Faites ce que je vous dis, pas ce que je fais…
Au moins, on sait que d’être « transgressif » quant aux
« gestes barrières », bé ça amoche la santé !
La démonstration en aura été faite par « Jupiter » soi-même et malgré lui, suppose-je, désormais cantonné à « La Lanterne » en isolement, sans « Bibi » qui n’est toujours pas « covidée » et n’assistait pas à l’anniversaire de « Jupiter ».
Comme quoi, entre ces deux-là, il y a bien respect du mètre cinquante de distanciation et port du masque (allez savoir pour quelle raison…), ces mesures que le gouvernement impose à tous les citoyens, même dans les départements où le virus est absent depuis des semaines et des semaines.
La nouvelle à peine tombée s’est répandue comme une traînée de poudre par
médias interposés, le 17 décembre dernier : La veille au soir, « Jupiter »
toussait. Son nez coulait ! Le Président était devenu positif au « Conard-virus »
!
Bon, ce n’est pas drôle.
Ni pour lui, ni pour « Bibi » écartée et confinée, ni pour ses « cas-contacts » présumés s’être contaminés à son contact.
Ironie de l’Histoire, le dimanche suivant la télé nous rediffusait « Sans mobile apparent », un film de Philippe Labro, avec en vedette Jean-Louis Trintignant.
Un excellent polar se situant à Nice dans les années 70 (du siècle précédent) : J’ai passé une excellent soirée avec le sosie de « Jupiter » en pensant à sa « grippette »…
Et aussitôt, on l’a accablé : Avait-il respecté les gestes-barrière
pour se faire ainsi contaminer ?
Car en plus il aura dîné en catimini avec « Bébé-Roux » », « Fer-rang », « Casse-tête », « Alex-Kol-Air », « Stan-Gué-Ri-ni », « Chrichri-Castagneur », « Pas-tricque-Mignon-la », « Max-Double-Barré », « Stéph-C’est-journée », « Titi-Sol-Air »
et « Phiphi-Grand-jonc », l’ex-futur conseiller de l’ombre
revenu après être parti (en général en tandem avec « Beau-raie-l’eau »
(qui aura été « retenu » : Il est superstitieux et aurait fait
le 13ème…), tous les lèches-kuls de la Jupitérie des « premiers
de cordée » !
12 à table et pas une seule « poulie-fendu » !
Un repas de « coquins », entre meks… qui s’est prolongé largement au-delà de la limite du couvre-feu…
Ils n’ont pas eu le courage d’attendre 6 heures du matin et les croissants matinaux en faisant un Monopoly ou « un six qui prend » !
Ou alors ils n’avaient plus rien à se dire…
Et puis n’avait-on pas dit « pas plus de 6 adultes à table », sans compter les gamins ?
C’étaient qui les « gamins » dans ce troupeau-là ?
Et comment « Jupiter » aura-t-il été infecté ?
En assistant à quelque spectacle privé organisé par son « sinistre de la Culture » ?
Ou d’avoir serré de trop près la belle chancelière « teutonnique » lors d’un dernier entretien bruxellois ?
À moins que ce soit d’avoir frotté quel qu’autre encore ailleurs…
Pour commencer, la question importante est de savoir si un Président doit-il, ou non, s’astreindre aux lois imposées au commun de ses sujets ?
Certainement pas de son point de vue.
À condition qu’il puisse s’imposer, par son charisme et sa stature politique, comme au-dessus du lot de la normalité, naturellement (ce que savait faire J-L. Trintignant qui avait « une gueule » qui « prenait bien la lumière »).
Là, question « lumière », avec sa vidéo quotidienne, la mise en scène est parfaite : Éclairage indirect, sombre sur costume sombre, polo noir, sans cravate, les traits tirés, on sent qu’il y a « du travail »…
Un métier dangereux que de faire « Président » dans le civil, finalement.
