Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 10 décembre 2020

« Bilng-bling » sera relaxé !

Et je vous explique pour quelle raison.
 
C’est juste et seulement un propos que n’aura pas rapporté la presse, ou alors en l’effleurant à peine.
Mais on me l’aura confirmé « de source sûre »…
Il est tenu par « Titi-Air-zog », inculpé mais également avocat.
Lui, je le connais pour l’avoir croisé à quelques soirées au QG du « cousin Tiberi » (Jean le cortenais du Vème arrondissement Parigot, son fief volé à Capitant). Il avait la même carte partisane que moâ, « par conviction ».
On avait des convictions, à cette époque-là.
 
Mais déjà, il avait une réputation, disons… sulfureuse.
En 1981 il est placé en garde à vue : L’un de ses clients, Philippe Maurice, condamné à mort, avait tiré sur un surveillant et tenté de s’échapper. L’avocat est soupçonné d’avoir fait rentrer l’arme.
Philippe Maurice sera le premier gracié lors de l’arrivée de la « gôche-soce » au pouvoir en 1981…
 
Alors « Titi » commence par défendre quelques grands noms de la pègre en tant qu’avocat pénaliste.
À la fin des années 1990, il pose un premier pas dans les milieux politiques en défendant mon « cousin Jean » Tiberi, d’abord pour leur fils, puis pour la mère, la « cousine Xavière » (une vraie celle-là, mais par alliance) Tiberi. Il suivra le couple tout au long de leurs différents démêlés judiciaires, jusqu’en 2009 pour le procès des faux électeurs du cinquième arrondissement, avec un certain manque de savoir-faire indéniable puisque les Tiberi finissent « condamnés » par la justice de mon pays (ça ne se discute pas, une décision judiciaire forclose).
 
Médiatiquement, « Titi » est surtout connu pour être l’avocat de « Bling-bling » (le vénéré Président des socio-traites) : Il interviendra en 2010 pour faire interdire les poupées Vaudou du président de la République de l’époque, et le défendra notamment dans les affaires Bettencourt et Clearstream.
Et désormais il se retrouve sur le banc des accusés dans l’affaire de la corruption présumée du juge de cassation « Gilou-Aziz-Berre ».
 
Il faut dire que « Gilou » aura crispé la salle la veille et persistera à « passer à côté » en ce jeudi 3 novembre.
Le « pack » autour de « Bling-bling » aura également nettement grossi. Une vingtaine de robes noires, des pénalistes, sont venus assister à cette audience, celle où « Titi » va devoir s’expliquer en civil à la barre. Ce n’est pas seulement un club, ce n’est pas non plus un groupe de collègues, ce sont des « frères » d’arme du barreau venus soutenir l’un des leurs.
À la reprise des débats, en début d’après-midi, la parole est au parquet, qui doit terminer de questionner « Gilou ». Cette fois, les avocats de la défense ont rangé les couteaux. Ils sont plongés dans leur dossier et laissent filer sans l’interrompre les questions de la procureure.
À la barre, « Gilou », à contretemps des autres, continue ses piques. Il accuse la procureure « de ne pas avoir écouté », ou de n’avoir « rien compris ». Ses remarques déplacées autant qu’inutiles tombent dans le vide. Pour un ancien haut magistrat de la Cour de cassation, qui pendant 40 ans a jugé les autres, c’est lui qui à l’évidence n’a aucune « intelligence de l’audience », mais en revanche on lui découvre une grande capacité à se rendre antipathique.
« Si ça continue, je vais demander une suspension d’audience », grince-t-il, lui qui trouve « inutile et superfétatoire de répondre » : Il s’y croit encore…
« Céline », la Présidente, encaisse sans broncher. « Tirez les conclusions que vous voulez en tirer », s’énerve-t-il alors qui peine à expliquer pourquoi « Titi » a demandé un coup de pouce à « Bling-bling » pour lui obtenir un poste à Monaco : « Je n’ai aucun commentaire à faire sur les propos du président Sarkozy avec mon ami Thierry Herzog, cela ne me concerne pas », se referme l’ex-magistrat.
Sèchement, le procureur Jean-Luc Blachon, lui donne rendez-vous pour ses réquisitions: « Vous verrez, M. Azibert, que vous n’êtes pas si bon juriste que vous le prétendez ».
 
