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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 13 décembre 2020

Puisqu’on ne parle que de ça, même à table…

Comment fonctionnent les vaccins en gestation ?
 
N’étant toujours pas chimiste (et encore moins biologiste), bien que j’en eue dirigé à diverses occasions dans une vie antérieure, j’ai gardé quelques liens amicaux et je me suis renseigné (pour paraître moins kon à table…)
 
J’ai appris (et je partage donc) que pour obtenir un vaccin efficace et sûr, il y a plusieurs procédés.
Ah oui ?
Moâ qui croyait bêtement qu’il suffisait d’inoculer une bactérie ou un virus « inactivé » par un procédé quelconque pour que notre « machine à immunité » se mettent en fonction et éradique l’importun, eh bien c’est un peu plus compliqué que ça, figurez-vous.
 
Si les méthodes diffèrent, tous les vaccins ont le même but : Apprendre au système immunitaire de l’organisme à reconnaître et à fabriquer ses défenses – les anticorps – spécifiques. Ces défenses pourront ainsi neutraliser rapidement le virus lorsqu’elles le croiseront.
Bon, les explications recueillies se concentrent sur ce mécanisme, même s’il existe, en parallèle des anticorps, un autre type de défense immunitaire porté par certaines cellules spécialisées (on en a parlé cette semaine : Cf. Post de jeudi) : Les seuls lymphocytes T.
Le bénéfice d’un vaccin repose donc sur le fait que l’on immunise la personne sans l’infecter avec la maladie ciblée, qui peut être dangereuse. Il faut faire croire à l’organisme qu’il est agressé par un virus alors qu’il ne l’est pas vraiment pour obtenir une réponse immunitaire contre le contenu du vaccin.
 
Pour le tromper, l’astuce consiste à présenter la « carte d’identité » du virus, soit la partie du virus que les défenses de l’organisme reconnaîtront comme la signature d’un intrus : Son antigène (sans gêne, c’est bien connu, il n’y a pas de plaisir en disent les « anciens »).
Cet antigène, chez le « Conard-virus » par exemple, c’est la molécule qui tapisse sa surface et lui donne sa forme de couronne, autrement appelée sa protéine de spicule (ou Spike protein en anglais).
 
Et il existe plusieurs méthodes pour présenter cette protéine-carte d’identité à l’organisme. Certaines sont anciennes et bien connues, d’autres sont plus novatrices. Toutes possèdent des inconvénients et des avantages en matière de coût, de sécurité ou de difficulté de mise en œuvre.
 
« Le vaccin affaibli »
Les vaccins contenant les virus responsables de la maladie ciblée sont le type de vaccin le plus ancien. Ils peuvent contenir un virus vivant ou un virus tué.
Il s’agit ici d’injecter à la personne une version affaiblie du virus qui provoque la maladie.
Ce virus atténué est bien « vivant », mais n’a plus de pouvoir pathogène.
La plupart du temps, le virus peut continuer à se répliquer, mais pas suffisamment pour être une menace et rendre malade l’organisme.
Un virus vivant atténué possède l’avantage de provoquer une réponse immunitaire complète et robuste ainsi qu’une immunité durable, sans besoin d’adjuvants (des produits stimulant les défenses de l’organisme).
C’est aussi une méthode peu coûteuse.
Cependant, elle peut présenter des risques pour les personnes dont le système immunitaire est fragile et moins apte à lutter contre un virus, même affaibli : Elle n’est donc pas recommandée pour des publics à risque.
Ce type de vaccin présente également le risque d’aggraver l’infection au lieu d’aider l’organisme à la combattre…
Ce phénomène, connu sous le nom d’Antibody-dependant enhancement (ADE) a été à l’origine du fiasco du vaccin contre la dengue conçu par Sanofi-Pasteur, lequel avait causé la mort de plusieurs enfants entre 2016 et 2017 aux Philippines.
Les vaccins à virus atténué demandent en outre à être réfrigérés et protégés de la lumière, ce qui peut compliquer leur transport et leur conservation.
Exemples : les vaccins ROR (rougeole-oreillons-rubéole) et ceux contre la varicelle
 
Les vaccins à « virus inactivé ».
Le virus injecté a été tué (par chaleur, radiations ou exposition à des agents chimiques) et a perdu sa capacité à se répliquer dans l’organisme.
Mais il a gardé suffisamment de son intégrité physique pour être reconnu par le système immunitaire.
Si cette méthode est plus sûre que celle des virus atténués – surtout pour des publics fragiles – la protection immunitaire qu’elle confère est moins durable et moins complète, car le traitement physique des virus peut endommager une ou plusieurs de ses protéines antigènes.
Il faut donc à la fois des adjuvants ainsi que plusieurs doses pour créer une protection efficace.
Exemples : les vaccins contre la grippe, la poliomyélite et contre l’hépatite A< ;
 