Le chef de l’État est donc à l’isolement pour son anniversaire et pendant
sept jours, tout comme « Casse-tête », ex « Monsieur
déconfinement complètement raté »
et l’exécutif, déjà « hors-sol », se retrouve enfermé chacun dans son
donjon !
Magnifique les effets de la transgression…
Reste que l’ont échappé belle « Verlan », « Del-fraizy », pas assez classe…
C’était donc une réunion de la majorité, du pur « entre nous ».
Fermée, confidentielle.
La « Jupitérie » dans toute sa splendeur tournée vers son avenir, concentrée sur son petit nombril. Au passage, sur cet escadron de choc, si je compte bien sur mes petits doigts, quatre au moins (« Sol-Air », « Bébé-roux », « Kol-Air », « Castagneur ») sont ou ont été concernés par des mises en examen ou des démêlés judiciaires.
Un critère comme un autre pour réussir un bon plan de table, bien sous tous rapports, n’est-ce pas ?
Car le chiffre qui les intéressait probablement, ce soir-là, ce n’était
plus le nombre de cas de « Conard-virus », ni les jauges, ni les
chiffres de la récession, ni – pas encore – la courbe de la température
présidentielle.
C’est « Le Parigot-provincial » qui nous a révélé l’objet de leur unique tourment et leur « optimisme prudent » ce soir-là : « Même si la route est encore longue, le camp du Président (…) se félicite des bons sondages et des déboires de l’opposition. La courbe de popularité du chef de l’État connaît une insolente ascension.
Emmanuel Macron est très haut dans les sondages, s’extasie
un conseiller gouvernemental. Il enregistre des scores nettement plus élevés
que ceux de Nicolas Sarkozy et François Hollande au même moment de leur mandat. »
Diantre…
De quoi sabrer le champagne et de tomber le masque !
L’année « Conard-virus » aurait transformé « Jupiter » et, mieux, « transformé le regard des électeurs sur le chef de l’État ».
« Les Français ont vu Emmanuel Macron presque tous les soirs à la télé depuis le printemps. Ils ont bien compris que ce n’est pas le Président des riches ni l’arrogant qu’on caricature, estime un familier de l’Élysée. Ils sont tombés sur un homme qui fait ce qu’il peut et qui prend cher ! »
Personnellement, je n’en ai pas vu autant : Il faut dire que je ne regarde plus les informations télévisuelles depuis « Tonton-Yoyo » qui nous mettait « la piqûre » tous les soirs au JT de 20 heures, quoi que vous fassiez.
Mal lui en a pris…
Toujours est-il que le storytelling a continué avec la positivité présidentielle
et son auto-bulletin de santé en mode youtubeur.
Encore plus proche de nous : « Il est des nô-ô-tres, il a eu son Covid comme les au-autres ! »
En « Jupitérie », c’est déjà Noël et jour de l’An « en même temps », et le « Conard-virus » est une bien bonne divine surprise : « Quand les Français regarderont qui peut tenir la barre dans la tempête, ils ne choisiront pas Marine Le Pen ni Jean-Luc Mélenchon. (…) L’union de la gauche est mal partie et même la droite ne croit pas en ses chances. Aujourd’hui, on ne voit personne qui pourrait battre Macron en 2022. »
Magnifique, vous dis-je !
Ou les effets d’auto-persuasion.
On dirait le « chat de la voisine » qui ronronne comme un fou quand il est malade à en crever…
Il n’y a donc pas de temps à perdre : 2022 commence aujourd’hui. Après le
flop de l’annonce du référendum (une « manœuvre » pour 60 % des « Gauloisiens »
dont
moâ-même), place au Président contaminé, faillible comme nous tous,
tellement humain dans son pull pseudo-moche et son teint pâle à la Lanterne, c’est
inespéré pour la « communication élyséenne » : Bientôt on
va pleurer sur ce stakhanoviste des affaires d’État qui poursuit sans relâche
sa tâche de « penser notre bonheur » à notre place alors qu’il a de la
fièvre…
Cependant, il paraîtrait, toujours selon la chronique du cluster, que l’entourage du Président redoute l’irruption d’un candidat inattendu.