Et c’est à la défense de « Titi » de monter en ligne. Elle a fait citer M° Henri Leclerc.
Un grand bonhomme que j’ai eu aussi l’occasion de croiser dans une autre vie. À 86 ans, l’avocat de la Ligue des droits de l’homme est une figure respectée du barreau de Paris.
Il s’installe au micro pour un long monologue sur le secret qui doit exister, selon lui, entre l’avocat et son client. « Si vous voulez une défense, il faut qu’il y ait un secret », lance-t-il aux juges de ce dossier, tout entier construit sur des écoutes entre l’ancien président et son défenseur.
La salle l’écoute dans un silence qui tranche avec le tumulte de la veille. Leclerc n’a pas besoin d’élever la voix pour se faire entendre, même au moment de conclure, dans un souffle: « On ne ma pas demandé de le dire, mais je ne peux pas être à votre barre sans dire que j’ai de l’estime pour mon confrère Thierry Herzog », son cadet d’une génération…
 
Puis « Titi » s’approche alors du micro. Prêt à en découdre. Pour la première fois depuis 40 ans qu’il arpente tous les tribunaux de « Gauloisie-judicaire », il n’est pas en robe noire mais en costume.
« J’ai une déclaration à faire », demande-t-il à la présidente.
« Je voudrais vous dire que j’ai consacré ma vie au métier d’avocat. Ce qui est aujourd’hui pour moi une épreuve est atténuée par les soutiens que j’ai reçus de plusieurs milliers d’avocats… et le fait qu’Henri Leclerc ait eu ces mots est pour moi un réconfort », commence-t-il.
L’émotion transpire. « Je veux être jugé pour ce que j’ai fait, c’est à dire rien. Je n’ai commis aucune infraction. Je n’ai commis aucune violation du secret professionnel. Je n’ai commis aucune corruption. Je n’ai commis aucun trafic d’influence. »
Point-barre : Il est lancé !
 
Et il connaît l’affaire sur le bout des doigts. Sans note, il récite des cotes, des dates, des citations complètes… « Je ne demande rien, je demande à être jugé au vu de ce dossier », redit-il à la présidente. L’avocat est interrogé sur ses relations avec « Gilou ». « Nous avions des atomes crochus ».
« Titi » raconte alors ses débuts, à la fin des années 70, auprès du ténor du barreau Jean-Louis Pelletier et cette époque du vieux palais de justice de l’île de la Cité où les avocats pouvaient débouler dans les bureaux des juges sans prévenir et discuter des dossiers. « Gilbert Azibert était passionné de politique pénale, moi aussi, nous sommes devenus amis ».
 
Concernant le dossier qui intéresse le tribunal aujourd’hui, le pourvoi de « Bling-bling » devant la Cour de cassation dans l’affaire Bettencourt, « Titi » tient à le replacer dans le contexte : En 2013, après avoir été mis en examen puis blanchi dans cette enquête, « Bling-bling » voulait récupérer ses agendas qui avaient été saisis durant l’instruction. « Plus exactement il veut que les mentions de ses agendas dans le dossier Bettencourt soient effacées. »
Forcément, des agendas pareils, c’est de la nitroglycérine : On se souvient encore des « carnets du Général Rondot » dans une autre affaire du temps du « Chi » et de son soi-disant compte japonais autour de l’affaire Clearstream.
C’est une bataille juridique complexe qui s’annonçait. Et comme « Bling-bling » a bénéficié d’un non-lieu, il ne fait plus partie de la procédure et ne peut théoriquement plus faire la moindre demande.
« La question s’est donc posée de savoir si oui ou non nous faisions ce pourvoi en cassation dans l’affaire Bettencourt », raconte « Titi ».
« Nicolas Sarkozy est quelqu’un d’obstiné, qui veut toujours gagner et qui croit dans la justice, nous avons décidé de le lancer. »
 
Pour l’accusation, entre décembre 2013 et mars 2014, « Gilou », alors magistrat à la chambre civile de la Cour, aurait alors tenté d’espionner et d’influencer des collègues de la chambre criminelle, dans un but favorable aux demandes de la défense « Bling-bling ».
« Titi » explique alors que pour que la chambre criminelle leur donne raison, il fallait qu’elle commence par inverser toute sa jurisprudence…
Ce qui n’était pas nécessairement gagné, loin de là !
Finalement ce n’est pas « Gilou » qui l’informe de chaque étape, mais M° Patrice Spinosi (autre ténor du barreau), avocat spécialisé auprès de la Cour de cassation. Certes, il lui arrive de « bavarder » avec son ami « Gilou », mais de généralités.
Rien de plus.
 
