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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 27 octobre 2020

Après le feu, les pompiers ?

Des responsables musulmans appellent enfin à un sursaut

 

Il était temps et ils reconnaissent eux-mêmes que : « On a encore plus de retard qu’en 2015 » !
Bé oui, déconnectés les imans et autres prédicateurs à laisser les « barbus » les déborder, à les laisser représenter un « islam-politique » qui, s’il est « islamiste » n’a finalement plus grand-chose de religieux.
Mahomet et le Coran ne sont jamais qu’un prétexte à une guerre qui n’est pas celle du monde musulman en général.
Mais on ne les entend pas au risque d’amalgames divers dont risque de pâtir « le croyant ».
Rappelez-vous de « Noël à Ajaccio » qui a failli dégénérer en guerre civile en la cité napoléonienne contre les racailles venus de Marseille y passer les vacances scolaires, voire de « Sisco et du Burkini » sur ses plages…
 
On y vient presque déjà avec ces discours de haine réciproques chez les plus extrémistes, « laïcards-républicains » qui surfent sur le rejet de « l’autre » et la migration, et les « salafistes » qui assassinent et sont désormais pointés du doigt et pour partie, pour une partie seulement, expulsés du pays sinon de leur lieu de culte…
Ce n’est pas la mayonnaise qui prend, c’est la moutarde qui monte au nez des uns et des autres !
Et en pleine pandémie du « Conard-virus », éternuer ailleurs que dans son coude, c’est mortifère !
 
Vendredi 16 octobre rappelez-vous, Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, a été assassiné pour avoir montré des caricatures du prophète Mahomet à ses élèves incultes.
Or, Imams et historiens rappellent que la caricature n’est en rien une interdiction religieuse édictée par le Coran, mais bel et bien par les seuls islamistes intégristes.
Seule la représentation d’Allah est prohibée par le texte sacré : Il y a des nuances qui échappent « aux meilleurs » d’entre tous, mais non, ce n’est pas un « amalgame » !
 
Chaque jour, le discours que ce prof’ mettait sa vie en danger. Et ce n’était qu’un obscur fonctionnaire de banlieue : Les esprits éclairés se planquent…
Pas Hassen Chalghoumi, imam de Drancy, qui le dit sans ambages et il milite pour un « islam des Lumières », contre l’intégrisme.
C’est à ce titre qu’il est lui aussi sous protection policière 24 heures sur 24 depuis près de douze ans !
Cibles de menaces récurrentes de la part d’islamistes radicaux, les membres de sa famille se sont expatriés à l’étranger, changeant d’identité. « Si je n’étais pas protégé, il me serait arrivé la même chose qu’à Samuel Paty depuis bien longtemps », lâche-t-il.
Comme quoi, la konnerie incarnée n’est pas la moins bien partagée en ce bas-monde !
Et probablement, justifie le principe de « laïcité » incarné par la loi de 1905 de la République, alors que pour ma part, je n’en aurai pas vraiment fait une « religion » même républicaine à part entière comme elle va le devenir…
 
« La violence doit cesser, ce n’est pas ce que prône l’islam », poursuit-il. Soutien indéfectible de Charlie depuis 2006, Hassen Chalghoumi appelle les musulmans au sursaut face à la « barbarie de l’islamisme radical ».
Heureusement, il n’est pas tout seul (comme je le suis parfois dans mon grand désert du « bon sens ») : Plusieurs imams, recteurs de mosquée et historiens se placent sur la même ligne.
Ils demandent aux musulmans d’« ignorer les caricatures » et de respecter la liberté d’expression ainsi que de « blasphème ».
Voilà une position « raisonnable » : Le blasphème, qui reste une injure aux croyances d’autrui, disparaîtra de lui-même quand plus personne ne le relèvera.
On est dans le monde de « l’opinion » et l’opinion est libre, au moins dans mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) qui, quelle qu’elle soit, ne peut absolument rien contre les faits et leurs vérités !
C’est une zone de flou de l’Intelligence qui n’a aucune valeur que celle d’exister, comme toutes les autres et exactement avec la même force.
Alors qu’un fait, il reste inébranlable quelle que soit l’époque et le lieu.
 
Vendredi 16 octobre, Samuel Paty est mort pour avoir tenté enseigner les « basiques » de la liberté d’expression à des gamins imberbes et celle de critiquer une religion.
Il avait osé montrer des caricatures du prophète Mahomet dessinées par les journalistes de Charlie Hebdo, eux-mêmes visés par un attentat meurtrier le 7 janvier 2015. Eux avaient osé dessiner un prophète, se moquer d’une religion, après avoir tant bouffé du curé et du rabbin !
« Beaucoup de musulmans pensent qu’il est interdit de dessiner le prophète. Ce n’est pas vrai », fulmine donc Nasser Ferradj, fondateur du collectif des musulmans progressistes et laïques.
« J’ai publié à plusieurs reprises des représentations du prophète qui démontrent clairement qu’il ne s’agit pas d’une interdiction religieuse édictée par le Coran, mais d’une interdiction récente prônée par les islamistes ».
Par les seuls « intégristes » ceux qui ne savent même pas lire, même pas le Coran…
 
Le théologien Mohammed Bajarfil abonde dans le même sens : « Coraniquement parlant, il n’est écrit nulle part que celui qui caricature ou insulte le prophète doit être tué ».
D’après le théologien, le prophète Mahomet est, à de nombreuses reprises, insulté, vilipendé ou encore « traité de fou » dans le livre sacré. « Il n’a pourtant jamais été question de glaives ou de kalachnikovs », tranche-t-il.
Mohammed Bajarfil évoque bien le droit musulman (aussi connu sous le nom de la Charia), mais rappelle que ce dernier a été élaboré plusieurs siècles en arrière dans un contexte d’empire et de société bien éloignée de celle du XXIème siècle (et même de l’époque du Prophète.
« Dans ce droit musulman, une jurisprudence selon laquelle toute personne qui insulte le prophète mérite d’être tuée est belle est bien développée », rapporte-t-il. Et d’ajouter : Mais « ces décisions émanaient davantage de sorte de tribunaux que de décision individuelle », souligne le théologien.
 
Outre le débat religieux sur le sujet des caricatures, le recteur de la mosquée de Bordeaux, Tareq Oubrou, rappelle que l’islam « interdit le blasphème aux (seuls) croyants », pas aux autres religions du Livre.
« Nous vivons tous dans un État de droit » qui garantit au musulman sa liberté religieuse et le culte et ses rituels. Par conséquent, pour le recteur de mosquée bordelais, il est nécessaire que les musulmans défendent cette liberté de critiquer la religion, de s’exprimer. « La liberté de blasphémer nous permet celle de croire en notre religion », explique-t-il.
C’est d’ailleurs en ce sens que Nasser Ferradj, le fondateur du collectif des musulmans progressistes et laïques invite les fidèles de l’islam de « Gauloisie-éclairée » à publier des caricatures ou des représentations du prophète.
« Pas forcément celle de Charlie s’ils ne les aiment pas, mais peut-être celles issues du monde Ottoman », précise-t-il, car il y en a plein.
 
Au-delà de l’appréciation, il faudra peut-être beaucoup de la pédagogie, avec beaucoup de temps, avant qu’une majorité de musulmans ne se décident à publier des dessins ou caricatures de leur prophète ! Ils n’ont pas l’habitude, mais ça viendra.
D’ailleurs, à l’occasion de l’ouverture du procès des complices de l’attentat du 7 janvier 2015, où 12 personnes ont été assassinées, la rédaction de Charlie Hebdo a fait le choix de republier les caricatures début septembre (« Tout ça pour ça »).
Mais d’après un sondage Ifop commandé par l’hebdomadaire lui-même et publié en en septembre dernier, 69 % des sondés musulmans et 47 % des moins de 25 ans considèrent que cette republication est une « provocation inutile ».
Moâ, je la trouve plutôt salutaire…
Toujours dans le même sondage, à la question, « En général, faites-vous passer vos convictions religieuses avant les valeurs de la République ? », 40 % seulement des sondés musulmans répondent positivement.
C’est vous dire qu’il y a un long chemin à parcourir vers la « normalisation »…
 
« Ils ont le droit de considérer qu’il s'agit d'une provocation inutile, même si le propre d’une caricature est de choquer, de provoquer », rétorque Tareq Oubrou, le recteur de la mosquée de Bordeaux. « Il y a quand même un fossé entre penser cela et tuer une personne », poursuit-il.
Un gouffre, oui…
La deuxième partie du sondage évoquée fait tiquer le recteur : « Dire que la loi de dieu est supérieure à celle de la République me choque profondément. C’est un vrai problème », se désole celui qui chaque jour dit faire « ce qu’il peut » pour élever les consciences lors de ses prêches.
Pas très convainquant le bonhomme…
 
Expliquer, démonter les préjugés au sujet de Charlie Hebdo qui serait « d’extrême droâte », « contrer le discours islamiste qui infuse », c’est pourtant ce à quoi s’attèle à faire chaque jour l’imam Hassen Chalghoumi dans sa mosquée Al-Nour à Drancy (Seine-Saint-Denis).
« Parfois, j’ai des fidèles qui viennent me voir en me disant « Je ne suis pas Charlie » », raconte-t-il auprès des journalistes.
Sa réponse ? « Être pédagogue, montrer les caricatures faites à l’égard des autres religions… »
Un travail de fourmi, sur le long terme auquel croit profondément Hassen Chalghoumi mais qui peut parfois décourager tellement il demande de patience.
« Nous aussi on sensibilise auprès des jeunes dans les quartiers populaires, dans les écoles ou encore dans les prisons », assure Nasser Ferradj du collectif des musulmans progressistes et laïques. « Autant dire une goutte d’eau au milieu de l’océan ».
Lucide…
De son côté, le recteur de la mosquée de Bordeaux, Tareq Oubrou appelle les imams à la responsabilité « face aux croyances populaires ».
 