Ils avancent les noms de Bigard, d’Hanouna ou, plus incroyable, de Robert Ménard.
Voire du Général « Deux-Villes-Liées », plus intéressant…
Et d’ailleurs, pour revenir au relevé de température, un sondage publié vendredi, trois jours après ce dîner de fièvre et de folie à l’Élysée, indique tout de même que « Jupiter » et « Casse-tête » perdent chacun « deux précieux points de popularité au mois de décembre 2020 ».
Effectivement, les fièvres de la « Grippette » sont toutes relatives et il n’y a qu’un pas de l’Élysée à la Lanterne.
Il faut dire que « Jupiter » n’aime ni les élections ni le
peuple, et il refuse évidemment les référendums d’initiative populaire que lui
réclamaient les « Gilets-jaunes ».
Il a mobilisé ses troupes pour que le modeste produit de la réforme constitutionnelle de 2008, la tentative de réunir un nombre de signatures suffisant pour que les « Gauloisiens-populaires » puissent donner leur avis sur la privatisation d’ADP, passe inaperçu et tombe à la trappe.
Il préfère une victoire sans risque à un « référendum maison », juste avant une campagne présidentielle, ça, c’est nettement plus chouette.
Vous n’êtes pas nécessairement tous idiots : Beaucoup d’entre vous voient la manœuvre, mais pour les trois quarts, vous voterez l’inclusion de la lutte contre le réchauffement climatique dans la Constitution si vous êtes consultés.
En somme, vous savez bien que le sujet sera la réélection de « Jupiter », mais vous êtes persuadés, à force d’être bombardés par la pensée unique et le « politiquement correct » en ce sens, que le climat est important, urgent, que la « Gauloisie-éternelle » a une taille suffisante pour y jouer un rôle décisif et qu’il a donc sa place dans une Constitution déjà trop encombrée, caviardée.
À chacun ses opinions, n’est-ce pas…
Les régionales risquent d’être très décevantes pour la majorité : Les retarder, et même les jumeler avec le référendum, aurait l’avantage de mobiliser le camp présidentiel, de diviser l’opposition, de brouiller le sens des votes, d’obtenir un score magistral et peut-être même de sauver les régionales.
Que du bonus donc ! Pourquoi se gêner au juste ?
Donc repas « de travail » à l’Élysée pour mettre tout ça en musique, à
l’invitation du chef de parti, que le Président ne devrait pas être, et en
présence des « chefs de la majorité » pour peaufiner la stratégie.
C’était un dîner, après l’heure du couvre-feu, sans masque.
Or, il s’agissait d’une réunion qui pouvait être différée dans le temps, ou se faire par téléconférence. Elle n’était pas « professionnelle », mais carrément politicienne. La cuisine politicienne a besoin de se faire autour d’un repas… convivial et… infecté !
Tous dans le même bain…
Autrement dit, ceux dont c’est effectivement la profession passagère de « faire la loi » ont complètement négligé un décret du Premier sinistre présent, lequel, cherchant parfois ses lunettes, avait peut-être mal lu le texte qu’il avait signé. 135 euros, aussi sec !
La désinvolture des comportements est manifeste, mais elle plaide évidemment contre leur intentionnalité.
Du coup l’avocat qui dépose plainte plus vite que son ombre a immédiatement agi au nom de deux associations, l’une des victimes du « Conard-virus » et l’autre de commerçants et de restaurateurs, « les Pendus », qui ont été, eux, interdits d’exercer leur profession.
Car la cantine élyséenne est ouverte et ils n’auront même pas pu livrer par Uber des paniers-repas confectionnés devant leurs « pianos »…
Au-delà de l’anecdote guignolesque, la question posée est tout de même
plus sérieuse : L’égalité des citoyens devant la loi est l’un de ces principes
qu’on proclame avec d’autant plus de vigueur qu’on appartient à ceux qui sont « plus
égaux que les autres ».