Au fil des explications, le dossier d’accusation rétrécit. « Entre le 10 et le 29 janvier, mes téléphones le prouvent, je n’ai eu aucun contact avec Gilbert Azibert », tonne « Titi ».
Pan dans les nasaux !
C’est lui qui, au contraire, informe le magistrat, le 29 puis le 30 janvier, des nouveaux éléments qui lui arrivent de la Cour de cassation. En clair, à entendre « Titi », non seulement « Gilou » n’a rien influencé (d’autant qu’au final la Cour a estimé que la demande de « Bling-bling » était irrecevable), mais n’a glané aucune information confidentielle.
La présidente est à bout de question et suspend l’audience.
 
À la reprise, « Titi » est alors interrogé sur son « relationnel avec Nicolas Sarkozy ». Ils se sont connus à leurs débuts d’avocat, puis sont devenus amis. « Pour moi, le président Sarkozy fait partie de la famille, c’est un frère », en dit « Titi ».
Pour vous, ça peut ne rien vouloir dire de plus qu’un frère, c’est forcément « germain » (un utérin ou un consanguin, un « demi-frère »).
On va y revenir.
En 2006 se noue entre eux une nouvelle relation: « Nicolas Sarkozy était au ministère de lIntérieur et ma appelé pour me demander de me constituer partie civile dans l’affaire Clearstream », ce dossier dans lequel un corbeau l’accusait de posséder des comptes occultes à l’étranger.
« Titi » devient alors « l’avocat du président ». Et les dossiers vont s’accumuler, sans relâche : Bettencourt, Bygmalion, la Libye, etc…
Ironie des choses, ce pourvoi en cassation Bettencourt, une queue de comète de l’affaire initiale, était un épisode subalterne de toute une saga…
 
Questionné par la présidente, « Titi » s’explique sur les téléphones « Bismuth » et cette nécessité, selon lui, d’équiper son client de lignes sûres à l’abri des écoutes.
Il relève 150 échanges entre eux entre janvier et avril 2013. Plus de deux fois par jour… « C’était pour pouvoir discuter de nos stratégies de défense. Je ne pouvais pas me rendre tous les jours dans ses bureaux, ni lui venir dans les miens incognito. Mais j’affirme solennellement que je n’ai jamais bénéficié d’une information privilégiée sur les écoutes judiciaires et pas davantage sur les Bismuth », jure l’avocat.
L’accusation le soupçonne pourtant d’avoir quitté Paris précipitamment le 25 février 2014, prévenu par une fuite que les Bismuth étaient sur écoute. Selon le parquet national financier et ce jour-là « Titi » fonce à Monaco où « Bling-bling » est en vacances, pour le prévenir non seulement de ne plus utiliser leur ligne clandestine, mais aussi de ne pas intervenir pour le poste à Monaco promis à « Gilou ».
À la barre, « Titi » s’explique avec calme et par étapes sur ce terrain miné : D’abord, il avance que ce 25 février, il se rend bien à Monaco pour discuter avec « Bling-bling » non pas des Bismuth, mais d’une plainte à déposer contre son ancien conseiller Patrick Buisson.
 
C’est un « hasard absolu » selon lui, « Nicolas Sarkozy étant en villégiature à Monaco », de lui avoir demandé un coup de pouce pour son ami « Gilou ».
Le lendemain, cette fois sur son téléphone normal, « Bling-bling » dit à « Titi » qu’il n’a pas « senti » de parler de la candidature « Gilou » à son contact au sein de la Principauté.
Pour l’accusation, et c’est logique, ce coup de fil est au contraire la preuve que les Bismuth ont été percés… « Titi » dément.
Il jure que cette démarche envisagée en faveur de « Gilou » « n’est en rien une contrepartie ou un remerciement, mais juste un service ».
Euh, entre Frères, c’est un peu court, mais pourquoi pas, n’est-ce pas ?
 