Avec quelles solutions ?
D’après le théologien Mohammed Bajarfil il faudrait « lire le Coran à la lumière de notre contexte sociétal de 2020 ». Avec pour objectif d’apporter des modifications aux libertés individuelles qui sont pour l’heure encore soumises à un temps lointain.
Pour l’imam de Drancy, l’État doit être « ferme » à l’égard de ceux qui prêchent une parole erronée basée sur l’émotion ou l’islam politique : « Voyez en 2015, lorsque des enfants ont refusé de faire une minute de silence pour Charlie, c’est là qu’il fallait agir, punir et convoquer les familles pour comprendre ce qu’il se passait. Désormais, on a encore plus de retard qu’en 2015 ».
Mais, Nasser Ferradj prévient : « Il ne s’agit pas seulement de nous endormir avec de la poudre de perlimpimpin en fermant le CCIF. Derrière ça, il faut voir qui parle au plus grand nombre de musulmans en France… »
Les islamistes ou les « progressistes » ?
« Après le constat, il serait peut-être bien de déployer un certain nombre de politiques publiques en cohérence qui permettent que notre discours soit plus soutenu. Et non un discours qui donne l’impression aux gens que ce sont des querelles de chapelle ».
 
Dans les solutions à apporter à l’islam en ces temps, une thèse fait consensus, tant auprès de l’imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, que du recteur de la mosquée de Bordeaux, Tareq Oubrou, ainsi que de Nasser Ferradj. L’islam doit être « confrontée à une pensée critique » en son sein et par la même vivre une sécularisation.
D’après Jacqueline Chabbi (historienne), elle n’y a encore jamais fait face : « Le judaïsme comme le christianisme ont été, à travers des schismes internes douloureux, soumis à la critique », expliquait-elle dans un entretien à Libé (ce torchon) en 2016.
« Qu’il s’agisse de l’archéologie ou de l’histoire des mentalités, de nouveaux savoirs ont exploré le passé afin de séparer le mythique de l’historique.
Adam est devenu le premier homme du mythe, pas celui des historiens ou des anthropologues.
Force est de constater que le travail accompli par les universitaires sur le religieux et son historicité dans le judaïsme et le christianisme n’a guère touché l’islam jusqu’à présent ».
Problème d’après l’historienne : « Le discours critique ne peut se dire à l’intérieur de l’islam, sauf à encourir les foudres de responsables religieux, voire politiques. On reste dans une histoire sacrée, encombrée de tabous et d’interdits ».
 
Pourtant, je connais bien des musulmans qui ne se retrouvent pas dans ces islams-là.
Ils sont croyants, mais parfois si peu respectueux d’un Coran « fixé » par des liturgistes qui ont compilé et recoupé sur quelques siècles des témoignages « de témoins de témoins » décédés des compagnons de Mahomet disparu qui lui-même rapportait les dires de l’Archange Gabriel (celui de l’annonciation) portant peut-être la parole d’Allah Soi-même.
On est loin d’Abraham, probablement « chargé », qui entend des voix comme Jeanne-d’Arc, encore plus loin de Moïse qui cause à un buisson-ardent et revient avec les 10 commandements ou du Christ, fils de Dieu incarné, dont les propos sont rapportés directement par quelques témoins contemporains.
Au moins, en Extrême-Orient, ils ont des religions fondées sur des siècles et des siècles de « rationalisations-philosophiques » éclairées par quelques esprits « pertinents ».
Qui ont le mérite de faire « consensus ».
Ce qui ne les empêche pas de s’entretuer de temps en temps…
 
Alors, n’est-ce pas, vive la laïcité (même si ce n’est pas « ma religion »), qui met toutes les croyances dans le même sac, au même niveau, à condition qu’aucune ne trouble plus l’ordre public depuis la Saint-Barthélemy : Les « hérétiques-huguenots » auront payé le prix fort du sang pour y parvenir des siècles plus tard, une des hontes des « papistes » (dont je suis) qui ont laissé faire, a minima et à tort, quand ils n’y ont pas pris une part active.
Une des pages noires de l’Histoire de mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rendait déjà si mal…).
Puisse mes amis « mahométans » ne pas subir le même sort… et qu’ils se ressaisissent avant en faisant la police dans leurs rangs avant l’heure des « ratonnades » dans les banlieues que quelques « Black-blocks » et autres « Skinheads » ne manqueront pas de réaliser tôt ou tard. 

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