Les rares privilèges ne sont que la contrepartie d’un dévouement sans faille au bien commun…
D’accord, mais alors, il faut être exemplaire !
Et là, nos privilégiés ont affiché leur exception et se sont vautrés dans le mauvais exemple !
Faites comme je dis, mais pas comme je fais !
Remarquons, avec la discrétion qui s’impose à l’égard du gratin de la République, qu’il y avait parmi les convives quatre d’entre eux dont les démêlés avec la Justice avaient déjà quelque peu entaché le règne : On ne fait pas d’omelette sans casser quelques œufs !
Mais au moins « Ben-Allah » n’y était pas, et le monarque, de toute façon, est irresponsable, et immunisé contre toutes les plaintes.
Mais pas contre le « Conard-virus », pas encore vacciné qu’il est.
Irresponsable, certes, mais bien coupable, car à ce dîner, il était donc porteur
du virus contre lequel il n’était pas immunisé, ce touche-à-tout, ce tactile
compulsif, impénitent et récidiviste qui ne fais même pas gaffe à sa santé et à
celles de « plus âgés » que lui (il n’est entouré que de ça, même à l’international…) !
Et voilà les autres membres de la tablée devenus cas contacts et condamnés eux aussi à l’isolement.
De quoi en rire… même si ce n’est finalement pas drôle.
Une réunion politicienne sous forme de banquet va handicaper le travail sérieux de et pour la République (en-marche-même-pas-en-rêve) !
L’exécutif contaminé et mis sous cloche…
Alors, « Jupiter » est apparu sur les écrans, les yeux battus,
la mine triste et les joues blêmes, bref, l’ombre de lui-même, pour quémander
la compassion du peuple, comme un grand frère malade.
« Jupiter » vous fait le coup de la proximité à la « Giskard-A-la-Barre » qui s’invitait à dîner chez des « lambdas » sans prévenir : À la bonne franquette !
Tellement ridicule que seul « Tagada-à-la-fraise-des-bois » avait refait ce coup-là à l’occasion d’un déplacement en province, mais pour partager juste une rondelle de sifflard, tellement il avait bien senti qu’il n’était pas à sa place sous les caméras de la presse locale invitée in extremis pour constater le boxon du deux pièces-cuisines des « tirés au sort » (qui avaient reçu la veille au soir des chaises municipales en surnombre…).
Franchement, il ne faudrait pas charrier…
Et être un peu plus sérieux surtout quand on demande des efforts à tout le monde et qu’on tue patiemment les restaurateurs et le monde du spectacle « vivant ».
En attendant, c’est la démonstration que « manger ensemble »
est un acte héroïque d’une dangerosité inattendue. Les restaurateurs devront
bien l’admettre : Même pas la peine de faire des terrasses sauvages sur la
chaussée, des barrières en plexiglas entre chaque table, de faire du « click
& collect » d’entretenir un site internet « marchand » et de
se faire plumer par Uber, c’est manger qui est dangereux, qu’on se le dise !
(Boire, heureusement, avec une paille et un masque, ça reste convenable…).
Bref une confirmation in vivo que « brasser de l’air » (comme dans les restaurants Sud-Coréens d’où viennent les études les plus pointues sur le sujet), c’est éminemment risqué, alors même qu’on nous supplie d’aérer nos intérieurs…
Personnellement je ne le pense pas : Ceux qui sont dangereux, ce sont les « moulins à paroles ».
Évitez-les, pour votre bonne santé… psychologique et virale.
Et un « politicien », c’est quoi sinon un moulin à paroles (qui s’envolent) ?
En bref, leur réunion nocturne aurait dû être zoomée.
Mais ils ont préféré zouker.