Sur le papier, ses explications se tiennent, dans une logique inverse de celle de l’accusation, fondée sur les écoutes Bismuth, sur lesquelles « Titi » refuse de s’expliquer, les estimant couvertes par le secret des conversations avec son client.
Mais sur une écoute avec « Gilou », « Titi » lui dit que « la démarche à Monaco a été faite », avant de le prévenir « qu’on a été obligé de dire autre chose ».
La Présidente de séance l’interroge alors sur ces propos incohérents avec le reste de son récit.
Ironique, « Titi » répond en citant le fondateur de Mediapart, bête noire des sarkozystes : Dans son livre, « Les mots volés », il écrit à la suite des écoutes dont il avait été la cible quand il était journaliste au Monde, qu’il dénonce la pratique des écoutes où chacun « pense tout haut », et « parle trop vite ».
Il y fait le « cauchemar d’être jugé par des juges austères brandissant des liasses d’écoutes ».
« Pour revenir à votre question », conclut « Titi », « oui, j’ai menti à Azibert en lui disant que la démarche avait été faite. Je comptais lui expliquer ensuite de vive voix. »
 
La suite attendra le lundi suivant pour poser ses questions à « l’avocat du président ».
Puis le « Sphinx » comme l’appelle « Titi » sur les écoutes, aura la parole.
« Carole 1 », c’est aussi son nom de code sur les ondes des policiers du palais de justice, sera interrogé en bouquet final de ce procès rocambolesque…
Qui devra se terminer par un acquittement généralisé, sauf peut-être pour « Gilou », avec une peine de principe, parce qu’il faut justifier d’une « bonne administration de la Justice » rendue aux frais du kontribuable.
 
Et pourquoi donc ?
D’abord parce que techniquement, tout cela me semble « léger » : On dirait des ados dans une cour de lycée s’échangeant des numéros de téléphone de « bons coups à tirer ».
La presse va vous expliquer tout cela en détail avant le prononcé du jugement.
Ensuite et surtout parce qu’on reste « entre frères », même dans les médias.
De l’aveu même de « Titi ».
« Les Frères », pour une certaine partie de la population « passée sous le bandeau », restent indéfiniment solidaires les uns des autres.
C’est le principe premier de toutes les franc-maçonneries !
 
J’ai perdu mes contacts avec quelques-uns d’entre eux et je n’ai jamais eu confirmation que « Bling-bling » était un « frangin », même si à l’époque où il était « sinistre de l’intérieur & des cultes » et candidat pour succéder au « Chi », il signait ses papiers sollicitant des parrainages des fameux « trois points » (leur signe de reconnaissance quand ils ne peuvent pas se serrer la main) réunis sous forme de « V » (indiquant qu’il avait été « Vénérable », celui qui accueille les frères à l’occasion d’une « table » réunie dans une loge).
Normalement, un « sinistre de l’Intérieur & des cultes » est franc-mac depuis au moins la troisième République, à peu près sans discontinuité : Le poste idéal où collecter tous les « secrets » qui émergent comme autant de « fils-rouges » jusque sur son bureau, appareil d’État à l’appui.
Devenu Président, ses « trois points » auront disparu : Ça faisait mauvais genre…
En fait, à part quelques-uns, la plupart des officiers supérieurs des corps d’armée, de police et de la magistrature son « logés ».
Et dans le monde « politique », on retrouve les mêmes une fois sur deux…
Chez les avocats, c’est environ un sur quatre.
 
Et rassurez-vous, les valeurs de la République (et de la laïcité) restent bien défendues par l’actuel titulaire du poste : On se souvient tous du discours du Louvre au soir de l’élection de « Jupiter » qui aura commencé par un remerciement à toutes et tous « en leur grade et fonction ».
Un vocable typiquement maçonnique.
Vous comme moâ, vous auriez remercié « papa/maman », les « cousins/cousines », etc.
Pas lui.
 
Par conséquent, « Bling-bling » sera lavé, blanchi des « infamies » qui le poursuivent au moins sur cette affaire, c’est une évidence et personne d’autres de vous dire pour quelle raison… « secrète », naturellement !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire