en garder quelques-uns pour la Mère Noël, qui aime aussi le chocolat et qui le mérite !
PPS : Oui, j’ai écrit cette lettre sur le dos de ma liste de courses, mes enfants ont utilisé les dernières feuilles blanches de la maison en les déchirant pour « faire comme de la neige », selon eux (le tapis s’en souvient encore !).
Donc ne te trompe pas s’il te plait (Je n’ai aucunement besoin de moutarde, liquide vaisselle et tampons super++ pour Noël !)
Cela dit, un bon d’achat de chez Leclerc m’irait aussi, en rab !
PPS2 : Les enfants ont demandé un chiot pour Noël. Ce cadeau est évidemment inenvisageable. Si toutefois tu t’acharnes à leur en apporter un, sache que tu seras donc obligé de revenir tous les jours pour le promener.
Faut assumer, vieux !
Bien à toi, et bises à ta femme !
Germaine
»
Et puis encore :
« Tagada-à-la-fraise-des-bois » aurait envoyé un texto au père-Noël pour lui demander de stopper la pluie car elle plombe l’économie.
Il lui aurait répondu : « Tant que tu foutras la merde, je continuerai à tirer la chasse d’eau ! »
Selon « Ségololo », le préservatif représenterait désormais mieux la gauche que la rose.
Elle estime que le préservatif reflète magnifiquement l’image du « P.Soce ».
En effet, le préservatif tolère l'inflation, vide les bourses, ralentit la production, détruit la prochaine génération et protège les glands.
Enfin, il vous donne un sentiment intense de sécurité alors que vous vous faites baiser !
Flash info : Pour Noël, le « Parti Soce » troquerait l’emblème de la rose pour du muguet !
En effet, le muguet est la seule plante qui puisse soutenir autant de cloches sur la même branche….
La ministre de la santé s’appellait (à une autre époque) Marie-Sol Touraine.
Autrement dit « M.S.T. », pour les intimes.
Souvenez-vous que « Déesse-khâ » ne pouvait pas être condamné car sur la porte de sa chambre, il y a écrit FMI : Femme de Ménage Incluse.
Pour rappel, pour Churchill, Christophe Colomb est historiquement le premier socialiste :
« Il ne savait pas où il allait,
Il ignorait où il se trouvait…
Et il faisait tout ça aux frais du contribuable. »
Et puis pour faire « bon poids » quelques
souvenirs de Noël 2019 (une époque révolue où nous n’étions pas encore « confinés ») :
Voici une interview réalisée le 26 décembre 2019, avec
le Père Noël.
Le journaliste :
« – Alors… Parlez-nous de votre Noël. Joyeux ?
– Tu veux la vérité mon piti’gars… Attache ta
casquette à tes bretelles !
De la suie dans les cheminées pas ramonées, des chaussettes puantes au pied du sapin, les chiens qui courent après les traîneaux, un chasseur qui me tire dessus… Sans compter que j’ai conduit toute la nuit dans la neige !
J’ai failli être percuté par un 747, pourtant ils ne sont pas si nombreux !
En plus de ça, Donner, Blitzen et Rudolph, mes rennes, n’ont rien trouvé de mieux que de lâcher leurs bouses au-dessus du palais-Bourbon…
J’ai dû payer les lutins en heures supplémentaires pour qu’ils acceptent de nettoyer le traîneau.
Et je ne parle pas de Mère-Noël qui était furieuse parce que je rentrais tard avec une tenue dégueulasse.
Et puis, je me suis rendu malade en mangeant tous ces biscuits, ces chocolats et ces confiseries laissées par les enfants. J’ai même vomi plusieurs fois, dont une en catastrophe au cours de laquelle je me suis cassé la figure en sortant du traîneau…
J’allais oublier qu’avec mon allergie aux aiguilles de pin, je me suis gratté toute la soirée.
Vous ne pourriez pas installer un « SAPIN »… On dit : « un SAPIN de Noël » … Pas un pin de Noël !
Et ma prostate… J’ai dû faire pipi dans mon pantalon à 6.000 mètres d’altitude. Du coup j’ai eu le cul gelé sur mon siège et à cause de ça, mes hémorroïdes sont revenues…
HO ! HO ! HO !
Tu parles d’un JOYEUX NOËL ! »
Bethléem… Un certain jour de décembre.
Il y a près de deux mille ans.
Trois rois mages.
Gaspard, Melchior et Balthazar entrent dans une étable dans laquelle des animaux ainsi qu’un dénommé Joseph et sa femme Marie veillent sur un nouveau-né, placé dans une mangeoire.
Balthazar, exceptionnellement grand, se cogne la tête à l’entrée de l’étable et incapable de se contrôler pousse un « Jésus Christ ! » sous l’effet de la douleur.
En l’entendant, Joseph dit à sa femme :
« Note bien ça, Marie. C’est quand même plus original que Moshe ou David ! »
Jean-Marc et Jean-Paul, deux petits-vieux sont assis sur un
banc et discutent en regardant les décorations de noël dans la rue…
Le premier dit :
« – Franchement ! C’est beau noël, hein !
– Oui, c’est comme l’amour…
– Certain… Mais Noël arrive plus souvent ! »
Selon le curé de ma paroisse, à l’occasion du sermon
de la messe de minuit, j’ai appris qu’il n’y a que trois choses que Dieu
ignorait : Ce que va dire un franciscain quand il commence une homélie, ce que
vient de dire un dominicain quand il a fini de parler et… ce que pense un
jésuite.
Pour mieux comprendre la psyché de ces trois ordres, on conseillera au Tout-Puissant la lecture du passionnant « Au nom de Dieu et des hommes ».
L’auteur y narre la trépidante saga des frères mineurs (franciscains : Robe brun foncé et ceinture de corde), des frères prêcheurs (dominicains : Tunique blanche, scapulaire et capuce) et des membres de la Compagnie de Jésus (jésuites : Pas d'habit particulier).
À noter en revanche un parallèle entre les trois « milices » de l’Église apparues dans le sud de l’Europe, en réaction à l’argent corrupteur pour la première, à l’hérésie cathare pour la seconde, à la Réforme luthérienne pour la dernière.
Un franciscain, un dominicain, un jésuite…
Ce n’était pas très drôle et je n’ai pas compris la suite, mais ça a fait resurgir de mes neurones l’histoire suivante :
Que je raconte à Jean-Marc en sortant de
l’office :
Quelqu’un s’adresse alors à un franciscain et lui demande de dire une neuvaine pour qu’il gagne une Lexus à la loterie.
« – C’est quoi, une Lexus ?
– Une voiture de luxe.
– Bonté divine ! Saint François penserait que c’est contre le vœu de pauvreté ! Je regrette, pas question pour moi de prier pour ce genre de choses. »
Le gars va trouver ensuite un dominicain.
« – Pourriez-vous, s’il vous plaît, dire une neuvaine pour que je gagne une Lexus ?
– C'est quoi, une Lexus ?
– Une voiture de luxe.
– Bonté divine ! Saint Thomas met en garde contre l’amour des biens de ce monde. Je regrette, pas question pour moi de prier pour ce genre de choses. »
Finalement, en désespoir de cause, le gars s’adresse à
un jésuite :
« – Mon père, pourriez-vous, s’il vous plaît, dire une neuvaine pour que je gagne une Lexus ?
– C'est quoi, une neuvaine ? »
Mais celle que je préfère, cette année encore, c’est celle-là
:
Un p’tit gars entre chez lui plus tôt qu’à son habitude, un des profs étant malade.
Il monte dans sa chambre mais, en passant devant la chambre de sa sœur, il entend des gémissements.
Curieux, il regarde par le trou de la serrure.
Sa sœur est nue sur le lit, se caresse et roule sur elle-même en disant :
« Je veux un homme… je veux un homme… ahhh ! … je veux un homme… »
Le p’tit hausse les épaules et file dans sa chambre.
« Ah les filles… »
Trois semaines plus tard, le p’tit rentre encore un peu plus tôt de l’école.
En passant devant la chambre de sa sœur, il entend encore des gémissements.
La porte est ouverte, il jette un œil et il voit sa sœur dans les bras d’un homme.
Il part aussitôt en courant, file dans la chambre et claque la porte.
Il se déshabille, saute dans le lit, se caresse et roule comme un fou dans ses draps en gémissant…
« Ahhhh je veux des patins, je veux des patins… Ahhh… »
Toujours pour faire bon poids (et à défaut de contre-pet
cette semaine), une autre lettre d’actualité :
Lettre à notre fils qui se bat « pour le climat » tous
les week-ends
« Mon chéri,
Vendredi, plutôt que d’aller au lycée, tu as participé
à la manifestation pour la défense du climat et le sauvetage de la planète. Tu
n’imagines pas combien nous avons été fiers de te voir engagé dans une cause
aussi essentielle. Profondément émus par tant de maturité et de noblesse d’âme,
nous avons été totalement conquis par la pertinence de ton combat.
Aussi, je t’informe que ta mère et moi avons décidé
d’être indéfectiblement solidaires et, dès aujourd’hui, de tout faire pour
réduire l’empreinte carbone de notre famille.
Alors, pour commencer, nous nous débarrassons tous les
smartphones de la maison. Et puis aussi de la télévision. Tu ne verras aucune
objection, naturellement, à ce que ta console subisse le même sort : On dit
qu’ils contiennent des métaux rares que des enfants, comme toi, extraient sous
la terre dans des conditions honteuses.
Évidemment, nous avons entrepris de résilier aussi
tous les abonnements téléphoniques et la box d’accès à l’internet. Nous avons
pris conscience que tous ces gigantesques datacenters qui stockent les données
des réseaux sociaux et des films en « streaming » sont des gouffres
énergétiques. J’ai aussi contacté un plombier pour faire retirer le système de
climatisation particulièrement énergivore. Nous nous le remplacerons par des
ventilateurs basse consommation dont nous nous efforcerons de ne pas faire une
utilisation abusive.
Nous pensons également qu’il est nécessaire de
corriger nos modes de vie : Nous cesserons donc de partir en vacances au ski ou
à l’étranger. Ni même sur la Côte d’Azur avec le camping-car que, d’ailleurs,
nous avons la ferme intention de revendre. Et bien sûr, fini l’avion ! Pour
l’été prochain, en plus de la « crise sanitaire », ta mère et moi
avons programmé de remonter le canal du Midi par les berges, à vélo. Comme tu
iras désormais au collège avec ton VTT, cela te fera un excellent entraînement.
Oui, parce que la batterie de ta trottinette électrique n’étant pas recyclable,
il te faudra oublier ce mode de locomotion. Mais c’est déjà fait, j’imagine.
Ah ! pour tes vêtements, nous avons décidé de ne plus
acheter de marques (ces vêtements sont fabriqués par des mains d’enfants dans
les pays du tiers-monde comme tu le sais). Tu nous approuveras, nous en sommes
persuadés. Nous envisageons par conséquent de t’acheter des vêtements en
matières éco-responsables, comme le lin ou la laine, que nous choisirons de
préférence écrus (les teintures sont parmi les plus grands polluants).
Dans la foulée, nous nous mettrons à l’alimentation
bio et privilégierons les circuits courts. Et pour aller au plus court, nous
songeons même à acheter des poules afin d’avoir des œufs frais à portée de main
: tu vas adorer !
Ta mère a même pensé à un mouton pour tondre le gazon. Et puis, j’ai adressé une candidature en bonne et due forme à la mairie pour obtenir l’affectation d’une parcelle dans les jardins familiaux partagés. Nous comptons sur toi pour nous aider à cultiver nos légumes. Il va sans dire que, dans cette démarche, nous bannirons les aliments industriels.
Désolé pour le Coca et le Nutella dont tu faisais grande consommation et dont tu devras te priver à présent. Mais nous ne doutons pas un instant de ton approbation.
Enfin, pour pallier le manque de distractions par
écrans interposés, le soir, nous nous remettrons à la lecture (dans des livres
en papier recyclé, cela va de soi) ou nous jouerons aux échecs et pourquoi pas
aux petits chevaux : Il y a une éternité que nous n’avons pas fait une partie
de ce jeu désopilant. Nous achèterons un plateau et des pièces en bois du Jura,
comme il se doit, que tu recevras pour ton Noël.