Résultats, tous punis au coin, le bonnet d’âne vissé sur le crâne !
Faut-il en rire ou en pleurer ?
Quelle merveilleuse et triste époque que voilà…
La démonstration en aura été faite par « Jupiter » soi-même et malgré lui, suppose-je, désormais cantonné à « La Lanterne » en isolement, sans « Bibi » qui n’est toujours pas « covidée » et n’assistait pas à l’anniversaire de « Jupiter ».
Comme quoi, entre ces deux-là, il y a bien respect du mètre cinquante de distanciation et port du masque (allez savoir pour quelle raison…), ces mesures que le gouvernement impose à tous les citoyens, même dans les départements où le virus est absent depuis des semaines et des semaines.
Bon, ce n’est pas drôle.
Ni pour lui, ni pour « Bibi » écartée et confinée, ni pour ses « cas-contacts » présumés s’être contaminés à son contact.
Ironie de l’Histoire, le dimanche suivant la télé nous rediffusait « Sans mobile apparent », un film de Philippe Labro, avec en vedette Jean-Louis Trintignant.
Un excellent polar se situant à Nice dans les années 70 (du siècle précédent) : J’ai passé une excellent soirée avec le sosie de « Jupiter » en pensant à sa « grippette »…
Car en plus il aura dîné en catimini avec « Bébé-Roux » », « Fer-rang », « Casse-tête », « Alex-Kol-Air », « Stan-Gué-Ri-ni », « Chrichri-Castagneur », « Pas-tricque-Mignon-la », « Max-
12 à table et pas une seule « poulie-fendu » !
Un repas de « coquins », entre meks… qui s’est prolongé largement au-delà de la limite du couvre-feu…
Ils n’ont pas eu le courage d’attendre 6 heures du matin et les croissants matinaux en faisant un Monopoly ou « un six qui prend » !
Ou alors ils n’avaient plus rien à se dire…
Et puis n’avait-on pas dit « pas plus de 6 adultes à table », sans compter les gamins ?
C’étaient qui les « gamins » dans ce troupeau-là ?
En assistant à quelque spectacle privé organisé par son « sinistre de la Culture » ?
Ou d’avoir serré de trop près la belle chancelière « teutonnique » lors d’un dernier entretien bruxellois ?
À moins que ce soit d’avoir frotté quel qu’autre encore ailleurs…
Pour commencer, la question importante est de savoir si un Président doit-il, ou non, s’astreindre aux lois imposées au commun de ses sujets ?
Certainement pas de son point de vue.
À condition qu’il puisse s’imposer, par son charisme et sa stature politique, comme au-dessus du lot de la normalité, naturellement (ce que savait faire J-L. Trintignant qui avait « une gueule » qui « prenait bien la lumière »).
Là, question « lumière », avec sa vidéo quotidienne, la mise en scène est parfaite : Éclairage indirect, sombre sur costume sombre, polo noir, sans cravate, les traits tirés, on sent qu’il y a « du travail »…
Un métier dangereux que de faire « Président » dans le civil, finalement.
Magnifique les effets de la transgression…
Reste que l’ont échappé belle « Verlan », « Del-fraizy », pas assez classe…
C’était donc une réunion de la majorité, du pur « entre nous ».
Fermée, confidentielle.
La « Jupitérie » dans toute sa splendeur tournée vers son avenir, concentrée sur son petit nombril. Au passage, sur cet escadron de choc, si je compte bien sur mes petits doigts, quatre au moins (« Sol-Air », « Bébé-roux », « Kol-Air », « Castagneur ») sont ou ont été concernés par des mises en examen ou des démêlés judiciaires.
Un critère comme un autre pour réussir un bon plan de table, bien sous tous rapports, n’est-ce pas ?
C’est « Le Parigot-provincial » qui nous a révélé l’objet de leur unique tourment et leur « optimisme prudent » ce soir-là : « Même si la route est encore longue, le camp du Président (…) se félicite des bons sondages et des déboires de l’opposition. La courbe de popularité du chef de l’État connaît une insolente ascension.
De quoi sabrer le champagne et de tomber le masque !
L’année « Conard-virus » aurait transformé « Jupiter » et, mieux, « transformé le regard des électeurs sur le chef de l’État ».
« Les Français ont vu Emmanuel Macron presque tous les soirs à la télé depuis le printemps. Ils ont bien compris que ce n’est pas le Président des riches ni l’arrogant qu’on caricature, estime un familier de l’Élysée. Ils sont tombés sur un homme qui fait ce qu’il peut et qui prend cher ! »
Personnellement, je n’en ai pas vu autant : Il faut dire que je ne regarde plus les informations télévisuelles depuis « Tonton-Yoyo » qui nous mettait « la piqûre » tous les soirs au JT de 20 heures, quoi que vous fassiez.
Mal lui en a pris…
Encore plus proche de nous : « Il est des nô-ô-tres, il a eu son Covid comme les au-autres ! »
En « Jupitérie », c’est déjà Noël et jour de l’An « en même temps », et le « Conard-virus » est une bien bonne divine surprise : « Quand les Français regarderont qui peut tenir la barre dans la tempête, ils ne choisiront pas Marine Le Pen ni Jean-Luc Mélenchon. (…) L’union de la gauche est mal partie et même la droite ne croit pas en ses chances. Aujourd’hui, on ne voit personne qui pourrait battre Macron en 2022. »
Magnifique, vous dis-je !
Ou les effets d’auto-persuasion.
On dirait le « chat de la voisine » qui ronronne comme un fou quand il est malade à en crever…
Cependant, il paraîtrait, toujours selon la chronique du cluster, que l’entourage du Président redoute l’irruption d’un candidat inattendu.
Ils avancent les noms de Bigard, d’Hanouna ou, plus incroyable, de Robert Ménard.
Voire du Général « Deux-Villes-Liées », plus intéressant…
Et d’ailleurs, pour revenir au relevé de température, un sondage publié vendredi, trois jours après ce dîner de fièvre et de folie à l’Élysée, indique tout de même que « Jupiter » et « Casse-tête » perdent chacun « deux précieux points de popularité au mois de décembre 2020 ».
Effectivement, les fièvres de la « Grippette » sont toutes relatives et il n’y a qu’un pas de l’Élysée à la Lanterne.
Il a mobilisé ses troupes pour que le modeste produit de la réforme constitutionnelle de 2008, la tentative de réunir un nombre de signatures suffisant pour que les « Gauloisiens-populaires » puissent donner leur avis sur la privatisation d’ADP, passe inaperçu et tombe à la trappe.
Il préfère une victoire sans risque à un « référendum maison », juste avant une campagne présidentielle, ça, c’est nettement plus chouette.
Vous n’êtes pas nécessairement tous idiots : Beaucoup d’entre vous voient la manœuvre, mais pour les trois quarts, vous voterez l’inclusion de la lutte contre le réchauffement climatique dans la Constitution si vous êtes consultés.
En somme, vous savez bien que le sujet sera la réélection de « Jupiter », mais vous êtes persuadés, à force d’être bombardés par la pensée unique et le « politiquement correct » en ce sens, que le climat est important, urgent, que la « Gauloisie-éternelle » a une taille suffisante pour y jouer un rôle décisif et qu’il a donc sa place dans une Constitution déjà trop encombrée, caviardée.
À chacun ses opinions, n’est-ce pas…
Les régionales risquent d’être très décevantes pour la majorité : Les retarder, et même les jumeler avec le référendum, aurait l’avantage de mobiliser le camp présidentiel, de diviser l’opposition, de brouiller le sens des votes, d’obtenir un score magistral et peut-être même de sauver les régionales.
Que du bonus donc ! Pourquoi se gêner au juste ?
C’était un dîner, après l’heure du couvre-feu, sans masque.