Un adjuvant c’est, dans le cadre d’un vaccin, un produit utilisé pour son pouvoir immunogène, c’est-à-dire sa capacité à provoquer la réaction du système immunitaire inné de l’organisme.
Une fois repéré, le produit adjuvant est reconnu comme un intrus. Il va alors attirer l’attention des défenses immunitaires et amplifier leur action, permettant au vaccin de conférer une meilleure protection.
Les sels d’aluminium sont le produit le plus utilisé, mais il en existe d’autres, organiques ou synthétiques.
 
Les vaccins « à vecteur viral ».
Ce type de vaccin contient aussi des virus, mais pas ceux qui provoquent la maladie contre laquelle l’on souhaite être immunisé. Ils utilisent d’autres virus, inoffensifs pour l’homme, et les emploient pour « livrer » la carte d’identité du virus à attaquer.
Cette méthode, désormais bien maîtrisée, a l’avantage d’offrir un large choix de virus « véhicules ».
On en distingue deux catégories :
 
Les vaccins « à vecteur viral répliquant ».
La technique est employée par 20 vaccins en développement contre le « Conard-virus ».
Ils utilisent des virus capables de se répliquer dans le corps humain, mais que l’on a affaiblis pour leur ôter tout pouvoir pathogène, ou choisis parce qu’ils n’en ont pas ou peu.
Ces virus sont porteurs d’un code génétique modifié pour fabriquer des antigènes spécifiques. Ainsi, une fois que le virus « véhicule » pénètre dans une cellule humaine, son matériel génétique (modifié pour coder la protéine de spicule) y est libéré puis « lu », afin de produire à la fois la protéine de spicule du « Conard-virus » et des copies de lui-même qui iront infecter de nouvelles cellules.
 
Cette technique permet d’obtenir une forte réaction immunitaire (ce qui est positif), ainsi qu’une protection durable. Mais elle est coûteuse et complexe, et son efficacité peut être compromise si la personne a déjà été en contact avec le virus choisi pour livrer l’antigène.
Ce dernier ne doit pas déclencher la réaction des anticorps contre sa version « originale », au risque de se faire éliminer avant d’avoir réussi à provoquer une réaction immunitaire contre l’antigène dont il est porteur.
Exemples : Le vaccin développé contre Ébola (2016)
 
Les vaccins « à vecteur viral non répliquant ».
Le fonctionnement de ces vaccins est similaire à ceux qui utilisent des vecteurs viraux répliquants, à la différence que, une fois entré dans la cellule, le virus ne fabriquera que l’antigène choisi et non des copies de lui-même.
Cette technique est utilisée en thérapie génique depuis longtemps, est considérée comme très sûre, mais longue à développer.
Contre le « Conard-virus », les adénovirus sont particulièrement utilisés par les chercheurs.
Cette famille de virus, connue pour provoquer surtout des infections respiratoires banales, offre une bonne stabilité, une grande sûreté et une simplicité de manipulation avantageuse.
Mais aucun vaccin utilisant cette technique n’a jamais été commercialisé.
 
Les vaccins « à protéines ».
Ce type de vaccin est une technologie plus récente. Il consiste à injecter des protéines du virus-cible, lesquelles seront reconnues par l’organisme.
 
Les vaccins « à sous-unité protéique » : Derrière ce nom un poil technique, ces vaccins sont souvent assez simples. Ils ne contiennent que des protéines du virus-cible, lesquelles seront directement injectées dans l’organisme et reconnues comme des antigènes.
Puisque aucun composant « vivant » n’est injecté, la méthode est considérée comme particulièrement sûre. Mais, du fait que ces protéines sont injectées seules, elles ne provoquent pas une réaction immunitaire très importante.
Elles sont donc souvent accompagnées de produits appelés « adjuvants », lesquels vont stimuler cette réaction immunitaire. Cette méthode peut également avoir des coûts et un temps de développement importants.
Exemples : les vaccins contre l’hépatite B ou contre la coqueluche
 
Les vaccins « à particules pseudo-virales » : Ils contiennent des protéines qui s’assemblent entre elles pour former une structure et à la surface de laquelle se trouve l’antigène du virus attaqué (la protéine de spicule pour les coronavirus). Cette structure, dite « recombinante », n’est pas infectieuse, puisqu’elle est vide, mais elle imite assez bien la forme du virus.
Ce type de vaccin engendre de très bons résultats quant à la réponse immunitaire, mais il est techniquement très difficile à fabriquer et requiert de grands investissements.
Exemples : les vaccins contre le papillomavirus humain ou contre l’hépatite C
 
Les vaccins « à matériel génétique », regroupant également deux sous-familles.
C’est la technique la plus novatrice de toutes. Ces vaccins d’un genre nouveau ne contiennent aucun virus « reconnaissable », seulement son matériel génétique, lequel migre alors dans les cellules humaines afin de leur faire synthétiser la « carte d’identité » du virus.
 