Et nous veillerons à nous coucher plus tôt pour économiser la lumière.
Voilà, nous sommes certains que tu adhèreras
pleinement à ce sympathique programme qui s’inscrit en ligne directe dans ton
combat pour sauver la planète. Et nous te remercions encore de nous avoir
ouvert les yeux.
Tes parents qui t’admirent et qui t’aiment.
(courrier écrit sur du papier recyclé) »
Et puis une petite dernière (pour la route du retour) :
Le Père Noël a réussi à s’infiltrer par une cheminée minuscule et il arrive dans une chambre où dort une femme à demi nue et d’une grande beauté.
« Zut ! Je me suis encore trompé de cheminée. »
Alors il regarde longuement le beau corps endormi, il baisse les yeux sur lui-même et il murmure :
« Si je lui fais quelque chose, je ne peux plus remonter au ciel. Mais, si je ne lui fais rien, je ne peux plus remonter dans la cheminée… »
Elles sont mignonnes, non ?
Les autres, je ne les ai pas retenues : Allez donc les chercher sur ce blog, dans la rubrique « Histoires d’en rire » !
En attendant, Joyeux Noël à toutes et tous : « Un
sauveur » nous est né et ça tombe bien, on va en avoir besoin contre le « Conard-virus »
(et quelques autres à suivre) !
Bon week-end à toutes et à tous !
I3
À ma boulangère, tôt ce matin, au moment d’acheter les croissants de mes « campeurs » :
« – Tiens, vous êtes ouverte à cette heure-ci !
– Figurez-vous que moi aussi, je préférerai être dans votre lit ! »
(Une « revenue » et enrichie) :
Cette histoire se passe la veille de Noël.
C’est une femme en plein désespoir qui se prépare à sauter en bas d'un pont quand soudain le Père Noël lui demande ce qu’elle fait et elle dit :
« – J'ai perdu mon emploi, quand j’ai voulu m’en aller chez moi on m’avait volé ma voiture et quand je suis rentrée chez moi mon mari m’a appris qu’il me quittait.
– Moi je ne suis pas quelqu’un de déguisé en Père Noël, je suis le vrai Père Noël et une fois par an je descends sur terre pour exaucer un seul vœu de Noël.
Et cette année ce sera le tien.
Alors rentre chez toi, ton mari t’attendra fou d’amour, ta voiture sera stationnée dans la cour et ton patron t’appelleras pour te dire que tu es réembauchée.
– Oh merci ! Père Noël comment pourrais-je vous remercier ?
– Ben tu sais mon enfant, nous au Paradis on est un peu privés en sexe alors si tu pouvais me faire une pipe ça me ferait bien plaisir. »
Quand elle eut fini le Père Noël lui demande quel âge elle a.
« – J'ai 26 ans Père Noël.
– Oui bien sûr, pourquoi ?
– Parce que tu crois encore au Père Noël, à ton âge… » lui répond Jean-Marc.
« Depuis près d'un an, tu me cries après, matin et soir, pour démonter les guirlandes de Noël.
Le 24 décembre. La petite Marie-Chantal, 10 ans, pleurniche devant les cendres fumantes d’une maison.
Un passant qui passe (Jean-Marc) s’inquiète :
« – Que se passe-t-il, pourquoi pleures-tu ?
– Eh bien ! Tu sais quoi demander au Père Noël, maintenant… »
La liste de Noël d’une mère de famille !
«
Cher Père Noël,
Je t’écris aujourd’hui pour te faire part de ma liste de Noël de Maman.
Cette année 2020 a été remplie de bonheur, mais aussi d’épreuves pour moi.
En effet, j’ai épongé 38 pipis par terre, mis à cuire 26 douzaines de cupcakes, chanté pendant 3.954 minutes des chansons débiles, changé 245 paires de draps, appris à construire une girafe en Kapla, regardé des dizaines de spectacles de danse contemporaines improvisées de mes enfants dans le salon, supporté 96 fois le générique de « Nabila », et enfin j’ai réussi à rendre propres, (presque) sages et heureux mes petits monstres.
Alors, s’il te plait, Papa Noël, je te demande quelques petits cadeaux qui me seraient bien utiles :
Seulement 3 heures de plus par jour !
Que je pourrais utiliser pour dormir, prendre soin de moi, aller au ciné, ou simplement ne rien faire du tout ! (J’ai plein d’autres idées…) :
– La paix
Pas la paix dans le monde (non, c’est MA liste à MOI et je ne suis pas Miss Monde !)…
Je veux juste la paix à la maison !
1/ La paix entre les enfants, qu’ils arrêtent de se chamailler pour le MÊME crayon de couleur bleu ou bien la même place dans le canapé, et
2/ Qu’on me fiche la paix ! La paix pour prendre une douche, faire pipi, me sentir libre à l’intérieur de ma maison sans avoir un petit être dans mon espace vital !
– Une voix que mes enfants entendent
Parce qu’apparemment la mienne est réglée sur une fréquence inaudible pour eux.
J’ai beau dire 24 fois « Mettez vos chaussures les enfants, c’est l’heure d’aller à l’école », cette information n’arrive pas jusque dans leur cerveau !
Je veux donc une voix qui réussisse d’elle-même à se faire comprendre du premier coup.
Et tant que t’y es, j’aimerai pouvoir chanter aussi bien « Libérée Délivrée » qu’Anaïs Delval, comme ça mes enfants arrêteront de dire « Mais tais-toi maman tu ne sais pas le faire ». (Bien sûr que je sais le faire)
(Bien sûr que je n’ai pas de mauvaise foi).
– Une nuit de 10 heures non-stop
Non-stop, c’est-à-dire AUCUNE interruption intempestive (que ce soit de la part des enfants, du chat, du mari…) bref : Une nuit à dormir sur mes deux oreilles, dans un matelas bien moelleux, avec une couette bien chaude, un oreiller doux et qui sent bon.
Et si je peux avoir le petit dej’ au lit, ça ne serait pas de refus.
– Une paire d’oreilles
Des nouvelles oreilles, qui atténuent automatiquement les cris stridents, qui captent les bêtises en mode silence et qui se ferment à la moindre tentative de corruption infantile (« Maman t’es trop belle, je peux avoir un bonbon ? »).
Et des boucles d’oreilles assorties.
– Un clone
Qui pourrait m’assister, et me permettre de me dédoubler en étant à l’heure à l’école tout en étant à l’heure à mes rendez-vous, pour pouvoir faire les courses en moins d’une heure, pour pouvoir enfin finir de plier et ranger tout ce linge propre qui attend depuis des jours, et pour me permettre de souffler un peu !
– Un jean taille 36
Dans lequel je rentre. Oui, tu peux changer l’étiquette. C’est juste psychologique.
Ou alors une lipo-express par internet (ça n’existe pas ?).
– Des abdos
Les miens ont disparus depuis plusieurs mois (années).
Et des biceps (j’ai rien dans les bas, malgré le poids de 16 kilos que je porte quotidiennement, j’ai nommé mon enfant !).
Et tant que j’y suis, un périnée (pas mou), un dos (pas cassé), des hanches (pas déboîtées), une peau douce et un visage sans poches ni cernes.
Bon, ok, change tout, vas-y !
– Et une coupe de champagne bien fraîche.
(Ok… La bouteille !)
(Pour me remettre du fait que tout ce que je te demande est impossible à avoir…)
Bien affectueusement,
Madame Germaine.
PS : Je t’ai préparé des cupcakes vanille cœur de Nutella. Enfin, il en avait 6, mais 2 se sont volatilisés (Miam … Ils sont délicieux, d’ailleurs). Tu n’es pas obligé de tout manger. Non, non, je ne dis pas que tu dois faire un régime, juste que tu peux en garder quelques-uns pour la Mère Noël, qui aime aussi le chocolat et qui le mérite !
PPS : Oui, j’ai écrit cette lettre sur le dos de ma liste de courses, mes enfants ont utilisé les dernières feuilles blanches de la maison en les déchirant pour « faire comme de la neige », selon eux (le tapis s’en souvient encore !).
Donc ne te trompe pas s’il te plait (Je n’ai aucunement besoin de moutarde, liquide vaisselle et tampons super++ pour Noël !)
Cela dit, un bon d’achat de chez Leclerc m’irait aussi, en rab !
PPS2 : Les enfants ont demandé un chiot pour Noël. Ce cadeau est évidemment inenvisageable. Si toutefois tu t’acharnes à leur en apporter un, sache que tu seras donc obligé de revenir tous les jours pour le promener.
Faut assumer, vieux !
Bien à toi, et bises à ta femme !
Germaine
»
Et puis encore :
« Tagada-à-la-fraise-des-bois » aurait envoyé un texto au père-Noël pour lui demander de stopper la pluie car elle plombe l’économie.
Il lui aurait répondu : « Tant que tu foutras la merde, je continuerai à tirer la chasse d’eau ! »
Selon « Ségololo », le préservatif représenterait désormais mieux la gauche que la rose.
Elle estime que le préservatif reflète magnifiquement l’image du « P.Soce ».
En effet, le préservatif tolère l'inflation, vide les bourses, ralentit la production, détruit la prochaine génération et protège les glands.
Enfin, il vous donne un sentiment intense de sécurité alors que vous vous faites baiser !
Flash info : Pour Noël, le « Parti Soce » troquerait l’emblème de la rose pour du muguet !
En effet, le muguet est la seule plante qui puisse soutenir autant de cloches sur la même branche….
La ministre de la santé s’appellait (à une autre époque) Marie-Sol Touraine.
Autrement dit « M.S.T. », pour les intimes.
Souvenez-vous que « Déesse-khâ » ne pouvait pas être condamné car sur la porte de sa chambre, il y a écrit FMI : Femme de Ménage Incluse.
Pour rappel, pour Churchill, Christophe Colomb est historiquement le premier socialiste :
« Il ne savait pas où il allait,
Et il faisait tout ça aux frais du contribuable. »
Le journaliste :
« – Alors… Parlez-nous de votre Noël. Joyeux ?
De la suie dans les cheminées pas ramonées, des chaussettes puantes au pied du sapin, les chiens qui courent après les traîneaux, un chasseur qui me tire dessus… Sans compter que j’ai conduit toute la nuit dans la neige !
J’ai failli être percuté par un 747, pourtant ils ne sont pas si nombreux !
En plus de ça, Donner, Blitzen et Rudolph, mes rennes, n’ont rien trouvé de mieux que de lâcher leurs bouses au-dessus du palais-Bourbon…
J’ai dû payer les lutins en heures supplémentaires pour qu’ils acceptent de nettoyer le traîneau.
Et je ne parle pas de Mère-Noël qui était furieuse parce que je rentrais tard avec une tenue dégueulasse.
Et puis, je me suis rendu malade en mangeant tous ces biscuits, ces chocolats et ces confiseries laissées par les enfants. J’ai même vomi plusieurs fois, dont une en catastrophe au cours de laquelle je me suis cassé la figure en sortant du traîneau…
J’allais oublier qu’avec mon allergie aux aiguilles de pin, je me suis gratté toute la soirée.
Vous ne pourriez pas installer un « SAPIN »… On dit : « un SAPIN de Noël » … Pas un pin de Noël !
Et ma prostate… J’ai dû faire pipi dans mon pantalon à 6.000 mètres d’altitude. Du coup j’ai eu le cul gelé sur mon siège et à cause de ça, mes hémorroïdes sont revenues…
HO ! HO ! HO !
Tu parles d’un JOYEUX NOËL ! »
Il y a près de deux mille ans.
Trois rois mages.
Gaspard, Melchior et Balthazar entrent dans une étable dans laquelle des animaux ainsi qu’un dénommé Joseph et sa femme Marie veillent sur un nouveau-né, placé dans une mangeoire.
Balthazar, exceptionnellement grand, se cogne la tête à l’entrée de l’étable et incapable de se contrôler pousse un « Jésus Christ ! » sous l’effet de la douleur.