Or, il s’agissait d’une réunion qui pouvait être différée dans le temps, ou se faire par téléconférence. Elle n’était pas « professionnelle », mais carrément politicienne. La cuisine politicienne a besoin de se faire autour d’un repas… convivial et… infecté !
Tous dans le même bain…
Autrement dit, ceux dont c’est effectivement la profession passagère de « faire la loi » ont complètement négligé un décret du Premier sinistre présent, lequel, cherchant parfois ses lunettes, avait peut-être mal lu le texte qu’il avait signé. 135 euros, aussi sec !
La désinvolture des comportements est manifeste, mais elle plaide évidemment contre leur intentionnalité.
Du coup l’avocat qui dépose plainte plus vite que son ombre a immédiatement agi au nom de deux associations, l’une des victimes du « Conard-virus » et l’autre de commerçants et de restaurateurs, « les Pendus », qui ont été, eux, interdits d’exercer leur profession.
Car la cantine élyséenne est ouverte et ils n’auront même pas pu livrer par Uber des paniers-repas confectionnés devant leurs « pianos »…
Les rares privilèges ne sont que la contrepartie d’un dévouement sans faille au bien commun…
D’accord, mais alors, il faut être exemplaire !
Et là, nos privilégiés ont affiché leur exception et se sont vautrés dans le mauvais exemple !
Faites comme je dis, mais pas comme je fais !
Remarquons, avec la discrétion qui s’impose à l’égard du gratin de la République, qu’il y avait parmi les convives quatre d’entre eux dont les démêlés avec la Justice avaient déjà quelque peu entaché le règne : On ne fait pas d’omelette sans casser quelques œufs !
Mais au moins « Ben-Allah » n’y était pas, et le monarque, de toute façon, est irresponsable, et immunisé contre toutes les plaintes.
Mais pas contre le « Conard-virus », pas encore vacciné qu’il est.
Et voilà les autres membres de la tablée devenus cas contacts et condamnés eux aussi à l’isolement.
De quoi en rire… même si ce n’est finalement pas drôle.
Une réunion politicienne sous forme de banquet va handicaper le travail sérieux de et pour la République (en-marche-même-pas-en-rêve) !
L’exécutif contaminé et mis sous cloche…
« Jupiter » vous fait le coup de la proximité à la « Giskard-A-la-Barre » qui s’invitait à dîner chez des « lambdas » sans prévenir : À la bonne franquette !
Tellement ridicule que seul « Tagada-à-la-fraise-des-bois » avait refait ce coup-là à l’occasion d’un déplacement en province, mais pour partager juste une rondelle de sifflard, tellement il avait bien senti qu’il n’était pas à sa place sous les caméras de la presse locale invitée in extremis pour constater le boxon du deux pièces-cuisines des « tirés au sort » (qui avaient reçu la veille au soir des chaises municipales en surnombre…).
Franchement, il ne faudrait pas charrier…
Et être un peu plus sérieux surtout quand on demande des efforts à tout le monde et qu’on tue patiemment les restaurateurs et le monde du spectacle « vivant ».
(Boire, heureusement, avec une paille et un masque, ça reste convenable…).
Bref une confirmation in vivo que « brasser de l’air » (comme dans les restaurants Sud-Coréens d’où viennent les études les plus pointues sur le sujet), c’est éminemment risqué, alors même qu’on nous supplie d’aérer nos intérieurs…
Personnellement je ne le pense pas : Ceux qui sont dangereux, ce sont les « moulins à paroles ».
Évitez-les, pour votre bonne santé… psychologique et virale.
Et un « politicien », c’est quoi sinon un moulin à paroles (qui s’envolent) ?
Mais ils ont préféré zouker.
Résultats, tous punis au coin, le bonnet d’âne vissé sur le crâne !
Faut-il en rire ou en pleurer ?
Quelle merveilleuse et triste époque que voilà…
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