Les vaccins « à ADN » : Comme leur nom l’indique, ces vaccins contiennent de l’ADN.
Les brins d’ADN injectés portent les gènes du virus responsable de la synthèse de son antigène (sa protéine de spicule pour le « Conard-virus »).
Des aiguilles plantées dans la peau génèrent un micro-champ électrique, lequel fait migrer les brins dans les cellules humaines avoisinantes et leur permet de pénétrer leur noyau.
Une fois dans le noyau, les gènes sont « lus » par la machinerie cellulaire, qui fabrique la protéine correspondante : La spicule des coronavirus.
Les protéines virales ainsi fabriquées (en de nombreux exemplaires au sein des cellules humaines) sont détectées dans le milieu intra-cellulaire, ce qui déclenche la réaction immunitaire.
Bien que nouvelle, cette technologie est considérée comme sûre. En revanche, elle provoque généralement une réaction immunitaire modérée et requiert l’utilisation de produits adjuvants, voire de plusieurs doses administrées à quelques semaines d’intervalle, pour espérer conférer une protection durable.
Aucun vaccin à ADN destiné aux humains n’a été à ce jour commercialisé.
 
Les vaccins « à ARN » : Ces vaccins fonctionnent de manière similaire aux vaccins à ADN, mais avec un autre type de matériel génétique : L’ARN messager.
L’ARN est une molécule quasi identique à l’ADN. On dit de l’ARN qu’il est « messager » lorsque sa forme est celle d’une copie temporaire d’un fragment d’ADN, destinée à être lue pour fabriquer une protéine dans les « usines de la cellule » (les ribosomes, qui ne savent lire que cet ARN messager).
Une fois injecté, l’ARN messager entre dans les cellules humaines grâce à son enveloppe spéciale (faite de lipides, de la graisse de cabestan), laquelle fusionne avec la membrane des cellules à son contact.
L’ARN messager va alors directement faire synthétiser la protéine virale par les ribosomes sans avoir à passer par le noyau de la cellule, ce qui diminue fortement les risques de génotoxicité (modification de l’ADN de nos cellules).
Pas de souci donc selon « mes correspondants », ce n’est pas un OGM qui pourrait devenir « héréditaire ».
 
La suite est la même que pour les vaccins à ADN : Les protéines de spicule du « Conard-virus » présentes dans les cellules sont détectées et déclenchent la réaction immunitaire souhaitée.
Les risques et avantages liés à cette technique sont similaires à ceux des vaccins à ADN, à la différence que l’ARNm est moins stable que l’ADN (c’est pourquoi il est encapsulé dans une enveloppe de lipides) et qu’il requiert des conditions de stockage nettement plus froides (il persiste néanmoins quelques incertitudes au sujet de sa conservation).
De tels vaccins peuvent être en outre produits avec une rapidité inédite (comme en atteste le fait que les deux premiers vaccins dont les résultats ont été communiqués utilisent tous deux cette technique).
Aucun vaccin à ARN destiné aux humains n’a été jusqu’à ce jour commercialisé.
 
Comme c’est désormais le cas (premier essai sur une britannique de 90 ans… avant d’exécuter sa magnifique Majesté et son prince « qu’on sort ») on va donc pouvoir étudier en détail sa descendance future … les effets indésirables avec précision !
Mes « correspondants » voulaient probablement paraître savants et rassurants (j’étais leur patron… et ils ont gardé un bon souvenir de moâ), mais j’ai dû paraître encore plus bête que nature, car je n’ai rien compris.
Si, une chose : Que le ribosome sait lire (comme un « sachant-diplômé-ENÂrque ») et sert à reproduire la protéine virale sans avoir à passer par le noyau de la cellule.
 
Traduction sociologique : La konnerie virale passe bien dans le noyau des élites de ce pays, sans en passer par l’ADN du corps électoral…
Je savais bien que ça existait !
CQFD…
 
Bonne fin de journée confinée à toutes et à tous !
 
I3

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