En l’entendant, Joseph dit à sa femme :
« Note bien ça, Marie. C’est quand même plus original que Moshe ou David ! »
« – Franchement ! C’est beau noël, hein !
– Certain… Mais Noël arrive plus souvent ! »
Pour mieux comprendre la psyché de ces trois ordres, on conseillera au Tout-Puissant la lecture du passionnant « Au nom de Dieu et des hommes ».
L’auteur y narre la trépidante saga des frères mineurs (franciscains : Robe brun foncé et ceinture de corde), des frères prêcheurs (dominicains : Tunique blanche, scapulaire et capuce) et des membres de la Compagnie de Jésus (jésuites : Pas d'habit particulier).
À noter en revanche un parallèle entre les trois « milices » de l’Église apparues dans le sud de l’Europe, en réaction à l’argent corrupteur pour la première, à l’hérésie cathare pour la seconde, à la Réforme luthérienne pour la dernière.
Un franciscain, un dominicain, un jésuite…
Ce n’était pas très drôle et je n’ai pas compris la suite, mais ça a fait resurgir de mes neurones l’histoire suivante :
Quelqu’un s’adresse alors à un franciscain et lui demande de dire une neuvaine pour qu’il gagne une Lexus à la loterie.
« – C’est quoi, une Lexus ?
– Bonté divine ! Saint François penserait que c’est contre le vœu de pauvreté ! Je regrette, pas question pour moi de prier pour ce genre de choses. »
« – Pourriez-vous, s’il vous plaît, dire une neuvaine pour que je gagne une Lexus ?
– Une voiture de luxe.
– Bonté divine ! Saint Thomas met en garde contre l’amour des biens de ce monde. Je regrette, pas question pour moi de prier pour ce genre de choses. »
« – Mon père, pourriez-vous, s’il vous plaît, dire une neuvaine pour que je gagne une Lexus ?
Un p’tit gars entre chez lui plus tôt qu’à son habitude, un des profs étant malade.
Il monte dans sa chambre mais, en passant devant la chambre de sa sœur, il entend des gémissements.
Curieux, il regarde par le trou de la serrure.
Sa sœur est nue sur le lit, se caresse et roule sur elle-même en disant :
« Je veux un homme… je veux un homme… ahhh ! … je veux un homme… »
Le p’tit hausse les épaules et file dans sa chambre.
« Ah les filles… »
Trois semaines plus tard, le p’tit rentre encore un peu plus tôt de l’école.
En passant devant la chambre de sa sœur, il entend encore des gémissements.
La porte est ouverte, il jette un œil et il voit sa sœur dans les bras d’un homme.
Il part aussitôt en courant, file dans la chambre et claque la porte.
Il se déshabille, saute dans le lit, se caresse et roule comme un fou dans ses draps en gémissant…
« Ahhhh je veux des patins, je veux des patins… Ahhh… »
Ta mère a même pensé à un mouton pour tondre le gazon. Et puis, j’ai adressé une candidature en bonne et due forme à la mairie pour obtenir l’affectation d’une parcelle dans les jardins familiaux partagés. Nous comptons sur toi pour nous aider à cultiver nos légumes. Il va sans dire que, dans cette démarche, nous bannirons les aliments industriels.
Désolé pour le Coca et le Nutella dont tu faisais grande consommation et dont tu devras te priver à présent. Mais nous ne doutons pas un instant de ton approbation.
Et nous veillerons à nous coucher plus tôt pour économiser la lumière.
Le Père Noël a réussi à s’infiltrer par une cheminée minuscule et il arrive dans une chambre où dort une femme à demi nue et d’une grande beauté.
« Zut ! Je me suis encore trompé de cheminée. »
Alors il regarde longuement le beau corps endormi, il baisse les yeux sur lui-même et il murmure :
« Si je lui fais quelque chose, je ne peux plus remonter au ciel. Mais, si je ne lui fais rien, je ne peux plus remonter dans la cheminée… »
Les autres, je ne les ai pas retenues : Allez donc les chercher sur ce blog, dans la rubrique « Histoires d’en rire » !
Bon week-end à toutes et à tous !
I3
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